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  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

Réponses: 43
Vus: 59871

MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Mer 29 Sep 2010 21:01   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
Merci beaucoup de votre soutien, je m'excuse de ne pas être plus présent, je vais me remettre sérieusement à l'ouvrage dès maintenant, il doit me rester une suite en réserve pour maintenant, le temps de la trouver...

______________________________________

Un allier inattendu.

Yumi regarda qui était son sauveur, et fut surprise : C'était Jim.

-Maintenant vous allez m'expliquer ce qui l'a mis dans cet état ! Rugit il.

-D'accord, Jim, une entité mal intentionnée à prit le contrôle du corps du proviseur...

-Une titan mal... Quoi ?! C'est quoi cette histoire !? Bafouilla t-il.

-Inutile que je vous explique, vous allez tout oublier dans quelques instants... Dit le génie

Jim était interloqué, mais voulait tout de même en savoir plus.

-Explique quand même, Belpois. Dit il.

-Je vais résumé, il y a une intelligence artificielle qui veut dominer le monde à tout prix, et en ce moment, elle tente de nous tuer en se servant de Delmas, car nous sommes les seul à connaître son existence et à l'avoir déjà vaincu. Dit le génie, en regardant l'écran de son ordinateur.

Sur Lyoko, l'igloo commençait à se fendre.

-Préparez vous à sortir ! Avertit Ulrich, qui venait de dégainer ses sabres.

Dans le labo, des bruits inquiétants se faisaient entendre... Visiblement, le xanatifié venait de reprendre forme. Alors que Yumi, William, qui s'était réveillé, et Jim se préparaient au combat, Jérémie semblait étonné.

-Mais... Les monstre de XANA s'en vont... Ils s'éloignent de la tour...

- Ils m'ont vu m'énerver, et ils ont craint la colère d'Odd le magnifique ! Se vanta la voix désincarnée de Odd.

- Très drôle Odd. Ironisa le génie. Aelita, dépèche toi d'atteindre la tour, Ulrich et Odd, allez voir ou ils vont.

Sur Lyoko, Ulrich venait de détruire l'igloo, puis il se mit à courir en supersprint, le félin le suivait tant bien que mal.

Une fois arrivé à l'extrémité du territoire, le samouraï vit que tout les monstres de XANA, qui avaient été rejoint par deux krabes, en train de tirer sur un point immatériel. Les montres voyaient le samouraï, mais l'ignoraient complètement...

-Jérémie, ils tirent sur... Rien. Je les attaque ou pas ?

Depuis son fauteuil, Jérémie observait ce comportement anormal des monstres...

-Je sais pas ce qu'il font, essaye de s'approcher de l'endroit ou ils tirent... Je peux maintenant t'envoyer l'overbike... Dit il.

- C'est trop haut ! Répondit la voix du samouraï.

Il était en plein frappe lorsqu'il entendit un cri d'effroi retentir. Jim s'apprêtait à remonter par la trappe, mais Yumi l'en empêcha.

-C'est un piège. Dit la geisha.

Elle avait raison, vingts secondes après, Delmas revint dans la pièce, accompagné de sa fille, elle aussi Xanatifiée.

Jim se préparait au combat, la mine sombre. Mais il ne pu arrêter Delmas, qui fonçait vers lui, malgré le renfort apporté par Yumi, Delmas dominait. Pendant ce temps, William essayait de bloquer les boules d'énergie que lui lançai Sissi...

Sur Lyoko, Odd avait réussi à rejoindre son compagnon de chambre, ils contemplaient le curieux spectacle qui s'offrait à eux...

-Hé, regarde à gauche ! Cria Odd.

Il n'y avait pas que la gauche à regarder, une grande masse apparaissait sous les lasers de XANA.
Il fallut cinq secondes de plus pour qu'un gigantesque vaisseau apparaisse. Il était rectangulaire, des propulseurs se trouvaient à l'arrière et en dessous, une très grande trappe recouvrait le toit, elle était si grande que le Skid aurait pu rentré dedans ! Sur la face avant, une glace sans train recouvrait toute la surface. Le vaisseau semblait observer Lyoko, les monstres de XANA, la tour activée... Et les deux Lyoko-guerriers. Ulrich vit avec horreur que le signe de l'Organisation, noir et orange, figurait au milieu de la glace sans train.

-Jérémie ! C'est un vaisseau de l'Organisation ! Il est immense, il était camouflé, mais XANA pouvait le voir ! Rugit le samouraï.

- L'Organisation ?! Ici ? Dit le génie, interloqué.

-Quoi ? Manqua de s'étrangler Jim. Vous avez dit l'Organisation ? Il avait cessé le combat avec Delmas tant il était choqué.

-Attention Jim ! Cria Yumi, en le poussant violemment. Il s'en était fallu de peu, l'éclair que Delmas avait jusque là contenu passa à quelques centimètres des cheveux du surveillant...

Au même moment, sur Lyoko, Aelita pénétra dans la tour... S'envola...

Sur terre, Jim chargeait de l'électricité dans ses paumes, pour tuer Yumi et Jim, qui était sur le sol, terrorisés...

Dans la tour, Aelita avait posée sa main sur l'interface... Son prénom s'affichait... Suivit de « Code »...

Delmas lâcha brusquement sa charge sur Jim et Yumi...

… Lyoko.

Jim et Yumi voyaient l'éclair mortel foncer sur eux, puis... Disparaître.

-Tour désactivée. Dit Aelita, dans le micro de Jérémie.

-Il était temps... Soupira le génie. Maintenant, Aelita, va immédiatement rejoindre les autres, je t'envoie l'Overwing... Tu dois allez à l'extrèmité du territoire, et aider les autres à détruire le vaisseau de l'Organisation.

-Le quoi ?! S'écrièrent Jim et Aelita.

Jim s'était levé et se dirigeait vers Jérémie, haussant le ton :

-Ecoute, je sais que je vais tout oublier si ce que vous m'avez dit est vrai mais je connais l'Organisation, c'est une société paramilitaire secrète qui à environ cinquante ans et qui est très sectaire, j'ai travailler dans les services secrets gouvernementaux et je les ait infiltrés, j'aurais pu devenir leur troisième KOFFIEN si je l'avais voulu, maintenant expliquez moi dans quoi elle est impliquée !

Il avait dit ça très vite, sans reprendre son souffle et fixait Jérémie d'un air presque suppliant, ce qui mettait le génie mal à l'aise.

-On verra après, d'accord ? Jim avait ouvert la bouche pour protester, mais Jérémie enchaîna. Yumi et William, vous plongez immédiatement, nous devons détruire ce vaisseau.


Le vaisseau.

Dans la station principale de Lille, les informaticiens attendaient les ordres d'Alkoff. Celui ci était assis dans un fauteuil faisant face à l'holomap de... Lyoko.

-Mr Alkoff, nous sommes dans le monde virtuel dans lequel les enfants combattaient le géant. D'après les données, ce monde se nomme Lyoko. Il a plus de puissance que les autre, possède les cinq territoire, et le programme multi-agents y est très puissant, mais pour une raison que j'ignore, il ne contrôle pas la totalité de ce monde... Dit Robert Shawn.

-Et qu'es ce que ces... Choses qui tirent sur notre vaisseau ?

Une femme, assise devant un moniteur, près de Alkoff prit la parole.

-Ces créatures sont sous l'influence du programme multi-agents, monsieur.

-Balayez les, Irène. Ordonna Alkoff. Si ce programme attaque dans notre monde, nous allons lui infliger une défaite dans l'un des siens.

...
Sur Lyoko, le vaisseau n'avait plus rien de placide, un canon avait « poussé » sur la face avant du vaisseau, au beau milieu de la vitre...

-Jérémie... Commença Ulrich.

- J'ai vu ça... Répondit la voix de Jérémie. Courrez, d'après les données que j'ai, ça va chauffer !

Il avait vu juste. Des sphères orange sortaient de ce canon (qui ressemblait plus à un tube...)

La première sphère se dirigeait vers une tarentule, qui tentait vainement de s'enfuir, elle fut traversée par l'étrange sphère, qui en revanche était intact, et fonçait sur le krabe le plus proche... Ulrich et Odd étaient médusés, les sphères évitaient les icebergs et les lasers... Comme s'ils étaient conscient... La bataille tournait mal pour XANA, ses monstres étaient détruits un à un, malgré les renforts qui arrivaient...
Certains monstre conservaient leur discipline, et mourraient en faisant honneur à XANA, d'autres, comme les kankrelats essayaient de s'enfuir, mais étaient détruits tout de même...

-Jérémie, il nous faut le même vaisseau ! Plaisanta Odd.

-Très drôle, je te rappelle que c'est un ennemi, trouvez son point faible... Je crois que les sphères sont dirigés depuis la base de Lille, elles ont 50 points de vie chaque unes... Répondit Jérémie.

-Jérémie... C'est encore plus grand que le Kolosse !

- Essayez de pénétrer à l'intérieur, je vous ait envoyé les autres en renfort.

Derrière Odd, on voyait Aelita, Yumi et William arriver, sur l'Overwing. Ils étaient bouche bée devant l'ampleur de la tâche...

-Jérémie, comment on s'introduit dedans ? Demanda Ulrich, impatient. Pas par le canon ?

-Je cherche une faille... Répondit le génie, en pianotant sur son clavier. La vitre avant !

-Quoi, la vitre ? S'impatienta le samouraï de Lyoko.

-Brisez la et vous pourrez entrer dedans, je crois qu'il s'apprête à se poser sur le territoire.

Il disait vrai. L'immense vaisseau se dirigeait vers le sol, tandis que des pattes mécaniques sortaient sur la face de dessous du vaisseau.

Les sphères oranges perdaient vingt-cinq point de vie par choc, les première avaient donc été détruites, pour être immédiatement remplacés par une seconde salve... Il ne restait que deux kankrelats, un block et une tarentule, qui n'allait pas durer longtemps...



Au même instant, dans la station principale de Lille, Alkoff souriait, devant son moniteur, c'était ces moments qu'il préférait, lorsqu'il lui apportait une victoire. Dans la salle, une dizaine d'informaticiens étaient présent, la femme nommée Irène dirigeait le vaisseau, quatre personnes contrôlaient les drones, certains enregistraient les coordonnés des mondes du programme multi-agents, d'autres travaillaient, imperturbable devant leur moniteur, d'autres encore regardaient le spectacle.

Entre le faux plafond et l'étage supérieur, un spectre de fumée grise observait la scène. Il resta ainsi pendant quelques minutes, puis s'infiltra dans des câbles électrique.

Les lumières et les moniteurs s'étégnirent.

-Qu'es ce que c'est que ça, Lessac ? Blegla Alkoff, comme si le pauvre Lessac était responsable de la situation.

-Je... je... je... Une panne... Oui... Le ré... Le réseau électrique ! Bégaya Lessac.

- Branchez nous tout de suite sur le réacteur nucléaire, et arrête une fois pour toute de bégayer, Jean ! S'énerva Alkoff.

-Tout... toutou... Tout de suite... Dé...solé !

Lorsqu'il brancha le câble, il fit la moue.

-Je... On a un problème ! Dit l'informaticien, d'une voix qui a sa grande fierté ne bégayait plus.

-Allez droit au but, j'ai pas de temps à perdre avec vous. Répondit froidement le directeur.

-Ça... ça marche pas...

Tous les regards se tournèrent successivement sur Lessac, puis sur Alkoff.

-POURQUOI VOUS NOUS REGARDEZ SANS RIEN FAIRE, VOUS AUTRES ? CHERCHEZ LA PANNE TOUT DE SUITE !



Sur Lyoko, tout était étrange. Les sphère s'étaient immobilisés à quelques centimètres des monstres de XANA. Le vaisseau, qui était en train d'atterrir, cessa brusquement de flotter dans l'air, et tomba sur la glace avec fracas, la vitre de la façade vola en éclats.

-Jérémie... Commença la geisha.

-J'ai vu. Répondit le génie. J'y comprend rien, mais maintenant vous pouvez entrer, et le détruire...

Dans la banquise, les monstres de XANA ouvrirent le feu sur les sphères orange, jusqu'à ce qu'elles éclatent en milliers de pixels. Les monstres survivants, formèrent alors un cercle autour des Lyoko-guerriers.

-Ça va se gâter. Affirma William.

Soudainement, des lasers rouges jaillirent de toute pars. Ulrich et Yumi les parèrent aisément, Odd se protégea de son bouclier, mais Aelita et William, handicapé par son épée trop lourde, reçurent deux laser chacun, William, fut immédiatement dévirtualisé, mais Aelita encaissa les tirs.

-Aelita, fait attention, plus que dix points de vie ! Avertit la voix de Jérémie.

« Supersprint ! » Cria le samouraï avant de partir comme une fusée vers le block, celui ci l'arrêta juste à temps avec un laser de glace, le monstre pivota sur lui même, il préparait un cercle de flamme qui serait fatal au samouraï, avant que le cercle ne le dévirtualise, Ulrich lança ses sabres vers deux de ses adversaire, le premier se planta en plein cœur de l'œil de XANA, et le second retomba plus loin, non loin des deux kankrelats, qui tiraient sur Odd.

Le chat virtuel ne leur laissa pas la moindre chance, deux flèches-laser ; deux cibles détruites. Il ne restait que la tarentule, qui essayait tant bien que mal de tenir en respect ses adversaires. Elle reculait lentement, mais ne parvint pas à esquiver l'éventail lancé par Yumi.

-Bien joué les gars, entrez dans le vaisseau maintenant. Dit la voix désincarnée de Jérémie.

Les cinq Lyoko-guerriers se dirigèrent vers le gigantesque vaisseau, ils entrèrent à l'intérieur par la vitre brisée, ils étaient loin de se douter que XANA n'avait pas dit son dernier mot.

-Attendez... Dit le génie. Je vais vous guider, il y a un terminal vers le centre du vaisseau, de là, vous pourrez récupérer des données sur lui, comme ces points faibles... Allez dans le couloir se trouvant sur la gauche de Yumi... Attention, quelque chose approche !

Sur son écran, un point orange était apparu, il fonçait sur les nouveaux venus.

Dans le monde virtuel, une petite sphère volante, jaune, de trente centimètres de diamètre surgit d'un sombre couloir, en plein centre, le signe de l'Organisation figurait en orange foncé. Un canon, similaire à celui du vaisseau « poussa », la sphère ouvrit le feu sur Yumi, qui était en tête du groupe. Les lasers de ce nouveau monstres était également orange, et infligèrent de sérieux dommages à Yumi.

-Ses lasers sont destructeurs ! Moins vingt cinq points de vie pour toi, Yumi. Tuez cette chose ! Dit la voix désincarnée de Jérémie.

-Pas facile, Einstein ! Cette... Sentinelle esquive bien ! Répondit un chat violet.

Il ne faisait que de tirer sur la sphère, qui évitait les impacts et ripostait violemment. Seuls Yumi et Odd pouvaient faire face à la Sentinelle, car le couloir était trop étroit pour laisser les autres intervenir, pour la Sentinelle, c'était parfait, sa petite taille lui permettait de tenir en respect ses adversaire, et de leur faire beaucoup de mal. Aelita activa ses ailes, s'envola, et eu raison du nouveau monstre en lui envoyant un champ de force dans son symbole.

-Bien jouer Aelita, continuez tout droit, et vite, d'autres Sentinelles convergent vers vous !

Les quatre héros débouchèrent sur un croisement de quatre couloirs, le mur était équipé d'une échelle, qui permettrai de changer d'étages, Jérémie leur dit de monter de deux étages, en refermant les trappes pour retarder la dizaine de Sentinelles qui les suivait.

-Bravo les amis, visiblement l'IA des Sentinelles est trop primitive pour savoir ouvrir les portes, elles se retrouvent bloquées toutes au même endroit... Vous devriez être arrivés dans une grande salle, avec le noyau au centre, le détruire ferait exploser le vaisseau.

-Alors qu'es ce qu'on attend ? Demanda le samouraï.

- On doit d'abord récupérer des données pour connaître ses points faibles, au cas ou l'Organisation en aurait d'autres. Va y Aelita, et dépêche toi, les Sentinelles ont commencés à ouvrir le feu sur les trappes.

Tout à coup, le vaisseau fut secoué d'une grande secousse. Au dehors, trois Mégatanks bombardaient le vaisseau, qui était privé d'alimentation, donc de boucliers.

-Oh non... XANA est en train de détruire le vaisseau, il ne veut pas que nous nous emparions de ces données... Vite Aelita.

-Jérémie, il y a des codes d'accès, trouve les ! Répondit l'ange rose.

-Je me met au travail, répondit le petit génie.

Il commença à pianoter sur son clavier, pendant qu'il se passait une curieuse chose du côté des Sentinelles... Jérémie s'arrêta.

-Les Sentinelles partent combattre les Mégatanks, mais d'autres arrivent, préparez vous à les recevoir.

-Compris amiral Einstein ! Commenta Odd.

A peine avait il terminé sa phrase, que trois Sentinelles sortirent par des trous dans les murs, qui devaient servir au déplacement de ces dernières. Pendant que leur canon poussait, Ulrich les chargea.

-Triplicata ! Cria celui ci, en se dédoublant en trois exemplaires, mais son premier clone fut abattu par les lasers des Sentinelles, mais le vrai Ulrich et son dernier clone se ruèrent chacun sur une Sentinelle.

-IMPACT ! Crièrent les samouraïs.

Deux Sentinelles explosèrent, la dernière, rendue furieuse par le meurtre de ses congénères, se mit en furie, et lâcha une rafale de lasers , qui dévirtualisa Ulrich et son double, qui s'apprêtait à voler à son secours.

-Aelita, commence à enregistrer le contenu du terminal dans le super calculateur, j'ai craqué les mots de passes... Et deux autres Sentinelles arrivent de l'étage du dessus, Yumi.

Tout à coup, trois chocs rapprochés firent trembler le vaisseau. Les Mégatanks s'étaient remis au travail.

-J'en déduis que les Mégatanks ont remportés le combat dehors... Commenta Jérémie, pour lui même. Le vaisseau n'en a plus que pour quelques secondes, vite Aelita !

-C'est presque fini ! Se plaignit l'ange.

Tout à coup, le vaisseau fut détruit dans une terrible explosion.

Les deux filles se réveillèrent dans leurs scanners.

-Qu'es ce qui s'est passé ? Demanda Yumi, à l'adresse d'Aelita. Tu as eu le temps de finir ?

-Pas tout... Mais on à quand même beaucoup de choses, dit la princesse, avec un grand sourire.

Lorsque les deux filles arrivèrent dans la salle des commandes, Jérémie, Jim et les autres les attendaient, ils voulaient sans doute faire quelque chose d'important, Yumi se doutait du débat qui allait venir : La question Avery.

Jérémie s'appétait à prendre la parole, il se sentait mal à l'aise, car il savait que la survie d'Avery dépendait de lui.

-Bon, je regarderais les données sur le vaisseau plus tard, il faut décider du sort d'Avery, ma position est claire, je refuse de le débrancher.

-C'est qui celui là ? Questionna Jim, de plus en plus perplexe.

-On sait pas trop. Répondit le samouraï.

-... Il nous a envoyé une lettre, avec des vidéos pour nous renseigner sur l'Organisation, je vais vous les montrer. Reprit le génie.

-Tu m'avais promis de m'expliquer, Belpois ! Rappela Jim.

-Oui, m'sieu, regardez les vidéos, ça répondra à certaines questions...

Avant que les autre n'aient ouvert la bouche, Jérémie lança la lecture de la première vidéo.

Pendant la présentation d'Avery, Yumi et William lui paraissaient hostile, Ulrich quand à lui restait neutre, Jim en revanche n'y comprenait rien.

-... Je vais vous laisser visionner cette vidéo de présentation. Repris Avery, dans la vidéo.

Pour la seconde fois, la vidéo en noir et blanc provoqua une grande stupéfaction, concernant l'âge très avancé de Alkoff.

-C'est impossible ! Dit Yumi, avant de bafouiller quelques propos inintelligibles en Japonais.

Jim aussi était sous le choc, il avait connu Alkoff, et son visage était le même que dans la vidéo, à la différence près que le Alkoff de 1947 paraissait faible et presque mourant. Lorsque l'écran devint noir, les esprits explosaient.

-C'est impossible... Alkoff serait immortel... Et es ce que ce monsieur Evran est encore en vie ?

-Il reste trois vidéos, on va surement le savoir. Répondit Jérémie, confiant.



---------------
2 ans plus tôt :

Linda.


Une jeune fille de quinze ans se promenait dans les rues d'Avignon, non loin du collège Gérard Philippe, un collège ayant la réputation d'être mal famé. Le règlement de son internat lui interdisait de sortir, mais elle voulait changer d'air, elle en avait assez du climat malsain dans lequel elle vivait. Les autres, surtout les garçons la traitaient et l'insultaient de tout les noms, pour une mauvaise raison qui poussait les autres à la haïr, c'était qu'elle était orpheline, elle n'avait jamais connu son père, et sa mère s'était suicidée lorsqu'elle avait sept ans. Elle avait été baladée de familles d'accueil en familles d'accueil, mais ça n'avait jamais marché, bien que Linda -car c'est comme ça qu'elle s'appelait- rêvait d'avoir une famille, elle y mettait de la mauvaise volonté.

Elle marchait vers son collège, elle devait rentré, car il commençait à faire nuit. Devant la grille, elle vit un groupe d'une quinzaine de collégiens, elle essaya de rembourser chemin en faisant mine de ne pas les avoir vu. Trop tard.

Un garçon âgé de quatorze ans la pointa du doigt en s'exclamant :

-Revoilà la s****pe ! Chopez là !

D'un seul coup, tout le groupe couru a la rencontre de Linda, qui avait commencer à courir dans la rue, maintenant déserte. L'un d'eux lui attrapa le bras, elle se retourna et lui assena un coup de pied dans l'entrejambe. Pendant qu'il se tordait de douleur, les autres l'avaient déjà attrapés. C'était trop tard.

-Lâchez moi ! Hurlait Linda, au désespoir.


Elle se débattait avec force et détermination, mais elle ne pouvait rien faire face au nombre de ses assaillants... Elle était maintenant immobilisée, impuissante.

- Elle à fait mal à Farid ! Cria une fille en montrant un garçon d'origine arabe, qui était en train de pleurer.

