Je me reconnecte pour la première fois depuis un baille, lecteur silencieux, parce que j'ai mon mot à dire. Peut-être ai-je mal suivi, et que Carthage avait corrigé ça, mais c'est pas un peu dangereux de foudroyer le Supercalculateur si ce dernier est alimenté par une pile nucléaire ? Genre pour les gens qui habitent alentour ?
Après peut-être que je n'en ai plus le souvenir et que le réacteur Iter servait à remplacer la pile nucléaire ? Bref, je retourne finir la fic.
un concours de Moonscoop ? Wait, j'ai raté un épisode...
Bon, ça change pas que ça soit cliché mais qu'on a quand même du travail de qualité. Le miminum syndical de saut de ligne, sinon, mais ça permet de respirer plutôt confortablement.
Hum, je sais pas, ça me semble un peu cliché... "Oh mon dieu XANA avait un territoire volcanique !"
"Oh mon dieu, le point faible de XANA et ce collier/Coeur/avatar virtuel qu'il a judicieusement placé sur notre route de façon à ce qu'on puisse le détruire en même temps que cet artefact !" (ha ha ça me dit quelque chose ha ha)
Bon, je ne m'étalerais pas plus là-dessus, c'est un OS, donc il faut que ça se plie en un chapitre (captain oblivious here) donc on utilise des petits astuces. Je trouve peut-être ça un peu dommage. Du reste, c'est un joli cadeau de Saint-Valentin.
Au contraire je suis très sérieux. C'est de mon point de vue plus agréable pour le-dit lecteur. Et puis c'est pas du tout une arnaque du moment qu'il y a le texte derrière de taille raisonnable.
Je dirais que c'est devenu tellement classique ici les personnages inattendus dans les récits de romance à la première personne avec point de vue d'un protagoniste inconnu jusqu'à la fin... Dès que j'ai lu les deux premiers paragraphes, ça a fait ça dans ma tête "ok, Ulrich et Odd... Ou alors Nicolas et Hervé !".
Mais ne pense pas que tu aies donné trop d'indices, je pense que c'était raisonnable. Je ne pense pas qu'il soit utile de commenter la forme... *vérifie*
Ah si. C'est une sorte de bloc de gruyère. Le retour à la ligne c'est bien, mais alors à la limite il faut des alinéas. Dès le second paragraphe, tu aurais pu sauter de ligne, et bien sûr à chaque prise de parole dans les dialogues.
Du reste, je n'ai pas jugé utile de faire attention aux fautes. C'est toujours très agréable à lire, fluide, et je suis à fond pour la mise en valeur de la Sissiteam haha.
Bon, autant être direct : mon commentaire ne sera pas aussi positif que ceux que tu as pu recevoir jusqu'à présent.
*Tars's body is ready*
Alors alors... Le coup de détruire un seul et unique Réplika pour vaincre XANA est selon toi un point faible, une incohérence scénaristique... Exactement. Et... C'était prémédité. *huhuhuhu*
Je ne m'étales pas plus sur le sujet sans risquer de vous mettre la puce à l'oreille plus que je ne le fais déjà, mais croyez-moi, c'était voulu que ça soit autant facile.
*Tars' fait un des sourires mystérieux du coach de Earth Eleven dans IEGG*
Citation:
Par exemple, je trouve qu'à partir du chapitre 14, les capacités virtuelles du groupe deviennent vraiment overcheatées
Autant dans IE j'arrive jamais à accepter qu'un tir aussi puissant soit-il puisse mettre en difficulté si il a la taille d'un Kikoho quand j'imagine mes propres aventures, autant dans CL j'ai l'impression que les Lyoko-Guerriers peuvent devenir des dieux. Il n'y a que deux limites à leur potentiel de boostage: les capacités de l'ordinateur (un SC quantique donc bon...) et l'imagination de celui qui leur fout des upgrades, ici Jérémy, qui a les capacités de leur foutre les dits-upgrades.
Citation:
Dommage, mais c'est le SC de l'usine qui gagne en puissance après chaque retour vers le passé. Dans la saison 2, Xana y vivait encore, ce qui faisait que la montée en puissance de la machine donnait plus de pouvoir à Xana
Ah, excellente remarque. Ouf, j'ai une explication tout à fait rationnelle dans la suite (ni le 20, ni le 21, la prochaine fic qui continue CP) !
Citation:
Qu'est-ce que la Statue de la Liberté a d'électrique ?
Alors là c'est vrai que c'est un peu du gros délire là. Je pourrais sortir l'excuse que ça a rien d'électrique une fumée qui transforme les gens en pierre, mais c'est un peu trop facile peut-être... Dans la fic, XANA gagne en puissance avec les RVLP (et surtout le SC des LGs) et peut s'offrir les attaques les plus farfelues et voyantes dignes du coup de la fumée pétrifiante...
*Tars' sort sans scrupules l'excuse que ça n'a rien d'électrique une fumée qui transforme les gens en pierre et reçoit même du Coca en cadeau en Parallèle IRL °°'*
Citation:
Pas besoin de scanners pour une translation. Sans doute voulais-tu parler de matérialisation.
...
...
OUUUPS, QUEL CON ! (TARSOUNET LIKES TO WRITE IN PINK BUT IT'S A BOY)
Je me suis effectivement trompé, wah le fail *.*
Citation:
Aelita peut faire ça en 10 secondes
*Tars' (son avatar) enfile une blouse blanche, des lunettes et se fait une queue de cheval*
C'est très simplement élémentaire ma cher Emma Watson... Déjà, je considère que Jérémy s'est assuré que Aelita (et Yumi) soient au niveau pour le remplacer aux commandes si il lui arrivait (à nouveau) un pépin. Elles savent réparer (quasiment) aussi bien que lui les programmes du SC et par coeur pour ceux qui sont vitaux.
Jérémy n'est qu'un mortel, il peut taper aussi vite qu'il peut, il ne tapera pas aussi vite qu'un Xanatifié/Jérémyfié/(ici on considère aussi les translatés) qui peuvent atteindre la vitesse de l'éclair (sauf quand XANA a la flemme mais laissons CLE en dehors de ça voyons). En gros, Aelita a tapé à la vitesse de l'éclair pour réparer le programme. Mais en dix secondes c'était peut-être quand même exagéré ? Comme dit plus haut, j'ai du mal à juger la puissance (et la vitesse) car je suis trop "réaliste". Ici, j'avais peur de trop "réalister" donc j'ai eu la main lourde mais c'était pas judicieux ?
Citation:
Autre point hautement dérangeant : Franz Hopper.
*Tars' (son avatar) repasse en mode normal puis en mode Keshin armed*
Dans la fic, j'avais voulu dire qu'il s'était renseigné à travers le Réseau et avait dans le même temps créé un programme de matérialisation, ce qui ne doit pas être si dur pour lui vu que Jérémy en a créé un pour Aelita (terminé par Odd accidentellement mais sacrifié pour Yumi qui avait chuté dans la Mer Numérique, si mes souvenirs de cet épisode sont exactes).
J'ai failli croire que c'était une erreur de ma part mais je crois que je l'avais écrit ê.é
Citation:
À titre personnel, je trouve que l'histoire va beaucoup trop vite.
Oui, je vais parfois trop vite, je l'admets... x3
Citation:
ils libèrent les parents de Sissi e la mère d'Aelita tout aussi vite/facilement.
Le monde et surtout le savoir virtuel de Caesar est... tout jeune pour l'une, faible encore pour l'autre. Avec Jean-Pierre, ils ont pu forcer Anthéa et les Sidorov à parler et travailler, mais les LG sont arrivé assez tôt, au moment où ils préparaient une première virtualisation. Oh mais ça sera expliqué dans le 20 ! Enfin, il n'y avait en tout cas personne pour accueillir les LG en virtuel, ils ont fait une surprise sur Terre, donc...
Citation:
Je pense que tu devrais prendre plus de temps pour développer ton histoire
Effectivement... x3
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Ce genre d'opération demande de revenir plusieurs fois afin de rassembler des informations, découvrir le terrain, etc...
Oui bon... Désolé mais quand y a rien à découvrir y a rien à découvrir x3 Et puis ils se sont préparés pour partir alors... x3
Citation:
on écrit Franz Hopper et pas Frantz Hopper
Ah..? Ah bah merde... Bon c'est un peu tard pour changer, mais... Dans la suite, ça sera corrigé.
