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 Auteur Message
Iglouska MessagePosté le: Mar 26 Aoû 2008 20:00   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 07 Jan 2008
Messages: 1422
Localisation: Dans sa forêt à chercher une proie pour assouvir sa soif ^,..,^
j'ai vraiment adorer ce chapitre !
Tu décrit trèèès bien. On se croirait être les personnages ...
Vraiment j'adore trop ta fic et j'espère que je vais adorer la suite qui, sa je n'en doute PAS DU TOUT va vraiment beaucoup me plaire !
Alors fait nous rêver encore pour longtemps et j'ai vraiment très atte de voir ta suite !!!

J'attends la suite avec la plus grande impatience !!! =D

PS : Yumi est si riche que sa ? O_o" j'ai pas trop compris ce passage ..
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Mer 27 Aoû 2008 19:24   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
Bonjour à tous. Avant de commencer, je vais, comme d'habitude, répondre à quelques questions :
-Alex
Spoiler

Attention, Alex ! Rolling Eyes Ce n'est qu'une hypothèse. En effet, je sais pas pour toi, mais je vois bien d'autres personnages qui pourraient être le boss de l'ANAX. Cependant, je dois avouer que c'est une bonne idée de penser que c'est le père Franken car, c'est vrai, il y a beaucoup de coïncidences qui font de lui le coupable (ses origines politiques, ses idées qui en sortent, le fait qu'il a déjà été le boss de l'ANAX...) Tu ne verras le vrai visage de ce boss qu'en fin de saison (patience !...)
-Iglouska
Spoiler

En gros, pour Yumi, il y a deux raisons qui l'ont poussée à dire à Ulrich : "Copains, et puis c'est tout" : ses parents et William. Ses parents, car ces derniers comptent beaucoup sur sa réussite scolaire et le fait qu'Ulrich n'ait pas le même niveau qu'elle (un détail qu'ils ont dû découvrir d'une manière inconnue) les dérange beaucoup et les inquiète pour l'avenir de leur fille - à cause de ses absences répétées lorsqu'elle allait à l'usine, ils ont dû penser au bout d'un moment qu'elle négligerait ses études pour ne penser qu'à Ulrich mais, bien entendu, ce n'est qu'une inquiétude injustifiée. Et William, car ce dernier fait la guerre depuis toujours à Ulrich pour le coeur de la belle Japonaise et, pour que cette gué-guerre ne se finisse pas mal, cette dernière a préféré mettre les points sur les i entre Ulrich d'abord, et William après. Comme elle le dit si bien :
Spoiler

Maintenant, passons à l'épisode :

#110 – Sous le masque

1)

La scène se passe dans la chambre d’Aelita, où cette dernière est en train de lire le journal de son père :