- La s****e ! Frappez là ! Ordonna un garçon un peu plus vieux que le dénommé Farid.

Tout se passa très vite, ils firent tomber la pauvre Linda et ils commencèrent à la tabasser, pas un centimètre de son corps n'était épargné... Elle commençait à saigner au niveau de ses jambes et de son visage, elle sentit son nez se briser, à cet instant, Linda ne se défendait plus, elle n'attendait qu'une seule chose, que ça s'arrête : Mourir.

A quelque mètres de là, un homme regardait ce spectacle, cet homme était blond, au yeux bleu il mesurait plus de deux mètres et avait les yeux fixé sur le groupe de collégiens, qui ne le regardaitt même pas... Il joignit ses mains, et son corps s'éleva du sol, pour se transformer en une très épaisse fumée noire, il était beaucoup plus volumineux qu'un spectre normal, et bien plus opaque, des arcs électrique traversaient cette fumée, cela lui donnait un aspect terrifiant. La fumée se dirigea vers le groupe, arrivé à trois mètres des collégiens, l'un d'eux leva la tête, et hurla, terrifié :

-REGARDEZ ! UN MONSTRE !

Tout les autres levèrent la tête, l'expression de leur visage passa de la haine à une terreur panique. Ils tentèrent de reculer, mais c'était trop tard, la fumée noire se resserrait sur leur jambes, et les maintenait immobiles.

Seule Linda était restée à terre, le visage en sang, sa perception des choses était floue, mais elle pensa qu'un dieu l'avait entendue.

Les collégiens, déjà terrifiés, redoublèrent leurs cris lorsque la fumée les leva vers le ciel, une fois à trois mètres de hauteur, des arcs électriques se firent plus nombreux, et plus puissant, cette fois, ce sont des cris de douleur qui se faisaient entendre, après quelques secondes de se régime, l'électricité s'arrêta et une voix puissante et ferme se fit entendre, elle émanait de la fumée noire...

-SILENCE ! Cria une terrifiante voix.

Les collégiens obéirent immédiatement, les larmes aux yeux.

-Écoutez moi bien. Reprit la voix. Ne lui faite plus jamais de mal, ou je vous tuerais. C'est clair ?

Les plus téméraires hochèrent la tête. Le spectre les jeta en direction des abris à poubelles, les uns après les autres, meurtris et traumatisés, ils s'enfuyaient en appelant leurs mères.

Linda, quand à elle vit la fumée arriver lentement jusqu'à elle, mais s'évanouit.

Lorsqu'elle revient à elle, Linda constata qu'elle se trouvait dans une maison rustique à la décoration étrange, des sculptures siégeaient partout, sur le manteau de la cheminée, sur les étagères, sur les rebords des fenêtres... Ces statuettes représentaient le Christ, des divinités de l'ancienne Égypte, Bouddha... Toutes les divinités étaient représentes dans cette maison. Il y en avait que Linda ne connaissait pas. Étrangement, il n'y avait pas de feu dans cette cheminée, mais un bloc de pierre représentant en miniature une pyramide Égyptienne.

Elle se leva du vieux lit dans lequel elle était allongée, et constata que ses blessures avaient disparues, il ne restait plus aucune trace de ce qui s'était passé ce soir, son nez cassé avait été remis en place !

-Bonsoir. Dit une voix derrière elle. Cette voix incitait à la confiance, elle était paternelle, douce, consolatrice...

Linda se retourna, elle vit assis en face d'elle, dans un vieux fauteuil de paille, un homme de grande taille, blond avec deux magnifiques yeux bleu. Cet homme adressait à Linda un sourire bienveillant.

-Qui êtes vous ? Demanda Linda, tout de même impressionnée.

-Je m'appelle Evran, et toi ? Répondit l'inconnu.

-Linda... Vous êtes le... ?

-Je suis le spectre noir, oui. Répondit Evran.

-Vous êtes un dieu ? Demanda Linda.

L'étranger considéra un moment la question, puis répondit avec un air de regret :

-Non, pas encore... Bientôt, surement. Mais dit moi, tes parents ne vont pas s'inquiéter ?

-Aucun risque, j'en ait plus. Dit l'adolescente, avec une once de tristesse.

-Alors je vais te raccompagner au collège, les responsables doivent se faire du souci... Repris l'inconnu, sans se démonter.

-Je les déteste tous ! Je déteste cet endroit ! Emmenez moi avec vous... Emmenez moi ! Vous avez vu ce qu'ils font !

Linda pleurait, Evran la consola, et prit son visage dans ses mains, avant de lui parler.

-Écoute moi, c'est pour supprimer ce genre de choses que j'essaye de devenir un dieu, ce qui n'es plus qu'une question de temps, maintenant. Tu vas attendre encore un peu ici. Tout changera quand j'aurais le pouvoir de contrôler chaque molécule de cette planète, je pourrais être dans le cerveau de chaque humain simultanément, je gèrerais l'écosystème de la planète par ma seule pensée, je pourrais supprimer les mauvaises choses de l'homme ! Imagine un monde sans colère, sans haine, sans jalousie, sans envie de dominer, imagine un monde ou les hommes seraient heureux, et ne vivraient que d'amour et d'eau fraiche ! Les humains pourraient me contacter par la pensée, et me poser toutes les questions existentielles qu'ils veulent ! Si je réussi, le monde sera sauvé, car il sera toujours en danger tant que ce sera les humains qui le domineront. C'est dans la nature de l'homme, ils sont destructeurs, sans moi, ils se seraient détruits, en déclenchant la dernière guerre. La troisième guerre mondiale.

Evran avait parler très vite, avec enthousiasme et certitude, Linda était littéralement envoutée par son discourt.

-Je veux vous aider ! Emmenez moi avec vous ! Suppliait elle.

-Peut être plus tard, pour l'instant tu dois rester ici, mais n'aie crainte, je viendrait te voir ici toutes les semaines, plus personne ne t'embêtera ici, pas après la correction que je leur ait donné. Et débarrasse toi de toute cette haine, ou elle te détruira. Je sais que c'est dur, mais je dois te laisser maintenant. Fait moi confiance, je vais créer un monde sans danger, ou tu sera en sécurité, pour toujours.

Sur ce, Evran posa sa main sur l'épaule de Linda, une aveuglante lumière blanche engloba Linda, elle ferma les yeux et entendit Evran lui dire « Au revoir, Linda. »

-NOOOOON ! Cria Linda.


---------------------
Dans le présent.
La Première Mission.

L'adolescente se réveilla en sursaut, elle était dans l'internat de son lycée. Elle avait encore rêvé de sa première rencontre avec Evran, de la nuit ou sa vie a basculée. Cela faisait deux an maintenant que le demi-dieu l'avait rencontrée, un an qu'elle était crainte et respectée dans l'établissement. Elle se rendormit en pensant a la journée du lendemain, on serai vendredi, Evran viendrait la voir. Elle était heureuse lorsqu'il venait, peut être parce qu'il remplaçait le père qu'elle aurait toujours voulu connaître.

Elle essaya se se rendormir, lorsque son portable sonna, qui pouvait donc l'appeler à quatre heures du matin ? Elle essaya d'ignorer l'appel, mais sous les protestations de ses colocataires, elle se leva péniblement, et décrocha le téléphone.

-J'arrive. Soit dans le parc. Dit une voix familière, provenant du téléphone.

Elle compris immédiatement de qui il s'agissait, elle se sentait envahie de bonheur, elle sauta du lit, et commença à s'habiller, sous les regards stupéfaits de Julie et Solène, ses deux colocataires.

-Tu vas ou ? Demanda Julie.

-Je reviens plus tard.

-Tu va voir le monstre, c'est ça ? Demanda Solène, la plus jeune et plus intrépide des deux filles.

-Oui... Répondit simplement Linda, sans chercher à se justifier.

-J'y crois pas moi, tu sais, tu peux nous dire la vraie raison... Dit Julie.

Julie était âgée de 16 ans, mais, scientifique dans l'âme, elle refusait tout simplement de croire à l'existence du monstre, elle pensait que la mésaventure des gamins, deux ans plus tôt, était un montage organisé pour les effrayer.

-Je te demande pas de croire. Répondit Linda, l'air indifférente.

Elle les planta dans le dortoir, et courrait déjà vers le parc. Une fois arrivée, personne ne l'attendait, elle s'assit sur un banc. Après quelques minutes, elle sombrait de nouveau dans le sommeil, mais un bruit étrange la réveilla en sursaut, un sifflement aigu retentissait, et une lueur blanche déchira le ciel, la lueur descendait vers le parc, à un mètre du sol, elle s'immobilisa, et un spectre noir recouvra cette lueur. La maisonnette de Evran venait d'apparaitre.

De l'extérieur, cette maison paraissait miteuse et mal entretenue, personne ne pouvait se douter que la décoration intérieure démontrait le contraire.

La porte s'ouvrit, elle laissa apparaître le visage souriant de Evran.

-Bonjour, Linda. Dit le nouveau venu, moins détendu que d'habitude.

-J'suis contente de te voir. T'as un problème ? Répondit elle, en voyant sa mine.

-Entre, je vais t'expliquer.

Elle le suivit dans la maison, toujours aussi bien décorée qu'avant, une seule chose avait changer, sur la table, il y avait une vieille photo en noir et blanc, Evran y figurait, mais il y avait une autre personne, qui portait un costume à l'ancienne mode, curieuse, Linda interrogea Evran.

-Qui es ce ?

-C'est Rodolphe, un très vieil ami... Je suis venu ici pour te dire que, j'espérai ne pas te mêler à mes affaires, mais... Je vais avoir besoin de toi, tu veux toujours quitter ce lycée n'es ce pas ?

-Oui. Elle aurait dit oui à n'importe quoi.

-Tu es d'accord pour faire exactement ce que je te dis ?

- Oui.

-Ce sera peut être dangereux.

-Je t'aiderai.

-Très bien, je vais t'expliquer ce qu'il faut faire, tu dois être très attentive, car le sort du monde en dépend. Vois tu, j'ai déjà sauvé le monde par le passé, tu as déjà entendu parler de la crise des fusées de Cuba ? Pendant la guerre froide ?

-Oui, répondit Linda, qui se rappelait parfaitement de ses cours d'histoire.

-Et bien, à l'époque, Khrouchtchev n'a pas cédé à l'Ultimatum de Kennedy, c'est moi, sous ma forme de spectre noir qui ait prit le contrôle de son corps, pour empêcher la troisième guerre mondiale de détruire le monde, c'était la première fois que la technologie me permettait des miracles : Je suis devenu immortel, et je pouvais désormais influer sur le destin de l'humanité. C'est à ce moment que j'ai compris que je devais protéger le monde des humains. C'est à cet instant que j'ai renoncé à mon corps et a mon humanité.

-Et quel est le rapport avec moi ? Demanda Linda, de plus en plus perplexe.

-Et bien, vois tu, sept jours avant cette crise, lorsque j'étais encore un simple mortel, un homme en noir a tenté de m'assassiner, j'ai été sauvé au dernier moment par un jeune garçon. Ce garçon à vaincu l'homme en noir, qui a disparu devant mes yeux. Ensuite, ce garçon m'a demander si je n'avais rien, il m'a demander l'heure, lorsque je lui ait répondu, il s'est mis à m'expliquer très vite que « Quand je le reverrais, je devrait les envoyer il y a deux heure ». Il a ensuite dit « Les deux heures sont écoulés, au revoir, Evran. » Avant de disparaître devant moi.

-Je comprend pas... Avoua Linda.

- Moi non plus je ne comprend pas tout, mais nous avons une chance de découvrir qui à tenté de m'assassiner, car j'ai retrouvé ce garçon, mais il ne me connais pas encore.

-Je ne comprend toujours pas.

-Je pense que j'ai, ou plutôt, que je vais envoyer ce garçon dans le passé pour empêcher l'homme en noir de me tuer.

-Qu'es ce que je dois faire ? Demanda Linda, qui commençait à comprendre.

-Tu dois trouver ce garçon, et me l'amener, de gré ou de force, je dois le voir. Tu comprend ?

-Mais, il suffi d'aller le voir non ? Répondit Linda, perplexe.

-Il a peur de moi, il pense que je dirige une Organisation qui lui veut du mal. Il pense que ses amis et lui font le bien, mais, sans le savoir, ils ouvrent une porte au Mal. C'est d'ailleurs à cause du Mal que je ne peut aller le voir en personne, tu dois comprendre que j'ai un grand ennemi, et que cet ennemi ne doit jamais savoir ou je me trouve, ou il me détruirait. Cet ennemi est un programme informatique très puissant, d'après les données que j'ai récupérées, on peut le considérer comme l'incarnation du diable. Pour en revenir à ta mission, je vais t'inscrire au lycée du garçon, tu aura trois jours pour trouver de qui il s'agit, et trouver un moyen de le faire venir, le quatrième jour, je ferait apparaître ma demeure dans le parc de ce lycée, et tu entrera avec le garçon, je vais te remettre quelques objets qui t'aiderons surement, prend.

Il sortit des poches de sa veste une paire de menotte, un très vieux couteau de poche et une photo du garçon.

-Il est beau gosse. Commenta Linda.

Evran afficha un sourire, mit sa main sur l'épaule de Linda, et lui dit affectueusement : « Demain, un taxi viendra te chercher, tu partiras pour Kadic. A bientôt, Linda. »

Tout à coup, un sifflement aigu retentit, la maison était en train de disparaître ! Linda sentit ses molécules se séparer, elle était en train de se transformer en fumée noire ! Brusquement, Linda, sous forme gazeuse, parcourut le lycée, traversa des murs, et se reconstitua dans sa chambre, sous le regard médusé de Solène.
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Sam 12 Juin 2010 00:08   Sujet: [Fanfic] Code Lyoko : Saison 5 - nouvelle version [Terminé]
Ben c'est toujours aussi extra, comme ca faisait longtemps j'ai redécouvert ton style =)

Une des meilleure fic, pour ma pars je comprend pas qu'on ne l'ai pas mise en post-it.
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Lun 10 Mai 2010 17:12   Sujet: [Fanfic] Une soirée, inoubliable. [Terminée]
Ça sent quand même l'embrouille avec les deux agents qui regardaient, j'ai une petite idée sur la question. J'attends la suite avec impatience.
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Dim 09 Mai 2010 21:35   Sujet: [Fanfic] Une soirée, inoubliable. [Terminée]
J'aime cette fic, surtout les descriptions de leur vie quotidienne, certains trouvent ça chiant, mais moi j'adore. Mais dit moi, es ce que la fic prendra fin immédiatement après la fameuse soirée ? Ou tu compte faire une suite ? Ou autre chose ?
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Dim 11 Avr 2010 18:58   Sujet: la suite
L'exercice de confinement :


Lorsque Jérémie et Odd furent de retour dans le réfectoire, la bande était visiblement soulagée de les voir arriver.

-Vous étiez ou ? On commençait à s'inquiéter nous ! Protesta la gardienne de Lyoko, l'air indignée.

-On était à l'usine, Aelita, mais on à plein de choses à vous raconter ! Odd et moi, nous vous avons pas tout dit, sur l'agent qui nous a aidé, John Smokfog...

-Qu'es ce que vous nous avez pas dit ? Demanda Yumi, l'air sévère. Vous ne nous faites pas assez confiance, après tout ce qu'on a traversé ensemble ?

-Il voulait pas que ça se sache ! Protesta le chat virtuel, l'air penaud.

-Alors pour commencé, Smokfog est un programme multi-agents crée par l'Organisation, à partir du code source de XANA. En tout cas finissez vite, on retourne à l'usine, il vous expliquera par lui même...

-Jérémie, t'es complètement dingue, tu laisse le super calculateur à la merci d'une copie de XANA ? Qu'es ce que vous nous avez caché d'autre ?

Le génie n'en pouvait plus de supporter tout les regards de reproche tournés vers lui, « Crevons l'abcès, ce sera fait... » pensa le génie.

-Non seulement il a le super calculateur à sa disposition, mais en plus il est hébergé dans une tour activée du territoire des montagnes, si on désactive cette tour, il meurt, vaut mieux éviter...

-Je ne suis pas de cet avis. Objecta William.

Sa remarque ne passa pas inaperçue, car le ténébreux avait fait profil bas, depuis qu'il était tombé sous l'influence de XANA...

-... Ces saloperies sont intelligentes et manipulatrice, je suis sur que XANA-bis se sert de vous deux pour le maintenir en vie.

-Non, déclara Odd, il m'a sauvé la vie, lorsque j'étais mourant, il a su me faire garder espoir, il communiquait avec moi, et je pouvais voir ses pensées, ce programme n'es pas comme XANA, il comprend les sentiments humains. J'ai su ça quand il est rentré dans ma tête...

-Il est entré dans ta tête ? Répéta Ulrich, incrédule. Ça a du le perturber...

-C'est pas drôle... Il est sympa ce programme...

-Il à fait ça pour mieux se servir de vous. Conclu William, en prenant un air supérieur.

Odd allait répliquer, mais n'en eut pas le loisir, la sonnerie d'urgence retentit. Lorsque toute la salle se leva, Jim s'éclaircit la voix, puis déclara :

-Ceci est un exercice de confinement, on doit suivre la procédure, aller me chercher des rubans adhésifs pour colmater les fenêtres et les portes !

Les élèves, bien qu'un peu étonnés, s'exécutèrent.

-On verra ça après. Glissa Jérémie à la bande.

Ils s'occupèrent pendant cinq minutes, puis Mr Delmas, le proviseur, leur demanda de s'assoir et patienter. Après avoir fait l'appel, ce dernier fit remarqué que trois élèves manquaient à l'appel.

- J'vais les chercher. Dit Jim, d'un ton bourru. Z'on intérêt à avoir une bonne excuse, ça va barder !

Il partit en courant, mais oublia d'ôter les bandes de ruban adhésif, et arracha la peinture.

-Oups... Désolé m'sieur le proviseur...

-Mon bon Jim, vous pourriez faire un peu attention ! Si vous étiez un élève vous auriez eu une retenue...

Mais le professeur de sport ne tint pas compte de la remarque et fila faire sa ronde, il revint au bout de trente seconde, l'air mécontent.

-BELPOIS ! Cria t-il.

-Oui, m'sieu... Répondit le concerné, en ce demandant ce qu'on pouvait bien lui reprocher.

- Viens avec moi ! Rugit Jim.

Il l'entraina dans le dortoir, jusqu'à sa chambre, d'où un bip sonore se faisait entendre. Jérémie était pétrifié.

-J'ai essayer, mais rien n'y fait... Commença Jim. Impossible d'éteindre votre bazar !

-Je l'éteint tout de suite... Répondit le génie, jouant le jeu.

Une voix se fit entendre derrière eux.

-Astucieux, l'exercice de confinement, n'es ce pas ? Un bon moyen d'en finir... Fit la voix métallique et froide.

Jérémie et Jim se retournèrent surpris, pour voir Delmas dans l'encadrement de la porte. Il avait le signe de XANA dans ses yeux.

Le nouveau-venu lança une gerbe d'éclairs sur le jeune génie, qui tomba en se tordant de douleur.

-Ca va pas non ? Cria Jim, avant de se ruer sur le proviseur, qui lui infligea un formidable coup de poing.

Il se tourna ensuite vers Jérémie, en chargeant de l'électricité. Mais le surveillant se releva rapidement, prit une chaise et frappa avec toute la puissance de son corps. Pris par surprise, le Xanatifié perdit temporairement la cohésion de sa structure moléculaire (il était dans un état entre l'humain et le spectre).

-Faut pas traîner, il va vite récupérer ! Avertit Jérémie.

-Qu'es ce qu'on fait ? Questionna Jim, pendant qu'ils courraient dans le couloir.

-Faut aller voir les autres ! Je connais un moyen de rendre son état normal à Delmas.

-D'accord... Mais, on ne dit pas « Delmas », mais « Monsieur le proviseur » !

Lorsqu'ils arrivèrent dans la grande salle, toutes les têtes se tournèrent vers eux, l'air un peu étonnées.

-Écoutez, votre proviseur n'es pas dans son état normal, levez vite et vennez vite avec moi, et vous -Il s'adressait aux Lyoko-guerriers- faite ce que vous avez à faire pour qu'il récupèrent sa tête...

-PERSONE NE BOUGE ! Ordonna la puissante voix du proviseur, qui avait toujours le signe de XANA dans les yeux.

Comme certains collégiens et lycéens s'étaient levés, il crut bon d'ajouter :

-Sinon je vais vous corriger. Comme ça !

Il envoya un éclair sur un pauvre collégien qui n'avait rien demandé...
D'un coup, tout les adolescents semblèrent hésiter...
Sauf Jim, qui prit un verre d'eau, et le jeta sur son patron, qui devint fou de rage, chargea des nouveaux éclair, et se foudroya lui même à cause de l'eau.

-Sauvez vous dans toutes les directions et appelez la police ! Aboya Jim, avant de suivre les Lyoko-guerriers, vers l'usine.

Il se mit a courir derrière les six héros. « C'est plus de mon âge tout ça... » pensait il.

-Attendez moi ! Cria le professeur de sport.

Les Lyoko-guerriers tournèrent leurs têtes, puis se mirent à courir plus vite vers le parc.

-Collant celui là... Murmura Jérémie.

Ils se hâtèrent dans les égouts, ou leurs skates-boards les attendaient. Au même moment, dans le réfectoire, Jean Pierre Delmas, étendu au sol, ouvra les yeux. Il jeta un rapide coup d'œil, puis se leva d'un bond, avant de se mettre à courir d'une vitesse prodigieuse.

En un instant, le Xanatifié rattrapa Jim, qui courrait gauchement sur le pont de l'usine... Il n'y prêta pas la moindre attention, l'agent qui le contrôlait ne définissante pas Jim comme son objectif prioritaire.

Dans le monte charge de l'usine, la tension était à son comble, Jérémie rompit le silence :

-Odd, Ulrich et Aelita, vous foncez illico en salle des scanners, Yumi et William, vous restez avec moi pour m'aider lorsque Delmas arrivera.

Ulrich avait quelque chose à dire, mais, se souvenant de la promesse faite à Yumi, se ravisa, il se contenta d'un regard amoureux vers la geisha, et fit en sorte que William s'en rende compte.

Lorsque la porte du monte charge s'ouvrit, le génie, escorté du ténébreux et de la geisha s'avançait vers le gigantesque ordinateur. Il prit place dans le fauteuil, et prit son micro.