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Pour conclure mon commentaire, je ne peux que te conseiller de profiter des 2 derniers chapitres de ta fanfiction pour tenter d'appliquer mes conseils (enfin, si t'en as envie)
Je vais essayer x3
Citation:
Je pense que mon commentaire doit te laisser sur le cul, surtout au vu de tous les avis très positifs que tu as reçus jusqu'à présent. J'espère néanmoins que mon post sera source d'encouragement pour toi.
Pas du tout, mais alors pas du tout. Ca m'a surtout fait très plaisir. J'aime recevoir ce genre de commentaires détaillés et ça m'a bien amusé qu'on soulève enfin un certain point incohérent... <3
Ok bon, après un petit cyclone tropical coupeur d'eau, courant et internet, à quelques jours de la rentrée chez moi, la suite. Oh bordel je fourmille d'idées pour la suite de Code Parallèle. Je crois que je l’appellerais... Code Perpendiculaire: Le Pardon.
Spoiler
#20-Anthéa Schaeffer parle.
Jérémy, terminant d'expliquer: ...mais c'est bon, Yumi avait réussi à pirater le lien entre Kartha et leur Supercalculateur dans sa Tour. On est relié à eux.
Les Lyoko-Guerriers sont réunis autour de Jérémy qui pianote sur le clavier du Supercalculateur, leur parlant à eux mais également au reste des leurs qui sont encore avec leurs familles respectives sur le Cinquième Territoire. Leur histoire a été contée pendant le voyage dans le Réseau, dans les grandes lignes.
Jérémy: Et maintenant, je le pirate... Plus qu'à trou... Trouvé. Bon, croisez les doigts pour que ça marche. Je commence le transfert de Kartha à Lyoko.
Après quelques minutes d'attente, une fenêtre s'ouvre dans un tintamarre de bips. Jérémy la ferme, ménage un peu le suspense et déclare:
Jérémy: C'est fait. Les données relatives à la matérialisation et la mémoire de nos rescapés dépend désormais de notre Supercalculateur. Dévirtualisation.
Franz, Sissi et Aelita sont matérialisés puis c'est au tour d'Anthéa, Stilt et Hilda et enfin à celui du proviseur. Ils sont emmenés dans la pièce grossièrement aménagée le jour du retour de Franz. Elle dispose de plus de sièges et d'assez de biscuits apéritifs pour tous, du moins si Odd est surveillé comme il se doit. Jérémy est le dernier de la bande à rejoindre les adultes, les adolescents et l'enfant, ayant pris quelques mesures de sécurité pour que la connexion Lyoko-Kartha ne se retourne pas contre eux si elle venait à être découverte.
Anthéa, contemplant Franz: Quand je pense que j'ai neuf ans de plus que toi désormais...
Odd, cherchant dans sa mémoire si il connaît l'âge d'Anthéa: Et vous avez quel... (il se prend un coup de coude de Yumi)[i] Aïe ! Je veux dire, euh... Vous avez été enlevée avant les parents de Sissi, [i](Yumi se frappe le front) qu'est-ce qui vous est arrivé à tous les trois ?
Anthéa: Je pense qu'on arrive aux questions que vous avez tous sur les lèvres, et qu'il faut poser... Je vais vous raconter. J'ai la gorge sèche, et c'est une longue histoire, donc d'abord.... (elle prend la canette de soda que lui tends Aelita) Merci, ma chérie.
Jérémy se félicite d'avoir pris la « mauvaise » habitude d'apporter un casse-croûte au labo'. Cette initiative partageait Aelita entre l'exaspération de le voir passer des nuits blanches devant le Supercalculateur avec son petit nécessaire de campeur et le soulagement de savoir qu'il continuait, dans ces cas-là, à se sustenter. A présent, même si ça rend toujours Odd jaloux, sa petite amie semble le bénir du regard.
Anthéa: Il y a de cela fort longtemps, nous nous étions réfugiés tous les trois en pleine montagne, perdus dans la neige et sans nouvelles de Stilt et Hilda. Le dernier lien entre nous étais un signal que l'on ne devait utiliser que si l'une des deux familles était débusquée par les agents de Caesar. Ainsi, l'autre savait que sa planque n'était pas sûre, et pouvait fuir. Un jour, je me souviens très bien que je regardais Aelita jouer dans la neige, Franz a été amené à l'utiliser. Des hommes sont venus et m'ont capturée. Ils ne connaissaient pas l’existence d'Aelita et elle était pétrifiée. Elle ne pouvait plus bouger et était cachée par un bonhomme de neige que nous avions fait toutes les deux. Un groupe ma emmenée sans remarquer la petite fille éplorée qui courrait après leur véhicule...
La vieille femme (car elle a plus de la soixantaine) se tait un instant, le regard dans le vide, revivant un moment traumatisant pour une femme et une mère. Elle est guidée vers la réalité et la sécurité du présent par son mari qui lui caresse le bras et lui serre la main. Le temps qu'elle se remette, c'est Franz qui continue.
Franz:Quand j'ai vu ce qui se passait depuis la maison, et qu'Aelita était en sécurité pour quelques secondes, mon cerveau s'est mis à bouillonner. J'ai quitté la maison aussi discrètement et rapidement que possible (nous avions des sacs d'urgence dans notre chambre pour tous les trois) et j'ai été presque rassuré de trouver ma fille nez à nez avec un loup. Nous avions créé un système de détecteurs de mouvements qui, si il se déclenchait, émettait un son particulier, tel un appeau, qui ferait venir les loups pour attaquer les intrus. Il a fonctionné à merveille et, après un bon coup de mallette (elle contenait ce que j'avais conservé de mes travaux) sur son museau, le loup à décampé. J'ai donné son sac à Aelita qui s'y est cramponnée. Je l'ai soulevée d'un bras et nous avons disparu, couverts par les loups. Nous en étions relativement protégés après nous être aspergés de répulsif. Suivant le plan, nous avons retrouvé Hilda et Stilt en France, à Paris. Les années ont passé, ils ont eu Sissi, moi je construisais un Supercalculateur dans le but de détruire une bonne fois pour toutes ce projet et Caesar avec. J'avais insisté pour ne pas les impliquer. Oh, mais vous connaissez la suite.
Stilt: On a remarqué qu'on étais suivis. On a confié Sissi à Jean-Pierre, on a attiré l'organisation aussi loin d'elle que possible... et on s'est fait prendre au bout d'un moment. Quand je pense que pendant dix ans, Waldo était coincé avec sa fille dans son propre Supercalculateur... C'est... pas triste... Bête, con... En fait, ça me fait bien rire ! (il est prit d'un fou rire)
Anthéa: Revenons un peu en arrière, s'il vous plaît. Quand j'ai été enlevée, j'ai été conduite dans une de leurs bases puis souvent déplacée. Je refusais de partager mes informations, mon savoir ou de leur construire un Supercalculateur. Ils ont tout essayé, de la manière forte à la manière douce. Ils m'ont même envoyé des sosies de Waldo pour m'avoir sous leur contrôle... Et alors, je leur demandais « Et notre chien ? S'en est-il sorti ? », ou d'autres âneries dans ce genre. Ca m'amusait beaucoup et ça m'aidait à garder le moral. Un jour, ils ont emmené Stilt et Hilda. Les vrais. Il faut dire que l'humour de Stilt est... euh... inimitable.
Stilt: Hé !
Odd: Mon humour aussi est inimitable !
Ulrich: Entièrement d'accord.
Odd: C'était pas un compliment, c'est ça ..?
Anthéa: Ils ont tenté de nous faire craquer en nous torturant chacun notre tour devant les autres. Ca nous mettait une pression terrible, mais nous nous étions mis dans cette merde en travaillant sur le projet Carthage et c'était donc en partie de notre faute. On tenait. Mais ensuite, ils ont emmené Monsieur Delmas. Il était totalement innocent mais c'était le père adoptif de la fille d'Hilda et Stilt. Et c'était surtout le vrai d'après eux. Et là, on a accepté de travailler. On ne pouvait pas supporter de mettre un innocent en danger. On a créé un Supercalculateur, montré comment faire un scanner, programmé un monde virtuel... On priait pour que la disparition de Delmas ai fait du bruit, que quelqu'un avait découvert une piste et vienne nous arrêter... Et vous êtes venus. Je ne pourrais jamais assez vous remercier pour ce que vous avez fait les enfants. Merci du fond du coeur.