Aelita, en lisant « Le lendemain matin, je me suis levé très tôt, si tôt que j’étais encore très fatigué sur le coup. Tout autour de moi, les armoires et les tiroirs étaient vides et, près de la porte blindée, les valises étaient prêtes et bien bouclées. J’ai mis un certain temps à sortir de mon état second puis, une fois que j’étais bien réveillé – autrement dit, quand je ne voyais plus d’étoiles danser devant mes yeux – je me suis habillé vite fait, j’ai pris un rapide petit déjeuner et j’ai quitté mon appartement, mes valises dans les mains, le plus silencieusement possible.
Tout était calme dans les sombres couloirs de la base ; apparemment, tout le monde dormait encore. Ça rendait l’opération encore plus angoissante car je devais faire très attention où poser les pieds, pour ne pas heurter les différents obstacles dissimulés dans l’obscurité : des marches près des portes blindées, différents grands casiers où on rangeait les comptes-rendus des expériences faites dans les salles… sans compter le carrelage qui était très bruyant. Mais, ce qui m’effrayait le plus, c’était de voir qu’une porte blindée pouvait s’ouvrir à tout moment sur mes côtés, laissant apparaître un de mes camarades scientifiques ou soldats qui risquaient de ficher en l’air toute l’opération.
Au final, je n’ai pas fait de mauvaises rencontres et, quelques minutes plus tard, je me suis retrouvé en haut du grand escalier, près de l’une des portes d’entrées de la base. À mon grand soulagement, Anthéa m’y attendait déjà ; elle semblait être encore un peu fatiguée et elle avait une valise de taille moyenne à ses pieds. Elle-aussi était plus apaisée de me voir, enfin…
« Ah, enfin, m’a t-elle chuchoté, avec un profond soupir. J’ai cru que vous n’étiez pas arrivé à… – Ça va, Anthéa, ça va, lui ai-je murmuré en lui tapotant l’épaule. Ça n’a pas été facile, mais j’ai fini par y arriver. – Moi-aussi, ç’a été un peu délicat de sortir de ma chambre, sans faire de bruit et avec mes valises, mais j’ai pu y arriver sans problème. »
Nous sommes restés silencieux quelques secondes, le temps de bien se calmer, puis…
« Alors, comment va se passer notre fuite ? m’a t-elle demandé. – Elle va très bien se passer, vous inquiétez pas, lui ai-je assuré, avec un peu de doute quand même. Dehors, il y a un hélicoptère qui va se poser d’une minute à l’autre, près du grand portail principal. Le but sera de rejoindre cet hélico le plus rapidement possible, sans se faire repérer par les projecteurs fixés sur les miradors et un peu partout sur les toits des bâtiments, et après va falloir vite monter à bord avant de se faire mitrailler par les gardes – Et, nous disposerons de combien de temps, pour rejoindre votre carosse ? – Eh bien, en théorie, l’heure du déjeuner est dans dix minutes, donc le temps que tout le monde se lève, se prépare… le temps que l’obscurité peut encore nous dissimuler… le temps que l’hélico arrive… hum, ouais, nous disperons de cinq minutes au maximum. – Ouais, c’est à peu près faisable, a t-elle conclu, en réfléchissant bien. – Cinq minutes, s’il n’y a pas d’imprévu. Si jamais l’hélico arrive en retard ou qu’on se fait repérer soit par les projecteurs, soit tout bêtement par la lumière du jour… vous savez, ai-je rajouté en rougissant, je suis pas très fort en improvisation ! – C’est pas grave, m’a t-elle répondu, en gloussant silencieusement. J’ai confiance en vous… »
Elle m’a posé un petit baiser sur la joue, ce qui m’a fait rougir encore plus et m’a complètement déstabilisé. Une fois que j’étais redevenu maître de moi-même, j’ai rapidement composé le code sur le petit boîtier, près de la porte blindée. Derrière moi, Anthéa s’était retournée et faisait le guet, en observant attentivement l’escalier…
« Juste une question comme ça, m’a t-elle soudainement lancé. Qui pilote votre hélico ? – Oh, euh… un ami à moi, que j’ai recontré à la fac ! – Je croyais que vous n’aviez pas d’amis, à cette époque ! m’a t-elle déclaré, en se retournant vers moi avec un souire et un air malin. – Eh bien… ai-je fait, assez gêné. C’est l’exception, si vous voulez ! – Ouais, je vois ça !… »
Au bout de quelques secondes, j’ai pu enfin taper le code et la porte blindée s’est ouverte dans un grand boucan, comme une grosse arrivée d’air sous pression. J’espérais seulement que ça n’allait pas nous faire repérer.
« Bien, maintenant, dépêchons-nous ! ai-je lancé, en ramassant mes deux grosses valises. Nous n’avons plus de temps à perdre ! – Très bien, j’vous suis ! m’a t-elle répondu, en faisant de même avec ses valises. »
Heureusement que nous étions bien emmitouflés car il faisait un froid glacial, dehors. En passant la porte blindée qui s’est refermée automatiquement derrière nous, nous sommes arrivés dans la grande cour principale de la base. Elle était carrée, bien plate malgré quelques petits rochers qui se dressaient ici et là, et entourée d’un immense périmètre de clôture électrifiée surmontée de barbelés. Dans ce périmètre hautement protégé, il y avait de gigantesques miradors qui s’élevaient à une distance régulière et, comme je l’avais prévu, ils servaient de socles à de grands projecteurs pivotants qui éclairaient des grandes parties de la cour – d’autres étaient sur les toits des bâtiments principaux. Mis à part le sol, ces projecteurs éclairaient comme en plein jour les rares véhicules de l’ANAX présents dans la cour et rangés en bataille comme des soldats bien disciplinés : des Jeeps, des camionnettes servant à transporter des hommes…. Au fond, les ténèbres de la nuit qui régnaient encore sur le paysage ne serviraient pas à grand-chose : il va falloir se montrer très prudent et très précis, pour ne pas passer sous la vive lumière des projecteurs. Enfin, devant nous, il y avait le grand portail principal : c’étaient deux grandes portes, dont l’espace était composé d’un damier de fils électriques assez rapprochés, aussi grandes que les miradors – environ cinq à six mètres de haut – surmontées d’un epace encore clôturé par des fils toujours électriques, puis d’une grande passerelle en fer qui reliait les deux grandes tours de garde fixées à côté des portes. Dans chaque coin au sommet des portes, il y avait deux gigantesques sirènes, qui s’allumaient dès que le portail s’ouvrait, et, derrière, le paysage de rêve, de la délivrance : un petit bout triangulaire de ciel emprisonné entre deux falaises très escarpées. Ça nous faisait rêver, ce moment où on allait passer ce portail entre l’enfer et le paradis…
Mais, il fallait faire vite car, déjà, la lumière du jour comblait un petit bout du triangle de ciel, à l’horizon. Au moment où ce triangle sera rempli, ce sera trop tard : en plus des projecteurs, les soldats de l’ANAX auront tout le loisir de nous découvrir avec la faible lumière du soleil qui venait ici et, déjà, le bas du portail était éclairé par le soleil qui n’allait plus tarder à se lever. Vite, nous avons pris notre courage à deux mains, puis nous nous sommes précipités dans la cour en restant l’un près de l’autre. Il fallait vraiment faire preuve d’un grand talent de fumnanbuliste car les projecteurs ne laissaient que de rares interstices d’obscurité entre leur zones éclairées, et il fallait jongler avec nos pieds pour rester dans ces zones obscures à tout prix. Malheureusement, elles changeaient tout le temps – dû au mouvement des projecteurs – et nos lourdes valises ne facilitaient pas la tâche. Mais, heureusement, nous avons très bien fait attention où poser les pieds et, un moment, nous nous sommes même servis des véhicules garés pour rester dans l’obscurité.
Mais, le temps pressait : rapidement, la lumière du jour avait atteint le milieu du triangle de ciel entre les deux falaises.
Nous sommes enfin arrivés devant le grand portail et, pour être sûrs de ne pas être repérés par les gars des miradors, nous nous sommes cachés aux pieds de celui à notre droite, le temps de reprendre notre souffle. Pour l’instant, tout se déroulait comme prévu…
« Et, maintenant ? m’a soufflé Anthéa, de plus en plus inquiète par la suite des événements. – Comme il n’y pas de boîtier pour ouvrir le portail ici, il va falloir escalader les miradors pour atteindre la passerelle, là-haut. Vous pensez pouvoir réussir ? – Ben… a t-elle fait, en levant la tête. Je crois que ça pourrait être faisable, également. Mais, il va peut-être falloir m’aider : je ne suis pas très forte en escalade… – C’est pas grave, il n’y a pas de souci, lui ai-je assuré, le sourire aux lèvres. Mais, il va falloir se grouiller : d’après la lumière du jour, il ne nous reste plus que trois minutes pour atteindre cette fichue passerelle ! – Alors, on souffle un bon coup, et on y va ! »
Je lui ai obéi et, une fois qu’on se sentait prêt, nous avons commencé à escalader le mirador. Nous avons choisi le droit car la structure était plus facile à escalader, vu son réseau de barres en acier qui se croisaient dans tous les sens et qui offraient, donc, des prises plus rapprochées. Il le fallait bien car nous n’avions pas de corde, et la moindre erreur pouvait nous être fatale. Et, pourtant, il fallait se dépêcher avant que le jour ne se lève et que l’hélicoptère n’arrive sur les lieux. Nous nous sommes même résolus à abandonner nos valises en bas, en espérant pouvoir les récupérer un peu plus tard…
Escalader ce mirador était l’expérience la plus extraordinaire et la plus terrifiante que je n’avais jamais vécu jusqu’à présent. Je me sentais comme ces acrobates que j’avais vu plusieurs fois, en train d’escalader la Tour Eiffel, sans protection pour quelques uns. Maintenant, je me rendais compte à quel point ce genre d’ascension n’était pas aussi facile, et était même encore plus périlleuse qu’on ne pouvait l’imaginer. J’ai dû aider Anthéa beaucoup de fois à atteindre certaines prises, et notre prudence a quand même été démentie quelquefois, quand nous rations certaines prises et qu’il fallait se rattraper d’extrême justesse. C’est comme ça que j’ai eu les plus belles frayeurs de ma vie, de même pour Anthéa. Tout en escaladant, je me demandais encore et toujours pourquoi donc je l’avais entraînée dans cette aventure complètement insensée et dangereuse…
Finalement, nous avons atteint les pontons suspendus aux bords du poste d’observation du mirador, au bout de deux minutes d’angoisse. Mais, notre cauchemar était loin d’être terminé : la lumière du jour était aux trois-quarts du triangle, il nous restait plus qu’une minute. Une fois que nous nous sommes faufilés entre les barrières du ponton, nous nous sommes mis à plat ventre et nous avons longé les murets, servant de socles aux grandes baies vitrées du poste d’observation, jusqu’à la passerelle. Ce poste, qui ressemblait presque à une tour de contrôle dans un aéroport, était occupé par une dizaine de soldats qui papotaient joyeusement en lostanien, tout en négligeant leurs radars et leurs ordinateurs. Mais, ce n’étaient pas vraiment les soldats qui m’inquiétaient : c’étaient encore les projecteurs, qui passaient près des pontons où nous étions. Je priais pour que tout ça se finisse bientôt…
Anthéa a été la première à atteindre l’entrée de la passerelle. Je l’ai vite rejointe et, après que je me suis assuré que la porte menant au poste était blindée comme les autres, je lui ai ordonné de se lever et nous nous sommes précipités le plus silencieusement possible jusqu’au milieu de la passerelle. Une fois à notre poste, nous nous sommes tournés vers l’horizon et nous avons remarqué que le triangle de ciel était bientôt remplie par la lumière orangée du jour. En regardant ma montre, j’ai vu qu’il ne restait plus que vingt secondes avant que l’hélico n’arrive et que l’alarme annonçant le début de la journée ne sonne. Avec Anthéa, on contemplait ce paysage rêveurs, en pensant de plus en plus à la liberté…
« Qu’est-ce que vous allez faire, une fois rentré en France ? m’a t-elle demandé. – Bah, déjà, je vais me cacher de l’ANAX, puis je vais reprendre ma vie où je l’avais arrêtée. Et vous ? – La même chose, à une exception près… je me sens si seule, et je me demandais si… – Moi-aussi, j’allais vous poser la même question, lui-ai répondu, en la regardant droit dans les yeux et d’une voix douce. »
Durant quelques instants, nous nous sommes regardés ainsi, droit dans les yeux, un timide sourire aux lèvres et de grosses taches de rougeur sur les joues ; tout en imaginant un futur, notre futur en couple…. Puis, au bout d’un moment…
« Il reste combien de secondes ? m’a t-elle demandé, en rigolant un peu. Je me sens si nerveuse… – Je vous comprends, ai-je répondu en rigolant également, puis en regardant ma montre. Il reste dix secondes. Neuf, huit, sept, six, cinq… »
Mais, soudain, une grosse alarme a résonné dans toute la base, ce qui nous a effrayé sur le coup. Nous nous sommes retournés, ébahis…
« Qu’est-ce qui se passe ? a lancé Anthéa, hébétée. Ils sont bien tôts ! »
Soudain, une vingtaine de soldats ont surgi de partout et se sont rassemblés dans la cour, bien rangés et au garde-à-vous. Ils levaient tous leurs fusils vers la passerelle, suivant tous les projecteurs qui étaient braqués sur nous. Tout en cachant nos yeux éblouis, Anthéa était terrorisée par ce sinistre spectacle et, moi, j’avais un visage furieux…
« Moi, ai-je dit, d’une voix caverneuse, je crois plutôt que quelqu’un nous a trahis ! »
Ça semblait plus logique, étant donné que mon compte à rebours ne prennait fin que maintenant et que l’hélicoptère n’était toujours pas là.
Soudain, les soldats présents dans les miradors entre le portail ont surgi de leurs postes d’observations respectifs et se sont rassemblés aux bords de la passerelle, leurs fusils braqués sur nous. Anthéa, toute terrifiée, s’est refugiée dans mes bras et, quant à moi, je fixais les soldats partout autour de moi avec hargne…. Ils me le rendaient bien. Puis, deux d’entre eux – ce devaient être sûrement des lieutenants – se sont détachés de leurs petits groupes respectifs et nous ont regardés avec un sourire narquois et leurs mains posées sur leurs hanches…
« Alors, comme ça, on essaie de s’enfuir en douce, les deux amoureux ? a dit le premier lieutenant. – Vous savez que ça peut vous coûter cher, non ? a rajouté le deuxième. – Ben si, ai-je répondu bêtement. Mais, c’est que… – Oh, je vois, m’a interrompu le premier lieutenant. Vous n’avez plus confiance en notre bon Père ? Oh, voyons… des enfants aussi brillants que vous ! – On attendait mieux de vous, mais on s’attendait pas du tout à ça ! a déclaré le deuxième, avec un certain amusement dans son ton. Qu’est-ce qui vous est donc passé par la tête ? – C’est que… c’est que, ai-je hésité à répondre, c’est que je n’ai pas envie d’être responsable d’un génocide plus grave que celui de la dernière Guerre ! Je suis venu ici pour faire évoluer l’homme, et non le détruire ! – TRAÎTRES ! ont hurlé les soldats, en-dessous de nous. OH, LES SALES TRAÎTRES ! »
Je n’en avais rien à faire de ces insultes, mais j’étais plus inquiet de voir les deux lieutenants s’avancer doucement vers nous, avec un air vraiment menaçant…
« Exactement, vous êtes des traîtres ! a approuvé le premier lieutenant – Et, vous savez ce qu’on réserve aux traîtres, ici ? nous a demandé le second – Néanmoins, vu que la journée s’annonce belle et que ça nous rend de bonne humeur, a ajouté le premier, avec un plus grand sourire narquois, on va vous laisser une dernière chance : rendez-vous immédiatement, avant qu’on ne donne l’ordre de faire feu ! – Sinon, votre petite escapade amoureuse risque de vraiment tourner à la tragédie ! a précisé le deuxième – C’est à vous de voir ! »
Pendant quelques instants, sous l’œil menaçant des soldats et l’œil goguenard et fier des deux lieutenants, nous nous sommes regardés, moi et Anthéa. Dans nos regards, se lisaient la peur de mourir, le doute, l’angoisse… mais aussi le courage et la passion. Pourtant, nous étions sur le point de tout laisser tomber, vu ces quelques quarantaine de fusils qui étaient braqués sur nous…
Mais, tout à coup, nous avons entendu un bruit lointain, puis de plus en plus près. Nous nous sommes retournés vers le triangle de ciel, de même que les soldats, et le bonheur s’est lu sur nos visages, contrairement aux bidasses qui étaient marqués par la rage. Mon ami était en train d’arriver et, à mon avis, il avait dû apercevoir la scène de loin car il y avait une échelle en corde qui se balançait dans les airs. En un rien de temps, il est arrivé à notre hauteur…
Puis, moi et Anthéa, nous nous sommes adressés un dernier acquiescement… avant de nous jeter sur l’échelle de corde suspendue à l’hélicoptère. Heureusement, nous avons pu l’avoir du premier coup, et nous sommes allés si vite que les soldats ne se sont pas rendus compte de nos actions. Néanmoins, ils sont rapidement revenus à la réalité, et ont tous commencé à mitrailler le véhicule de mon ami, qui résistait pourtant très bien aux balles – normal, car c’était un hélico de l’armée. Quant à moi et Anthéa, on devait très vite regagner l’intérieur de l’hélico car les soldats nous mitraillaient également mais, à nouveau avec beaucoup de chance, l’échelle de corde se balançait dans tous les sens… et heureusement, elle se balançait dans des endroits où les balles nous manquaient.
Au moment où Anthéa a posé pied en première dans l’hélicoptère, mon ami a violemment braqué sa machine vers la gauche, si bien que j’étais à deux doigts de lâcher l’échelle, et est vite revenu sur ses pas – ou plutôt ses hélices ! Malgré que les soldats de l’ANAX continuaient toujours d’essayer de me tirer dessus comme un lapin, j’ai rapidement rejoint ma bien-aimée Anthéa et, quelques secondes plus tard, la Base-Noyau a disparu de notre champ de vision et l’hélico n’était plus touché par les balles – il s’en était même sorti indemne. À la demande de mon ami, qui était heureux et soulagé de me revoir, j’ai remonté l’échelle, refermé la porte arrière de l’hélico et, une fois que j’étais bien assis sur l’une des banquettes installées près de la coque, Anthéa s’est jetée dans mes bras, les larmes aux yeux…
« Ça va, Anthéa, lui ai-je dit, d’une voix douce. C’est fini maintenant, on est sauvé. – Oui, on est sauvé ! m’a t-elle répondu, en rigolant. Et, tout ceci, grâce à vous ! »
J’en rougissais. C’est là que je me suis rendu compte que nos valises étaient restées dans la base, mais peu importe – tant que ce n’étaient que des habits, ce qui était à mon avis le cas…. Anthéa s’est consolée longtemps contre ma poitrine puis, une fois calmée, elle a levé son visage et m’a regardé avec le regard le plus doux, le plus chaleureux que je n’avais encore jamais vu jusqu’à présent : Dieu, qu’elle était si belle ! J’ai essayé de faire de même, mais ce n’était pas aussi parfait…
« Je vous aime, Waldo ! m’a t-elle chuchoté à travers son micro fixé à son casque. Merci de m’avoir sauvé la vie ! – Il n’y a pas de quoi, ai-je répondu, en faisant de même. Je vous aime, aussi, Anthéa ! »
Puis… nous nous sommes embrassés sur la bouche : oui, cette fois-ci, c’était la bonne ! Pas sur les mains, ni sur les joues… non, sur la bouche, et autant dire qu’on était pas tellement discret ! Bien installé dans son cockpit, mon ami semblait être très heureux pour moi…
« Bon, Waldo, tu vas m’expliquer maintenant qu’est-ce que c’est, que tout ce cirque !? m’a t-il lancé, en rigolant – Ce n’est pas un cirque, Thomas, lui ai-je répondu, le sourire aux lèvres. Ce n’est que le dénouement d’une pièce de théâtre romantique ! »
Nous avons tous les trois rigolé, puis Anthéa s’est remise à m’embrasser pendant un bon bout de temps. Mon ami, Thomas, quant à lui, nous a ramenés jusqu’à une base au Kazakhstan, où moi et Anthéa, nous avons pris un jet privé de l’armée pour regagner la France, à l’aéroport de Roissy.
J’ai présenté Anthéa à mes parents, elle a fait de même avec les siens, puis nous avons décidé de vivre ensemble une bonne fois pour toutes. Au final, nous nous sommes rapidement mariés, puis nous avons fui en Suisse, où Thomas m’a gentiment trouvé un chalet perdu en pleine montagne – idéal pour se cacher de l’ANAX.
L’avenir était à nous ; à nouveau, notre destin était entre nos mains… »