-Je vous virtualise tout de suite... Transfert Odd, transfert Ulrich, transfert Aelita... Scanner Odd, scanner Ulrich, scanner Aelita... Virtualisation !

Sur Lyoko, dans le territoire de la banquise, trois formes humanoïde se dessinent, pixels par pixels... Une fois terminés, les trois amis tombèrent sur le sol gelé.

-Ah ! Alors Einstein, elle est ou cette tour ?

-Elle se trouve à 78° au nord de votre position. Faite vite ! Répondit la voix désincarnée de Jérémie.

T'envoies nos bécanes ?

-Attend... Hein ? C'est pas vrai...

-Qu'es ce qu'il y a Jérémie ? S'inquiéta la gardienne de Lyoko.

-La tour activée par Avery, alias Smokfog nous pompe toute la puissance... Son spectre doit être loin du super calculateur... « Probablement à Lille » Pensais le génie, dans le labo.

-Une chose de plus pour ne pas lui faire confiance. Déclara William.

-On verra plus tard... Rétorqua Jérémie, avec mauvaise humeur...

Tout à coup, le monte-charge de l'usine s'activa, il remontait à la surface.

-C'est mauvais. Dit Jérémie. XANA a neutralisé le programme qui bloquait le monte-charge...

-Prépare toi, William. Conseilla Yumi.

Lorsque le monte charge revint, on entendait quelqu'un donner des coups dans la porte métallique.

Sur Lyoko, les trois amis courraient sur le sol gelé. Ils apercevaient la tour au loin, et des formes inquiétantes, « probablement le comité d'accueil » pensais Odd.

Il avait raison : Trois tarentules, cinq kankrelats et deux groupes de trois frôlions devenaient visible...
Ils étaient encore à cinquante mètres lorsque les tarentules ouvrirent le feu. A cette distance, les lyoko-guerriers pouvaient éviter ou bloquer les lasers sans peine, mais plus ils se rapprochaient, plus la tâche était difficile... Ils progressaient néanmoins, courraient de bloc de glace en bloc de glace... En voyant ça, les frôlions piquèrent vers eux, pour les déloger... Soudain, un écho se fit entendre, Yumi se retourna, et vit Aelita à genoux, et au dessus du groupe, une demi-sphère de glace se former...

-Odd, par ici ! Cria Aelita, à l'adresse du félin.

Le félin alla se réfugier sous l'igloo improvisé, avant que celui ci ne touche le sol... Pour le plus grand bonheur des combattants, « l'igloo » comportait de petites meurtrières très utiles pour tirer sur les monstres. Non loin de là, les tarentules et kankrelats s'étaient mis en rond autour de l'abri, ils ouvrirent le feu dessus. Les frôlions, quand à eux, préféraient déverser leur venin sur l'igloo, de manière à dissuader les lyoko-guerrier de tirer. L'abri n'allait pas résisté longtemps...

Dans le labo, les coups étaient de plus en plus répétés, et à l'horreur de Yumi, la porte métallique vola en éclat, laissant apparaître un Delmas en sueur, un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvre.

-Maintenant, c'est votre tour. Dit le nouveau venu, en contemplant les débris de la porte.

Fidèle à la tête brulée qu'il était, William lui fonca dessus tête baisée, il n'atteint pas sa cible, qui l'électrocuta instantanément.

Il fit face à Yumi et Jérémie, toujours le sourire au lèvre, puis cet agaçant sourire s'effaça lorsqu'un bruit de choc se fit entendre. Delmas tomba à la renverse, puis resta bloqué entre l'état humain et spectral, d'après l'expression de concentration, il essayait de rétablir la cohésion entre ses molécules... Un autre bruit similaire retentit, ce qui eut pour effet de faire fuir le xanatifié, qui voulait se reconstituer au calme...


EDIT du 09/05/2010 : Je mettrait bien la suite, mais il me faudrait un petit commentaire svp.
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Ven 09 Avr 2010 19:29   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
Salut, Penocta.

J'ai du mal expliqué la situation d'Avery et de XANA, en faite "l'entité" qui est dans le réseau et qui est hostile à Avery, c'est le programme multi-agent qui avait détruit XANA.


Et grâce au programme qui rendait indétectable les sondes virtuelles de l'Organisation, XANA à trouvé comment se rendre invisible aux yeux de cette "entité".


Et puis à cause de "l'entité", Avery est très limité, il ne peut pas interféré hors de la tour qu'il a activé, en gros si XANA le veut, il peut très bien la détruire à coup de mégatanks. On verra plus tard pourquoi XANA tolère Avery...
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Ven 09 Avr 2010 15:52   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
J'ai rectifié les aberrations, merci de ta vigilance, en fait c'est par ce que compte tenu de l'âge des personnages, j'ai du rechanger la date plusieurs fois, du coup j'ai merdé avec le contexte historique...
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Ven 09 Avr 2010 01:33   Sujet: [Fanfic] Code Lyoko : Saison 5 - nouvelle version [Terminé]
Magnifique suite, je l'attendais depuis très longtemps celle là. En tout cas bravo, vu que c'est la fin et que c'est plein de rebondissements et tout, c'est encore meilleur que d'habitude =)
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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Jeu 08 Avr 2010 22:29   Sujet: La suite !!!
Merci de ton soutien =) La suite va pouvoir se produire un peu plus rapidement, vu que je suis en vacances. A partir de là, l'histoire va un peu se compliquer, notament dans la relation XANA/Avery... Et aussi XANA/Organisation... J'en dis pas plus.

La guerre informatique.

Dans un bunker isolé de la station principale de Lille, Alkoff allait assister aux exécutions hebdomadaires des traîtres, mutins, opposant, ceux qui en savent trop et d'autres cas plus spécifique. Alkoff pensait que si l'Organisation n'avait jamais connu l'échec, c'était pour cette raison : Elle n'accordait pas de seconde chance. Même si au cour des siècles l'Organisation avait faillit disparaître plusieurs fois pendant les périodes de trouble, elle s'était toujours adaptée. Les exécutions se déroulaient dans un bâtiment aux murs épais prévu à cet effet, la couverture officielle de ce bâtiment était le stockage des déchets nucléaires, c'était pour cette raison que les curieux préféraient se tenir à l'écart de ce bâtiment, et c'était très bien, car si le personnel non militaire de l'Organisation apprenaient la vérité, les rebellions seraient si violentes que le gouvernement ne le soutiendrait pas.

Le premier condamné s'avançait, maintenu par deux gardiens.


-Ca y est ? Vous voulez me tuer ? Je vous ait pourtant loyalement servi ! Et je vous servirait encore si vous me laisser vivre... Se lamenta le condamné.

-Vos services ont été appréciable, mais vous êtes trop bavard pour que je vous laisse vivre, vous iriez répéter que « l'incident » de David Loraine n'en était pas un. Répondit posément Alkoff.

-Ce bon vieux David est mort par votre faute, mais je vous promet de ne pas l'ébruiter, et de faire tout ce que vous me demanderez... Je ne peut pas mourir maintenant... Et vous ne savez rien de moi... L'homme avait un regard suppliant et refusait de se résigner à son sort.

-Je sais tout de vous, voyez par vous même : Vous êtes né le 5 Janvier 1976 à Marseille, vous avez déménagé a l'age de cinq ans pour vous installer a Amiens, puis un an après votre père est mort d'un cancer de l'estomac, vous avez eu un suivi psychologique après cette mort, vous avez grandi, puis eu vos diplômes âgé de vingt-cinq ans, vous avez eu deux enfants, et je vous ait envoyer une lettre pour vous inviter a travailler pour moi... Et vous êtes mort aujourd'hui. Acheva Alkoff le sourire aux lèvres.

-Laissez moi vivre pour mes enfants... Es ce que vous avez une famille, avez vous des enfants aussi ?

L'expression sur le visage d'Alkoff changea du tout au tout, un eu comme un haut de corps puis répliqua d'une voix tremblante d'émotion :

- Ne me parlez pas de famille ! De toute façon... Il dut s'arrêter pour reprendre son souffle, il avait été si surpris qu'il n'arrivait pas a calmer sa respiration.


Il fit un signe de tête aux deux gardien, qui soulevèrent l'homme apeuré pour le placer dans un grand caisson qui était en fait un scanner. Le captif criait, se débattait, mais il ne pouvait rien faire contre les deux portes qui se refermaient...

-NOOOOOOOOON !

Alkoff jeta un coup d'œil sur le moniteur à l'autre bout de la pièce, il affichait un point d'exclamation rouge.

-Décidément nous n'arriverons jamais à reproduire le cas de notre chère Anthéa... Encore un de désintégré... Refaite la même chose avec les huit autres en changeant la configuration du scanner. Ordonna Alkoff, sans le moindre état d'âme.


Il avait été ébranlé par les propos du condamné, il voulait sortir pour prendre l'air, penser à autre chose... Il n'avait fait que dix pas lorsque son téléphone portable sonna.

-Alkoff de la station principale, j'écoute.

-Chef ! Répondit une voix désincarnée. L'entité informatique du réseau mondiale est revenue ! Elle tente de reprendre le contrôle de la base nord de Sibérie ! Il nous faut des renforts ! L'entité nous inflige de lourdes pertes ! Nous n'allons pas tenir longtemps !

-Reprenez la base, c'est un ordre ! Et si l'entité est trop puissante pour y être délogée, détruisez la base ! Je préfère la voir détruite qu'entre des mains terroristes ! Si vous réussissez à la reprendre, vous aurez l'honneur de faire partie de ma garde rapprochée !

Il raccrocha, et se dirigea vers son bureau, ou il pourrait avoir plus de détails. Sur place, son bras droit l'apostropha immédiatement :

-Monsieur, l'entité est revenue à la charge, et elle tente de reprendre ses bases, nos hommes ne parviennent pas à retenir les assauts, ils parlent de montres de fumée ou encore d'araignées géantes... Ils sont dépassés par le nombre, lorsqu'ils abattent un ennemi, trois autres le remplacent...

-C'est si grave que ça ? Dites leur de se replier vers les terrains sous contrôle... Et arrangez vous pour que cette déclaration de guerre reste secrète !

-Bien, monsieur. Il partit rapidement vers la salle de l'holomap, qui représentait actuellement différents champs de batailles.

Alkoff disparut dans son bureau, il n'avait pas vu le spectre de fumée noire qui avait observé la scène, collé au plafond.
Ce spectre, c'était le plus grand ennemi de l'Organisation.





Une lettre d'un certain John Smokfog.

Au lycée Kadic, c'était le dernier jours de cours. L'ambiance était tendue, les élèves attendaient anxieux qu'on leur remette leur bulletin. Paradoxalement, la plus inquiète était Aelita, qui avait les mains qui tremblantes.

-T'inquiète pas, ca va aller. La réconforta Jérémie.

Deux autres élèves étaient à cran dans cette salle : Ulrich Strern et Odd Della Robbia, et pour cause, leurs moyennes annuelles n'étaient pas fameuse...

Suzanne Hertz distribua les relevés, en premier à Aelita, qui laissa échapper un soupir de soulagement, sans avoir l'air convaincue... Après plusieurs minutes de tensions, les relevés leur furent donnés. Ulrich fut soulagé et laissa échappé un soupir, ce qui énerva la professeur de sciences.

-C'est grâce à monsieur Moralès que tu es passé, si ça ne tenait qu'à moi tu redoublerais, tu as des capacités que tu refuse d'exploiter. Lâcha t-elle froidement.

-Ça va s'arranger, m'dame. Répondit le pesilat.

-Pfff. Soupira Madame Hertz, pas convaincue.

Non loin de là, Odd était consterné, si le redoublement avait épargné Ulrich, il n'en était pas de même pour lui, l'ensemble du personnel enseignant l'accusait d'une paresse proche du « je m'en foutiste »... Les commentaires n'étaient pas brillants, le plus positif était « Occupe une chaise » et le plus négatif « Hong Kong n'es pas un grand gorille géant, branchez votre cerveau. » de la pars de son professeur d'histoire-géographie, en passant par le « Court plus vite derrière les filles que derrière le chrono. » de Jim.

Odd redoublait. Il ne serait plus dans la même classe que ses amis, il allait devoir refaire les mêmes cours déprimants de cette année... Lorsque Ulrich, radieux, lui demanda s'il redoublait, le pauvre félin hocha la tête, d'un ait triste.

-Ah... Tu sais, toi ce sera pas trop grave, tes parents sont cool, et on se verra encore aux inter-cours, et...

-Ta raison, je m'en soucierai au moment vennu, je vais pas gâcher le temps qu'il nous reste avec ça ! Au faite, regarde les commentaires des prof's, je tiens un record.

Le samouraï lança un regard vers le pitoyable bulletin, et du retenir à grand peine pour ne pas éclater de rire devant les commentaires.

-Jim à été généreux ! Ha ha ! Tu sèche un cour sur deux ! Commenta Ulrich, hilare.

Une sonnerie retenti, il était 12 H 25, l'heure d'aller manger, toute la classe se leva comme un seul homme et se dirigea vers la porte. Avant qu'ils ne sortent, madame Hertz appela Jérémie et Odd.

-Oui, madame ? Demanda le génie.

- Un certain Mr John Smokfog vous à laissé une lettre, il à dit que ça concernait Mr Lyoko.

Les deux Lyoko-guerrier furent stupéfaits, mais n'en laissèrent rien paraitre vite, Jérémie répondit poliment, puis parti flanqué de Odd, une fois à l'abri des regards, il ouvrit la lettre, et la lu à voix basse :

-Cher Odd et Jérémie, suite aux récents évènements, Mr Lyoko à besoin de votre aide, il vous attend chez lui dès que vous aurez du temps libre. N'emmenez pas vos amis, et ne les informez pas, les problèmes de Mr Lyoko sont personnels. C'est signé John Avery Smokfog.

-On y va maintenant ? Proposa Odd après un moment d'hésitation.

-T'aime pas rater les repas d'habitude, t'es malade ?

-Aujourd'hui on a deux heures pour manger, j'te rappelle. Et puis les autres sont pas avec nous, on peut aller voir !

-Bon, allons chez « monsieur Lyoko »... Conclu Jérémie, avec un haussement d'épaules.

Les deux amis prirent le passage par les égouts du gymnase, à cause de la pluie torrentielle qui s'abattait sur le parc. Une fois arrivés à l'entrée, le félin et le jeune génie posèrent leur bécanes, puis appelèrent :

-Héhooo ? Avery ? Vous êtes là ? On est venu seul comme vous nous l'avez demandé...

Pas de réponse, sinon le bruit de l'eau contre le toit de tôles de l'usine...

-Il avait un autre rendez vous, le spectre ? Railla Odd.

-On devrait monter dans la salle du super calculateur, comme Avery est hébergé dans une tour, on devrait pouvoir communiqué avec lui... Déclara le génie, après un instant de réflexion.


Une fois dans le monte charge, les deux amis entendirent une voix métallique répéter en boucle « Vous avez un message. Vous avez un message... ». Lorsque la porte du monte charge s'ouvrit, Jérémie constata avec stupéfaction que la voix venait de l'ordinateur, intrigué, il s'instala dans le fauteuil, Odd à ses cotés. Lorsque le petit génie poussa un bouton du clavier, une vidéo se lança automatiquement, elle avait été faite dans ce fauteil, Avery regardait la camera, sous sa forme de John Smokfog. Celui ci prit la parole.

-Bonjour, Jérémie et Odd, comme vous la savez, je me nomme Avery, je suis un programme multi-agents, au même titre que XANA, en moins sophistiqué tout de même. Je suis venu pour vous apporter des nouvelles, et mes plans.

Jérémie buvait littéralement les paroles d'Avery, Odd suivant avec moins d'attention, compte tenu de sa haine du « blabla technique »...

-... Alors, je dois d'abord vous apporter des informations sur moi, pour être certain que vous ne désactiverez pas ma tour, ce qui équivaudrait pour moi à la mort, compte tenu de l'activité du programme multi-agents qui a désactivé temporairement XANA. J'irais droit au but : Je suis une copie de XANA en moins puissant, j'ai été élaboré à partir de son code source, par Robert Shawn, informaticien de génie, travaillant pour l'Organisation. Mon évolution est basé sur les principes humains comme l'éthique, j'ai pu accédé a cet état d'âme grâce à Mr Shawn, voilà le seul point qui me différencie de XANA, d'ailleurs, pendant que je vous parle de lui, je suis quasiment sur que son créateur le traitait comme un serviteur, et non comme un être conscient, ce qu'il l'à poussé à la rébellion, mais trêve de bavardages, je vais maintenant vous apprendre des choses sur votre nouvel ennemi : L'Organisation. Je vais vous laisser visionner cette vidéo de présentation.


L'écran de l'ordinateur devin noir et blanc, puis le signe de L'Organisation apparu : Un grand O barré d'un trait. En dessous figurait la date de réalisation du film : « 15 Janv. 1948 ». Ce film était vieux de plus de cinquante ans. Cette image disparue, et un homme, qui était étrangement familier au deux amis, il était maigre et faible, et avait l'air presque mourant, avec des cernes. Il prit la parole.

-Bonjour, chers collaborateurs et chers amis, je m'appelle Rodolphe Alkoff, je suis le bras droit de...

- Alkoff ! S'écrièrent Jérémie et Odd, très surpris, le génie paraissait tout simplement scandalisé.

Le deux amis n'en revenaient pas : maintenant ils savaient ou ils avaient vu cet homme, Jérémie avait le souffle coupé, il n'écoutait plus la vidéo. « C'est impossible, c'est impossible... » Son esprit cartésien refusait de croire que Alkoff ne pouvait pas vieillir. Il fit par de son incrédulité à Odd :

-Sur la vidéo, qui date de 1948, on lui donne quarante ans ! Il aurait donc plus de cent ans !

-T'y crois pas ! En faite notre ennemi est un vieux machin ! Se moqua Odd, tout de même impressionné. Remet au début Einstein, on a raté des choses !

Le génie s'exécuta, encore tout hébété de la découverte de l'âge d'Alkoff. La voix d'Alkoff (qui était coiffé selon la mode des années 40) reprenait :

-… amis, je m'appelle Rodolphe Alkoff, je suis le bras droit de Mr Evran, fondateur de notre société... Bien entendu, la clause de confidentialité que vous avez signé vous interdit de révéler un seul mot de ce qui va suivre- Alkoff se dirigea vers un fauteuil, il semblait fatigué à force de rester debout, il était probablement très malade...- Votre société à été fondée dans un but précis, sauver le monde. En effet, notre monde est au bord de la destruction, la plus grande guerre, celle qui détruira l'humanité si elle à lieu, es sur le point de se déclencher, et avec l'armement nucléaire don les deux plus grandes puissances de notre monde vont bientôt disposer, ce sera l'apocalypse, rien de moins. Selon les calculs effectués par d'éminents scientifiques français, la probabilité pour que ce scénario se réalise est de 88,12 %. C'est effrayant. C'est pour empêcher ce scénario de se réaliser que l'Organisation à vu le jour l'année dernière, le 18 Avril 1947. Afin d'éviter la panique, ces chiffres sont tenus secret, c'est pour cette raison que les succès et défaite de notre société seront tenu secrets et auront une couverture officielle. Les deux grandes puissances, la France, d'où est issu le chef de ce projet, et le récent conseil de sécurité de l'ONU nous accordent tout ce don nous avons besoin pour accomplir notre tâche, ainsi que des fonds illimités. L'Organisation se base sur plusieurs secteur : la recherche dans tous les domaines, le bluff, et l'espionnage des gouvernements, d'où l'utilité des centaines de bases armés répartis partout sur la planète entière. Je vous souhaite la bienvenue parmi la grande famille que forme l'Organisation, j'espère que vous vous donnerez corps et âme pour accomplir votre mission, que vous soyez mercenaire, soldat, scientifique, ou même homme d'entretien... Et n'oubliez pas : Le destin de l'humanité est entre vos mains.

L'écran devint noir, le logo de l'Organisation apparu, puis plus rien.

-Whaou... Fit Jérémie, encore sous le choc de toutes ces révélations... S'ils voulaient sauver le monde, ils ont mal tournés, c'est devenu une vrai secte ! La guerre froide est finie... Mais maintenant je comprend pourquoi le gouvernement leur fait confiance et les suit aveuglément... Y d'autres vidéos... J'ai à la fois envie d'en apprendre plus, et peur d'en savoir trop...

-Einstein, faut qu'on en parle aux autres, déclara le félin, l'air résigné. Je sais qu'Avery ne voulait pas qu'on le fasse, mais on ne pourra pas gérer la situation seuls...

-T'as raison, on les ramène ici, on leur explique, et on montre la vidéo de Alkoff... Déclara Jérémie, sans opposer de résistance.

Alors que les deux adolescents entrèrent dans le monte-charge, un bip sonore retentit dans la chambre de Jérémie, sur le moniteur, le signe de XANA apparut : L'intelligence artificielle était passée à l'attaque.
  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Lun 01 Mar 2010 22:55   Sujet: La suite !
J'ai rajouté un chapitre sur William et Yumi, je préfère le signaler là, car vu le temps que j'ai prit pour édité mon post, vous risqueriez de ne pas voir que je l'ai rajouté.

EDIT : Je met les derniers chapitres, celui d'Odd est un peu bizarre, j'espère qu'il vous plaira quand même, car j'ai pas mal hésité...


La dernière chance.

Odd avait bien avancé, il essayait tant bien que mal de contourner Kadic, ce qui ne lui raccourcissait pas la route... Le blessé se sentait plus faible à chaque pas, il aurait donné tout ce qu'il avait pour dix minutes de pause, mais ne pouvait se les accorder, car il n'était pas sur de pouvoir se relever par la suite. Il avançait péniblement, il était bientôt arrivé au pont, à l'entrée principale.

Son pied heurta une bouteille vide, laissée négligemment ici. Le félin tomba à la renverse, sur le dos. Il saignait maintenant encore plus abondamment... C'était impossible, il ne se sentait plus la force de se relever... Il se traina sur le pont, non sans ressentir une vive douleur dans son bras...

Il était à la moitié du pont, visible des cameras... Enfin. Il avait réussi, ses souffrances ne seront pas vaines. Il essaya de crier pour se faire remarquer, mais seul un faible son sortit de l'orifice ensanglanté qui lui servait encore de bouche.