Aelita: Merci pour ce que vous avez fait. Pour moi, pour ma famille, pour le monde entier. Merci les amis.
Jérémy: De rien, pour tout. Mais on a encore des choses importantes à faire. Si ça ne vous dérange pas, repos. Pour vous et vos familles, Aelita, Sissi. On va réinsérer dans la société aussitôt que possible quiconque en a besoin. Je propose que vous alliez tous à l'Ermitage. On pourra même organiser une fête. Moi, je vais rester encore un peu pour planifier tout ça et m'assurer que Kartha reste calme. Ca vous va ?
Franz: Bon, et bien j'invite tout le monde chez-moi, même Kiwi. Je suis désolé Jérémy, j'aimerais rester et t'aider mais...
Jérémy, l'interrompant: Oh, je comprends. Chance, tu peux venir un instant ? J'aurais besoin de te dire quelque chose. (il prend sa fille à part)
Ulrich: Odd, Willy, vous venez avec moi acheter ce qu'il va nous falloir pour la fête ?
Odd/William: Ouais !
Lentement, l'usine se vide. Les prisonniers goûtent à nouveau à la liberté et ont du mal à croire qu'ils touchent leurs proches, Jean-Pierre a du mal à comprendre encore toute l'histoire mais est soulagé de retrouver Sissi saine et sauve, ainsi que les Sidorov ou encore les Schaeffer, bien qu'il rencontre seulement l'épouse. Le trio de garçons (les plus baraqués) se dirige vers le centre commercial. La japonaise est chargée de récupérer un certain chien. Sur le fauteuil de la salle du moniteur, il n'y a plus qu'un blond à lunettes et sa petite fille, assise sur ses genoux.
Jérémy: Alors, Chance ? Comment est ta grand-mère ?
Chance: Elle ressemble à Maman ! Elle est vieille mais elle est super jolie ! Elle avait l'air contente quand elle parlait avec Grand-père et Maman !
Jérémy: Oui... Tu es prête à faire connaissance avec elle ? Il faut encore lui présenter sa petite-fille.
Chance, rougissant: Je... Je suis prête, tu crois toi, Papa ?
Jérémy, avec un sourire rayonnant: Oh, tu es la plus adorable enfant du monde entier, ce n'est peut-être pas très rationnel mais c'est ce que je pense. Elle sera très contente ! Imagine... que c'est un mélange entre ta mère et son père.
Chance: Un mélange entre Maman et Grand-père..? (elle réfléchit et éclate de rire) C'est vraiment bizarre Papa !
Jérémy: Enfin bref, tu es de sa famille. Fait comme avec le reste de la famille et tout ira bien. Pour moi, tu es on ne peut plus prête. Sinon, tu veux bien m'aider ? Je vais renforcer la sécurité de la connexion et ensuite on ira à l'Ermitage.
Et puis finalement... la fin finale et bien terminaire même si y a une suite à cette fic héhé.
Spoiler
#21-Dernier Round.
Jim: …Et c'est avec un plaisir tellement grand que je ne trouve pas de mots pour l'exprimer que je rends son poste de proviseur à Jean-Pierre Delmas !
Étonnamment, les élèves manifestent tous une joie touchante à cette annonce. Pas parce qu'ils sont débarrassés de Jim en principal, non, mais bel et bien car le proviseur Delmas est sain et sauf et surtout, de retour. S'éclipsant de la flopée d'élève quittant le gymnase à la fin de la réunion, les Lyoko-guerriers scolarisés s'infiltrent dans le parc, empruntent le passage des égouts et rejoignent le laboratoire. Dans la salle, c'est l'effervescence: les cinq autres membres du groupe vont sans cesse du moniteur jusqu'au fond de la salle. Quatre moniteurs ont été ajouté au mur, claviers posés sur des étagères et agrémentés de souris. Ils semblent prélevés sur des ordinateurs et n'ont pas tous la même couleur. Oh, il a suffit de les trouver à la décharge et les réparer. Le reste a été acheté et monté. Il y a des chaises à roulettes pour s'asseoir. Toute l'équipe se prépare, Jean-Pierre Delmas exclu.
Jérémy et Franz descendent dans la salle du Supercalculateur. La machine est devant eux, agrémentée de trois anneaux argentés fixés à sa partie cylindrique la plus mince, décorés par quelques diodes et quatre, deux, trois interrupteurs blancs, respectivement pour le plus bas, celui du milieu ou le dernier, plus haut. Les deux génies les inspectent, lèvent les interrupteurs qui ne l'étaient pas, laissent juste baissé le plus à gauche sur la rangée de quatre. Ils vérifient l'état du Supercalculateur qui fait plus de bruit, donnant l'impression d'un moteur performant qui tourne à plein régime. Ils remontent et trouvent les combattants virtuels alignés devant eux, droits et fiers et ressemblant à une unité militaire attendant que son supérieur parle. Della Robbia fait le salut militaire et ses comparses suivent. Seule Chance ne comprend pas et préfère ne pas suivre. Elle ne dit rien non plus.
Jérémy: Prêts ?
Ses amis: Oui !
Jérémy: Disponibles ?
Ses amis: Toute la journée !
Jérémy: Bien. Vous pouvez disposer. Rendez-vous ici dans une heure. La salle Hopper est... remplie de victuailles, MAIS, laisses-en aux autres Odd !
Odd: Ouais, ouais... SI ILS ARRIVENT AVANT MOI ! (envoie l'ascenseur le plus bas possible et coure vers l'échelle vers la chaufferie, mais s'étale par terre suite à un croche-pied) Aïe...
William: Bien essayé Odd, bien essayé. (il monte tranquillement les barreaux pendant que le gourmand se relève)
Jérémy: Évitez de vous cabosser avant le début de la bataille, merci. (il voit que tout le monde est partit, sauf Chance) Bon, allez, j'ai des préparatifs à faire moi.
Cela fait exactement un mois que l'équipe travaille sur la mission d'extermination de Kartha. Caesar a décidé de déconnecter son monde virtuel du Réseau, pour travailler en toute sécurité. Mais Jérémy les espionnait grâce à sa connexion forcée et il a trafiqué quelques programmes pour qu'une connexion au Réseau se lance précisément aujourd'hui. Ils pourront ainsi aller dans le monde virtuel, translater leurs guerriers et détruire le Supercalculateur de Caesar. Jérémy peut effacer leurs données, mais il faut vraiment tout détruire physiquement, surtout les scanners. La seule chose que sache créer et utiliser Caesar selon les informations données par leur trois anciens prisonniers. Grâce à eux, les moyens de l'organisation criminelle sont plus que rudimentaires.
Jérémy, se contre-disant: Il ne faut pas les sous-estimer. J'ai appris sans personne et pourtant on en est là aujourd'hui. Ne pas les sous-estimer. Allez Einstein, vérifie que vous pouvez parer à toute éventualité.
Chance, posant sa main sur le bras de son père: Ne t'inquiètes pas, Papa.
Jérémy: Oh, euh oui. Tu as raison.
Le jeune homme prend sa fille dans ses bras et va s'installer devant le moniteur d'origine. Ils se plongent ensemble dans une longue liste de vérifications et de préparatifs à faire. Leurs aînés travaillent aussi, de leur côté. Pendant ce temps, dans la salle Hopper, qui a accueillit Franz puis Anthéa et les autres à leur retour, ceux qui vont être virtualisés sont surtout en train de ripailler et rigoler. Leurs chances de victoire sont hautes après tout, en tout cas ils essayent de ne pas stresser tout en gardant la tête froide. Ils veulent penser à l'avenir après le Supercalculateur.
Odd: Vous ferez quoi, plus tard, vous ?
Ulrich, riant jaune: Si j'échappe à l'école de médecine en Allemagne, policier.
Odd: Ouais mais au pire, tu pourrais faire les deux, police scientifique !
Ulrich: Mouais... Faut encore que je réfléchisse. Et toi ?
Odd: J'avais pensé à un truc d'art, mais travailler dans les jeux vidéos ça m'inspire bien aussi. Et toi Willy ?
William, soufflant: Hou-la.... Soit j'hérite de l'entreprise de mon père, soit j'hérite de l'entreprise de mon oncle, soit je suis envoyé en école militaire, soit je les fâche et je fais ce que je veux. Je suis pas encore sûr de ce que j'aimerais devenir, moi. Yumi ?