2)

Aelita quitte l’internat, encore toute émue par ce qu’elle vient de lire. Ainsi, c’est comme ça que ses parents ont décidé de vivre ensemble et qu’ils se sont échappés de cette maudite Base-Noyau. Franchement, elle n’arrivait toujours pas à croire qu’ils avaient accompli un tel acte spectaculaire… mais, de toute façon, pourquoi son père mentirait ?
Elle aperçoit tous ses amis installés autour d’un banc. Elle s’empresse de les rejoindre


Yumi, en levant la tête Salut, Aelita !

Aelita, le sourire aux lèvres Bonjour, tout le monde !

Elle tourne la tête et s’aperçoit, intriguée, qu’il règne une grande agitation dans le gymnase. Il y avait des camionnettes, et des hommes et des jeunes assez costauds faisaient plusieurs allers-retours, en portant des cartons, des sonos…. Aelita en est toute intriguée.

Aelita, en pointant du doigt le gymnase Qu’est-ce qui se passe, là-bas ?

William, abasourdi Comment !? Tu n’es pas au courante, ou tu l’as oublié ?

Aelita hausse les épaules, en le regardant, crédule

Sissi, béate Ce soir, à l’occasion de la St Valentin, mon père nous a gentiment autorisé d’organiser un grand bal dans le gymnase, avec musique, paillettes… et même concours de la Miss la plus branchée du département !

Elle en saute de joie. Aelita ne comprend toujours pas

Odd, à Aelita Ce qu’elle veut dire, c’est que tous les collèges du coin seront invités à participer à cette fête, histoire de créer plus de liens, et pour l’occasion un grand concours de la Miss la plus branchée de ces collèges sera organisée…
(Puis, en caressant Sissi, sous les gloussements de cette dernière…)
Et moi, je suis sûr que ma princesse va gagner, car c’est elle qui est la plus belle !