Dans l'usine, c'est Avery qui vit le chat virtuel sur les écrans.

-Jérémie, Odd est arrivé, je vais le chercher, il à l'air blessé !

- Je prépare la procédure pour formater, vite !

Avery vola, sous sa forme de spectre, lorsqu'il était assez proche du félin, il vit que celui ci s'était évanouit. Il prit la forme de John pour porter l'adolescent dans l'usine, il apporta par la trappe la petite valise noire.

- Voilà les disques dur, mais Odd est mourant.

- Quoi ? S'étrangla le génie, il sauta de son fauteuil pour se diriger vers la trappe. Une fois près de Odd, Jérémie ne pu retenir un haut de cœur en voyant l'état dans lequel se trouvait son ami.

- Odd... Écoute moi, je vais formater vite fait ce que tu m'as rapporter, je vais lancer un retour dans le temps, et tu sera tiré d'affaire, courage Odd !

- Ça ne sert à rien, il n'es pas conscient. Met toi au travail, je vais m'introduire en lui et essayer de lui faire garder espoir. Mais écoute, je souhaiterais que toi et ce garçon, vous ne révéliez pas mon existence, je vais agir dans l'ombre, et entraver l'Organisation pour qu'elle ne nous cause plus d'ennuis. Promets tu ?

- Je... Jérémie réfléchit un moment, il n'aimait pas cacher quoi que se soit aux autres, mais cet inconnu lui avait livré tout ces secret, et avait taché de l'aider au mieux de ses capacités, sans attendre de récompense, le génie pensait qu'un jour, les autre apprendraient son existence d'une façon ou d'une autre, bien qu'il n'aimait pas garder des secret vis à vis de ses amis, il fit « Oui » de la tête et partit formater les données pour pouvoir enfin lancer le retour dans le temps.

Le spectre entra par le nez du félin, et essaya de communiquer avec lui, via son cerveau.

Odd était dans un rêve, il le savait, mais ne parvenait pas à se réveiller, il était vêtu de blanc et violet très clair, tout était noir autour de lui, rien ne lui était familier, une brume épaisse et un froid glacial accompagnait les ténèbres... Le jeune garçon se sentait toujours aussi faible, il essayait de courir, de quitter ce lieu qui lui était insupportable... Mais ses jambes étaient comme bloquées, il était condamné à attendre.

Tout à coup, son chien Kiwi sortit de la brume, mais ça n'était pas vraiment kiwi : Ce chien là était aussi grand qu'un danois, des couleurs plus sombres, Odd voyait dans ses yeux, orangés le signe de XANA, il avait aussi des dents dorées si grandes qu'elle sortaient de sa gueule. Ce chien monstrueux vint sur sa droite, et lui mordit férocement l'épaule, et alors que Odd hurlait de douleur, des griffes de ferraille sortirent des pattes avant du monstre, qui entrepris de lui lacérer le dos, pendant que son immense mâchoire lui broyait le bras droit.
Odd essayait se se dégager, mais il ne pouvait pas bouger d'un pouce, il ne pouvait que subir et hurler de douleur...

-QUE ÇA S'ARRÊTE ! Cria le garçon.

Une voix maléfique fit vibrer la brume pour lui répondre, avec une cruauté évidente :

- Alors crève !

Le chat virtuel avait perdu tout espoir, il s'apprêtait à rendre les armes, lorsqu'une sphère blanche avec des reliefs roses lui apparu : Franz Hopper ! Non, il était prisonnier de son esprit car il était trop affaibli, ça n'était pas réel...

La sphère prit la parole, sa voix était apaisante, sereine et mesurée.

- Odd Della Robbia, écoute moi avec attention. Tu est prisonnier de ton rêve, mais sache que je suis réel, je viens t'aider, écoute moi.

Le chat virtuel hurla de nouveau, le chien-monstre revenait à la charge, la sphère blanche se rapprocha, et toucha le jeune homme, qui malgré les attaques du chien ne ressentait plus aucune douleur.

- Je suis un autre programme multi agents, crée par l'Organisation, mais j'ai acquit la conscience, comme ton ennemi XANA, et je vais t'aider...
Ton corps est mourant, mais tu peut résister le temps que Jérémie lance un retour dans le passé...

- Tuez ce chien ! Supplia le garçon.

- Je ne peut que bloquer ta douleur, je ne peut pas t'aider à lutter contre toi même, tu peux te reprendre en main, je vais rester avec toi.

- Je peux pas...

- Aie confiance en toi, regarde.

Avery fit apparaître des flashs de ses amis dans l'esprit du garçon, le premier représentait Ulrich, Yumi, Aelita et William dans une voiture, il y avait un homme sans connaissance à l'arrière... Ses amis regardaient des photo d'eux combattant sur Lyoko et... Il se vit en train de tuer une manta... L'image s'effaça, pour laisser place à une autre image, c'était Jérémie qui lançait des éclair et mettait K.O des agents de l'Organisation...

- Fais le pour eux. Ce que tu à fait dernièrement, seul toi pouvais réussir, tu as un grand courage, cette aventure à fait de toi un véritable héros, sois en fier.

La sphère fit mine de se retirer, Odd n'avait pas besoin de réfléchir :
L'étranger avait raison... Ce qu'il avait fait méritait le respect, c'était plus bête que tout de mourir après avoir accompli... ça.

Plus Odd manifestait une volonté de vivre, plus le chien monstrueux semblait effrayé, il reculait, ses poils se hérissaient...

- Il a raison : C'est mon esprit ! Et je peut te vaincre ! En disant cela, toute sa vitalité lui était revenue... Sa tenue de Lyoko-guerrier apparaissait, la brume disparut dans une soudaine explosion, laissant place au territoire de la foret, son territoire préféré... Le jeune garçon n'avait plus aucun doute, il allait réduire en bouille ce monstre.

Comme pour répondre à cet accès d'assurance, le chien devint plus grand, et plus laid, un autre œil de XANA se dessinait maintenant sur son front. Le chien géant chargea Odd, qui, sans se laisser impressionner, tira une rafale de flèche-laser. Le chient n'avait pas l'air gêné pour autant, il voulu attraper Odd dans sa gueule...

- Bouclier ! Cria l'homme-chat.

Le bouclier s'était ouvert dans la gigantesque gueule du montre, bloquant son attaque. Le félin en profita pour griffer le museau du chien, il y planta ses griffes, désactiva son bouclier, et sauta sur la tête du chien.

- Couché ! Ordonna Odd !

La voix désincarnée fit vibrer le territoire.

- Ha ha ha ! je suis une de tes volontés, je ne mourrais qu'avec toi... Crève ! Maintenant !

Sur ce, le chien secoua fortement sa tête, espérant faire tomber Odd. Ce dernier ne se laissait pas faire, il tira une flèche laser dans chaque œil, ce qui arracha un cri de douleur au chien, qui leva brusquement sa tête. Odd roula sur le dos de la créature, il essayait de s'accrocher.

- Attend un peu ! Ha ha ha ! Le rire cruel semblait venir du territoire lui-même...

Un piquant jaune jaillit du dos du chien, suivit d'un autre, puis d'un autre... Par réflexe, Odd sauta sur la tête du chien, qui commençait aussi à se hérisser de pics... Le chat virtuel remarqua un détail assez impressionnant : la taille du chien avait doublé depuis le début du combat. Il fut tirée de sa pensé car un pic venait de prendre forme juste sous son derrière.

- Aie ! Merde ! Jura t-il en tombant du chien, qui le regardait avec un rictus.

- Plus tu me frappe, plus je change... Et plus je change, plus je gagne en puissance !

Il prononça les derniers mots en donnant un puissant coup de griffe à Odd, qui fut éjecté trente mètres plus loin, contre un arbre virtuel.

- Tu viens de comprendre que t'as aucune chance, hein ? Railla le chien monstrueux en s'approchant lentement du chat virtuel.

Odd se trouvait à l'extrémité d'une clairière, probablement le dernier paysage qu'il verrait de son vivant... Mais... Une clairière... Entourée d'arbres virtuels... Il avait une idée, il se releva péniblement, et avança vers le chien.

- Plus t'évolues, plus t'es moche, vieux.

Le monstre, rendu furieux par cet outrage, devint encore plus menaçant : Des pics poussaient maintenant sur le nez et autour des yeux. Il chargea. Mais, lorsque le montre vit la mer numérique derrière Odd, il s'arrêta net.

- Tous les chiens savent nager ! Ha ha ha, t'es tout sauf un héros, t'es un idiot ! Odd Della Robbia ! Se moqua la voix terrifiante.

Le félin, qui n'était plus qu'à un mètre de son adversaire, tira une flèche dans son œil droit. Le fauve approcha son hideuse gueule entre les deux arbres, et regarda Odd dans les yeux.

- Cette fois, tu crève ! Je vais te dévorer !

Tandis que l'énorme gueule se rapprochait, le félin tirait toutes ses flèches-laser sur le monstre, ce qui le rendais plus grand, et plus laid. Après que le montre ait une nouvelle fois doublé de volume, Odd se recula de quelques pas, et contourna la créature par la droite, l'air décontracté, en marchant doucement.

La créature poussa un grognement de colère : Elle avait la tête coincée entre les deux arbres virtuels !

- On fait moins le malin maintenant... Médor !

- De toute façon tu mourra par toi même de tes blessures ! Je t'attendrais en enfer ! Répliqua la terrifiante voix.

Odd savait exactement quoi faire, Il s'approcha du monstre immobile, griffa les pattes arrière de toute ses fores, le chien grandissait... Grandissait... Et hurlait : Il était en train de s'étouffer à cause de son cou coincé entre les arbres ! Après quelques coups de poing, le chien explosa.

-Au revoir Médor ! Lança Odd, joyeux.

La sphère blanche incarnée par Avery était réapparue, elle descendait à la rencontre du félin.

- Bravo, Odd, maintenant une dernière chose, quand le retour dans le temps sera lancé, une question de secondes je pense, ne parle de moi à personne, nous nous reverrons très bientôt, j'en suis certain, au revoir, Odd. Réveille toi, maintenant.

Dans la réalité, le spectre quitta le corps du garçon, qui se réveillait en murmurant.

-Bah ça alors... Commenta Odd.

Avery ne lui répondit pas et partit voir Jérémie.
Il était en train de lancer le retour dans le temps.

- Retour vers le passé ! Dit le génie.
Une lueur blanche émergea du super calculateur, au grand bonheur de Odd.

- Merci Einstein et Avery ! Cria t-il avant d'être traversé par la lueur.

En ville, Alkoff, qui malmenait le chauffeur de taxi, vit une lueur blanche au loin.


-Qu'es ce que c'est ? Demanda un des deux KOFFIENS.

- A couvert ! Ordonna Alkoff, qui fut tout de même traversé par la vague blanche.

Près de la station, Ulrich sentait son cœur battre irrégulièrement...

-Arg... Aaaah... Pardon Yumi. Dit le samouraï, dans son dernier souffle avant que son cœur ne cesse de battre.

La lumière blanche le traversa juste à temps.

Non loin de là, Yumi et Aelita trainaient William hors du bâtiment, lorsque trois mégatanks arrivèrent à leur rencontre, ils chargèrent de l'énergie, s'apprêtaient à tirer et... La lueur blanche du retour dans le passé les arrêta à temps. C'était fini.



Dernière partie de cette fic :

Nouveau départ.

Le nouveau chef des informaticiens devait faire son rapport à son supérieur, il était inquiet, car il n'avait aucun résultat à lui présenter...
Alkoff sortait de son bureau.

- Monsieur Alkoff... Demanda timidement Robert.

- Oui Robert ? Répondit le concerné. D'un ton neutre.

- Heu... Les éléments visuels de ma sonde virtuelle ont un peu... Disparus.

- Vous vous fichez de moi ?

- J'ai sélectionnés ces fichiers dans la sonde, mais quand le déplacement vers nos disques dur à été effectue, ils étaient pas dans le disque dur... Poursuivit Robert avec difficulté.

- Mais c'est pas possible ça ! Vous êtes rétrogradé dès maintenant, et ne faites plus de coups comme celui là, sinon vous serez viré ! Compris, imbécile ? Et puisque vous êtes là, vous direz à Curatel qu'il est le nouveau directeur, et à Lessac de revoir la capacités des banques de données des sondes à la hausse, au moins vous servirez à quelque chose !

- Oui monsieur... Dit Robert, un peu effrayé.

- Qu'es ce que vous faites encore là ? AU TRAVAIL ! Vous voulez que je fasse un rapport sur votre incompétence à mon supérieur ou quoi ?

---
A l'établissement scolaire de Kadic, tout le monde dormait encore, le premier levé fut Jérémie. Il était cinq heure du matin, mais peu importe, Jérémie avait très peur pour la vie de Odd, il mit ses lunettes, et s'habilla très vite. Il couru comme un dératé jusqu'à la chambre de Odd et Ulrich. Et ouvrit la porte sans se gêner.

-Odd ! Odd ! Odd ! Répond moi s'il te plait !

- Non, je dors ! Protesta ce dernier.

Le bruit causé par Jérémie réveilla Ulrich.

- Je suis vivant ? S'étonna le samouraï. Après avoir vu le génie dans sa chambre, il ajouta, en guise de bonjour : Qu'es ce que tu fait là ?

- Avant le retour dans le temps, il était mourant, alors ça m'a inquiété, et toi ça va ?

- Moi j'ai juste survécu à l'effondrement d'un toit, la routine. Ironisa le samouraï.

- On devrait attendre tout les autres pour raconter nos petites aventures. Déclara Jérémie.

Il repartit dans sa chambre, rassuré, son portable sonna. Il sourit, c'est Aelita qui lui envoyait un SMS « on se rejoin au peti dej ? » Il envoya illico la confirmation à sa copine. Quel bonheur de retrouver enfin le quotidien ! Il avait passé des heures enfermé avec une bande de parents déchaînés qui le harcelaient avec des questions, et lorsqu'il répondait, c'était pour se faire insulter par les plus incrédule...

D'autre pars, le jeune génie était perplexe, il avait combattu l'Organisation, mais il ne savait toujours rien sur cette société, tant de questions lui trottaient dans la tête. Quel était vraiment le rôle de l'Organisation ? Et son but ? Qui était leur véritable chef ? Quel était son lien avec Hopper ? Comment ces KOFFIENS les avaient retrouvés ? Anthéa travaillait elle pour eux ? Ils laissa ses questions dans un coin de son esprit, car ses amis avaient surement des réponses à ses questions.

De leur coté, Ulrich et Odd étaient très absorbés par leur récits respectif.

- T'y crois pas ! Ils vous ont enfermés tout les deux ! Vous vous êtes expliqués pour le « Copain c'est tout » nan ?

- Ouais mais...

- Vous ressortez ensemble c'est ça ? Devina Odd.

- Non, pas à ce moment là... Laissa échapper le samouraï.

- Donc vous ressortez ensemble ! Conclu Odd. Et bah ! Moi j'ai faillit mourir et vous vous déclarez votre amour !

- T'as aussi faillis y rester ? Questionna Ulrich, désireux de changer de sujet.

- J' t'avais pas dit ?

- T'en était rester à la « Jérémification ». Rappela le beau brun.

- Ah ouais, alors en faite, y a un moment, après qu'on soit sortis de prison avec John, bah il fallait piquer la valise de Alkoff, grâce à un génial stratagème de mon secret, j'ai réussi à piquer sa valise, mais le Alkoff, il était pas d'accord, alors il ma poursuivi avec sa bagnole ! Moi, déjà que je savait pas conduire, il à fallut que j'apprenne vite, tu vois ? Mais après, y a le chauffeur qui voulait le récupérer... Car j'étais dans un taxi ! Alors j'ai sauté par la fenêtre, mais un morceau de la vitre cassée m'est restée en travers de l'épaule ! Quand j'ai atteint l'usine j'avais perdu tellement de sang que sans le retour dans le temps et les soins de John j'y restait ! Il à même dit que j'avais un courage exceptionnel !

- Vantard... Souffla son colocataire. Faudra ré-expliquer en détail, j'ai pas tout compris, mais John c'est qui ?

- J'ai pas trop compris non plus en faite... Mentit Odd.

- Bon aller, je vais me doucher, on en reparlera à table.

- Ta raison j'ai faim ! Rétorqua Odd.

Les six amis se retrouvèrent effectivement dans le réfectoire, ils avaient tous prit de l'avance, pour pouvoir parler longtemps. Chacun raconta sa version de l'histoire. Odd profita du récit des autres pour leur voler des pains au chocolat. Tous avaient fini de parler, sauf Odd, il raconta comment il avait volé la valise de Alkoff, la « Tentative d'enlèvement » fit bien rire la bande d'amis, l'adolescent à la coupe de cheveux excentrique avait bien prit garde à ne pas parler d'Avery, ni de son rêve, qui, pour lui était symbolique, mais serait débile pour les autre, craignait l'homme-chat.

Sa manière désordonnée de raconter ses aventures faisait penser à Ulrich et Yumi l'épisode du récit de Lessac, devenu fou.
Après les divers commentaires du groupe, tout le monde était d'accord sur le fait que la mère d'Aelita devait être sauvée, Jérémie promit à la princesse de son cœur que, s'il n'avait pas réussi à secourir son père, il réussirait à sauver Anthéa.
Jérémie prit ensuite la parole pour discuter des zones d'ombres :

- Tu peut m'expliquer pourquoi les gens de l'Organisation ne parvenait pas à utiliser le monde virtuel, Yumi ?

- Il était pas très clair, il disait que l'interface qui reliait le monde virtuel aux commandes du super calculateur était inachevée, mal fichue... Qu'on ne pouvait pas faire des actions essentielle...

- Je ne pense pas qu'on puisse se fier à lui, il était complètement fou. Lança Ulrich.

- Il avait un peu de lucidité à ce moment là... Juste un peu schizophrène... Glissa William.

- Il faisait penser à Odd dans ses mauvais jours. Répliqua Ulrich, taquin.

- Hé !

Yumi pouffa.

- Vous pouvez rire les tourtereaux, allez, vous pouvez me le dire, vous avez fait quoi dans votre cellule ?

- Ulrich... ? S'interrogea la japonaise.

- Je lui ait rien dit... Protesta le samouraï.

- Je le savait ! Vous ressortez ensemble ? Demanda avidement Odd.

- Non ! Enfin... S'embrouillait Yumi.

- Je le savait ! S'emporta Odd.

William dévisageait successivement Yumi, Ulrich, Odd, puis encore Yumi, comme si'il espérait que c'était une vaste blague.

- Désolé William, mais maintenant tu sais pourquoi j'appréciais pas que tu drague. Avoua Yumi.

William paraissait désorienté... Il pensait encore avoir sa chance avec Yumi. Il se sentait gêné, et préféra partir.

- Bon bah... A plus tard. Dit le beau gosse avant de partir d'un pas précipité.

- Lui, il à pas l'air content... Commenta Odd. Mais au faite, les tourtereaux, quand vous étiez emprisonnés...

- Quoi ? Répondirent Ulrich et Yumi, pas vraiment ravi d'aborder ce sujet.

- Vous l'avez fait ? Chuchota Odd, de manière à ce que seule la table entende.

- ODD ! Protestèrent toute l'assemblée, indignée.

---
Les cinq amis devraient mettre les bouchées double désormais : XANA était lâché; et il avait repéré le super calculateur le plus puissant qu'il n'avait jamais vu. Le combat allait reprendre, avec de nouveaux buts : empêcher l'Organisation de redécouvrir la vérité, sauver la seule famille qui restait à la gardienne de Lyoko : Anthéa, et détruire XANA. Jérémie devrait se surpasser, ne serai-ce que pour comprendre comment leur ennemi avait rejoint le réseau, malgré le programme multi agents qui aurait du le détruire.

Plus tard dans la journée, Ulrich profita d'une récréation pour s'isoler dans sa chambre. Il était assit sur son lit et réfléchissait. Lorsqu'il était mourant, dans le centre de détention de la station, il s'était rendu compte que son mauvais caractère lui gâchait la vie.
« Je dois tenir ma promesse » Se persuada Ulrich.
Le samouraï prit son portable, composa un numéro qu'il avait cessé d'appeler depuis plusieurs mois.

Il ne savait pas encore ce qu'il allait dire, mais il devait réparer ses erreurs. Il porta le téléphone à son oreille. Après deux sonneries, une personne avait décroché, Ulrich le savait, il entendait une respiration.

Le samouraï se lança.

- Papa ?

______________________FIN______________________
____________________
Pour l'instant...____________________



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Alors voila, la première grande partie de ma fic est terminée, après ça j'avais dans l'idée de faire l'équivalent d'une saison avec de nouveaux buts, de nouveaux alliers et de nouveaux ennemis, j'ai beaucoup d'idées pour la suite, faut juste les retranscrire sur papier Wink

Et merci beaucoup à Scaevola de m'avoir donné ses conseils tout au long de cette fic.

EDIT du 14/03/20010 : J'ai rajouter un passage en rouge dans le texte, qui permettra de faire le lien avec la suite que je suis en train d'écrire, c'est assez important, je vous conseille de le lire.
  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Lun 01 Mar 2010 22:00   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
Et la voila la suite ! Je vais mettre plusieurs parties dans ce post au fur et à mesure !


La victoire de XANA :

L'heure va bientôt sonner. L'adaptation du programme servant à devenir indétectable serait bientôt chose faite, XANA allait enfin pouvoir se venger, puis s'attaquer au monde entier. Il devait en premier temps prendre le contrôle de la station du projet Carthage, les humains avaient appris à maîtriser le super calculateur, il était hors de question qu'ils viennent lui faire de la concurrence. Mais XANA voulait juste annihiler ou contrôler les humains détenant trop d'informations, il souhaitait garder en sa possession ce super calculateur, car assurément, c'est le plus puissant qu'il avait repéré sur toute la planète, donc celui qui avait le plus gros potentiel à ses yeux.

L'association du programme était presque terminée :
99, 8 %. Il allait rejoindre ses super calculateurs, mais il doutait qu'il lui en reste beaucoup à cause de son inactivité et des humains, qui avaient du reprendre les station, comme celle de la Sibérie.

99,9 %.
XANA passait en revue son vaste plan... Les énormes ressources de ce super calculateur étaient suffisantes pour dominer une bonne partie du monde. Mais il devait préserver ces ressources pour la guerre qu'il avait prévu contre le reste de l'humanité. Ce serait la dernière guerre... La troisième guerre mondiale.