Yumi, songeuse: Peut-être une carrière dans l'informatique, pour moi. C'est sympa. Ou alors, des études de droit. Je vois beaucoup de possibilités.
Sissi: Moi, j'espère que Papa... Enfin l'autre... Enfin... Papa Jean-Pierre quoi ! J'espère qu'il ne me demandera pas de reprendre le collège. Bon, il sait que ce n'est pas mon truc. Moi, je veux être dans le monde du spectacle, du show biz'... Ou alors dans la mode ? Et toi, ma chérie ?
Aelita: Je pourrais devenir DJ, ou travailler avec des enfants. Ou alors institutrice. Mais ce que j'aimerais être le plus dans le futur... (elle fait un grand sourire un peu rêveur) C'est la femme de Jérémy.
Une fois le délai arrivé à son terme, la salle Hopper se vide et le laboratoire s'emplit. Jérémy, puis Franz motivent les troupes et, sous les encouragements des trois autres cerveaux, les-dites troupes descendent en salle des scanners. Jérémy s'assoit à nouveau dans son siège et fait craquer ses doigts.
Jérémy: Transfert Aelita, Transfert Chance, Transfert Sissi. Scanner Aelita, Scanner Chance, Scanner Sissi. Virtualisation. (il marque un arrêt pendant que les suivants rentrent dans les scanners) Transfert Yumi, Transfert Odd, Transfert Ulrich. Scanner Yumi, Scanner Odd, Scanner Ulrich. Virtualisation. C'est bon, Willy ? Transfert William, Scanner William, Virtualisation.
Aelita: Tout le monde est là, Jérémy. La virtualisation s'est bien passée.
L'elfe prend la tête du groupe et les mène jusqu'à la Voûte Céleste. Au bout de la plate-forme, un chemin de lumière blanche se dessine. Le Faucon et le Skidbladnir sortent de nul part et entament un ballet aérien. Les Navskids sont largués et le Faucon s'attache à sa tige. Ses ailes se scindent en deux, formant un X. Les Navskids viennent s'accrocher aux extrémités des ailes, celui de William va sur la tige du Skid, sous l'autre véhicule. Sur le dessus des ailes et le toit du Faucon, cinq demi-sphères au total, toutes armées d'un canon, apparaissent.
Jérémy: Mode Rap-Ace SF2 activé. Embarquement.
Les Lyoko-Guerriers sont téléportés dans le nouveau véhicule. Aelita est à sa place habituelle, les autres dans le Faucon auquel on a rajouté assez de places. C'est William qui y est à la place du conducteur et Chance à celle du co-pilote. Personne dans les Navskids. Le Rap-Ace SF2 bouge et quitte le Cinquième Territoire, puis se laisse tomber dans la Mer Numérique. En sortant du monde virtuel et en arrivant dans le Réseau, le vaisseau s'entoure d'un banc de Mantas dont le bleu est vert.
Jérémy: On ne perds pas de temps, Aelita, tu as la carte avec les Hubs, je te laisse faire. En théorie, les Mantas vont pouvoir suivre et il vous faudra moins de cinq minutes pour arriver devant le sas de Kartha. Je prépare les procédures, mais on ne pourra rien envoyer là-bas tant qu'on aura pas un relais.
Après un court et paradoxalement long voyage à travers le Réseau, le Rap-Ace se présente effectivement à l'entrée du sas de Kartha. Il est rapidement ouvert, et la garde de Manta précède et succède le vaisseau à l'intérieur. En sortant de la caverne sous-marine, le véhicule se tourne vers la plage et tire quatre Navskids, préalablement chargés de Sissi, Odd, Aelita et Yumi. Ils suivent les navettes qui se collent à une tour, qui s'active. La translation commence et Chance, William et Ulrich sont débarqués. Le Rap-Ace, guidé à distance, est prêt au combat. La riposte se fait aussitôt sentir, car des hommes et des femmes tombent du ciel par cinquantaines.
Assurés, ils avancent vers les intrus malgré l’impressionnante machine qui les protège. Ils pensent déjà à la victoire quand Jérémy annonce qu'il a finit quelque chose et qu'une armée de mille monstres surgit autour de la Tour. Chance lève son sabre virtuel.
Chance: Armée L, chargez ! (elle baisse son sabre)
Les Kankrelats, les Mantas, les Furtifs et les Aqua-Tiks sont tels une marée d'insectes qui grouillent, fourmillent, se lèvent et s'abattent en tsunami sur l'ennemi. Mêlés à eux, les adolescents et l'enfant attaquant les adultes, à grand renfort d'attaques à distances. Chance dévoile son large panel d'attaques, alternant Ondes de Chocs et Champs de Force violets, se rendant en Supersprint au corps à corps, plaçant quelques Impacts et quelques bottes secrètes.
Jérémy: Je m'occupe du groupe translaté, si vous avez besoin de quelque chose, adressez-vous aux autres.
Le groupe d'Aelita arrive devant la salle des commandes, là où Anthéa et les deux autres scientifiques ont été retrouvés et d'où ils avaient accès au monde virtuel. Les gardes assommés, ils entrent et ils font subir le même sort aux scientifiques et soldats. Aelita pose ses mains sur l'écran et se concentre. Aussitôt, elle sait où est le Supercalculateur, efface presque toutes les données, supprime quelques armes. Elle rend la virtualisation impossible mais épargne la rematérialisation. Elle repart avec ses équipiers.
Au détour d'un couloir, deux hommes armés de mitraillettes les tiennent en joue. Ils tirent mais le Bouclier d'Odd les déjoue et la Télékinésie de Yumi les prive de leurs armes. Un petit Champ de Force les sonne et le commando reprend sa route. Une dizaine de gardes bloque une porte derrière laquelle se trouve le Supercalculateur. Ils sont lourdement armés et Odd est obligé de faire feu. Certains sont privés temporairement de l'usage d'une jambe, d'autres de leurs armes, ceux-ci sont assommés et celui-là lance une grenade après avoir esquivé un éventail.
Sissi déroule son fouet avec dextérité et l'utilise pour attraper le dispositif mortel. Elle l'envoie plus loin dans le couloir, mais l'explosion fait trembler le sol. Des renforts arrivent et la partie se corse. Aelita demande un ou deux guerriers en renfort. Elle oublie qu'il n'y a qu'un autre Navskid, mais elle est plus préoccupée par la réussite de la mission. Elle s'agenouille et chante, une bulle entoure son équipe et résiste aux assauts adverses pendant cinq minutes. Elle fatigue un peu.
William: C'est une zone non-fumeurs ici ? Désolé mais je vais désobéir !
En Supersmoke, William se rend d'un côté de la bulle. Odd lui tourne le dos et se prépare. Aelita les libère et une lourde épée ainsi qu'un bouclier essuient les tirs tandis que des éventails tentent de désarmer quelques hommes. Soudain, le silence se met à régner parmi les armes à feu. Une déesse semble être descendue parmi les ennemis et accapare l'attention des soldats.
Sissi: ~Voyons, voyons... Pourquoi tant de violence ? Ce serait adorable de déposer ces armes et les faire glisser vers nous... Vous seriez choux si vous faisiez ça...~
Le Charme fonctionne à merveille... parmi les hommes. Les femmes, effarées, se remettent à tirer. Aelita décide d'en finir et envoie un Champ de Force tellement gros qu'il épouse la forme du couloir et assomme tous ceux qui sont dans la direction visée. L'autre côté connaît le même sort. William éventre la porte. Sissi et Yumi sont laissées avec le Supercalculateur. Les trois autres retournent en salle des scanners. Plusieurs agents sont hors de combats, assommés après leur retour sur Terre. Sur Kartha, il y a apparemment un vrai Karnage. Il y avait six-cent agents virtualisés par Caesar, il y en a quatre ou cinq par scanners qui sont étalés sur le sol.
Odd: Vous croyez que c'est Chance ou Ulrich qui les fait tomber comme des mouches ?
William: Moi je parie que ce sont les Kankrelats. Ils aiment bien les balades en Forêt, et c'est très romantique.
Aelita: Préparez-vous, plutôt.