Sissi, en gloussant plus fort Oh, je t’en prie, mon chaton !

Les deux tourtereaux finissent par rigoler, tout en s’enlaçant et en s’embrassant, sous le regard agacé des autres

Yumi, en marmonnant Oh, pitié… ! Vous pourriez être plus discrets, quand même !

Sissi, en se tournant vers elle Eh, Yumi, pourquoi tu ne veux pas participer à tous ces trucs, histoire d’être vraiment branchée comme nous ? C’est que, sur ce point, t’es vraiment pas marrante !

Yumi Qu’est-ce que j’y peux, moi ? Ne le prends pas mal, mais c’est pas dans ma nature de m’exhiber comme ça, en plein public ; j’ai toujours aimé la discrétion…

Sissi Ouais, comme j’ai dit, sur ce détail-là t’es vraiment pas marrante !

Néanmoins, Yumi ne fait pas attention à ces reproches.

Aelita, intriguée Et, qui va s’occuper de la sono ? Est-ce qu’on va, à nouveau, me faire appel ?

Ulrich, en réfléchissant Ça m’étonnerait ; à ce que j’ai entendu, ils vont faire venir les Subdigitals pour l’occasion.

William Mais, vu qu’on est leurs nouveaux talents, peut-être qu’ils feront appel à nous durant la soirée, qui sait ?

Odd Raison de plus, alors, pour ne pas la louper, cette soirée !

Jérémie, en s’éclaircissant la gorge Euh, dites… comme Aelita est là, maintenant, est-ce que je peux vous l’annoncer ?

Ulrich, en soupirant OK, Einstein ! Alors, c’est quoi, cette bonne nouvelle ?

Jérémie, d’une voix claironnante Le Super-Scan a repéré récemment un nouveau Réplika contrôlé par l’ANAX. Et, je me demandais si… on pouvait aller le détruire ce soir après les cours…

Odd, abasourdi Hein, ce soir !?

Sissi, de même Hé, Jérémie, tu oublies qu’il y a le bal, ce soir ?

Jérémie, un peu furieux Oh, je vous en prie… ! Et, vous, vous oubliez que l’ANAX est sûrement en train de devenir de plus en plus puissante, au fur et à mesure que le temps passe ?

Odd, en agitant son index Ah oui… mais désolé, Einstein ! Un bal avec les Subdigitals et une princesse qui a ses chances d’être Miss, ça n’arrive pas tous les jours !

Sissi, en acquiesçant Ça, c’est sûr ! J’ai enfin une occasion unique de montrer au monde à quel point je suis si… il y en a tellement, des qualités !

Tous rigolent, sauf Jérémie.

Jérémie, déçu Ah, bravo, l’amitié ! Bon, il y en d’autres qui veulent aller à ce fichu bal ? Pourtant, je vous promets que ce sera vite fait…

Aelita, en lui tapotant l’épaule Bah, allez, Jérémie ! On a quand même l’occasion de s’amuser un peu, et d’oublier Lyoko un petit moment. On peut toujours remettre cette expédition à plus tard, il ne va pas s’envoler, ce Réplika… !

Jérémie, en la regardant dans les yeux Ouais, mais si jamais c’était le bon ? Si jamais le Super-Calculateur qui génère ce monde est, cette fois-ci, dans la base où est emprisonnée ta mère ?

Aelita hésite un peu, sous l’œil satisfait de Jérémie. Tous les autres, quant à eux, se dévisagent, apparemment gênés par la réflexion de Jérémie…
Mais, finalement, au bout de quelques instants de réflexion


Ulrich Au fond, Aelita a raison. On va pouvoir nous amuser un peu, tout en oubliant un peu Lyoko et l’ANAX…

William, à Jérémie Et puis, si tu ne veux pas aller au bal, en attendant tu pourras faire des recherches sur ce nouveau monde virtuel ; comme ça, tout le monde sera content !

Aelita, le sourire aux lèvres, comme pour rassurer Jérémie Et puis, ma mère est forte. Je suis sûre qu’elle pourra encore résister un jour ou deux…

Jérémie, en soupirant et en haussant les épaules Bon, d’accord, j’ai compris. Remarque : je fais tous ces efforts pour toi, Aelita ; et, si jamais ta mère meurt d’ici quelques heures ou quelques jours, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même !

Aelita, furieuse Arrête de dire des atrocités, Jérémie, je déteste quand tu es comme ça !

Profondément désabusé, Jérémie hausse à nouveau les épaules, se lève et se dirige vers l’internat, en traînant les pieds. Les autres le regardent s’éloigner, surpris, sauf Aelita qui est mi-furieuse, mi-triste

Odd, en allant la consoler T’en fais pas, Aelita. Tu connais Einstein… toujours aussi optimiste !

Ulrich, le sourire aux lèvres Et puis, t’as sûrement raison. Moi-aussi, je suis persuadé que ta mère sera assez résistante pour tenir encore quelques temps…

Yumi, sur un ton un peu sévère Oui mais, d’un autre côté, Jérémie a raison : même si elle est forte, Anthéa risque de ne plus tenir le coup très longtemps. Sur ce point-là, il va falloir rapidement la retrouver !

Aelita, en sanglotant un peu Je sais, Yumi, mais je… concernant Jérémie…

Sissi On comprend, Aelita. Un gars comme lui, aussi mal branché, on perd vite patience !

La cloche sonne. Les lyoko-guerriers se séparent rapidement

3)

La scène se passe à l’aéroport Roissy Charles-De-Gaulle, bondé comme à son habitude. Dans les bâtiments, les personnes se déplaçaient dans tous les sens, se marchant presque sur les pieds, et, sur les pistes, les avions – en général, de gros avions de ligne – se succèdent pour décoller ou atterrir d’un côté, et peinent à trouver une passerelle de débarquement de l’autre côté. Le trafic est si dense que, dans la grande tour de contrôle, les contrôleurs ne savent plus où donner de la tête…
La caméra, après une brève vue d’ensemble, fait un zoom sur un long courrier, en particulier, qui vient d’atterrir. Il s’agit d’un gros Airbus blanc et rouge, qui vient de la compagnie : « AIRLOST ». Après avoir parcouru toute la piste, l’avion s’engage dans des allées plus petites et s’arrête au bout d’un grand parking, à l’écart des pistes et de l’aéroport.
Quelques instants plus tard, une navette – une sorte de bus monté sur un gigantesque élévateur – vient prendre les passagers pour les ramener jusqu’à une des nombreuses passerelles de l’aéroport. Tout semble être calme, pour le moment…
La caméra a un nouveau champ : celui de l’intérieur des halls d’embarquements. Au fond, les passagers de l’avion AIRLOST sortent de la passerelle les uns après les autres et se précipitent pour aller prendre un chariot, pour leurs bagages qu’ils retrouveront plus tard. Parmi ces passagers qui n’ont rien d’extraordinaire – des personnes majoritairement asiatiques – on fait un zoom sur deux types, en particulier : deux hommes en noirs. Des agents secrets qui devaient être très jeunes, et qui avaient de grosses lunettes de soleil sur le nez. Heureusement pour eux, leur accoutrement assez distingant n’attire pas tellement les regards…
Tout en suivant la foule, en restant le plus incognito possible, les deux hommes en noirs vont récupérer leurs bagages un peu plus loin – une petite valise, pour chacun – puis, ils se détachent de leur groupe pour sortir rapidement de l’aéroport. Là, postés sur les allées qui bordaient les bâtiments, les deux agents grimpent dans un taxi chopé tout à fait par hasard et, après avoir informé le chauffeur de leur destination finale, la voiture file rapidement vers l’autoroute.
Quel était le plan de l’ANAX, cette fois-ci ?


4)

L’après-midi passe lentement au collège Kadic. Nous sommes avec les élèves de la classe de 2nde, où se trouvent Aelita et Jérémie, qui assistent attivement à un cours de Mme Hertz. Cette dernière semble être très décontractée, vu que ses élèves l’écoutent sérieusement et prennent beaucoup de notes sur ce qui est écrit sur le tableau, mais leur silence assez pesant la rend un peu anxieuse

Mme Hertz, d’une voix claironnante et tout en écrivant au tableau La période, notée T, est la durée qui sépare deux répétitions successives, tandis que la fréquence est définie comme l’inverse de la période. Elle s’écrit selon la formule suivante : f = 1/T, et elle s’exprime en hertz.