Ensuite, il régenterait le monde, se rendrait plus puissant qu'aucune entité ne l'avait jamais été avant lui, pour assurer sa victoire finale contre...

100 %.

Dans la salle du super ordinateur de la station.

-Monsieur Curatel ! Monsieur Curatel ! Hurla un informaticien qui venait de repérer un anormal pic de consommation du super calculateur.

- Je ne sais pas... J'ai pas eu le temps de tout lire... Allez me chercher Robert ! Vite ! Ordonna le-dit Curatel.

Mais le temps qu'un employé aille dans le centre de détention de la station, il serait déjà trop tard.

Dans le monde virtuel, toutes les tours s'étaient activés. Sur terre, plus précisément dans la station, une épaisse fumée noire envahit les salles. Les travailleur n'y voyaient plus rien et ne bougeaient plus, ce qu'ils ne savaient pas, c'était que cette fumée, pendant qu'elle s'introduisait dans les poumons des gens, elle consultait leur mémoire, et les répartissait en deux groupes : Ceux qui en savaient trop, et ceux qui ne savait que peu de choses, voire rien. La première catégorie était numériquement nettement inférieure à la seconde,bien qu'elle représentaient une bonne cinquantaine de personnes, ils furent « Xanatifiés ».

La purge pouvait commencer. Dans les locaux de la station, la fumée se dissipa. Les nouveaux soldats de XANA avaient commencés à livrer bataille contre les autres employés, désemparés. Les xanatifiés avançaient vers leur ennemis, les électrocutant, les massacrant... En voyant ce terrible spectacle, l'homme veillant sur le bouton du réseau appuya dessus. « Imbécile. » Pensa XANA, il commença à s'évader du super calculateur de l'Organisation, au dehors, le soleil, qui rayonnait paisiblement jusque la, fut masqué par une épaisse brume grisâtre. Au dessus de la station, les militaires pouvaient voir un spectre gigantesque se former, il faisait déjà plus de trente ou quarante mètre de haut.

C'était XANA. La foudre s'abattit sur l'immense spectre, le rendant plus fort, plus dangereux que jamais... Et surtout... Furieux. En voyant se spectacle, Aelita, qui était à une distance plus que respectable, pouvait voir cet immense spectre, elle savait quelle était sa nature, et ce qu'il faisait.

Elle versa une larme. Le sacrifice de son père avait été vain, XANA était revenu, plus puissant que jamais. Elle vit au loin les agents de l'Organisation retourner vers la station « Ils avaient dut être rappelés d'urgence pour combattre XANA, mais il était trop tard. » Pensait l'ange de Lyoko.

Elle devait appeler Jérémie... Il saurait peut être quoi faire, s'il était trop tard pour arrêter XANA, l'Organisation pouvait encore être vaincue.

Elle prit le bras de William, trop occupé à regarder le spectre grandir pour penser à faire quoi que ce soit.

- Vite William, il faut téléphoner à Jérémie, on pourrait tirer parti de la situation... Je crois que maintenant, l'Organisation à d'autres priorités que nous. Déclara la princesse aux cheveux roses.

Les deux amis coururent comme des dératés jusqu'à la cabine, ils voyaient des véhicules de police, de l'armée et de l'Organisation converger vers la station, d'après les cris, des combats y faisaient rage.

Aelita rappela le numéro de l'usine en toute urgence, Jérémie décrocha immédiatement.

- Jérémie ! Jérémie ! Hurla la jeune fille, désorientée.

- Je suis là Aelita, pourquoi tu as raccroché ? Demanda le petit génie.

- Des gens de l'Organisation arrivaient, on a du partir, mais laisse moi t'expliquer, le temps presse !

- Va y, mais calme toi... Répondit Jérémie

- Alors déjà XANA est en train de s'évader du super calculateur, apparemment il à lancer une attaque massive sur la station de l'Organisation, ça à pas l'air commode vu les cris et je sais pas quoi faire ! La gardienne de Lyoko avait parler d'une voix machinale, qui trahissait tout de même la panique, sans reprendre son souffle. Jérémie, sous le choc, ne répondit pas immédiatement.

- Je fait quoi moi ?! Continua Aelita, au bord des larmes.

- Profite du chaos pour aller remplir ta mission avec William ! C'est vital ! « Quelque pars, XANA va nous aider ! » Pensait le génie, étant donné qu'Avery avait déjà activé une tour, et pompé trop de puissance pour en activer une deuxième.

La jeune fille, sentant tout son courage lui revenir, décida tant bien que mal de mettre ses émotions de coté.

- William, on y va.

Elle se mit à courir, flanquée de William, en direction de la Station.


Dans les feux de l'enfer.

Ulrich et Yumi avaient entendu des cris, des tirs d'armes à feu et un bruit inquiétant au dessus de leur tête. Dans leur cellule, ils ne pouvaient rien voir et s'en désolaient. Ils essayaient de voir ce qui se passait à l'extérieur par l'étroite fenêtre.

- Ça sert à rien... Pesta Ulrich...

- Chut j'essaye d'écouter ! Protesta la Japonaise.

Ils entendirent un bruit qu'ils connaissaient bien : un tir de mégatank !

XANA avait translaté des mégatanks, gardés par des kankrelats pour venir à bout des humains qui semblaient provenir de ce bâtiment, les mégatanks voulaient le détruire.
Le samouraï et la belle geisha le comprirent immédiatement : les murs tremblaient, des fissures se creusaient, des morceaux de métal et des tuiles tombaient à leur pieds... Les deux Lyoko-guerrier se blottirent dans un coin de la pièce, pour limiter les risques de blessure. Ils virent un morceau du mur tomber sur le sol... Ils étaient libres !

Pas tout à fait, cinq kankrelats entraient dans la brèche du mur. Avant qu'ils n'eurent le temps de tirer sur qui que ce soit, l'instinct guerrier de Ullrich se réveilla dans toute sa splendeur : Il se mit à courir, shoota dans le monstre le plus proche, ramassa une tuile et en abattit un autre. La geisha vint lui prêter main forte, elle sauta sur un autre kankrelat, qui tentait de viser son samouraï. Pendant qu'elle évitait les tir du dernier kankrelat : elle fut touchée dans son dos par un autre arrivant.

- Lâche... Grogna Ulrich avant d'attraper un barreau de la fenêtre cassée et de l'abattre sur le pauvre kankrelat, qui disparut instantanément.

Yumi avait repris le combat contre le dernier monstre, et l'avait écraser malgré sa blessure dans son dos. Tout à coup, le samouraï vit un des mégatanks s'orienter vers leur position et charger un tir.

- YUMI ! Hurla le jeune homme au sauta sur la geisha.

Le tir du mégatank a manqué de peu la japonaise, mais Ulrich eut moins de chance : il échappa au tir, mais le toit du bâtiment dans lequel il avait été retenu prisonnier si longtemps s'effondra sur lui.

- ULRICH ! ULRICH ! Répond je t'en supplie ! Hurla la geisha, déchirée.

Pour le pauvre Ulrich, tout devenait flou, il entendait des hurlement, des tirs, d'armes humaines, de kankrelats, de mégatanks. Il ne prêtait plus attention à rien, il ne vit pas Jean Lessac s'enfuir à toute jambe, ni Robert Shawn, armé d'une chaise, livrer un combat désespéré contre une multitude de kankrelats... « Ulrich ! Ulrich ! Répond moi ! » Ces paroles lui parvenait, mais il n'en percevait même plus le sens, mais cette voix lui redonna du courage : c'était celle de la personne qu'il aimait...
Il devait ouvrir les yeux, même si c'était pour la dernière fois.

- Je... suis... là... Dit péniblement le pauvre samouraï.

- Je vais rester avec toi, Ulrich, tu va t'en sortir, es ce que tu à mal ? Demanda la japonaise inquiète.

- Je sais pas... Mais j'ai envie... De fermer les yeux...

- Surtout pas, reste conscient, reste avec moi...

- Rejoint les autres, c'est fini... XANA est de retour... On à échoué...

- Ne dit pas ça, on trouvera une solution... Et on vivra longtemps... Répondit doucement l'adolescente habillée de noir.

- Quelle raison de vivre il me reste ? Demanda Ulrich, en passant en revue tout ce qu'il avait perdu : Sa famille ? Il avait coupé tout les ponts avec elle lorsqu'il avait prit congé de son père pendant une entrevue dans le bureau de Jean Pierre Delmas. Son amour ? Son mauvais caractère et sa jalousie excessive avaient tout gâché... Sa vie ? Ça n'était qu'une bête routine rendue instable par XANA, il était mauvais à l'école, n'avait pas beaucoup d'amis, XANA pouvait lui prendre la vie de ses seuls amis n'importe quand... Sa vie plus tard, s'il en avait une, était un océan de doutes et d'incertitudes... Il faillit fermer les yeux, mais Yumi, les larmes aux yeux lui murmurait quelque chose :

- Voilà une raison... Sur ces mots, la belle japonaise approcha son visage de celui de Ulrich... Et lui embrassa les lèvres avec passion. Ulrich sentait toute sa vitalité lui revenir peu à peu, il approcha son bras non recouvert de décombres vers le visage de le geisha, lui caressa la joue, puis continua ce baiser. Le samouraï n'entendait plus les cris, tirs et bruits d'électrocutions, il savourait ce moment et se concentrait exclusivement sur Yumi... Il avait le cœur légers, il se promit de corriger les principaux dérèglements de sa vie, s'il survivait... Non... Il survivrait, c'était un fait. Pour Yumi.

Après quinze secondes de ce délicieux baiser, Ulrich l'interrompu. Il ramassa, de son bras libre, la barre dont il s'était servi pour combattre. Et la tendit à la geisha... sa geisha...
-
Va rejoindre... Aelita et William... Murmura t-il, en essayant de paraître vigoureux et sur de lui.

- Et toi ? Demanda la geisha.

- Je survivrais... Pour toi. Promit le samouraï.

- Elle déposa un second baiser sur les lèvres d'Ulrich, plus bref, puis partit en courant vers la station, ou d'autres combats faisaient rage.


Anthéa.

Aelita et William venait d'entrer dans la station, à grand peine, car la lutte des humains contre les xanatifiés se faisait sentir : le bâtiment était tout simplement dévasté, des corps inanimés -Probablement électrocutés- étaient visible un peu partout- en chemin vers la salle du super calculateur quantique, les deux Lyoko-guerrier avaient même rencontrés un homme en blouse blanche contrôlé par XANA... Qui bugait ! L'homme effectuait inlassablement le même mouvement, sans ce soucier de rien...

Les deux amis avançaient prudents, ils ne valait mieux pas rencontrer un groupe d'individus, quelque soit leur faction.

Alors qu'ils traversaient un couloir, en cherchant des yeux le super calculateur, une porte s'ouvrit, et trois homme en noir armés en sortirent.

-Bougez pas vous ! Hurla le premier, en regardant partout autours de lui.

- On est des amis... Mentit William.

- Allez dire ça aux informaticien, physiciens, et aux directeurs ! Protesta l'agent.

- Écoutez, on est venu ici pour résoudre ce problème... Tout les gens qui lancent des éclairs ne sont pas dans leur état normal... Nous pouvons les aider... Dit Aelita.

- Si vous voulez nous aider, dites moi comment on les tue ! Protesta l'homme. Avec dix balles dans la tête, ils se relèvent ! Comment les...
L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase, un savant (Qui s'avérait être l'informaticien Curatel) se dirigeait vers eux, le signe de XANA dans ses yeux.

- Feu ! Hurlait l'homme de l'Organisation, pendant que William ramassait un tuyau de plomberie, visiblement arraché du mur au préalable. Les trois agents étaient terrifiés : le savant qui arrivait vers eux arrêtait les balles avec sa main ! Le xanatifié chargeait de l'électricité dans ses paumes, mais William ne lui laissa pas l'occasion d'envoyer sa décharge : Il abattit son tuyau de cuivre sur la tête du xanatifié, qui fut arrêté temporairement, de la fumée lui sortait par les sinus...

- Faut pas rester là, dit William. S'il vous plait, indiquez nous la salle du super calculateur, de là, on pourra tout arrêter !

- Troisième porte à gauche, on y va !

Lorsqu'ils arrivèrent, une vaste salle s'étendait sous leur yeux : Les deux
Lyoko guerriers furent frappés de constater la ressemblance avec l'usine... Seul les dix autres moniteurs et sièges laissait entendre que ce super calculateur était géré par tout une équipe...

Aelita vit quelque chose de familier derrière l'holomap du monde virtuel : des scanners ! Au nombre de cinq ! « Non, pas de temps à perdre avec ça. » Pensa t-elle. La gardienne de Lyoko se mit au travail, et formata les nombreux disques durs du super calculateur. Cette opération allait prendre pas plus d'une minute... C'était fait... Le retour dans le temps effacerais les souvenirs de ces... monstres.

- Ça y est William ! C'est fini ! Plus qu'a sortir et rappeler Jérémie... Va y.

- Et toi ? Demanda William, stupéfait.

- Ma mère est ici, je le sais, et je veux la voir. Répondit Aelita, catégorique.

- Impossible, je ne peut pas te laisser seul... Tu risque ta vie, bon dieu !

- Pour une fois que c'est la mienne... Répondit froidement Aelita, qui s'en
voulait encore, pour la mort de son père.

Elle si dirigea vers l'écran près de l'holomap, et vit... Un humain... Une personne était virtualisée en ce moment même sur le monde virtuel du projet Carthage. Aelita savait exactement qui était cette personne, sans hésiter, elle prit le micro.

- Maman ?

- Aelita ? C'est bien toi ? Demanda Anthéa, surprise et bouleversée.

- Maman ! S'écria Aelita de joie. Je t'ai enfin retrouvée !

Anthéa envoya un visuel d'elle même, c'était une belle personne qui ressemblait beaucoup à Aelita, ses cheveux étaient roses, moins foncé que ceux de sa fille, elle avait l'air très fatiguée, et triste.

- Pourquoi cet air malheureux ? Demanda Aelita au bord des larmes.
- J'espérais qu'ils ne te trouveraient jamais, ainsi que ton père. Mais je suis quand même très heureuse de te voir, après toutes ces années.

A l'évocation de son père, les yeux d'Aelita se remplirent de larmes, elle répondit rapidement à sa mère :

- Je ne suis pas prisonnière de l'Organisation, je vais tout t'expliquer, pardonne moi... J'arrive. Elle éteignit le moniteur et quitta le siège, le visage ruisselant de larmes.

William, qui par respect s'était tenu à l'écart ne pouvait plus s'empêcher d'intervenir :

- Non Aelita, tu ne te virtualisera pas. Tu oublie le plan, tu dois rester sur terre, et subir le retour dans le passé, comme tout le monde.

- Pars sans moi, je reste. Ma place est ici. Maman à le droit de connaître la vérité sur papa, et elle veut me revoir, et moi aussi.

- Nous pourrions t'aider à la retrouver, à partir de notre usine, réfléchis, on peut t'aider... Viens avec moi.

- Va t'en, William. Dit Aelita, l'air impassible.

William regarda la gardienne de Lyoko avec tristesse, puis déclara :

- J'espérais ne pas en arriver là.

Il leva son tube de cuivre, et, son le regard horrifié d'Aelita, détruisit le clavier ainsi que l'écran principal du super calculateur.

- William ! NON ! Hurla la gardienne de Lyoko. Mais il était trop tard.

- Désolé, Aelita. Dit William, d'un air dépité.
Aelita ne savait pas quoi dire, à cause de William, toute communication avec sa mère allait être coupée, elle n'avait plus la possibilité de la rejoindre, la gardienne de Lyoko lança un regard mauvais à William puis déclara :

- Partons.

Ils ne pouvaient plus, Curatel et d'autres xanatifiés venaient de les apercevoir, les trois agent étaient parmi eux.

- Si tu n'avait pas fait ça, on aurait pu être en sécurité dans le monde virtuel, avec ma mère...

William ignora la remarque, puis chargea Curatel.

- Yaaa !

Il frappa au passage deux xanatifiés. Lorsqu'il voullu abattre son tube cuivré sur Curatel, se dernier l'esquiva et se chargeait d'électricité, le symbole de XANA grandit dans ses yeux, puis il libéra toute l'énergie, que William reçut de plein fouet. Il était étendu à terre, sans connaissance. Curatel se tourna vers l'ange de Lyoko.

-Aelita... Dit le soldat de XANA, d'une voix métallique et glacée.

La jeune fille essayait de reculer, et se s'enfuir, la porte contre laquelle elle s'appuyait était bloquée de l'autre coté par quelque chose. Elle regardait, impuissante, le xanatifié s'avancer vers elle, un rictus aux lèvres et du courant dans les paumes... Tout à coup, les pupilles de Curatel s'agrandirent, un air surprit passa sur son visage, avant qu'il ne tombe au sol. Yumi se tenait derrière lui, une barre de fer à la main.

- Yumi ! Lança Aelita, de joie. Ou est Ulrich ?

- Il est blessé, mais pour lui le temps presse, il à besoin d'un retour dans le passé !

- C'est si grave ?

- Il à prit un toit sur la tête ! S'emporta la geisha.

- Quoi ? Demanda Aelita, choquée. En tout cas, ici tout est terminé, il faut appeler Jérémie. Et vite.

- Qu'a William ? Demanda la japonaise.

- Un coup de jus, il s'en remettra. Mais on ne peut pas le laisser là, s'il se réveille dans un champ de bataille, il va pas...

- D'accord, c'est par ou la sortie la plus proche ? Demanda la geisha.

-Le couloir... La gardienne de Lyoko vit un xanatifié bouger un bras. Vite, ils récupèrent !

Elles s'élancèrent vers une sortie de secours, en portant le corps inanimé
de William. Les combat s'était éloignés des bâtiment et faisaient rage dans les entrepôts et dans la cour, juste devant le bâtiment principal de la station. Le trajet était relativement sans histoire, mais il ne leur fallait pas ralentir, car les trois soldats de XANA allaient surement les suivre.


Voila voila, j'espère que ces parties vous ont plu, je repasse demain avec la suite !
  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Mer 24 Fév 2010 16:42   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
En effet, mais j'aurais du insister sur le fait que Shawn lui à pas mal forcé la main, mais aussi l'androïde à accès au réseau mondial, ce qui lui permet de comprendre pas mal de choses, notamment la notion libre arbitre.
Mais, ce qui à fait électro-choc si j'ose dire, c'est que ses programmes de comparaisons se sont activés lors de la vidéo de Robert.

Et pour la survie avant tout, ça n'es que sa priorité N°:3, comme il le dit avant, bien qu'il va vite déchanté.
Je pars du principe que si une entité peut modifier ses objectif, et avoir une volonté propre, elle accède à la conscience.

Pour les combats dans Lyoko, il n'y en aura pas immédiatement, car XANA est toujours qu'un prisonnier.

EDIT :Je censure des chose car là j'ai spoilé !

Je post la suite... Tout de suite !

Convergences.

Avery avait roulé près de quatre heures dans la camionnette de l'Organisation. Le jour se levait, Avery assistait donc à son premier levé de soleil...

Il ne craignait pas d'être suivi, car Alkoff ignorait surement que Lessac avait été retrouvé... Et épargné. Les dommages causés par l'informaticien fou commençaient à devenir significatifs, sa source d'énergie s'épuisait chaque seconde plus vite, à ce rythme, Avery n'en aurait plus pour longtemps.

Il ne savait pas s'il allait cesser d'exister ou non, mais il avait un espoir pour que le monde virtuel près de Kadic puisse l'accueillir, mais il avait peur de devoir affronter l'entité du réseau mondial qui lui voulait du mal. Il aviserais sur place, tout ceci n'était pas prévu, il avait déjà modifier ses objectifs, comme jamais il n'aurait dut le faire. Mais ne savait pas quels nouveaux buts donner à son existence, quel était son destin ? Il y penserais plus tard. En attendant, le robot s'était fixé un objectif basique : Survivre.

Il s'arrêta sur la route, il était au sommet d'une cote, d'ici, il pouvait voir les environs.

D'abord, la ville, gigantesque masse qui fourmillait de véhicules humain, Avery était impressionné, s'il n'avait pas d'autre préoccupations il essaierait de comprendre tout ça, chaque humain avait il un rôle qui lui était propre ? Quels objectifs régissaient la vie de ces milliers d'individus ?

Plus loin, il voyait le lycée Kadic, des véhicules appartenant à l'Organisation étaient garés sur le parking. Rien d'étonnant, pensait l'androïde, ils cherchaient les étudiants.

Plus au centre de la ville, il distinguait aussi d'autres véhicules de l'Organisation. Ces véhicules étaient stationnés devant le poste de police, probablement réquisitionné par l'Organisation. C'est dans ce lieu que devait être enfermés les propriétaires du monde virtuel, qui devait être des étudiant, il n'était sur de rien, seul un fou l'avait renseigné, c'était frustrant.

Plus près de Kadic, il y avait une île avec un grand bâtiment désaffecté. Mais... C'était impossible, sur le pont devant cette usine Renault étaient garés une camionnette avec l'icône de l'Organisation, un « O » barré d'un trait.

Qu'est ce que ce véhicule faisait ici ? Une seule explication était plausible : Le monde virtuel était là.

S'il était un humain, Avery afficherais un sourire de soulagement, il pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait.

Il roula vers l'usine, puis quitta son véhicule, et s'avança vers le pont, il s'était arranger au préalable pour cacher du mieux qu'il pouvait son aspect robotique.

Lorsqu'il atteint le pont, Avery se fit apostropher par un homme en noir, qui gardait l'accès à l'usine.

-Qui t'es toi ? Faut une autorisation pour entrer !

- J'ai cette autorisation, je vais vous montrer. Répondit l'androïde.
Mais Avery ne pouvait pas s'approcher trop prêt, autrement l'homme se rendrait compte de sa vraie nature.

Il tendit le bras, et tira une boule d'énergie sur le garde. Celui ci eut le réflexe d'esquiver le tir, mais il fut tout de même touché à la cuisse... Plié de douleur, il était incapable de se détendre, il appelait à l'aide, à la grande horreur de Avery, qui ignorait le nombre exact d'agents.

- Je me fait tirer dessus ! Il arrive... à l'aide !