Sur Kartha, Ulrich s'est démultiplié et s'occupe à lui seul d'un bataillon, pourtant constitué d'hommes et de femmes rompus au combat. Ils ne peuvent rivaliser avec sa vitesse et ne maîtrisent pas encore leurs pouvoirs et leurs armes pour certains. A force d'acharnement, le nombre d'ennemis virtuels descend à moins de deux-cents. Jérémy se crispe sur son fauteuil en apprenant la nouvelle. Il suit avec soin le compteur d'ennemis et, lorsqu'il arrive à cent, colle presque son visage contre l'écran. Bientôt, le nombre de soldats arrivé à cinquante.
Jérémy: Maintenant ! A chaque fois que quelqu'un sort d'un scanner, vous pouvez détruire le scanner.
Odd charge ses lanceurs de fléchettes, William se prépare à donner des coups d'épées et Aelita à tirer des Champs de Forces concentrés. Yumi et Sissi sont informées qu'elles pourront bientôt agir. Stilt dit que les militaires vont bientôt arriver. Ils ont été anonymement informés et ils trouveront des informations compromettantes dans les ordinateurs de Caesar, mais rien sur le monde virtuel. Tout est dans le timing. Il faut que les Lyoko-Guerriers partent à temps. Aelita appelle Jérémy, au milieu de criminels à moitié endormis et de restes de scanners.
Aelita: On a fini.
Jérémy: Bien reçu. Sissi, Yumi, détruisez-moi ce Supercalculateur. Je vous ramène tous.
Le trio dans l'ex-salle des scanners est dé-translaté, puis c'est au tour du duo qui vient de massacrer le Supercalculateur. Les Navskids retournent au Rap-Ace, qui récupère Ulrich et Chance. Les monstres sont révoqués. Les combattants quittent Kartha alors que le monde virtuel s'éteint lentement et à tout jamais. De retour sur Lyoko, ils sont dévirtualisés un à un et leur véhicule disparaît lentement.
Lorsqu'Aelita et les autres remontent au laboratoire et que les portes de l'ascenseur s'ouvrent, ils sont accueillis par des applaudissements, des sifflements et des aboiements. Monsieur Delmas les a rejoint plus tôt avec Kiwi. Une fois le temps des félicitations passé, ils descendent dans la salle du Supercalculateur. Les adultes Schaeffer et Sidorov partent baisser les interrupteurs blancs. Le son de la machine diminue. Jérémy tourne le dos à la manette permettant de l'éteindre, faisant face à toute l'équipe.
Jérémy: Je m'appelle Jérémy Belpois, je suis interne au collège Kadic. Un jour, je cherchais des composants pour mes robots dans une usine désaffectée et je suis tombé sur un super-ordinateur quantique. J'ai commis l'imprudence de le rallumer et j'ai mis le monde entier en danger. (il a un petit rire) Vous savez où nous en sommes aujourd'hui: Je me suis fais des amis merveilleux et ensemble nous avons lutté XANA, matérialisée Aelita, éliminé XANA, aidé Franz Hopper, enfin Waldo Schaeffer à lutter contre l'organisation criminelle Caesar, nous avons réunis deux familles et sauvé notre proviseur... et nous avons neutralisé ceux à l'origine du projet Carthage. Demain, aux informations, on annoncera que les forces militaires françaises ont localisé et arrêté Caesar. Lyoko n'est plus d'aucune utilité. Le Supercalculateur va maintenant être éteint. Pourtant, j'ai comme une sensation de manque. Ma vie est liée à cette machine. Nos vies sont liées par cette machine ! Nous formons une grande famille aujourd'hui. Est-ce que si je baisse cette manette, ma famille restera unie ? Oh, elle connaîtra peut-être des périodes de troubles, mais oui, oui elle restera unie. Elle restera ma famille. Je sais que c'est égoïste, mais si j'avais la possibilité de n'avoir jamais réactivé le Supercalculateur, je déclinerais poliment. (il se tourne vers le Supercalculateur) Aujourd'hui, je te dis adieu, Lyoko. Et à jamais, j'espère.
Et Jérémy abaisse la manette. Les Territoires de Surface s'effacent lentement. Le Cinquième s'éteint lentement. Les données d'où naissaient les Mantas jadis disparaissent. Le Coeur maigrit et cesse d'être. La bulle virtuelle s'assombrit et bientôt, il n'y a plus rien à son emplacement dans le Réseau, sinon l'eau. Sur le pont de l'usine, nostalgiques pour la plupart, nos héros s'arrêtent pour goûter à la vie normale. Jérémy Belpois, Ulrich Stern, Odd Della Robbia, Yumi Ishiyama, Aelita Schaeffer Hopper Lyoko Stones, Chance Belpois Hopper Schaeffer, Waldo Franz Schaeffer Hopper, Anthéa Schaeffer, Elizabeth Sissi Sidorov Delmas, Silt Sidorov, Hilda Sidorov, Jean-Pierre Delmas, William Dunbar, Kiwi. Ils sont bien quatorze à partager un secret qu'ils vont tenter d'enterrer.
XANA a été créé dans le seul but de détruire le Projet Carthage. XANA ne protège pas Lyoko d'ailleurs, il se fait même le plaisir de tout tenter pour le détruire une fois dans le Réseau.
Bah comme d'hab', Odd embête nos deux tourtereaux... x3
Bon, j'avais terminé le 19 et le 20 était commencé, mais... avec le mois de Noël je suis passé en mode vacances et flemme... x3
Bon let's go :p
#19-Il faut sauver le soldat Jean-Pierre !
Une énième bulle virtuelle se dresse devant les voyageurs virtuels. Elle ressemble à s'y méprendre à un Réplika, ou à Lyoko, sauf qu'elle est blanche. Elle semble faite de marbre. Le Skid se place au niveau de son sas, le pirate et pénètre à l'intérieur du monde de Caesar, suivi du Faucon.
Frantz: Ainsi, ils ont créé un monde virtuel ? Voyons voir ça !
Le Skid et le Faucon émergent de la Mer Numérique. Ce qui se présente aux Lyoko-Guerriers n'a rien à voir avec ce qu'ils ont déjà pu voir. Les Territoires de Lyoko étaient minces et flottaient dans le vide. Ils ont en face d'eux une sorte de continent posé sur l'eau, comme le sont tous les continents du monde réel. En arrivant du sas, ils étaient entourés par le sable. Un tunnel permit aux deux véhicules de continuer, d'arriver à un espace avec juste de l'eau et enfin de monter. Devant eux s'étend à perte de vue de la roche brune. Quelques arbres par-ci par-là à la rigueur. Et au loin, la silhouette d'une Tour. Le Skid s'y arrime alors que le Faucon atterrit. Elle est différente des autres, rectangulaire et noire, lisse. Tous débarquent.
William: C'est... calme ici.
Ulrich: Trop. Restez sur vos gardes.
Quelqu'un, parlant de la même façon que Jérémy: Qui a parlé ? Qui est là !?
Une autre personne, de même: Des intrus ..!
Une troisième, toujours par micro: Fascinant, ils sont sur Kartha et ils parlent ! Ca marche !
La première personne: Ils ne viennent pas de nous.
Une quatrième personne, en anglais: Il y a un problème ? Dois-je avertir l'Empereur ?
La première personne, en anglais: Non, nous avons juste créé quelques IA pour vérifier la fiabilité du sol virtuel et préparer la virtualisation des soldats. Tout va bien.
La quatrième personne, toujours en anglais: Bien. Dépêchez, l'Empereur s'impatiente. (il semble s'éloigner et quitter la pièce.)
La première personne, s'adressant à nouveau aux intrus: Bien, qui êtes-vous ?
Sans savoir pourquoi, Aelita et Sissi ont frissonné en entendant les trois premières voix. Sur leurs gardes, les Lyoko-Guerriers regardent Frantz pour savoir que faire, mais ce dernier tremble et semble bouleversé.
Frantz: Anthéa, Stilt, Hilda...
La première personne, après un long silence: W... Waldo ? C'est bien toi Waldo ? Oh, Waldo !
La troisième voix, après avoir juré en russe: Bon dieu, vieille branche, ça fait bien plus de dix ans qu'on te croyait mort !
La seconde voix, fébrile: Oh,Waldo ! Je savais que tu viendrais nous sauver, mais pas avec autant de retard !
La seconde voix: Calme-toi Hilda, ce n'est pas le moment de t'évanouir !
La première voix: Mon amour, dis-moi qu'Aelita va bien !