Au moment où elle prononce l’unité, elle rougit et glousse même un peu. Mais, elle se ressaisit vite fait et continue son cours sur la mesure du temps.
Assis à peu près aux rangs du milieu, Jérémie et Aelita prennent évidemment des notes, mais Jérémie ne semble pas tellement avoir la tête dans le cours. Il observe Aelita du coin de l’œil et, de toute évidence, il a vraiment envie de lui dire quelque chose, bien qu’elle a un visage très fermé et concentré


Jérémie, en lui chuchotant Euh… Aelita, je…

Mais, cette dernière ne fait comme si elle ne l’avait pas entendu. Jérémie laisse vite tomber…
*
Nous sommes enfin en début de soirée et, déjà, le gymnase magnifiquement décoré pour l’occasion est bourré d’élèves qui sont venus d’autres collèges pour participer à cette grande fête. Après une brève vue de l’ensemble, on s’intéresse à l’entrée du gymnase : en effet, les lyoko-guerriers viennent d’arriver, tous très bien habillés avec des smokings et des robes de soirée. Apparemment, ils sont impressionnés par la foule qui est présente devant eux


Odd, abasourdi Ben, dis donc… ça change des petits rancards qu’on se faisait entre nous, collégiens de Kadic !

Sissi, émerveillée D’après vous, il y a combien de bahuts qui ont été invités ?

William, en comptant rapidement dans sa tête À vue de nez, je dirais environ… trois à quatre collèges ont été invités, peut-être un peu plus.

Ulrich, stupéfié Bah, ça alors ! Et, si avec tout ça, on arrive pas à se faire de nouveaux amis… !?

Il rigole à sa vanne, de même que les autres.

Aelita, le sourire aux lèvres et avec un air malin Tant que vous gardiez le secret…

Sissi, en lui tapotant l’épaule T’inquiète pas, Aelita ! On est pas si débile, à ce point-là ! Au fait…
(Elle regarde partout autour d’elle…)
… quelqu’un sait où est Jérémie ?

Aelita, avec une mine sombre Il viendra déjà, t’en fais pas ! De toute façon, avec ce qui s’est passé, ce matin… je suis pas pressée de le voir arriver !

Sissi, inquiète Mais, tu danseras avec qui, alors ? Tu vas tout de même pas…

Aelita, avec un sourire malin aux lèvres et un clin d’œil Avec le premier venu !

Puis, elle se détache du groupe et s’enfonce dans la foule d’adolescents, tous habillés de la même façon que les lyoko-guerriers – smokings et robes de soirée.

Sissi, en contemplant la foule, anxieuse Odd, mon chaton, tu crois que je vais réussir à gagner le concours ?

Odd, en rigolant Bien sûr, quelle question ! Pour moi, tu es la plus belle, et Odd le Magnifique n’a jamais tort !

Sissi rigole, elle embrasse son cher Odd, et les deux amants vont se noyer dans ce bain de foule.

Ulrich, en se tournant vers Yumi, hésitant Yumi, euh… est-ce quelqu’un t’a… invitée pour le bal ?

Yumi, sans être vraiment déçue Non, mais c’est pas grave. Je ferai comme Aelita : je danserai avec le premier venu !

Sur ses mots, elle s’enfonce à son tour dans la foule. Ulrich et William se regardent, étonnés et inquiets. Ils sont si inquiets qu’ils semblent avoir quelques idées derrière la tête…. Mais, finalement, ils s’adressent un petit signe de tête et vont rejoindre leurs camarades.
*
Chacun de leur côté, les lyoko-guerriers dévisagent de nouveaux visages qu’ils n’ont jamais vu auparavant. Ces élèves inconnus veulent rester, cependant, chacun avec son groupe d’origine : l’idée de se mélanger pour former de nouvelles unions ne semblent pas plaire à tout le monde. En particulier, lorsqu’on fait certaines retrouvailles…. C’est ainsi que, alors qu’il cherchait Yumi pour lui demander quelque chose, Ulrich croise tout à fait par hasard Mat’ du collège Diderot, son ancien adversaire de la finale du tournoi inter-collège de football, de sinistres mémoires…. Ce dernier, bien habillé et qui semblait user de son habit pour nourrir une certaine prétention, n’avait pas beaucoup changé, peut-être quelques centimètres en plus… et, de plus, il était trop concentré sur sa partenaire, une jolie brune plus petite que lui, pour pouvoir apercevoir Ulrich. Ce dernier lui jette un regard de dédain, avant de pousuivre son chemin.
Un peu plus loin, Odd et Sissi se placent déjà sur la piste de danse, pas loin de la scène où étaient déjà installés les instruments des Subdigitals, des rangées de chaises et plusieurs micros. Ils se mettent déjà en place, main dans la main, l’un contre l’autre, prêts à danser….
Quand soudain


Une voix, féminine, claironnante et sèche Hé, Odd !

Ce dernier se retourne et tombe, nez à nez, avec… une ancienne connaissance, pour ne pas dire conquête : Sam. Mais, ce n’était plus la jolie Noire rebelle, souriante et très attachée à notre héros qui était devant ce dernier ; Odd avait plutôt affaire à son terrible côté contrasté, à en juger la rage qui se dégageait de cette belle peau brune

Odd, gêné Ah, Sam.... Comme ça fait plaisir de te revoir !

Sam, enragée Dis-moi une chose, Odd : entre ta fuite de l’année dernière et, maintenant, cette pimbêche aux cheveux noirs et en tutu rose…
(À ces mots, Sissi rougit et c’est à son tour de laisser la colère l’envahir…)
… est-ce que j’ai encore de l’importance pour toi ?

Odd, en cherchant ses mots Ben, ben… oui, bien sûr ! Enfin, c’est-à-dire que…

Sam Ouais, c’est bien ce que je pensais, également !

Soudain, un de ses poings se lève et cogne violemment la mâchoire d’Odd, qui s’effondre sous le choc. Quelques élèves autour d’eux ont arrêté leurs occupations pour regarder ce qui se passait. Après un petit hurlement qui avait averti tout le monde, Sissi s’agenouille devant son cavalier et, tout en caressant la rougeur laissée par le poing, elle lance un regard noir à Sam

Sam, en hurlant presque Au fond, toutes les filles de ce bahut avaient raison sur ton sujet, Odd : tu n’es qu’un sale profiteur et prétentieux qui rejette les filles lorsqu’elles ne sont pas assez à son goût ! Ainsi donc, malgré toutes tes histoires, tu ne m’as jamais aimée comme moi, je t’aimais, et, en réalité, tu t’es bien foutu de moi !

Odd, en parlant comme s’il n’avait plus de dents Mais, Scham

Sam Laisse tomber, Odd ! Cette fois-ci, je le dis enfin à mon tour : tout est fini entre nous !

Cela semble blesser Odd profondément

Sissi, d’une voix menaçante Eh bien, tant mieux ! Maintenant, tu veux bien te casser d’ici, et nous laisser tranquille ?

Sam, en se tournant vers Sissi, toujours aussi enragée Eh toi, la cruche, je t’ai rien demandé !

Sissi, en se levant, furieuse Moi, cruche !? Non, mais tu sais à qui tu t’adresses, là !?

Sam, avec un sourire narquois Ouais, à une pauvre fille aussi débile que son mec, et que je plains sérieusement !

C’en est trop pour Sissi, qui se jette sur Sam et qui commence à la battre à coups de poings. Sam tente de se défendre en rendant ses poings, en déchirant sa robe, en tirant ses cheveux…. Ainsi, pendant quelques instants, sous les applaudissements et les huées idiots des autres, les deux filles se battent sauvagement, sous l’œil admiratif d’Odd, jusqu’à ce que Jim et MrDelmas interviennent pour séparer les deux demoiselles : Mr Delmas s’occupe de sa fille, et Jim de Sam.

Mr Delmas, sur un ton sévère et indigné Ça suffit, maintenant, mesdemoiselles ! Mais, qu’est-ce que c’est, que ces façons ? Vous faites vraiment honte aux honneurs de vos camarades et de vos collèges !

Jim, en acquiesçant Tout à fait ! Si vous voulez faire ce genre de spectacle, c’est dehors ! Surtout pour vous, miss Knight !
(Cette dernière se débat, mais Jim tient bon…)
Allez, dehors !

Tout en dispersant les élèves qui avaient assisté à la bagarre, Jim traîne une Sam hurlante et se débattant dans tous les sens jusqu’à l’entrée du gymnase, où il la jette violemment dehors comme un vulgaire sac de pommes de terre.
Après avoir laissé Mr Delmas réprimender sévèrement sa fille, Odd se relève difficilement et regarde Sissi droit dans les yeux, avec toute son admiration


Odd, en lui chuchotant C’est la première fois qu’une fille s’est défendue comme ça, pour moi ! Là, je tire mon chapeau… ou plutôt mes flèches lasers !