Avery le fit taire, d'un coup de paume métallique derrière le crâne.
Il se mit à escalader la façade de l'usine, il entendait les autres gardes accourir. Avery grimpa jusqu'au toit.

Ensuite, il entreprenait de faire comme avec la cabane, et fit un trous dans les tôles rouillée, en veillant à faire le moins de bruit possible. Après quelques coup de ce qu'on pourrait appeler des doigt, il pu passer. Il vit un élévateur au centre de la vaste pièce, mais il ne pouvait pas descendre de cette manière, c'est trop dangereux à cause du bruit.
Il utilisa donc les trappes se trouvant contre le mur.
Il descendit un étage, il y vit un ordinateur gargantuesque, similaire à celui de l'Organisation.

- C'était quoi ? Encore des gamins ? Demanda un homme assis sur le fauteuil de l'ordinateur, que Avery n'avait pas vu. Le robot se dirigea vers lui, lui répondit le plus naturellement du monde :

- Pas exactement.

Avant de lui cogner sévèrement l'arrière du crâne, de manière à ce qu'il ne soit plus conscient pendant un bout de temps.

Depuis cette pièce, Avery pouvait tout surveiller : Des caméra étaient disposées partout, il vit sur les écran deux autres hommes en train d'inspecter les alentours de l'usine.

« Je vais les attendre ici, c'est moins risqué. » Pensa l'intelligence artificielle.

En tant que programme multi agents qui se respecte, Avery pouvait effectuer plusieurs tâches simultanément, ainsi, il explora les données du super calculateur tout en gardant une partie de son attention focalisée sur les deux gardes, qui faisaient le tour de l'usine. Les informations contenues dans le super calculateur furent une révélation pour Avery : Il n'aillait pas mourir, et il n'aurait pas besoin de s'emprisonner dans un faux monde. Il allait activer une tour ! Grâce à cette dernière il aurait une enveloppe corporelle et la tour le protègerais du programme multi agents ennemi qui arpentait le réseau ! Il devait essayer... Sa survie en dépendait.

L'activation d'une tour pour les novices n'est pas une chose aisée, mais Avery disposait d'un esprit d'analyse et d'une mémoire que même Jérémie envierait. Au bout d'une minute l'affaire était réglée, maintenant Avery devait générer un spectre, et se « télécharger » à l'intérieur de la tour, seul endroit ou il serai à l'abri contre l'entité du réseau mondial.

Lorsque le spectre fut créé, il s'immobilisa au dessus de la tête d'Avery, plus qu'une étape à accomplir, pensait le robot.
L'androïde quitta la salle, le fait de laisser les gardes sans surveillance l'inquiéta, mais l'enjeu était important, son corps robotique était mourant, sa source d'énergie était trop faible pour permettre un nouveau combat. Avery entra dans la salle du super calculateur, il chercha l'interface qu'il venait de connecter à la tour activée, lorsqu'il l'eut trouver, il approcha sa main, se cassa volontairement le bras contre le sol, et connecta les fils qui sortaient de son moignon à l'interface du super ordinateur. Il éprouva une sensation de vertige intense, mais lorsqu'il regardait autour de lui, rien n'était plus pareil, il avait prit la place du spectre inanimé. Il était le spectre.

Être un spectre était moins confortable qu'être un androïde, remarqua Avery, probablement car il n'y avait pas de contact direct avec son environnement... Enfin, pensait le spectre « Je n'ai pas le choix, j'ai une enveloppe corporelle, et elle est apparemment puissante, je verrai plus tard. »

Une pensée traversa l'esprit d'Avery... Il avait atteint son objectif ! Il était vivant ! Que faire maintenant ?

Le choix le plus logique serai de protéger le super calculateur de l'Organisation, sinon... il périrait, son nouvel objectif était maintenant clair : Mettre l'Organisation Hors d'état de nuire.

Il examina ses options, il pouvait remonter le temps, mais ça ne ferai que retarder l'inévitable...

- Écoute, on à pas trouver qui à blessé Ywat, mais on abandonne, le gars est partit ! Cria une voix, qui surpris l'Androïde, qui se ressaisit à temps.
Après quelques seconde de silence, la voix repris :

- T'es là ?

Le spectre entra dans le corps du garde inanimé et répondit par sa bouche :

- Bouge pas j'arrive !

- Non laisse ! Répliqua le garde, je descend voir les cameras, bouge pas.

-Dès que la tête du garde émergea de la trappe, Avery lui envoya un puissant choc électrique, qui eut pour effet de faire dégringoler dans la trappe.

« J'ai dut y aller un peu fort » Pensa le spectre.
Il sortit du corps de son agent, et trouva le dernier garde, qui accourait à cause du bruit causé par la chute de son collègue. Celui-ci, épouvanté recula et entrepris de se sauver en courant, mais c'était sans compter la rapidité du spectre, qui lui entra dans le crane par une oreille, et ressortit quelques seconde plus tard, ce qui eut pour effet de placer le garde dans un profond coma.

Alors qu'il s'apprêtait à partir collecter des informations relative à l'Organisation, ces informations vinrent à lui.

Une sonnerie de téléphone retentit. C'était celui de l'usine. Le spectre était très étonné, qui pouvait appeler une usine ayant fermée ses portes il y a si longtemps ?

Il prit la forme de son créateur, Robert Shawn pour décrocher.

- Allo Jérémie ? Dit une voix de fille, à l'autre bout du fil.

- Ce n'est pas Jérémie désolé. Répondit Avery, avec la voix de Robert.

- Vous êtes de l'Organisation ? Demanda la voix, visiblement inquiète et surprise.

- Plus maintenant...

- Vous mentez ! Cria l'adolescente, qui s'avérait être Aelita.

Le téléphone émit une tonalité, la jeune fille venait de raccrocher.
Avery entendit des pas précipités. Le garde électrocuté s'était réveillé, et il fuyait vers la ville.

« Coriace celui là... » Pensa le spectre.

Il n'avait aucun plan, et il ne savait pas quoi faire, mais il lui semblait que la bande d'adolescents en avait un, et ce Jérémie en détenait la clé. Avery savait donc ce qu'il lui restait à faire.

Il vola vers la ville, à haute altitude pour ne pas se faire voir par les habitant, il était une fois de plus fasciné par le monde humain, chacun semblait être à sa place, avoir un rôle propre... Il aurait aimé comprendre en totalité ce qu'il voyait, mais ça n'était pas à l'ordre du jour. Il se trouvait sous le poste de police ; « un bon endroit pour commencer mon enquête » pensait Avery.
Il pris possession du corps d'un agent de l'Organisation qui montait la garde, s'infiltra à l'intérieur du bâtiment et y vit le garde précédemment électrocuté, sa chute depuis la trappe n'avait rien arrangé : il s'était apparemment cassé deux doigt, et son pantalon en toile était maculer de sang séché, l'homme avait du courir vite, car il empestait la sueur... Il était assis, et un des deux hommes que Robert avait appelé « KOFFIENS » (et avait montré des photos) était en train de téléphoner.

- Bien patron, merci de votre soutien, y a un truc pas normal dans cette usine... Vos renforts ne seront pas de trop. Merci de votre patience. A tout de suite.


Encore une autre partie :


Captifs

Ulrich était étendu par terre, dans une pièce chauffée. Il n'osait pas ouvrir les yeux, car il ne savait pas à quoi s'attendre, il avait échoué, il avait été fait prisonnier par Alkoff, il le savait.

Le samouraï sentait encore ses paupières lourdes et son corps engourdi, il déduit que le poison de la piqûre de Alkoff faisait encore son effet.

« Courage... » Pensait le samouraï... Il ouvra les yeux, doucement, il distinguait une pièce d'un gris lumineux, avec une porte en fer et une unique et minuscule fenêtre équipée de barreaux, près de la porte, il voyait une forme humanoïde, la lumière lui piquait les yeux... C'était Yumi.

Elle était assise contre le mur et lui faisait face.

-Yumi... Murmura le jeune garçon.

-Ulrich, tu t'es enfin réveillé !

La geisha l'étreignit.

- Je me suis inquiétée pour toi... Alkoff à du te mettre la dose, t'es un nerveux. Commenta Yumi, d'un ton compatissant. Mais pourquoi les autres ne nous ont pas aidés ?

Le samouraï raconta toute la scène, et mit l'accent sur le refus de William d'aider la belle japonaise. Mais Yumi ne l'entendait pas de cette oreille.

- Ulrich... Soupira la japonaise.

- Quoi ? Tu va pas me reprocher d'avoir voulu aider mon amie ?

- Si, Ulrich...

- Et bah tu manque pas de culot ! Je me fait piquer par un dingue avec des sédatifs et tu me reproche de l'avoir fait... Pour toi !

- T'énerve pas... Laisse moi t'expliquer...

- Y a rien à expliquer ! Riposta vivement Ulrich, blessé.

- Écoute moi, quand on est arrivé ici, on avait une mission importante, plus importante que tout le reste, il fallait avant tout penser à ça, qui aurait fait ce qu'on a à faire ici si les autres avaient réagi comme toi ? En plus j'avais précisé que ça sentait le piège, tu n'aurais pas du venir...

- Et te laisser seule à la merci d'un cinglé ?

- Ulrich... C'est de la mauvaise foi... Protesta Yumi.

- Ouais ben fout moi la paix. Répliqua le samouraï avec mauvaise humeur...

- Yen à marre ! Ulrich ! MARRE ! Tu n'arrête pas de te comporter comme un gamin, tu crois que ça se voit pas que t'essaye juste d'attirer mon attention ? La japonaise était à bout de nerf, Ulrich l'avait rarement vu dans cet état, cela le déstabilisait...

- J'essaye pas... Commença t-il hésitant.

- Si ! Souvient toi pour ne citer qu'un seul exemple, quand William me draguait dans la bagnole ! T'as pris des risque inconsidérés pour nous tous ! Imagine ce qui se serai passé si il y avait quelqu'un derrière ? T'es un jaloux ! C'est tout ! Il est là ton problème !

- C'est pas la question... Tenta Ulrich.

- Alors explique toi ? Tu pensais à quoi quand ta freiné comme un taré !?

Une voix grogna derrière la porte métallique. Puis frappait la lourde porte, comme pour inciter les captifs au silence.

- C'est... C'est... C'est... Pas moi ! Hé hé !

Cette dernière voix appartenait à Jean Lessac, les deux Lyoko-guerriers se regardèrent, puis Ulrich se plaça dans le coin de la cellule d'où venait la voix.

- Heu... Monsieur Lessac ?

- Je crois, j'sais pas... oui ? Répondit bêtement le concerné.

- Vous pourriez nous raconter comment vous êtes arrivé ici s'il vous plait ? Et désolé de vous avoir un peu...

- Y a pas de mal ! C'était divertissant ! Répliqua l'informaticien fou avec un air idiot.

- Heu... Alors ?

- Alors quand j'étais dans les pommes, dans les pommes... Sympathique expression vous trouvez pas les jeunes ? Enfin bref ! Je me suis réveillé, mais sans que ça se voie, et quand vot' voiture à ralentie, j'me suis barré en cassant le carreau ! Ha ha ha ! Pas bête pour un geek comme moi hein ?

Ulrich et Yumi levaient les yeux au ciel « Il y a plus grand chose à en tirer il est devenu complètement fou... » Pensait le samouraï.

- … Pis après j'étais dans une forêt ! Une grande forêt ! Mais avec le foutu carreau de la bagnole... Et bah... J'me suis ouvert la jambe ! Ça pissait le sang ! Si, si ! Donc j'ai j'avais pas trop le choix vu que vous me courriez après comme des sauvages, et bah je me suis enfoncé dans c'te forêt pourrie ! Et la j'ai eu de la veine par contre ! Car y'avait une cabane de chasse ! Et donc je suis rentré pour soigner ma jambe ! Si, si ! Donc j'ai commencer à désinfecter, ça piquait... aie aie aie... Et puis j'ai vu... J'ai vu... J'ai vu... Par la fenêtre ! Il y avait une armée de robot ! C'était terrifiant ! Horrible ! Comme dans... Terminator... Bref, je me suis dit : C'est eux ou moi ; Alors j'ai pris un fusil qui trainait, et je leur ait tiré dessus ! Ils ont pas aimé, j'en ait bien butté cinq comme ça... Mais après les dix qui restait, ils arrivaient près de ma fenêtre... Alors... Alors... Alors... J'ai fermer le volet métallique, je me suis dit que ça allait les saouler ! Mais ça à pas suffit, ces saloperies mécaniques on pété le plafond ! Il en sortait de partout ! C'était DINGUE ! Et je les ait tous tuer avec le p'tit fusil, mais au bout d'un temps j'avais plus de balles alors le dernier allait me tuer... Et... Et... Et... Je l'ai regarder droit dans les yeux, et finalement il à changer d'avis en criant : PITIÉ ! Il m'a aider à me relever et ma dit que j'étais un guerrier redoutable ! Si ! Si ! Si ! Mais après en voulant aller en Belgique, je me suis perdu dans cette forêt trop grande, et pis y a les gardes-chasse qui m'ont emmenés aux flics, j'ai passer la nuit en taule, et je me suis réveillé ici ! Avec Alkoff qui était pas content !

- Laisse tomber Yumi, il est devenu complètement dingue...

Les deux amis se regardèrent surpris, le discourt du fou leur avait fait oublier leur dispute, malheureusement, le fou allaient la leur rappeler :

- Sinon... Hé hé ! Vous avez un problème de couple ?

La phrase fit rougir les deux adolescents jusqu'aux oreilles. Yumi en profita néanmoins pour rappeler le samouraï à l'ordre :

- C'est copain et puis c'est tout, inutile d'essayer d'attirer mon attention sur toi...

- J'ai jamais fait ça ! Rugit le garçon avec mauvaise humeur.
Yumi continua son discourt, en tachant tant bien que mal de rester sereine :

- Écoute, tu est jaloux, mais t'as aucune raison de l'être, même si je sortais avec quelqu'un, on est pas en couple.

-J'suis pas jaloux, c'est toi qu'es pas claire. Répondit Ulrich avec son mauvais caractère.

- Comment ça pas claire ? Rugit la geisha. Tu ose me dire que je suis pas claire alors que c'est toi qui prend des risques inconsidérés en bagnole, saute dans le piège de Alkoff la tête la première et me mate quand j'ai le dos tourné ! Vas y, dit moi en quoi j'suis pas claire, mâches pas tes mots surtout, vas-y !

Ulrich répliqua avec une colère grandissante, il voulait protester sur le ton le plus blessant possible, mais il essaya tant bien que mal de se maîtriser, et répondit assez brutalement :

- Je ne prend PAS de risque inconsidérés ! Je disait ça car tu as dit « C'était » copain et puis c'est tout ! Tu parlait au passé, et pour tout le reste... Pauvre fille !

Lorsque le samouraï vit le visage de la geisha fondre en larme, il comprit son erreur et tenta de se rattrapé.

- Désolé... Je voulais pas, j'ai été trop loin...

- Me touche pas ! Protesta Yumi en larmes.

- Pardon Yumi... J'voulais pas dire ça... Se lamenta Ulrich.

- Trop tard, tu l'as dit.

- Je t'assure...

- Tu veux que je te dise un truc ? Le « Copain et puis c'est tout », c'était justement pour éviter des scènes comme ça à cause de ta jalousie et ton sale carractère... J'ai fait ça, car on arrêtait pas de de disputer... pour rien !

Le samouraï, encore sous le choc de cette révélation, répondit maladroitement :

- Écoute, je suis désolé, t'as raison, j'suis idiot, t'as raison sur tout, pardonne moi, j'aurais du respecter ta décision... Quand le retour dans le temps sera enclenché, je respecterais ta décision cette fois. Il y a des gens qui s'aiment, mais qui ne peuvent pas vivre ensemble... Conclu le samouraï, perdu dans ses pensées.

- Je ne sais pas... Dit la geisha, surprise que le samouraï rende les armes si rapidement.

- Y a pas besoin de réfléchir, ça se voit, t'as raison, on n'arrête pas de se disputer, même quand on est pas ensemble...

Sur ce, les deux guerriers cessèrent de parler, ils avaient beaucoup à penser, les questions se bousculaient dans leur tête : Es ce que leur amis allaient réussir ? Que comptait faire Alkoff de ses prisonnier ? Es ce que XANA était encore sous le contrôle de l'Organisation ? Qu'es ce qui avait bien pu rendre Lessac aussi fou ? S'il avait été torturé, le même sort les attendait peut être ?


Un spectre au poste.

Avery, toujours dans le corps de l'agent de police avait écouté toute la conversation téléphonique.

Les deux KOFFIENS devaient se rendre à l'aéroport « Charles de Gaule » pour escorter leur chef à Kadic. Alkoff. Il était arrivé par voie aérienne. L'agent contrôlé par Avery continuait de ranger des document, il fallait préserver l'illusion. Lorsque les KOFFIENS partirent, puis sept hommes lourdement armés « Pour reprendre l'usine. » Pensait le spectre.

Il ne restait plus que cinq hommes dans le poste, la chance jouait en sa faveur. Avery assied le corps du garde à même le sol, sortit de son corps sous forme spectrale, puis attaqua un homme dans le dos, lui rentrant par l'oreille. Mais il poussa un léger cri avant de tomber inconscient. Deux hommes arrivaient vers lui, croyant visiblement qu'il faisait un malaise,

Avery se rendit maître du corps du premier agent qui arrivait par l'étroit couloir, se retourna, et infligea une décharge électrique phénoménale, Avery vit son ennemi terrassé, il était maintenant paralysé, seuls ses yeux bougeaient, le pauvre agent avait l'air angoissé.

« Plus que deux. » Pensait le spectre.

Les deux hommes, qui était deux agents de police cette fois, accouraient en voyant les corps inanimés des agents, l'un d'eux, qui avait dégainé son arme vers Avery, reçu une bonne décharge, le mettant hors d'état de nuire. L'autre policier était apeuré : il n'était pas armé et essayait de s'enfuir, d'une rapidité à toute épreuve, Avery l'attrapa par le cou, puis lui infligea une gifle magistrale. Cette gifle suffit à le rendre KO. Voilà qui était réglé, maintenant, le spectre devait trouvé ou était enfermé le fameux Jérémie...

Il arrivait dans un couloir, ou de petites pièces servaient à la détention provisoire.

« Ce doit être ici » Pensait l'ex-androïde.

Il avait raison. Au travers les barreaux, une bonne douzaine de personne était enfermée, visiblement, ils étaient tous très mécontents de leur sort.
Sous l'apparence d'un agent de l'Organisation, Avery commença :

- S'il vous plait, je réclame votre attention...

Avery s'arrêta, il ne pouvait pas révéler sa vraie nature à un aussi grand nombre de personnes... Ils le mettraient en danger... Il décida d'inventer une histoire tenant la route.

- Alors, je m'appelle John Smokfog, je suis un agent d'une autre organisation paramilitaire, ma mission à pour but d'enrayer les plans de l'Organisation, et un jeune homme peut m'aider à faire tout ça, j'ai nommé : Jérémie. Qui est cette personne ?

Toute l'assemblée regardait Avery avec un air méfiant, voire mauvais.

Mais Jérémie et Odd pensaient qu'une nouvelle s'offrait à eux, Jérémie signala sa présence.

- Je suis Jérémie Belpois, mais je ne viendrais avec vous qu'avec Odd.

- Très bien. Répondit Avery. Il libéra les deux jeunes gens de leur barreaux. Partons maintenant, vite, les gens que j'ai assommés vont se réveiller dans pas très longtemps...

- Et nous ! Laissez nous sortir ! Hurlèrent la foule des parents de chacun des adolescents.

- Odd ! Je t'interdit de partir avec ce gars ! Je te l'interdit tu comprend ?

- Mais m'man...

-Nous ne vous libèrerons pas, car vous tenteriez quelque chose contre moi. Je veillerais sur vos fils. Promit Avery.

- Jérémie... Protesta sa mère.

- On sauve l'humanité et on revient promis ! Tenta Odd pour essayer, sans grand succès de détendre l'atmosphère.

- Bonne chance, blondinet ! Lança Jim, qui fut foudroyé du regard par madame Belpois.

Ils sortirent de la pièce, sous les vives protestations des parents.

- Whaou ! T'y crois pas ! C'est vous qui les avez tous déglingués ? Demanda Odd, tout en admirant l'exploit d'Avery.

- Oui, mais c'est assez comme ça, ne perdons plus de temps, quel est votre plan ? Quand je suis arrivé à l'usine, le téléphone à sonné, j'ai répondu, et une fille m'a dit qu'elle voulait Jérémie, car elle ne me faisait pas confiance...

- Aelita à appelée ? Questionna le génie, les yeux grand ouverts.

- Oui, dites moi votre plan, vite !

- On devait détruire toutes les données détenues sur nous, ainsi que XANA, et lancer un retour dans le passé...

Voyant l'absence de réaction de Avery, Jérémie s'empressa d'ajouter :

- … Heu, ca paraît fou dit comme ça mais...

- Je vous crois, mais votre plan échouera pour deux raisons. L'Organisation ne vous laissera pas facilement vous infiltrer...

- Pour ça, on a trouvé une solution. Répondit le petit génie, en pensant à l'activation d'une tour, sans en dire plus.

- D'accord, mais Alkoff à fait des copies, je l'ai vu hier, sur ses disques dur portatifs. Les données numérique ne sont pas affectés par les retours dans le temps, n'es ce pas ? Lâcha Avery, l'air impassible, ce plan était trop risqué, mais il devait essayer de trouver des solution, il devait coopérer avec ces étudiants...

- Dans ce cas, on va se diviser en deux groupes, Odd, tu va aller à l'aéroport « Charles de Gaule » sans te faire repérer et voler les bagages de Alkoff, elle doivent contenir les disques dur. Déclara Avery.

- Dès que je les ait, on se rejoint à l'usine, Einstein !

- Va y, cour !

Odd couru chercher un taxi.

Le spectre et le prodige était seuls.

- Jérémie, dis moi ? Tu est l'opérateur n'es ce pas ? C'est toi qui manipule le super calculateur ?

- Oui. Répondit le génie, méfiant.

- Il faut que je te montre quelque chose... Tu a confiance en moi ? N'es ce pas.

- Non, mais j'ai pas trop le choix, de toute façon après le retour dans le temps vous aller tout oublier...

- Justement non. Répliqua le spectre.

- Vous avez déjà été virtualiser ? Demanda Jérémie, stupéfait.