Frantz, pleurant en silence: Oh Anthéa, elle ne pourrait aller mieux ! Elle va retrouver sa mère !
Anthéa: Aelita ? Ma petite Aelita ? C'est bien toi ? Mon bébé ! Oh, tu dois être devenue une magnifique jeune femme maintenant !
Frantz, se raclant la gorge: Oh euh oui, à ce propos chérie...
Sissi: Papa... Maman... Je suis là !
Stilt: Sissi... Sissi, c'est toi ?
Hilda: Oh mon dieu, je crois que je rêve...
Jérémy, tapant dans ses mains: Bon, les gars, comme Frantz, Sissi et Aelita sont en réunion de famille, je compte sur vous. Nous n'avons pas beaucoup de temps, je rappelle que l'autonomie de nos véhicules est limitée. Yumi, Ulrich, vous allez chercher une autre Tour pour recueillir des données. Odd, William, vous resterez protégez le Faucon et le Skid, on pourrait avoir de la compagnie si j'ai bien compris. Aelita, Frantz, Sissi, je vous translate ?
Overbike, Overwing et Overboard apparaissent bien vite et le Supersmoke blanc est activé. William se poste au sommet de la Tour, enveloppé dans son halo vert, tandis qu'Odd fait des rondes. Ulrich et Yumi partent au Nord à la recherche d'une Tour. Reprenant difficilement contact avec la réalité et la réalité virtuelle, Les familles Sidorov et Schaeffer se mettent au travail, du moins ceux ayant reçu des directives d'un blondinet à lunettes surdoué. Frantz, sa fille et sa nièce sont embarqués dans le Skidbladnir et translatés. Dans l'effervescence, personne sur le monde virtuel n'a pensé à Chance.
Jérémy: Quant à toi, ma chérie, tu devras attendre un peu avant de rencontrer ta grand-mère. J'aimerais que toi aussi tu trouve une Tour, d'accord ?
Chance: Oui Papa ! (d'une quinzaine d'Aqua-Tiks attachés au Skid et au Faucon, trois viennent se coller à elle) Je fais vite ! Supersprint ! (elle file à toute allure)
William et Odd regardent leur « nièce » s'éloigner avant de reporter toute leur concentration sur leur travail tandis Ulrich et Yumi cherchent toujours une autre Tour. Sur Terre, localisés par Jérémy en Antarctique, aux murs parfaitement blancs et au sol carrelé dans le même coloris, Frantz, Sissi et Aelita apparaissent dans une base. D'ordinaire, c'eut été une mission banale dans la lutte contre XANA pour l'ange rose, mais XANA est mort, et sa famille en vie. Et elle doit les sauver. Ils doivent les sauver. Son père prend la tête du groupe et, guidés par Jérémy qui pirate les caméras, localise les gardes mais encore ouvre les portes à distance, ils arrivent bientôt à destination. Mais à quelques couloirs du but, deux hommes, armés, croisent leur route.
Frantz: CHAMP DE FORCE ! (il pointe son sceptre dont le bout émet un champ de force similaire à ceux d'Aelita, différentiables par la couleur argentée de celui de Frantz uniquement)
Le premier homme ne comprit pas ce qui lui arrivait et fut percuté par le projectile. Il glissa sur le sol, assommé. Le second subit le même sort, d'une main plus juvénile et féminine que la précédente. Le trio se mit à courir et bien vite, le propriétaire de la quatrième voix de tantôt perdit connaissance par la faute d'un coup de fouet judicieusement placé. La porte s'ouvrit d'elle-même une fois de plus et, terrifiés puis étonnés, heureux et enfin effarés, Anthéa, Stilt et Hilda se jetèrent dans leurs bras. Les Sidorov auraient reconnu leur petite Sissi entre mille, de même pour Anthéa avec Aelita, même si celle-ci aurait dût paraître plus âgée. Ils sortirent de la salle et se mirent à courir, Frantz devant et les Lyoko-Guerrières derrière.
Frantz, en courant: Nous n'avons pas beaucoup de temps, tu as parlé de virtualisation, donc il y a des scanners, non ?
Anthéa: Oui, mais je ne sais pas où c'est... Ils nous ont forcé à leur montré comment les construire et s'en sont chargés eux-mêmes...
Frantz, recevant un message de Jérémy: C'est bon, je sais où c'est !
Aelita, alors que les portes autour d'eux se verrouillent: Jérémy, qu'est-ce qui se passe ?
Jérémy: Chance a activé une tour et s'est introduite dans le système, elle va neutraliser un maximum Carthage. Prenez à droite.
Suivant les instructions du génie, le groupe arrive dans une salle effrayante comportant une cinquantaine de scanner alignés. Ils ressemblent fortement à ceux de l'usine, en blanc cependant. Sans attendre, Frantz fait entrer sa femme et ses amis dans trois d'entre eux et Aelita se sert de son don de création pour les faire fonctionner directement. Tombant sur les fesses, trois adultes atterrissent à quelques mètres de la tour de translation, rejoint par un Odd surexcité. Le groupe translaté repart, à la recherche de Jean-Pierre Delmas cette fois-ci.
Jérémy: Madame Schaeffer, Monsieur et Madame Sidorov, bienvenu dans ce monde virtuel. Je vous invite à suivre le garçon-chat violet et kamikaze qui vous mènera au Faucon et au Skidbladnir et vous racontera toute l'histoire pour vous faire patienter. En effet, nous devons sauver Jean-Pierre Delmas et nous vous ferons ensuite quitter ce lieux malsain. Rassurez-vous, nous avons tout prévu pour ce cas de figure.
M. Delmas, quelques minutes plus tard: Woh WOH ! (il tombe du ciel et atterrit sur les fesses) Ouch...
Anthéa: Oh Jean-Pierre, tu es encore vivant ! J'ai eu tellement peur qu'ils ne te... te tuent même si on faisait ce qu'ils voulaient..!
Détranslatés par Jérémy et se réveillant d'un sommeil d'une dizaine de secondes, Frantz, Aelita et Sissi débarquent et accourent vers leurs familles respectives, ramenées par Odd près de la Tour. Ulrich et Yumi, ainsi que Chance, ratent de peu les émouvantes retrouvailles, revenus cinq minutes plus tard.
Jérémy: Il faut partir maintenant, sinon on aura pas assez d'autonomie. Rentrez au bercail, les amis.
Le virtuose dévirtualise Odd, Ulrich, Chance et William, laisse à Yumi le soin de piloter le Skid, embarque les Schaeffer dans ce dernier et les Sidorov dans le Faucon. Les vaisseaux décollent et plonge bientôt dans l'eau de la Mer Numérique, empruntent le tunnel sous la terre virtuelle, passent par le sas et quittent le monde virtuel. Il leur faudra un quart d'heure avant d'être orientés vers un hub, premier d'une longue série qui leur permet pourtant d'arriver avant la fin de l'échéance sur Lyoko. Les deux familles se retrouvent ensuite dans l'Aréna.
Je découvre cet OS d'octobre et je dois dire que c'est du bon, très bon.
Le seul point qui fait tiquer, la seule imperfection, c'est la grosse incohérence à la fin:
"Détruire Supercalculateur. Pardon Aelita. Mais détruire".
Jérémy aurait très bien su ramener Aelita sur Terre en rallumant le SC après le Retour dans le Temps. XANA serait encore coincé dans le SC à moins que je ne me trompe. Je sais pas, peut-être que tu trouve qu'un Happy End ça fait trop tâche ou gnangnan, mais cette fin était incohérente, j'ai un peu l'impression que c'était juste pour avoir une fin triste et puis basta.
Sinon, du reste, c'est excellent. Les policiers sont un peu benêts, les scientifiques cruels d'abandonner ces gosses virtualisés mais ça passe. Une bonne fanfiction comportant des éléments d'Evolution, la série a son étoile dans le domaine de la fic.
Ton commentaire est très constructif et comme il est positif en plus, c'est le jackpot :p
J'avais signalé sur deux autres productions que j'avais du mal à me remettre dans le bain. Mais là, une nouvelle idée (riche en idées originales en principe :p) vient de germer concernant la suite, donc je vais essayer de finir bientôt pour la mettre en place (enfin, j'ai aussi un autre projet de fanfic sur le feu).
Pour modifier ton avatar et ta signature, il faut aller "Profil" (menu juste au dessus des icônes "Nouveau" et "répondre" du haut).