Sissi, en rigolant Oh, c’est rien, mon chaton ! Tu sais ce qu’on dit : l’amour rend idiot !

Odd, en rigolant à son tour C’est sûr ! Il est sensé d’être insensé !

Ils finissent par s’embrasser…
*
Après avoir assisté au drame que jouaient Odd, Sissi et une jeune fille Noire de loin, Aelita sent que son estomac crie déjà famine. Vite, elle se fraye un chemin jusqu’aux stands, où il y avait de bons gros gâteaux, des sodas et des montagnes de gobelets en plastiques le long des grandes tables. Elle demande à une des filles qui s’occupaient du stand un bon morceau de gâteau au chocolat et un bon verre de soda, pour se remettre d’aplomb. La fille lui donne les produits demandés, Aelita paye le prix demandé et, en se retournant… elle heurte soudainement quelqu’un, si bien qu’elle était à deux doigts de lâcher son gâteau et son verre en plastique
.

Aelita, gênée Excuse-moi !

Tout en se remettant de ses frayeurs, elle observe de plus près l’adolescente qu’elle avait heurté. Un moment, elle croyait mal voir… mais non, c’était un parfait sosie qui était devant elle. Cette fille avait les mêmes cheveux roses – en un peu plus foncés – la même coiffure, presque le même visage, et presque la même taille.
Aelita en était stupéfaite, de même que la fille qui lui faisait face
.

Aelita, hébétée Oh ben, ça alors… ! C’est fou, la ressemblance entre nous-deux !

La fille, en acquiesçant En effet. Pourtant, je t’ai jamais vue jusqu’à présent !

Aelita Moi, non plus. Jusqu’à preuve du contraire, je suis fille unique et…

La fille, en marmonnant Et moi, je suis orpheline, c’est pas mieux !

Aelita, surprise Ah, moi-aussi ! J’ai perdu mes parents dans des circonstances bien… mystérieuses !

La fille, étonnée Ah, vraiment ? Moi-aussi, j’ai perdu mes parents d’une façon bien mystérieuse, mais je ne les ai jamais connus.

Aelita, un peu gênée Oh… désolée ! Mais, comment tu t’appelles ? Peut-être que je te connais, après tout ; même si je n’ai aucun souvenir, tu me sembles bien familière. Moi, c’est Aelita.

La fille Et moi, c’est… Taelia.

5)

Le taxi était enfin arrivé devant le collège Kadic. Après avoir réglé la petite note, les deux hommes en noirs y descendent avec leurs valises, et laissent le taxi repartir : ils n’avaient plus besoin de son service. En effet, tout était prévu : une grosse BMW 645 E64 noire était garée devant le collège et devait servir aux deux agents pour emmener la jeune fille aux cheveux roses jusqu’à l’aérodrome militaire le plus proche, où un hélicoptère de l’ANAX les attendait… si tout continuait de marcher comme prévu, évidemment.
Avant de passer à l’action, les deux hommes mettent leurs valises dans le coffre, en sortent un gros sac à la place avec une corde pour nouer le sommet, et ils mettent les masques vénitiens qu’ils avaient trouvé dans le sac, en plus du chloroforme (au cas où la petite gigotait de trop), sur le visage. Une fois que tout était prêt – les masques bien plaqués sur les yeux, et le chloroforme dans la poche de l’un des deux agents – les deux hommes entrent enfin dans le domaine, en se fondant au mieux dans l’obscurité pour ne pa se faire repérer, et se dirigent vers le gymnase. Ils étaient assez nerveux, mais ils étaient très concentrés sur leur objectif : la petite Aelita Schaeffer. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur, s’ils ne voulaient pas connaître le même sort funeste que leurs deux camarades, jadis.
L’opération avait commencé
.


La suite arrivera bientôt.
Inutile de vous préciser que celui qui a trahi le secret de la fuite de Franz et Anthéa est, bien entendu, Wilnius Franken (voir 2è partie de Jardins secrets) ; et que la Taelia qui a fait connaissance avec Aelita est, évidemment, la Créature de rêve que nos héros ont rencontré dans la saison 1 (si vous vous rappelez plus d'elle, allez jeter un coup d'oeil soit au guide des épisodes, soit à la liste des autres personnages Wink )
A bientôt !
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alex MessagePosté le: Mer 27 Aoû 2008 21:14   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 17 Mai 2008
Messages: 323
Localisation: Cestas proche de Bordeaux
Et bien cette partie est magnifique , comme d'habitude tu vas me dire . Ensuite j'ai adoré la premier chapitre avec l'évasion d'Anthéa et Franz , on se serait cru dans un véritable roman d'spionnage .

Ensuite , je sais pas pourquoi , il va se passer un truc avec Taelia ... mais je vais faire attention , je me trompe souvent en ce moment .

Sinon vivement la suite !

Alex
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Fiction terminée :
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Fiction en cours :
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iggy-fol MessagePosté le: Mer 27 Aoû 2008 22:45   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 25 Déc 2007
Messages: 95
franken : aelita je suis ton pere
aelita : noooon
franken : c'est pas vrai poisson d'avril
aelita : ouf

les description des scenes d'action sont toujours aussi magnifique bien qu'il y est toujours se petit je sait pas quoi de "resident evil" voir "metal gear solid"
quand au jardin secret c'est tres fort de ta part c'est meme mieux que les textes de yumimi ( c'est un avis personnel)

quand a l évolution je narrete pas dy penser ( je le post aussi) entre le liens onirique qui c'est tisser avec anthea et sa fille et le mystereiux "don de lumiere" sa promet

continue comme ça moi j'accroche

Ps : la blague du debut c'est une theorie deguisé
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Iglouska MessagePosté le: Jeu 28 Aoû 2008 16:53   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 07 Jan 2008
Messages: 1422
Localisation: Dans sa forêt à chercher une proie pour assouvir sa soif ^,..,^
J'ai adorer ce chapitre avec deux clin d'oeil très distinct !
- Notre destin est entre nos mains
et
- Taelia

C'est vraiment trooop bien décrit dans le journal de F.H. par exemple ... je voyais exactement tout comme dans un film ! C'été super !

J'ai trop atte de voir la suite pour voir comment va se passer cette mission des Hommes en noir ...
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phenix-xana MessagePosté le: Jeu 28 Aoû 2008 19:10   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 07 Aoû 2008
Messages: 62
c'est magnifique!, comme toujours!
J'ai bien aimé ce chapitre, je pense que les hommes en noirs vont capturés Taelia à la place de aelita (à cause de leur ressemblance)

J'attends la suite avec impatience
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Dim 31 Aoû 2008 06:39   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
Voici la suite

6)

Dans le gymnase, tout semblait être prêt pour le grand événement. Après s’être remis un peu de sa colère, Mr Delmas souffle un bon cou, monte sur la scène et s’empare du micro. Il s’éclaircit bruyamment la gorge, faisant taire les bavardages des adolescents qui se tournent tous vers lui, pour l’écouter attentivement.

Mr Delmas, d’une voix claironnante Mes chers enfants, au nom du collège Kadic, je vous souhaite la bienvenue à cette grande soirée inter-collèges, organisée par les élèves de ce collège et avec l’étroite collaboration de tous les délégués et des chefs des établissements concernés. Lors de ce grand bal, vous aurez l’occasion de vous divertir correctement mais, en plus, de faire connaissance avec de nouveaux visages que vous n’avez jamais connu, afin de tisser plus de liens forts entre nos établissements respectifs. Bien entendu, comme vous l’avez sûrement aperçu tout à l’heure, je ne tolérerai aucun déséquilibre et autres actions non civilisées : vous êtes là pour vous amuser comme des êtres humains, et non comme des bêtes !
(Il jette un regard perçant à tout le monde, histoire de savoir s’il a été parfaitement clair, puis sur un note plus joyeuse…)
Mais, pas la peine de mal commencer cette soirée. Je déclare ce bal ouvert…
(Il y a quelques applaudissements chaleureux…)
…et, pour l’occasion, je vous demanderai d’accueillir comme il se doit… les Subdigitals, que j’ai spécialement invité pour ce grand rendez-vous !