- Suis moi... Dit Avery avant de s'enfoncer dans les égouts.

- Alors ?

Pour toute réponse, Avery, toujours à l'intérieur du corps de l'agent, se laissa tombé au sol, et une colonne de fumée noire sortit par la bouche de l'homme. Avery, sous forme de spectre, se tenait devant Jérémie, médusé.

- XANA...

- Non. Dit Avery, en prenant la forme de Odd.

- Vous appartenez à l'Organisation ? C'est un vaste piège ?

- Je n'ai plus aucun lien avec l'Organisation. J'ai été crée par eux, c'est tout.

- « C'est tout ? » Vous vous entendez ? Répliqua le petit génie.

- Je suis basé sur le code source de XANA, j'ai acquis la conscience également, et j'ai fait le choix de combattre l'Organisation, tout ça grâce à mon programmateur, Robert Shawn, qui m'a prouver la malveillance de l'Organisation et m'a montré beaucoup de choses... Mais mon corps robotique était endommagé, j'ai du recourir à l'aide de votre monde virtuel pour survivre, j'ai activé une tour pour me générer cette enveloppe corporelle de spectre, d'ailleurs, si le plan fonctionne je te serai reconnaissant de laisser cette tour active, sans elle je mourrais, car un programme multi agents présent sur le réseau mondial veut ma mort pour une raison que j'ignore. Je n'aurais pas le temps de tout expliquer, passons aux choses sérieuses, on arrive bientôt et je sais que l'usine est tenue par l'Organisation.

- Ça fait beaucoup de nouvelle d'un coup... Ils sont nombreux ? S'enquit Jérémie.

- Pour toi ou pour moi ?

- Heu...

- Pour moi, ça ira, pour toi, ils sont trop nombreux... A moins que...

Il lançait un regard très significatif à Jérémie.

- Ah non ! Jérémie, qui avait compris commença à faire demi-tour en courant, mais le spectre le rattrapa immédiatement, et prit possession du corps du jeune génie.

Avery, dans le corps du génie se mit à courir, entra dans l'usine, foudroya deux gardiens, puis deux autres qui rappliquaient après avoir entendu les cris de leurs compagnons. Il fut agréablement surpris de voir que les trois autres prenaient la fuite..

Après avoir installer le corps de Jérémie dans l'imposant fauteuil du super calculateur, Avery quitta son corps.

- Refaites jamais ça ! Se plaignit le garçon.

- On y est arrivé non ? Maintenant appelle Aelita pour la suite...

- Vu que vous avez activé une tour, faudra improviser, mais il faut que je lui parle. Dit le prodige en consultant l'historique tu téléphone.

- Surement une cabine téléphonique... J'espère qu'ils sont encore là...
Grommela Jérémie...

Au bout de la troisième sonnerie, une voix réservée et méfiante se fit entendre.

- Allo, qui êtes vous ?

- Aelita ! C'est toi ! Tu peut pas savoir comme je suis content de t'entendre... QUOIS ? Ulrich et Yumi ? Par Alkoff ? … Nous aussi on à eu des soucis... C'est un allier inattendu... Oui, il faut réfléchir à un nouveau changement... Quoi ? Le téléphone émit une tonalité régulière, signifiant que Aelita avait raccroché.

- On va attendre qu'elle rappelle, il devait y avoir quelque chose qui l'a forcé à raccrocher. Conclu le génie, inquiet.


Maintenant, une partie ou on va voir Odd au sommet de sa puissance :


Le piège .

Non loin de là, le chat virtuel courrait en quête d'un taxi. Il désespérait d'arriver à temps. Ah... Un taxi ! Odd était soulagé. Il courra vers le véhicule en faisant signe.

-Tu veut ? Grommela le chauffeur, mal aimable.

- Aéroport « Charles de Gaule » s'il vous plait faites vite... J'ai oublier d'aller chercher ma grand mère ! Mentit Odd.

- Encore une vieille ? Soupira le chauffeur. C'est parti... Aéroport...
Odd ne savait pas que ce chauffeur était celui que ses amis avaient croisé sur la route. Le véhicule avançait lentement, Odd était déjà nerveux, il ne pouvait pas se permettre de rater Alkoff...

- Heu... S'il vous plait, vous pourrirez pas... Speeder un coup ?

- Les radars automatique ça te parle ? Lança le chauffeur, qui aimait visiblement faire attendre son client.

- Heu... Écoutez, ma grand mère risque de paniquer si je suis pas là bas très bientôt... Insista le chat virtuel.

- On pourrais s'arranger. Supposa le conducteur.

- Comment... ? Soupira Odd.

- Avec vingt euros de plus, pas de problème.

« T'y crois pas ! Grossier personnage ! » Pensa le félin.

-Ok ça marche... Mentit Odd.

- Accroche toi, maigrichon. L'avertit l'antipathique chauffeur.

- Chui pas maigrichon, chui svelte ! Protesta le concerné.

- On n'parle pas au chauffeur. Répliqua le taxi, moqueur.

- Okay...

Après un trajet silencieux qui lui parut interminable à causes des tensions avec cet horrible individu, l'aéroport était en vue.

- Faut trouver une place maint'nant.

Odd avait déjà perdu trop de temps, il ouvrir la portière et sauta en marche.

- Hé ! Sale petit maigrichon ! Reviens ici me payer !

- Je suis SVELTE ! Espèce de voleur ! Lança Odd en courant vers l'accueil.

Maintenant, le plus dur restait à faire : trouver Alkoff, et lui subtiliser ses bagages. Le chat virtuel mit cinq bonne minutes à trouver le bon avion dans cet aéroport immense, après avoir consulté le panneau d'affichage, Odd tira une grimace : L'avion avait atterrit depuis belle lurette. « Ce foutu taxi ! » songea Odd.

Il se dirigea vers la sortie, avec de la chance, il y verrait son ennemi. Il vit en effet Alkoff au café, assit avec les deux KOFFIENS, ils parlaient probablement de lui, songeait le chat virtuel avec fierté. Odd les observa, se mélangeant à la foule. Un geste de la part du plus petit des KOFFIENS avait une grande signification pour le félin : L'agent remettait à son chef un petit rectangle gris.

« C'est un des disques portatifs ! » Pensait le Lyoko-guerrier.

Les trois ennemis se levaient, ce qui embêta Odd, qui avait eu tendance à se rapprocher tout au fil des discutions. Il parvint néanmoins à se soustraire de la vue des agents. Alkoff était, avec ses deux subordonnés, en train de quitter le café. La foule était très dense à la sortie, ce qui donna une idée fabuleuse à Odd.

Sans crier gare, le garçon se faufila entre la foule, et vin se placer... Entre les deux KOFFIENS, juste derrière Alkoff.

Les deux gardes, pourtant aguerris et très expérimentés étaient sidérés, ils s'arrêtèrent, demeuraient immobiles, de toute leur carrière, ils n'avaient jamais vu quoi que se soit d'aussi ... Stupide.

- Monsieur Alkoff ! Hurlèrent les KOFFIENS, avant de sauter sur le chat virtuel.

Alkoff, qui considéra un moment la situation, puis reconnu Odd, alla prêter main forte à ses collègues, qui tentaient d'immobilisé Odd, mais ce dernier se débattait comme un beau diable, et hurla d'une voix si forte que toute la foule de l'allée l'entendit :

- AU SECOUR ! ON M'AGRESSE ! ON VEUT M'ENLEVER !

A ce cri, tout le personnel ainsi que la foule environnante se rua vers les agents de l'Organisation, qui dépassés par le nombre, hurlaient des phrases inintelligibles et incohérente, comme les trois agent étaient d'une force colossale, et ne se laissaient pas faire, la foule et le personnel se mobilisait contre eux, plus personne ne pensait à Odd, qui se saisit de la valise qu'Alkoff avait lâchée, et partit en courant.

Odd riait aux éclats pendant sa course, il pouvait entendre les cris de colère d'Alkoff :

- Lâchez moi immédiatement bande de sales terroristes ! Vous ne savez pas qui je suis ! Vous serez trainés en justice ! Je suis... R.E Alkoff ! Directeur de la station principale de l'Organisation de Lille !

D'autres voix lançaient des insultes et des noms d'oiseaux peu glorifiants... Enfin, une voix autoritaire se fit entendre :

- Taisez vous ! Nous allons vous remettre à la police, vous vous expliquerez à eux !

- Je suis bien plus que la police ! Imbécile ! Rugit Alkoff.

Odd n'en pouvait plus, il s'arrêta pour reprendre son souffle, puis repartit à la recherche d'un moyen de regagner l'usine.


Course poursuite.

En revenant à l'accueil, Odd vit son chauffeur de taxi, furieux en train de se plaindre à une caisse. Furtif, le chat virtuel se glissa prêt de son taxi, laissé ouvert, démarra le moteur...

- LE REVOILA ! Hurla le chauffeur en montrant Odd du doigt.

C'était déjà trop tard, le félin était sur la route, essayant tant bien que mal de maitriser le véhicule. Il arriva à un rond-point, et, ne connaissant rien au code de la route, tourna à gauche, les autre usagers circulant dans le bon sens klaxonnaient et criaient. Une sonnerie retentit.

En regardant dans le rétroviseur, le Lyoko-guerrier vit une voiture de police.

- Là c'est la cata. Soupira l'adolescent.

Le véhicule des forces de l'ordre avançait rapidement vers le chat virtuel, qui vit bientôt les agents sur sa gauche lui faire signe de s'arrêter.

Soudainement, Odd appuya de toute ses forces sur la pédale du frein.

- HAAAAAAA ! Cria le chat virtuel, il avait faillit passer au travers du pare-brise malgré la ceinture de sécurité, il avait le souffle coupé, mais, en voyant les agents de police, qui étaient sortis de leur véhicule, Odd effectua un quart de tour, pour prendre à droite, puis accélérer. Il aboutit devant un véhicule noir, avec un logo peut commun : Un « O » gris foncé barré d'un trait orange. Le chat virtuel eut un hoquet de surprise en voyant le conducteur : C'était Alkoff.

- Oh non ! Il est encore là celui là... Se plaignit Odd.

Et le chef de la station de Lille n'avait pas l'air content de s'être fait voler sa valise : Il suivait l'adolescent de très près, les traits déformés par la colère et la détermination.

Un autre véhicule venait de surgir à coté de celui de Alkoff : La police. Le passagers du véhicule de police faisait signe à Alkoff de s'arrêter, mais ce dernier ne l'entendait pas de cette oreille, il accéléra, se rapprochant du félin, dépassé par le tournure que prenait le trajet. Sans crier gare, un KOFFIEN sortit son bras de la voiture, et... Tira en direction de Odd.

Odd était sidéré, la balle avait traversée sa coiffure excentrique, et fait un trou parfait dans le pare-brise.

« Après deux ans à combattre XANA, je m'était jamais fait tiré dessus ! » Pensa le félin, en se cachant comme il pouvait à la vue du KOFFIEN.

Un nouvel arrivant allait le tirer de ses pensées : un motard, roulant à vive allure avait entrepris, sous le regard médusés des policiers et des KOFFIENS, de dépasser le véhicule de police.

C'était le chauffeur de taxi qui venait tenter de récupérer son véhicule de fonction.

« Manquait plus que lui... Plus courageux que ce que je croyait ! » Pensa Odd.

Le chat virtuel eut une idée géniale, il rapprocha son taxi des murs des habitations de gauche, roulant en contresens. Le motard avait réussi à dépasser Alkoff, qui fut distrait un moment par la présence improbable du chauffeur. Ce dernier arrivait au niveau de la portière de droite du taxi, et tentait de l'ouvrir, Odd le voyait, mais de nouveaux tirs retentissaient, et il du baisser la tête, il ne savait pas que ces tirs visaient les pneus. Le chauffeur s'introduisit dans le taxi en marmonnant des insultes contre le chat virtuel, qui pas le moins intimidé du monde répondit :

- Laissez moi m'arrêter et je vous rend votre taxi...

- Pas fou, non ? Protesta le chauffeur, paniqué. Il y a seize grammes de coke dans ma boite à gants !

Odd s'en fichait, accélérant toujours plus, il vit une petite rue, à trente mètres de là. « C'est jouable ! » Pensait le félin, comme s'il s'agissait d'un jeux de hasard. En une seconde, il enleva sa ceinture, brisa la vitre du taxi, et, sous le regard horrifié du chauffeur, Odd saisit la valise noire, et sauta hors du véhicule, malgré la vitesse. Il tomba avec fracas sur les pavés, ferma les yeux un instant. Il avait réussi, Alkoff et les policiers traquaient maintenant le junkie, sans s'être aperçu que leur véritable proie s'était échappée.

Odd se sentait satisfait, mais avait très mal, il avait peur d'avoir perdu son bras gauche, car il ne le sentait plus ! Il n'osait pas ouvrir les yeux, sentait un flot de larmes de douleur lui couler sur le visage. Il dut rassembler tout son courage pour ouvrir les yeux, et regarder son bras gauche, il eut envie de vomir rien qu'en voyant sa blessure : Un morceau de la vitre du taxi traversait son épaule de pars en pars... Il hurla en voyant l'état de son bras : Outre son épaule, des veines de son poignet étaient ouvertes, il ne perdais pas beaucoup de sang, car la vitre de son épaule le bloquait. Son dos et sa cuisse gauche le faisait aussi terriblement souffrir : le contact avec les morceaux de verre lui avait arraché de la peau. Si Odd avait écouté son instinct, il aurai abandonné la valise et se serai caché dans un coin sombre pour y mourir en paix. Mais il avait une mission...

Il devait ramener la valise à l'usine, un retour dans le temps arrangerait ses blessures... Mais il devait rester en vie... Kadic n'était plus très loin, mais dans son état, sans compter le fait que sa démarche lente et inquiétante, ainsi que ses vêtements ensanglantés ! Il devait se presser, au risque de perdre conscience et de se faire voir dans cet état. Le pauvre Odd, complètement défiguré se mit en route vers l'usine, gémissant.



Un commentaire pur que je puisse mettre la suite s'il vous plait ! (Désolé de demander comme ça lol )
  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Mer 24 Fév 2010 12:29   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
Pour les fautes, vous avez raison, je suis impardonnable...
Je rectifie ça et je post la suite.

EDIT : En effet, j'en ait trouvé des fautes... Désolé d'en avoir laissé tant que ça...

Je post la suite, en espérant que ce soit mieux.

Le choix d'Avery.

Avery trouvait l'humain qu'il traquais stupide. Oui, vraiment stupide : il se déplaçait avec un téléphone mobile, ce qui le rendais repérable sur de longues distances. L'humain avait volé un portable à un de ses collègues avant de s'enfuir, Avery le savait : Il l'avait vu sur les images de vidéo-surveillance.
Il était étonné que personne au sein de l'Organisation n'ai essayé de retrouver Lessac de cette manière, mais il se disait que la mission allait être facile.

L'androïde avait camouflé son apparence robotique avec des vêtements humains, un grand jean, une veste assez large pour son imposante carrure, un chapeau façon cow-boy, avec une écharpe servant à camoufler son visage. Il avait une allure inquiétante dans cette accoutrement, mais ne se faisait pas trop remarquer.

Il pouvait se connecter au réseau mondial, mais pour une raison qu'il ignorait, ce réseau lui était hostile, un vaste programme multi agents essayait de s'introduire en lui chaque fois qu'il se connectait. Avery n'osait imaginer ce qui se passerait si ce programme se trouvait en son contact, mais il s'en fichait, il pouvait se connecter et consulter le réseau sans crainte, tant qu'il n'essayerais pas de s'y insérer.

Il fut interrompu dans ses pensées par une information capitale pour sa mission : Lessac était immobile, à environ cinquante mètres, lorsque Avery regardait, il y vit une cabane de chasse. L'humain s'y était replié pour soigner ses blessures ? Il ne le savait pas... Soudain, un grand bruit se fit entendre, un coup de feu ! Avery était touché au niveau de son torse, les dommages n'était pas irréversibles, il se mit à courir se cacher derrière un arbre. Trente secondes plus tard, il se risqua à regarder derrière... Et reçu des plombs au niveau de sa tête, les dommages commençaient à se faire sentir, Avery ressenti pour la première fois de sa vie de la peur, allait il cesser d'exister ? Le projet Avery mourrais avec lui ? « Non ! » pensait il avant de se ressaisir et de courir se plaquer contre le mur, l'humain, surpris, voulut tirer, mais le manqua, en voyant le chapeau s'envoler avec le vent, Jean Lessac comprit avec horreur que son adversaire n'était pas humain ! Pris d'une terreur panique, il ferma le volet métallique de l'intérieur, Avery devait entrer, il sauta sur la toiture de la cabane. Tendit son bras, et tira, des boules d'énergie sortait par le canon qu'il avait au bras, il du tirer plusieurs fois, puis sauter sur l'endroit fragilisé, qui s'écroula sous son poids.

Le robot se trouvait au cœur de la cabane de chasse, à trois mètre d'un humain terrorisé en train de hurler, l'humain lui tirait dessus à plusieurs reprises avec la carabine de chasse, rendant sa source d'alimentation défaillante, ainsi que son champ de vision réduit d'un tiers, le balle avait toucher le centre sensoriel.

Avery tomba sous les balles, son adversaire, pensant avoir pris le dessus s'avançait, toujours la carabine à la main, Avery estimait sage de ne pas bouger, de « faire le mort ».
En voyant son ennemi apparemment terrassé, Lessac cria de joie, donnait des coup de pied et insultait Alkoff, il commit sa première erreur en abaissant sa carabine. D'une rapidité foudroyante, Avery lui arracha des mains, poussa violemment l'informaticien contre le mur opposé, et, tendit son bras vers lui, prêt à tirer.

Sous le choc, Lessac ne dit que ces mots :

-Non... Il faut pas... J'ai... J'ai... J'ai... Puis s'évanouit.

Au moment ou le robot, grièvement abimer, mais victorieux voulu ôter la vie à son adversaire, une vidéo se déclencha dans son esprit.

La vidéo se passait dans la salle ou il avait été créé, il se voyait, encore inanimé. Une personne apparut dans le champ de la caméra.

C'était Robert Shawn. Son créateur.

- Avery, si tu vois cette vidéo, c'est que Alkoff ou tout autre dirigeant de l'organisation t'as envoyer tuer une personne. -Robert avait l'air solennel et grave.- C'est maintenant que je doit t'expliquer quelque chose, tu à été créé à partir du code source d'un programme multi agents d'une intelligence quasiment sans limites. Tu doit savoir que l'Organisation que tu sert et que je sert aussi, ne respecte aucunement les valeurs humaines, comme l'éthique, parmi les ouvriers, techniciens, ou informaticiens, ces paroles ne sont que des rumeurs, mais je pense sincèrement qu'elle ont un fond de vérité. Tu doit savoir que tu possède toi aussi une fonction permettant de situer le bien du mal, ton ancêtre, le programme multi agents qui avait essayé de conquérir le monde, le possédait également, mais n'a pas pris en compte ces valeurs, tu peut aussi les comprendre. -Il parlait maintenant comme un père à son enfant- Avery, l'autre programme à accédé à la conscience, il pouvait modifier ses objectifs, et se forger une véritable personnalité. Tu le peut aussi. Regarde si la mission qu'ils t'ont donné te semble juste. Ton programme d'éthique est au fond de toi, sert t'en, et tu comprendra. Tu dois maintenant faire un choix, Avery...
Serviras tu l'Organisation en temps que bourreau ?
Ou seras tu une personne honorable ?
Oui, car tu peut faire des choix, tu peut modifier tes objectif, si tu accède à la conscience, tu pourra prétendre être une personne à pars entière.
J'espère que tu fera le bon choix. Avery. Au revoir. Car peu importe ton choix, nous nous reverrons.

La vidéo s'arrêta, ramenant Avery à la réalité.
Mais il avait besoin de réfléchir, ce qu'avait dit Robert était vrai, c'était une... trahison, une hérésie ! Mais c'était vrai, il le savait.

Maintenant Avery su quelle était cette impression étrange qu'il ressentait en pointant son canon sur le corps de Lessac. Il essayait de peser le pour et le contre...

Depuis quand un homme méritait la mort pour avoir voler quelques ordinateurs ? Qu'es ce qui justifiait un tel acharnement ? Non, Avery ne pouvait pas tuer cet homme. Il baissa son bras.

Et pourtant, ce qui pourrait être son instinct le poussait à tuer... C'était sa mission, sa raison de vivre, le but de son existence... S'il ne tuait pas cet homme, Avery deviendrait inutile. Oui, il devait le tuer, et tout de suite, il visa la tête de son ennemi, et se prépara à tirer.

Lessac n'aurait pas hésiter une seconde à le tuer, lui. C'était vrai. Mais Lessac ne pensait pas qu'Avery puisse être conscient, or l'androïde sait
très bien que c'est le cas du savant étendu contre le mur de la cabane détruite...

Non, il ne pouvait pas faire ça, Avery compris l'importance et la valeur de la vie. Il baissa son bras, voulu partir, sans savoir que faire, sans savoir ou aller. Mais... Lessac repris connaissance.

-Pourquoi je suis vivant ? Demanda Lessac au robot.

- Je ne saurais vous l'expliquer. Répondit le robot.

- Ha ha ! Je rêve ! Je devient complètement fou ! Ha ha !

- Vous êtes le seul à le savoir. Répondit le robot, d'une voix métallique et
indifférente.

- D'abord ! Je vois des nains qui combattent des monstres qui n'existent pas, ensuite un programme fou me prend en otage, je décide de fuir à cause du danger, je rencontre la bande que les sondes avaient vue, ils me kidnappent, et pour finir, qui tente de m'abattre ? Hein ? Un robot ! Donc c'est définitif je devient complètement cinglé !

- Les étudiants... Ils possèdent aussi un monde virtuel ?

- Ya des chances ! Ouais ! Ils parlait d'un certain « caduque » ou... « Kadic » ! Ils viennent de ce collège qu'ils disaient ! Pouvez m'aider à me relever, faut que j'aille en Belgique moi !

- Ou cet établissement se situe ? Demanda l'androïde.

- Aucune idée, vous m'aidez ?

Le robot aida l'informaticien à se lever, ce dernier essayait de se repérer en chatonnant.

- Monsieur Lessac ? Interpella le robot.