Edit: Chapitre 18 terminé.
#18-Tous les chemins mènent à Rome.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur le laboratoire et les internes du collège Kadic rejoignent Yumi, Frantz, Aelita, Sissi et Chance. Cette dernière vient vers eux, une assiette de cookies à la main, toute fière de pouvoir enfin leur faire goûter à sa pâtisserie. Et ce n'est pas pour déplaire au gros gourmand de la bande.
Chance, tendant l'assiette à Jérémy en premier: Regarde Papa ! Je vous ai fait des cookies !
Jérémy, ne s'y attendant pas: Vraiment ? C'est très gentil ma chérie. (il en prend un et caresse tendrement la tête de Chance)
Odd, en prenant deux: T'es ma nièce préférée !
William: T'en a pas deux non plus ! (en goûte un) T'es ma nièce préférée !
Ulrich: William !
Odd: J'en aurais deux quand Ulrich et Yumi...
Yumi: Odd !
Ulrich, (prenant un cookie en soupirant): Ne parle pas de ça devant Chance, n'y même personne.
Odd : Quoi ? Du mariage ?
Ulrich/Yumi, rougissant: Euh oui, du mariage !
Odd, comprenant: Ah, je dois pas parler de s...
Tous sauf Chance: ODD !
Frantz, toussant pour attirer l'attention: Bon, les enfants, si nous sommes réunis aujourd'hui c'est pour...
Odd, ne pouvant s'en empêcher: Célébrer l'union de deux êtres qui s'aiment, Ulrich et Yumi...
Frantz: Célébrer l'union de deux êtres qui s'aiment, Ulrich et Yumi... Hé !
Tous: ODD !
Odd, avec le sourire: Pardon, pardon...
Frantz, fatigué: Prépare les procédures s'il te plaît Jérémy. Nous plongeons.
Le vieil homme est le premier à entrer dans l'ascenseur, rejoint par quasiment tous. Ils descendent en salle des scanners, étonnés d'êtres accompagnés par Frantz. Qu'a-t-il à leur y montrer ? Rien, en fait ! Leur surprise n'en est que plus grande quand ils le voient entrer dans un scanner.
Tout le monde, à l'exception bien sûr de Jérémy, est maintenant dans l'Aréna du Cinquième Territoire. Y compris Frantz, possédant désormais un avatar virtuel correct: il est vêtu d'une de ces robes que portent les juges, dans un coloris pourpre cependant, et tient une sorte de sceptre fait de la même étrange matière que l'écorce de Carthage et surmonté d'une grosse bille blanche émettant de la lumière. Sa barbe et ses lunettes lui sont restées et il porte des espèces de mocassins de cuir.
Frantz: Bien, comme je vous le disais tout à l'heure avant de m'égarer, nous sommes ici car nous avons enfin détecté une activité suspecte, de Caesar nous en sommes sûrs, dans le Réseau. Nous allons donc nous y rendre. Jérémy étant aux commandes du Supercalculateur, je vous serais plus utile en renfort et j'ai donc décidé de venir.
William: Cool !
Odd: Génial !
Jérémy: Veuillez vous diriger vers la Voûte Céleste ou le Garage Skid pour embarquer à bord du vaisseau de votre choix.
Chance: Je vais avec Papy !
Odd: Je veux conduire !
Aelita: Non !
Odd: Alors je conduis le Faucon !
William: JE conduis le Faucon !
Odd: Non c'est moi !
Ulrich: Droit vers l'Enfer oui !
Yumi, à l'écart avec Aelita: Ah, les enfants...
Aelita: Heureusement que Papa est là pour relever le niveau de maturité...
Sissi: Euh... Je dirais pas ça trop vite si j'étais toi !
Frantz: Non, moi je veux être dans le Faucon ! J'ai bien le droit de voir à quoi il ressemble !
Aelita: Oh...
Jérémy, se raclant la gorge pour rappeler tout le monde à l'ordre[i]: Chance, Sissi et Frantz iront dans le Faucon et pour le pilote, je vais le tirer au sort. [i](il lance un petit programme faisant défiler les cartes représentant les Lyoko-Guerriers à l'écran) Et c'est Yumi qui va conduire le Faucon ! Allez, mettez vous en route, un peu !
Certains en râlant, d'autre de bon coeur, tous prennent une des deux directions. Aelita, Ulrich, Odd et William embarquent dans le Skid tandis que Yumi, Chance, Sissi et Frantz sont transportés dans le Faucon. Les deux engins quittent le Cinquième Territoire par un tunnel, plongent dans la Mer Numérique et quitte Lyoko, naviguant désormais dans le Réseau mondial. Par réflexe ou par paranoïa, les anciens du groupes gardaient un oeil sur leurs radars ou leurs écrans, guettant un danger éventuel made-in XANA. Bien qu'il soit mort, ils ont encore du mal à se dire que tout est terminé.
Odd: Dîtes, vous croyez qu'il a quoi Frantz comme pouvoirs ?
Ulrich, se retenant de lui faire un commentaire désobligeant: Peut-être qu'il peut programmer des monstres à distance, comme quand XA... Woh, ça fait bizarre... Comme quand XANA avait placé un leurre dans le Cinquième Territoire et qu'on pensait que c'était ce qui manquait à Aelita pour être matérialisée normalement ?
William: Ah sérieux ? Tu pense qu'il peut créer des Skid d'un claquement de doigt ?
Urlich: Non, il nous aurait recréé des véhicules quand on en avait vraiment besoin sinon. Mais vu toute l'énergie qu'il fallait lui faire perdre pour le détruire avant, c'est du lourd.
Aelita: Même moi je ne sais pas, je n'ai pas pensé à lui demander. Mais j'espère qu'on aura pas à les découvrir.
Sissi, communiquant par radio depuis le Faucon: Aelita, ça va de votre côté ?
Aelita, lui répondant: Comme sur des roulettes. Vous ne vous ennuyez pas ?
Sissi, soupirant: Oh non, Frantz détaille les milles et une merveilles du réseau internet à Chance...
Jérémy: Profitez du voyage, il sera long. J'ai pas encore trouvé de hub pour raccourcir le trajet.
Ulrich: Tant qu'on a de l'autonomie, ça devrait aller.
Odd: Il faudrait vraiment des hôtesse de la mer numérique n'empêche... Oh et des cacahuètes !
Jérémy: Si vous voulez, je vous télécharge un film.
Odd, ravi: Oh oui, Einstein, t'es mon héros !
Jérémy: Je peux en diffuser un par Navskid, un dans le Skid mais un seul dans le Faucon par contre, désolé.
Dans le Faucon, trois camps s'opposent alors: ceux qui s'en fiche du film tant que c'est un film constitué de Yumi et Chance, celui de Sissi qui veut voir Love and Love 2 et celui de Frantz:
Frantz: On se fait un Hitchcock ?
Yumi: Hein, qui ?
Sissi: Un quoi ?
Jérémy: On l'a vu cette année en Anglais, Sissi... Il a réalisé plusieurs chef-d'oeuvres cinématographiques tels que « L'homme qui en savait trop » ou... Euh...
Frantz: Exact. J'adore ses films. Vous en dites quoi les filles ?
Sissi et Yumi, se concertant du regard: OK, va pour Ironman 3.
Après quelques minutes de recherche, de téléchargement et de transmission, tout le monde a son film pour faire passer le temps. Après quelques heures, tous les films sont terminés et remplacés par d'autres. Subitement, tous les films sont arrêtés et Jérémy met le groupe en alerte maximale.
Jérémy: Contact visuel avec monde virtuel dans cinq secondes.
Il y a un moment, je disais que je livrais la suite de CL:CP le week-end prochain en dernier délai. C'est plus dur que prévu de reprendre pied, désolé. Mais voilà pour me faire pardonner un petit OS un peu farfelu ou nos héros... hem.
Le premier personnage de ce récit, qui n'est pas de toute qualité, parle en voix off au début. C'est pour faire épique en fait. Faites pas attention.
Le scénario, disais-je sans trop en dire... Voyez-vous même. Je sais, le titre est judicieux. J'aurais pu développer bien plus. Mais c'est un OS, alors on s'arrête là. J'envisagerais peut-être de faire une fic creusant l'idée... Faut que je finisse CL:CP d'abord, ce qui prendra un peu de temps. Faut que je me relance, mais j'ai un peu la flemme.