Là, les applaudissement sont beaucoup plus nourris. Les Subdigitals apparaissent sur scène, tout en saluant leur public en délire, et, tandis que Nico et Ben s’installent déjà devant la guitare et la basse respectivement, Chris prend gentiment le micro tendu par Mr Delmas, qui descend de la scène peu après.
Il faut un certain temps pour que les ardeurs des ados se calment un peu et, au moment où il juge que c’est plus tranquille, Chris porte le micro à sa bouche tout en gardant son grand sourire charmeur


Chris, d’une voix claironnante Bien. Bonsoir à tous. Moi et mes inséparables partenaires, nous sommes très hereux d’avoir été invités par Mr Delmas, afin d’animer cette soirée spécial jeunes…
(Il laisse passer quelques applaudissements, puis…)
Alors, exceptionnellement, moi et les copains nous avons décidé de vous jouer des morceaux classiques concernant l’amour et, après, l’ambiance festive du carnaval. On a jugé inutile de vous rejouer nos morceaux à nous car, après tout, vous devriez les connaître par cœur, maintenant… !
(Il rigole à sa vanne, de même que les élèves, puis…)
En tout cas, on vous promet de belles chansons au programme, et nous espérons passer une très belle soirée avec vous. Maintenant, assez bavardé, et place à la musique… !

Sous les derniers applaudissements, Chris s’installe à sa batterie et donne le signal à ses partenaires. Ensemble, les Subdigitals commencent par interpréter Sarà perché ti amo, tout en gardant un œil béat sur les élèves en train de danser en couple devant eux, dans le gigantesque cercle délimité par une rangée de chaises et prévu justement comme piste de danse…
Parmi ces couples heureux et joyeux, on peut mentionner Odd et Sissi, Mat’ et sa copine de tout à l’heure, Mr Delmas avec une femme assez âgée qui devait être proviseur d’un des collèges invités, Hiroki et Milly, et juste à l’instant… Yumi, qui a été invitée par un garçon inconnu, mais beau mec – un élève qui ne venait pas de Kadic. Alors qu’elle s’amuse plus ou moins avec son cavalier, Ulrich et William, assis l’un à côté de l’autre sur les chaises posées à l’extrémité de la piste de danse, regardent ce couple de manière très froide


7)

Un petit tour dans la chambre de Jérémie, où ce dernier est en train de travailler sur son ordinateur, l’air un peu bougon. Sur son écran, on peut voir des fenêtres exhibant ses recherches sur le nouveau Réplika découvert. Jérémie pianote, clique à droite et à gauche… puis découvre.
Pendant un petit moment, il reste neutre, puis son visage est soudainement frappé par l’horreur


Jérémie, horrifié Oh non !
*
Nous sommes maintenant dans le gymnase, quelques instants plus tard, où les Subdigitals viennent de finir Sarà perché ti amo et enchaînent tout de suite avec Mon amant de St Jean. De nouveau un court paronama sur tous les couples en train de danser, puis un petit zoom sur Aelita et Taelia qui sont toujours près des stands et qui regardent les élèves danser avec grand plaisir

Aelita, en marmonnant Taelia… Taelia… non, ça me dit vraiment rien. Et pourtant, c’est quand même incroyable, la ressemblance entre nous-deux !

Taelia Oh, tu sais, ce n’est pas obligatoire d’être de la même famille pour avoir de fortes ressemblances. Des sosies, ç ‘a toujours existé.

Aelita, en la dévisageant toujours Ouais, mais quand même… ! D’où tu viens ?

Taelia, d’une voix un peu caverneuse Oh, je viens d’un orphelinat qui n’est pas loin d’ici. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai été là-bas depuis ma naissance, mais je n’étais pas tellement heureuse ; je suis quelqu’un d’extrêmement solitaire…. Maintenant, on m’a permis de rester à l’internat de mon collège durant toutes les vacances et, même si je suis toujours aussi seule, je me sens plus tranquille. Après, pour le reste, il y a du personnel qui reste durant les congés : c’est vraiment une chance….
(Puis, sur un ton un peu plus béat et intrigué…)
Et toi, alors, tu viens de quel orphelinat ?

Aelita, un peu hésitante Oh, euh… je viens d’un orphelinat du Québec mais, moi, j’ai, euh… gardé de bons souvenirs de mon enfance, là-bas. Je suis venue en France, il y a deux ans, pour habiter avec mon cousin, qui est là-bas…

Elle lui montre Odd, qui est en train de danser joyeusement près de la piste.

Taelia, surprise Qui ça ? Lui !? Le type avec la grande mèche jaune ?

Aelita, hébétée Vous vous êtes déjà rencontrés ? Tu n’as pas l’air de beaucoup l’aimer…

Taelia, un peu gênée Ben, en fait, quand j’étais venue ici pour quelques semaines, le temps que l’on trouve une école qui n’était pas loin de l’orphelinat, lui et ses potes, ils n’ont pas arrêté de me regarder bizarrement et ils semblaient beaucoup s’intéresser à moi. Peut-être qu’ils pensaient que tu étais arrivée plutôt que prévu, car ils ont beaucoup parlé d’une certaine Aelita derrière mon dos.

Aelita, en rigolant comme pour jouer le jeu Ha ! ha ! Ce sacré Odd ! C’est un sacré rigolo, à ses heures ! Mais, il est trop cool, autant lui que ses potes quand on les connaît mieux ! Je t’assure… !

Taelia ne semble pas être trop convaincue, mais elle détache son regard d’Odd rapidement

Taelia Dis, Aelita, est-ce que tu te rappelles un peu de tes parents, avant qu’ils ne… disparaissent ?

Aelita, un peu empruntée Euh… eh bien, c’est-à-dire que… oui, un peu. Je n’ai que quelques souvenirs d’eux, mais pas davantage. Heureusement, j’ai aussi quelques photos ; ça aide à se rappeler ! Tout ce que je sais, c’est que mes parents étaient, euh… des grands savants, qui ont travaillé pour une grande… agence. Mais, ils se sont échappés de cette agence car, euh… elle a voulu faire une grande expérience qui menaçait le monde. Du coup, ils se sont cachés mais… les agents secrets de cette agence les ont retrouvés et ils ont été… enlevés. Depuis, je ne les ai jamais revus.

Taelia C’est drôle ! Moi-aussi, à ce que l’on m’a raconté, mes parents étaient de grands scientifiques, qui ont travaillé pour une grande agence terroriste. Je serais même née dans les locaux de cette agence mais, comme les terroristes ne voulaient pas perdre de temps avec moi, mes parents m’ont vite cachée en France, à la demande de ma mère, pour éviter que je me fasse tuée. C’est ce que la directrice de l’orphelinat m’a racontée, en tout cas.

Pendant un instant, les deux filles se dévisagent attentivement, de plus en plus abasourdies par la situation. Dans leurs têtes, les idées se bousculent, mais elles ne veulent pas y croire

Taelia, surprise Aelita, je… serait-ce possible que tu as raison ? Je veux dire… que l’on soit, bel et bien, deux sœurs, nous-deux ?

Aelita réfléchit un instant, et

Aelita, en hochant la tête Non, c’est pas possible ! Comme t’as dis, les sosies on toujours existé, et je crois que c’est notre cas !

Face à cet air décidé, Taelia capitule en soupirant

Taelia C’est vrai, t’as sans doute raison ! Et puis, même si ça serait le cas… je crois que ce serait une vérité qui serait trop dure à accepter ! On pourrait bien en souffir !

Aelita se retourne vers elle, et les deux filles s’échangent un sourire…
*
Dissimulés dans un coin du gymnase, bien à l’abri dans l’obscurité et le regard braqué sur les deux filles aux cheveux roses, les deux hommes en noirs attendaient impatiemment leur heure. Mais, en plus de l’impatience, ils semblent faire également preuve d’une angoisse grandissante…
L’angoisse de
se tromper…

Cool

Nous sommes, maintenant, en milieu de soirée. Au total, les Subdigitals ont chanté une dizaine de chansons de variétés et, malgré leurs craintes, les élèves ont bien aimé entendre – ou ré-entendre – ces œuvres classiques. Après tout, le thème de cette soirée était bien un bal classique – l’amour, la douceur, la tranquillité – et non une sorte de discothèque classique.
Après avoir fait taire les applaudissements, Chris rejoint le milieu de la scène et s’empare du micro


Chris, d’une voix claironnante Je vois que vous vous êtes, tous, très bien amusés lors de cette première partie de soirée, et je tiens à vous déclarer que moi et mes potes, on a été très contents de voir que ces chansons très anciennes vous ont bien captivés. Maintenant, comme vous devez sûrement le savoir, le carnaval va bientôt arriver, également, et nous nous sommes dits : pourquoi ne pas le fêter, également, histoire de bien combler cette soirée très spéciale ? Hein, qu’est-ce que vous en dites !?
(Il laisse les adolescents s’exprimer joyeusement, quelques instants, puis…)
J’étais sûr que ça allait vous plaire ! Mais, avant de lancer cette deuxième partie de la soirée, il va falloir passer par la case : « VESTIAIRES » ; vous avez, sans doute, remarqué que vous n’avez pas les bons habits pour fêter Carnaval, n’est-ce pas !?
(Il rigole, de même que les ados, puis…)
Alors, pendant que moi et mes partenaires, on va s’accorder une petite pause de cinq-dix minutes, vous allez en profiter de cette période pour aller vous changer dans les vestiaires – les déguisements qu’on vous a demandé vont, enfin, vous servir à quelque chose ! Mon oncle, Jim, et le proviseur, Mr Delmas, veilleront à la bonne marche des vestiares, et veilleront aussi à ce que vous ne traîniez pas trop ! Allez, à dans cinq minutes !