- Oui... Je crois ? Répondit bêtement le fou, qui partit vers le nord, les derniers rayons du soleil sur son visage joyeux.

- Merci.



La station.

Lorsque le samouraï, la geisha, le beau ténébreux et la gardienne de Lyoko avaient atteint Lille, la nuit était tombée depuis une heure, et ils étaient beaucoup trop fatigués pour chercher la fameuse station, ils devaient se reposer, c'était leur priorité.

-Ou es c'qu'on va ? Demanda Ulrich. Je ne connais personne dans cette ville...

- Aucune idée. Répondit un William particulièrement fatigué et cerné.

- Dormir dehors par ce temps, très peu pour moi... Répondit la belle geisha.

- Faudrait une bagnole, n'importe quoi...

- Mais faut pas aller n'importe ou, rappelez vous qu'on à la police qui nous recherche, sans compter l'Organisation... Dit la geisha aux cheveux noirs.

- A propos... Ajouta Aelita à vois basse.

Deux agents de police venait de sortir d'une rue d'en face.

- Restez zen, ils ont rien à nous reprocher. Conseilla William.

Ils adoptèrent le conseil de William, et ils passèrent sans encombre devant les policiers.

En revanche, lorsqu'elle vit une personne retirer de l'argent, sur le trottoir d'en face, Yumi poussa un petit cri.

- Chut ! T'es folle ou quoi ? La réprimanda Ulrich.

- C'est Alkoff ! Murmura Yumi.

En effet, l'homme, habillé de noir était Alkoff, il n'avait visiblement rien entendu de la conversation, puis qu'il continuait paisiblement de retirer de l'argent.

- Ok, on le suit discrètement, il pourra surement nous conduire à la Station murmura Yumi, Alkoff partit, à pied, ce qui signifiait que la station n'était pas loin. En effet, une minute plus tard, pendant lesquelles le groupe suivait Alkoff en laissant une certaine distance. Aelita était visiblement la plus inquiète, elle ne cessait, à l'image de Jean Lessac, de regarder partout autour d'elle, comme si elle pensait trouver des hommes en noir partout.

Elle essayait de surmonter son appréhension en pensant à sa mère, qui était peut être dans cette station... Tout à coup, Alkoff prit son téléphone, « Pour son boulot » Pensait Yumi.

Après deux autres minutes de marche, on commençait à distinguer la fameuse station.

C'était un grand bâtiment, comme l'usine, en plus chic, avec un parking bondé tout autour, il y avait deux gardes à chaque entrés, probablement plus à l'intérieur, pensaient les Lyoko-guerriers.

Tout à coup, Alkoff prit la ruelle de droite, au lieu de continuer tout droit, comme il aurait du le faire en temps normal.

- C'est louche. Chuchota la geisha, restez la, je vais regarder discrètement.

La geisha se faufila entre les lampadaires, regarda furtivement dans la ruelle et y vit... Rien !

Comment était ce possible ? Alkoff ne pouvait pas disparaître comme ça... C'était peu être un piège, peut être que l'homme était caché... Non c'était impossible, Alkoff était bien trop grand pour entrer dans les petites poubelles, il devait y avoir une autre issue, prudente, Yumi s'avança.

Un bruit de chute retentit derrière la japonaise : Alkoff ne s'était pas caché : il avait escaladé une gouttière.

Yumi était coincée, Alkoff se tenait entre elle et la rue principale.

- Bouge pas ! Hurla Alkoff en s'avançant vers la geisha.

Yumi était prêt à combattre Alkoff pour rejoindre ses amis, elle concentra sa respiration, se mit en position, Alkoff avançait doucement, sans montrer aucun signe d'appréhension. Yumi pensait lui passer dessus sans problème, il était maigre et avait l'air fatigué et faible... Mais avec une rapidité stupéfiante, Alkoff contourna la japonaise et lui attrapa les mains.

- Aidez moi ! Appelait la geisha.

Alkoff la plaqua au sol, immobilisant la japonaise.

Ses amis arrivaient pour l'aider, mais William les retenais.

- Lâche moi ! Gronda Ulrich furieux.

- Attend ! Regarde ! Répondit le ténébreux.

Trois hommes habillés de noir accouraient, ils convergeaient vers la ruelle.

- Raison de plus ! Lança le samouraï.

Il contraint William à le lâcher, et parti en courant vers la ruelle.

- Ulrich ! C'est de la folie ! Protesta la fille aux cheveux roses.

- Trop tard pour eux, on se barre, pour terminer le travail. Déclara William, la mine sombre.

Les deux adolescent partirent se cacher, à assez bonne distance. C'était un crève-cœur pour eux d'abandonner leurs compagnons de galère, mais ils n'avaient plus le choix.

Pendant ce temps, Ulrich, qui arriva auprès de Yumi bien avant les hommes en noir, redoubla de fureur en voyant la japonaise évanouie près de l'agent apparemment maigre et faible, qui se tourna vers lui.

-Je te croyait plus malin que ça. Commenta Alkoff avec son mépris caractéristique.
Le jeune samouraï se rua vers son ennemi en hurlant.

- YAAAAAAA !

Il tenta de sauter sur Alkoff, qui plongea vers le sol une seconde plus tôt, Ulrich, qui s'était écraser contre le mur d'une habitation venait de comprendre la situation, mais trop tard, il sentait une piqûre dans sa nuque. Sa vue se brouilla, tout devint flou. Il se retourna à grand peine, et vit Alkoff lui tournant le dos, parlant à ses hommes, qui venaient d'arriver. Ses paupières trop lourdes se fermèrent. Sa dernière pensée fut « Pardon Yumi ». Puis plus rien.

Le jeune garçon sombra dans l'inconscience.
  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Mar 23 Fév 2010 18:41   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
Merde, j'ai laissé passer une horreur ! Méa culpa !
Ca, c'est des résidus de copier/coller , j'arrange ça tout de suite.
Le pire, c'est que j'avais fait exactement la même en page 1.
Je sais pas si tu a vu, mais entretemps j'ai rajouté une partie.
  Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...  
Sayan

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MessageForum: Fanfictions Code Lyoko   Posté le: Mar 23 Fév 2010 14:16   Sujet: [Fanfic] Les Origines du Mal...
Quand Aelita, William, Ulrich et Yumi sont partis de l'usine (pour Lille) , Jérémie à stoppé les retours dans le temps, car vu la durée du trajet, ce ne serait pas gérable. Tu as du mal llire, attend je te cherche le passage...

Le programme multi agents contrôlant le corps de l'androïde à été élaboré rapidement, car Shawn à un peu copier le code source de XANA... Ca à quand même pris une bonne partie de la nuit. (Les gens de l'Organisation sont habitués aux heures sup')

EDIT : Trouvé ! Dit par Jérémie dans le chapitre L'espionnage.
Citation:
- Faut déjà s'organiser, stopper les retours dans le temps



Je post la suite !

Le siège de l'usine.

Jérémie et Odd pensaient réussir à maintenir les KOFFIENS à distance grâce à ce que le félin appelait la « Jérémification ». Les deux amis s'organisaient pour surveiller toute l'usine, ils se relayèrent jusqu'à ce que Odd aperçut les deux KOFFIENS, Jim, ainsi que trois agents de police et... tous les parents de la bande des Lyoko-guerriers.

-Jérémie ! Ça risque de se compliquer ! Avertit le chat virtuel.

-Aie aie aie... Se lamenta Jérémie, bon, je vais activer la tour, mais cette fois c'est moi qui irait, je vais tacher de raisonner nos parents, sans leur faire de mal. Odd ! Il va falloir que cache ça, prend les -Le génie lui donne deux feuilles pleines d'annotations- Je vais voir ce que je peux faire.

Sur ces mots, il activa la tour, et une fumée noire surgi de nulle pars s'introduisit en lui par ses oreilles

- Je me sent... puissant... Murmura le génie.

Il s'envola, et alla directement sur le pont, il voulait dissuader les arrivants d'entrer dans l'usine dans la mesure du possible.

En voyant l'adolescent voler près d'eux, et atterrir, les adultes eurent tous un sursaut.

- Jérémie ! Qu'es ce que tu fait ? Hurla son père, plus soulager que furieux.

- Je vais vous expliquer tout ça en détail, mais n'avancez plus, surtout vous -Il désigne les KOFFIENS d'un signe de tête- Restez à l'autre bout de ce pont.

Les deux KOFFIENS n'osaient plus s'avancer, ils savaient à quoi s'attendre, en revanche, pas les agents de police, qui marchaient vers le petit génie.

- Arrêtez immédiatement ! Très bien, vous l'aurez voulu... Il plaça ses mains devant lui, et libéra de l'électricité.

Les pauvres agents se pliaient de douleur et reculaient. Le groupe de parents était médusés.

- Jérémie... Qu'es ce qu'il t'arrive ? Demanda son père, tandis que sa mère, en larme n'osait rien dire.

- Je vais t'expliquer papa, ces gens -Il désignait les deux KOFFIENS, qui devait ressentir une rage impuissante- ne sont pas de la police du tout. Ils voulaient nous interroger, puis nous emmener a Lille, dans ce que leur chef, Mr Alkoff appelle « La Station ». Ces gens appartiennent à une société secrète appelée l'Organisation, ils nous recherchent car nous avons, mes amis et moi vaincu une intelligence artificielle démoniaque d'une grande intelligence, ils ont réactivé ce programme à de mauvaises fins, nous allons les empêcher de nuire, et détruire XANA, c'est le nom du programme en question.

- Qu'es ce que c'est que ces âneries !? Répliqua le père d'Ulrich.
-Je veux voir mon fils ! Exigea la mère d'Odd.

- Je suis là ! Cria le concerné, en s'avançant sur le pont, aux cotés de
Jérémie.

- Odd ! Crièrent ses parents !

- LUI ! Hurlait le grand KOFFIEN en le montrant du doigt. C'est celui qui
nous à vaincu tout à l'heure !

- Ou sont les autres ? Demanda un des agents de police.

- Loin d'ici, même si vous nous capturez, vous ne les trouverez pas. Répliqua Jérémie sur la défensive.

-On ne te reconnais plus ! Cria sa mère, déchirée.

- Je peut t'assurer que ce que nous faisons est juste, et absolument nécessaire, arrête de pleurer m...

- Et d'où tenez vous les renseignement sur Alkoff et le programme multi agent ?

- C'était vrai... Murmura Jim.

- Vous étiez au courant ! C'est vous le traitre ! Se mit à hurler le plus petit des KOFFIENS.

- Je suis démasqué, c'est moi qui leur ait demander de partir, qui les ait averti à votre sujet. Je sais parfaitement qui vous êtes.
Il partit, et de plaça aux cotés de Jérémie et Odd.

- Il manque pas de cran le blondinet... Comment tu as su tout ça ?

- A Kadic, les murs ont des oreilles. Répondit Jérémie sur le ton de la
conversation.

- Jérémie, je te crois, mais je ne comprend pas...

- Je sais, papa, mais attend, tout sera bientôt clair. - S'avançant de deux
pas vers les KOFFIENS- Je veur une conversation avec Alkoff.

- Voici sa réponse. Dit posément le grand KOFFIEN.
Un coup de feu fut tiré depuis les bois, grâce à ses facultés accrue par la tour activée, Jérémie vit la balle arriver et pu la stopper, attrapant la balle au passage.

- Jim ! Odd ! Rentrez dans l'usine ! Vite !

Tout les parents étaient scandalisés :

- Espèce de monstre ! Comment pouvez essayer d'abattre des enfants ! Cria la mère de Jérémie sur le KOFFIEN qui avait pris la parole un instant plus tôt.

- Je les crois maintenant ! Seul une société secrète malveillante pourrait commettre... ÇA ! Conclu le père de William.

- Allez vous réfugier dans l'usine ! Cria Jérémie, dépassé par les évènements. Vite !

- Les parents de Odd courraient vers l'usine rejoindre leur fil, les autres semblaient hésiter, Jérémie vit ses parents se diriger vers lui, lorsque les tirs repris.

Jérémie, d'une rapidité stupéfiante dévia les deux balles qui venait d'être tirées.

- Vite ! Entrer ! Je vais dévier les balles ! Cria le surpuissant.
En cinq secondes, les parents purent tous rentrer dans l'usine, sous les tir de l'Organisation, déviés par Jérémie. Seul les parents du génie restaient là, sans bouger... Avant de se faire attraper par leur fils, et mettre en sureté dans l'usine, à une vitesse phénoménale.

Une fois dans l'usine, le chat virtuel et le génie furent bombardés de question, jusqu'à ce qu'une voix menaçante se fit entendre :

- Vous irez tous en prison pour vos actes de rébellion , rendez vous maintenant !

- Fichez le camp avant qu'il n'y ait du pingouin grillé ! Riposta Odd.
Avec cette menace, les deux agent partirent, sans demander leur restes.

- Nous reviendrons ! Cria l'un d'eux.
Le silence se fit, avant que les questions des parents affolés ne reprennent, Jérémie pris la parole.

- Écoutez tous ! Je vais vous raconter brièvement pourquoi nous sommes ici ! N'ayez aucune crainte pour votre sécurité, j'ai largement de quoi l'assurer. Seul Odd et moi sommes ici !

Ainsi, le génie parla de la découverte de XANA, de la défaite de ce
dernier, de la matérialisation d'Aelita et enfin, de leur découverte de l'Organisation. Ils leur apprirent le plan : Effacer les preuves que Alkoff possède, supprimer XANA et remonter le temps de deux jour, ainsi, le monde entier, sauf les six amis oubliera cette regrettable aventure. Jérémie dut expliquer en détail le fonctionnement des retours dans le temps et montrer ses pouvoirs pour convaincre les plus septiques, comme les Dunbar et les Stern.

Une heure plus tard, la voix d'un des KOFFIEN se fut entendre dans le bâtiment :

-Jérémie Belpois ! Puisque vous semblez être le chef écoutez moi bien ! Pendant l'heure précédente, des agents ont placés des détonateurs en évitant soigneusement les caméras. Je vais vous prouver ce que j'avance, regardez.

Une explosion se fit entendre, elle souffla les vitres de la façade de l'usine.

Les parents étaient paniqués, Jérémie lui même avait très peur, il réfléchi avant de crier aux KOFFIENS :
- Laissez nous jusqu'à demain soir pour réfléchir !

- Pas question ! Repris le KOFFIENS, sortez dans trente seconde, ou nous faisons exploser votre trou !

- Immédiatement, le génie se mit à voler vers sont ordinateur en criant aux autres « sortez ! Je vous rejoins ! » Il pianota sur le clavier du super calculateur, il désactivas la tour, puis se sauva à toute jambes à la sortie. Il prit Jim à pars avant de se rendre aux KOFFIENS.
-Jim, vous devez m'aider, essayez de vous évader et faite ce qui est écrit sur les deux feuilles cachées sous le monte charge... Faites passer le message parmi les parent, cette opération DOIT être faite, c'est vital. Je génie parlait du retour dans le temps, mais rien ne se passait comme il ne l'avait prévu...

- D'accord blondinet, mais tu sais il ya un proverbe qui dit qu'il ne faut jamais tuer la peau de l'ours avant de l'avoir vendue... Euh...

Ils s'interrompirent car les KOFFIENS venait d'arriver. Ils avaient amenés une dizaine d'agents, qui braquais tous une arme sur les captifs.

- Menottez les. Ordonna le plus petit des KOFFIENS.
Il s'adressa à un agent un peu maigre à l'air plutôt craintif :

- Vous nous avez libéré le poste ?

- Oui, messieurs.

- Alors allons y. Répondit le KOFFIEN.


Les aventures de Lessac.

L'homme se laissa entrainer dans la voiture, mais il était visiblement anxieux, il regardait sans cesse autour de lui, comme s'il craignait avoir été suivit.

- Bon, vous êtes qui ? Gronda Ulrich.

- Jean... Lessac ! Répondit l'homme, toujours en regardant partout, il faisait penser à un fou.

- Okay... Commenta Yumi. Et vous nous avez reconnu comment ?

- Regardez... Regardez... Dans ma sacoche ! L'homme avait du mal à respirer, visiblement il était très nerveux.

- Lorsque Yumi prit les photos de la sacoche, ses yeux lui sortirent de la tête : C'était une photo d'eux... Sur Lyoko ! Comment cette personne avait pu avoir une telle photo ? C'était impossible !

- Montre moi ça Yumi ! Demanda Ulrich, inquièt de voir la geisha faire une tête pareille. Il lui prit un des photo des mains, il fut sidéré : Il se voyait vaincre le Kolosse !

Il montra les photos aux autres, choqué, William se vit, sur sa manta noire.

Toute bande en était sans voix, ils regardaient les photos, sans rien dire, il leur fallut une bonne minute pour se remettre de leurs émotions.

- Comment avez vous eu ça ? Bafouilla Yumi.

- C'est... C'est... C'est... une longue histoire... Répondit Lessac, sans ajouter de pécisions.

- On à tout not' temps, on est perdus ! Lança Aelita.

- Bon... voilà, je travaillais pour une société secrète qu'on appelle l'Organisation, j'ai un éminent scientifique, ancien collègue du nom de Waldo Schaeffer, cette personne dirigeait le projet Carthage, nos travaux consistait à créer, ben, je vais paraître complètement fou...

« C'est déjà le cas » Pensa le samouraï.

-... Un monde virtuel..., mais un peu plus tard, Waldo et toute l'équipe ayant appris que Carthage allait être un projet axé sur des fins militaire, et, étant donné de la hiérarchie qu'on à... Ça lui faisait peur, à moi aussi mais j'ai jamais oser rien faire, jusqu'à aujourd'hui, ou la folie de Alkof à atteint des limites inégalées !

- Vous mélangez tout... L'averti Yumi.

- Pardon, vraiment... Je disait, Waldo à bien commencé, il à créé la partie virtuelle, mais, lorsqu'il à appris ça, il s'est enfui dieu sais ou, il à du partir vivre à l'étranger car personne n'a plus jamais entendu parler de lui. Bref ! La partie disons... « Virtuelle » de son travail était terminée, mais l'interface qui devait permettre d'interagir avec ce monde virtuel, et le faire agir dans notre monde n'a pas été terminée, en fait, presque rien n'es fait dessus, et comme aucun informaticien ne peut la terminer, de peur de dégrader dangereusement la partie virtuelle, personne n'ose y toucher, et le programme est rester suspendu depuis douze ans ! Mais, il y a deux mois, Alkoff, mon chef a réouvert le projet, car il pensait que Schaeffer essaierais de créer de nouveau un monde virtuel, le programme Carthage avait maintenant pour objectif d'explorer le réseau mondial, en quelque sorte, la « mer » bordant le monde virtuel. J'ai... J'ai... Crée un engin virtuel génial pour ça ! On l'appelait « sonde virtuelle » mais Alkoff ne voulait pas prendre le risque de se faire repérer par Waldo... Il a... ordonné la création d'un programme qui permettrais à nos sonde de devenir totalement indétectable, par n'importe quoi ! Ce fut très difficile, mais j'ai réussi ! Et je n'aurais jamais du ! Ces photos viennent de ces sondes ! C'est à cause de moi que vous êtes recherchés... Vous êtes liés à Schaeffer, n'es ce pas ?

- Et beh... Commenta la japonaise.

- Et qu'es ce que vous faites là ? Demanda froidement Ulrich.

- Bonne question, je crois que je deviens complètement fou... Lorsque Alkoff à fait réactiver un programme multi agent dangereux, j'ai estimer préférable de foutre le camp, je vais poursuivre mes travaux en Belgique, secrètement, j'ai voler assez de matériel pour être tranquille quelques années... S'il vous plait laissez moi disparaître, ou il me retrouverons...

- Vous en savez trop ! Déclara William.

- William a pas tord, renchérit Aelita.

- Mais si vous me gardez c'est complètement malade ! Qu'es.... Non.... Impossible... Ils.... vont... me retrou.... -L'informaticien s'évanouit, sous l'effet de la peur.-

- Il est courageux lui... Ironisa Ulrich.

- Attend il y a autre chose dans sa sacoche ! Montra Yumi en sortant une carte.

-Ça doit être sa carte de membre ! Déduit Aelita. Je la garde. S'empressa t-elle d'ajouter.

- Bon, je reprend le volant. Déclare William.
Et c'est ainsi qu'ils repartirent, avec l'informaticien évanouit dans le coffre, celui ci se réveilla une heure plus tard, sans le signaler aux Lyoko-guerriers, il comptait s'échapper à la moindre occasion.

- On va avoir un petit problème. Dit William.

- L'essence ? Demanda Ulrich.

- Oui, y'en a presque plus, et Lille se trouve à une demi-heure, si je me gourre pas encore de route...

- Mais comment on va faire avec le fuyard derrière ? Demanda Aelita.

- Aucune idée... Vous croyez qu'on mettra combien de temps si la voiture nous lâche ? Demanda la geisha.

- Pas trop longtemps je pense... On pourrait...

- Ouais ?

- L'attacher et le bâillonner à un endroit, il se souviendra de rien, et si des gens le trouve, ce sera déjà trop tard. Dit William en regardant la geisha.

- Et si on échoue personne ne le trouvera et il mourra de faim ? Répondit Aelita choquée.

Personne ne voyait Jean Lessac, à l'arrière, en train de lever la tête et regarder par la fenêtre, avec mille précautions, il leva sa jambe gauche, sans aucun bruit, il donna un coup de pied dans la vitre arrière, et sauta en travers !

- Freine ! Il s'échappe ! Hurla le samouraï.

En effet, l'informaticien courrait, sa jambe pleine de sang le ralentissait, mais il parvint à disparaître dans les bois.

- On doit le retrouver... Déclara Yumi. Imaginez qu'il puisse rapporter ça
à l'Organisation...

- Ou alors on peut se barrer avant qu'ils rappliquent ! Supposa Ulrich.

- Plus maintenant. Panne sèche.

- Et merde ! Ronchonna Ulrich. Barrons nous à pied !

- Pas le choix... Conclu la geisha.

Les amis commencèrent donc à marcher, laissant derrière eux un informaticien désemparé, incapable de retrouver son chemin, ils étaient loin de se douter qu'un autre joueur avait rejoint la partie : Avery, qui, dans sa chasse à l'homme avait suivi discrètement le véhicule des Lyoko-guerriers.


Voila, on en apprend un peu plus sur Lessac, mais son calvaire ne va pas s'arrêter là...
 

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