Bonne lecture, allez !
One-Shot: Marvelous.
Je suis froid. Je suis rigide.
Paris. Un gratte-ciel d'un blanc éclatant aux larges fenêtres et avec vue lointaine sur la Tour Eiffel. Vingt-cinq étage. Vingt et un an de bénéfices, d'empire. À l'ultime étage, il n'y a personne. Le large et confortable bureau du boss, du grand patron, du jeune prodige est vide. Dans ces conditions, pas la peine de demander à sa secrétaire. Il ne faut pas le déranger. Personne ici ne sait d'ailleurs où il est. A part elle, qui est dans le secret. Mais elle n'a pas à s'en mêler. Et elle le sait. Elle sait donc aussi qu'il y a un sous-sol sous le sol du parking souterrain qui, lui, s'étend déjà sur trois étages négatifs. Un quatrième sous-sol secret. Accessible uniquement par un ascenseur secret connu d'elle et du grand chef.
Pourtant, lorsque l'on parvient à me réchauffer, je deviens malléable. J'écoute et j'obéis.
Ce grand chef est dans sa tanière, s'étendant sur deux étages fantômes, ignorés de tous. Il pose un tournevis dernier cri et s'étire après avoir révisé l'adaptation de son jouet préféré. Un écran plasma posé sur un meuble télé s'allume subitement et le visage d'un homme brun de son âge, portant un masque de démon d'Asie, apparaît pour lui demander de l'aide et lui exposer la situation, gardant son calme malgré les explosions qui secouent le building où il se trouve, restant audible malgré les bruits de mitraillettes qu'on entend de plus en plus près.
-J'arrive.
La communication se coupe et aussitôt, l'homme blond bouge. Des amis ont besoin de lui. Il dit juste, à haute voix, « Assemblage », et ce qu'il vient de tripoter sursaute, puis explose. Ou pas vraiment. Les différentes pièces d'une armure à la Ironman viennent s'équiper sur son corps. Ce n'est pas du plagiat, selon lui. Juste que si Tony Stark existait vraiment, il l'aurait approuvait quand au choix de son équipement. Nullement ralenti ou immobilisé par son armure, Jérémy Belpois s'élève au-dessus du sol grâce à ses propulseurs et fonce droit vers le mur dont un pan se soutire, révélant un tunnel dans la pierre, une sorte de conduit qui le mène aux égouts, dont il sort bientôt par une plaque. Entièrement grise, luisante, l'armure ressemble à celle du super-héros américain. Sauf qu'en lieu et place de pacemaker et batterie high-tech, il y a un symbole.
Dans ma vie normale comme dans ma double vie, je veux dire. Premièrement, ça c'est l'affaire de ma femme. Dans l'autre cas, c'est la justice qui me rend malléable et me forge en son glaive. Je suis le fer, le fer chaud et battu de la justice. Je suis Jérémy Belpois. Ou je suis Ignite Steel.
Ce symbole, c'est d'abord un point. Ensuite, un cercle qui l'entoure. Et un dernier pour englober les deux. Sur le dernier cercle, il y a, en haut, un trait. En bas, il y en a trois. Il est bleu marine. Au repos. Quand l'armure IS.H-Tech.J2,1.S est revêtue, il s'illumine en vert clair. Actuellement, cette dernière éclate une baie vitrée et atterrit. Le même homme brun, assommant trois hommes avec le pommeau de ses deux sabres, lui fait signe. Il le briefe sur l'évolution de la bataille et, après s'être assuré que les civiles innocents soient en sécurité, prennent chacun d'assaut l'étage du haut, ou du bas. Il faut un quart d'heure avant que les malfaiteurs soient maîtrisés. Ils voulaient prendre en otage les clients de ce restaurant prestigieux et exiger une rançon, servant un idéal obscur. Alors que la police s'occupe d'arrêter les derniers criminels, les six héros qui ont participé à cette bataille se retrouvent sur le toit. Il y a lui, Ignite Steel, ainsi que Le Samouraï, l'homme aux sabres. Vient aussi le Tigre Mauve, dont le masque, l'agilité et l'imprévisibilité de félin font la réputation. Ensuite, la Princesse d'Orient, dont l'habit de ninja cachait aussi bien son identité secrète que ses talents d'acrobates et d'artiste martiale. Après, il y a l'Ange. De longues (et fausses) oreilles elfiques, une teinture rose pour ses cheveux que beaucoup de femmes et de filles imitaient, un masque de carnaval pour dissimuler ses traits, des vêtements tout droit sortis d'un conte côtoyant des parties métalliques et des gadgets technologiques, ainsi qu'on pouvait résumer l'une des super-héroïnes les plus populaires de France. Enfin, Chevalier Noir, un peu trop porté sur les effets de fumée noire au goût de certains, se trimbalant une épée démesurée dotée de nombre de fonctions technologiquement trop avancées au goût des super-vilains, notamment quelques décharges électriques sous forme d'ondes de choc. Tous ensemble, les Lyoko-Guerriers, comme ils se faisaient appeler, formaient une équipe de super-héros efficace et idolâtrée. Le rêve de jeunesse de certains s'était concrétisé. Ils discutaient de l'origine d'une attaque aussi stupide.
-Des hommes armés qui prennent des otages riches pour demander une rançon s'élevant à des montants grotesques... Laissez-moi me rappeler où j'ai déjà vu ça... Ah, oui ! Trente-trois fois, ironise Odd Della Robbia.
-Encore White Shark, complète Ulrich Stern.
-Nous ne savons pas où il veut en venir, mais il a déjà prouvé qu'il est dangereux, rappelle Jérémy.
-Tu en es où dans tes recherches, demande Yumi Ishiama.
-J'ai analysé le logo du hangar et...
-Attendez-attendez ! Quel hangar ? s'offusque William Dunbar.
-Ah oui, on ne t'as pas encore briefé, désolé, s'excuse le génie.
-Quand toi et moi on est partit vérifier la fausse piste du phare de Marseille, Ulrich et Yumi ont prit des agents de Shark en filature et se sont infiltré dans un hangar qu'ils ont découvert en les suivant, explique Aelita Belpois.
-Donc, il y avait un logo qui semble être le sigle de White Shark, et des postes informatiques fourmillant de données. On a bataillé ferme en votre absence et on a réussi à empêcher qu'ils se fassent la malle ou activent l'auto-destruction. Des scientifiques et des soldats de Shark sont entre les mains de la police, et moi, voilà ce que j'ai, raconte à sa suite Ignite Steel: Ils menaient des recherches sur l'ADN animal, le hangar étant en fait un laboratoire clandestin. Ils envoyaient des données à une île soi-disant déserte de l'Océan Indien. Je pense que c'est là que se trouve leur base.
-Alors, qu'est-ce qu'on fait ? l'interroge Ulrich.
-Ca vous dit, des vacances sur un petit D.O.M. ? sourit le génie.
-Un dôme ? Comme une cloche à fromage ? fait le Tigre, perdu.
-Un D.O.M., tu te souviens, un Département d'Outre-Mer, tente vainement de lui rappeler l'Ange.
-L'Ile de la Réunion, plus précisément. C'est une île française située au sud-est de l'Afrique, tout près de Madagascar. D'ailleurs, on signale des attaques de requin sur les plages de l'île, se souvient l'homme en armure.
Après s'être mis d'accord, les héros se séparent. Ignite Steel prend son envol, imité par l'Ange qui déploie des ailes métalliques équipées de mini-réacteurs, Le Samouraï et le Tigre Mauve sifflent, une étrange moto à une roue ainsi qu'une planche à roulette sans roues arrivant par la voie des airs pour les prendre. Le Chevalier Noir et la Princesse d'Orient, eux, se jettent dans le vide. Le premier se met debout sur la lame de son épée qui se met à agir comme l'Overboard de son homologue et équipier, tandis que la ninja se sert d'un grappin pour accrocher une parabole sur le toit d'un bâtiment proche.
Bientôt, ils partiront pour, peut-être, conclure cette histoire avec leur dangereux ennemi juré, White Shark, cet homme fou et donc à prendre comme une menace très sérieuse. C'est ce genre de choses qu'ils se répètent, en tout cas, pour se préparer mentalement à leur mission. Ils partirons tous prendre des vacances, sous leur identité civile. Mais le travail en tant que héros, lui, continue et repart de plus belle.