Sous les derniers applaudissements, Chris repose le micro et, avec ses partenaires, ils disparaissent de la scène pour s’installer à un petit stand à part, où ils se restaurent. Quant aux élèves, à la demande de Jim et Mr Delmas, ils rejoignent les vestiaires du fond – les garçons d’un côté, les filles de l’autre – pour se changer. Heureusement, ils semblent assez grands pour accueillir tout ce petit monde…
Ainsi, pendant cinq à dix minutes, le gymnase est étrangement calme et désert…
*
Toujours cachés dans leurs petits coins, les hommes en noirs se dépêchent de mettre leurs masques vénitiens, tout en chuchotant entre eux, histoire de bien se mettre d’accord sur qui va se coller pour le kidnapping…
*
Les dix minutes s’écoulent rapidement. Alors que les Subdigitals remontent sur scène et se ré-installent près de leurs instruments, les adolescents sortent un à un des vestiaires et se re-présentent sur la piste de danse. Ils sont méconnaissables : avec leurs habits fantaisistes et leurs masques, on pourrait croire qu’ils sont en train de fêter le Carnaval de Venise. À cause de ces masques vénitiens qui sont de toutes les couleurs et qui cachent soit tout le visage, soit juste les yeux, on peut même plus savoir où sont nos héros. En tout cas, une chose est sûre : tous répondent présents sur la piste de danse – aucun n’est sur les chaises d’à côté


Chris, en les contemplant et en s’emparant du micro devant sa batterie Ben, dis donc, vous êtes tous beaux ! Rien à dire ! Et, rien de tel pour rencontrer de nouvelles personnes…à moins qu’une vulgaire coïncidence vous en empêche !
(Les masques étouffent un peu le rire des élèves…)
Et, maintenant, en avant la musique ! Partagée entre la fête et l’amour…

Il donne le signal à ses partenaires, puis ils commencent à interpréter Aimer de la comédie musicale Roméo et Juliette. Une nouvelle fois, sous la douce et grandiose musique, les adolescents dansent avec grand plaisir.
Bien entendu, la chose est plus complexe et plus gênante car, étant tous masqués, les élèves – garçons et filles – ont bien du mal à savoir avec qui dansent-ils. Certains, tout en dansant, se chuchotent des paroles toutes bêtes pour tenter de s’identifier. D’autres préfèrent ne rien dire, mais ils sont quand même un peu angoissés à l’idée de danser avec un(e) parfait(e) inconnu(e) ou, pire, un(e) grand(e) ennemi(e)…. Néanmoins, dans l’ensemble, les ados jouent quand même le jeu avec grand plaisir : la question de savoir qui se cache sous le masque ne se pose même plus, au bout d’un moment…
Même si déjà, deux élèves se sont déjà faits avoir : en ôtant leurs masques, ils se sont aperçus qu’ils étaient…
deux garçons. Ils étaient abasourdis et gênés ; heureusement, personne n’a remarqué la scène, trop occupé sur la musique et le (ou la) partenaire…. Vexés, les deux garçons préfèrent s’asseoir aux bords de la scène, avec une bonne distance de sécurité.
Yumi, qui vient de pénétrer sur la piste de danse, s’enfonce dans ce bain de foule et en profite pour mettre son masque vénitien blanc avec de grosses taches de rougeur sur les joues. Ce n’est pas difficile de la reconnaître : elle porte une tenue de geisha, presque la même que son ancien costume de lyoko-guerrière. Perdue dans cette forêt humaine en mouvement, elle est un peu intimidée et tente de rechercher son cavalier d’avant. Hélas, ce dernier semble avoir disparu – ou, du moins, il a trouvé une autre cavalière – et la pauvre Japonaise, toute seule, a même envie d’aller s’asseoir sur les chaises et de regarder les autres s’amuser…
Mais, tout à coup, un garçon aussi grand qu’elle s’approche et lui demande sa main. Il a des cheveux bruns courts et assez épais, et porte une grande tunique vert-brune avec des symboles japonais brodés dessus. Il semblait être beau mec, sous ce masque…et, en plus, avec ces broderies : peut-être était-il Japonais, comme elle
….

Le garçon, en lui tendant la main Voulez-vous m’accorder cette danse ?

Yumi rougit sous son masque, face à cette voix si grave, si profonde : il n’était pas Japonais, en tout cas, il n’avait pas l’accent. Mais, soudain, en y réfléchissant bien elle commence à avoir des soupçons sur l’identité de ce garçon…
Cependant, face à cette main délicieusement tendue et à cette musique si douce, la tentation est trop forte


Yumi, d’une voix timide Bien sûr.

La main du garçon se referme doucement sur la sienne, puis c’est l’autre main, et après ce sont les corps qui s’accollent l’un à côté de l’autre et, enfin, alors que les Subdigitals commencent à interpréter une première fois le refrain, le couple garçon-Yumi se laisse embarquer dans la danse, dans le même rythme que les autres. Oh, ce qu’il dansait si bien, ce garçon…
De l’autre côté, habillé tout en noir – même le masque, qui ne cache que ses yeux – avec des broderies rouges, William tente de mettre son plan en exécution : trouver Yumi pour danser avec elle, afin de reforger les liens amoureux ; il n’a toujours pas accepté le : « Copains, et puis c’est tout ». Également perdu dans cette foule en mouvement, il aperçoit enfin une fille habillée d’une belle robe blanche et ayant juste les yeux masqués. Sans perdre de temps, il s’approche de cette fille


William, en tendant la main Voulez-vous m’accorder cette danse ?

La fille se retourne, intriguée, et hésite un moment. Mais, au final, elle se laisse porter par le charme du beau ténébreux et accepte de danser avec lui. Elle avait des cheveux noirs coupés à la garçonne ; ça ne pouvait qu’être que Yumi…
Les Subdigitals viennent d’entamer le second refrain, en remplaçant les solos de Juliette par des notes à la guitare électrique. Alors que ses amis étaient, sans doute, en train de s’amuser avec leurs cavaliers, Aelita préfère rester devant les stands avec Taelia, mais les deux filles se laissent bercer par la beauté de la musique…
Pendant que la mélodie continue à se dévoiler, gros plan sur les différents couples du moment : Odd-Sissi, Yumi-le garçon, William-la fille…. On voit même Mr Delmas, masqué au niveau des yeux, danser avec ce qui devait être une femme ayant le même âge que lui, et Jim… qui semble bouder dans un coin, même s’il prend plaisir à écouter la musique.
Enfin, après quelques instants de patience, les Subdigitals concluent la mélodie et les adolescents s’arrêtent de danser, se font une révérence, et certains applaudissent même les Subdigitals émus : par la musique, ou par les applaudissements !? De son côté, William en profite pour enlever doucement le masque de sa cavalière, afin de pouvoir l’embrasser


William, en lui murmurant Allez, ma tendre Yumi ! Profitons-en de ces retrouvailles…

La fille se raidit, surprise par cette action soudaine. Mais, elle est tellement tétanisée qu’elle n’ose pas faire la moindre réaction…
Le masque tombe aux pieds de la fille, et William découvre, stupéfait, que cette fille est en fait
…Émilie Leduc, mais sans ses lunettes. Remarquant les lèvres du beau garçon prêtes à l’embrasser, elle se remet vite fait de sa pétrificaction et colle une bonne gifle à un William tout hébété.

Émilie, furieuse Dunbar, refais-moi encore un coup pareil, et ce sera bel et bien la dernière chose que tu feras de ta vie !

Puis, elle quitte le gymnase d’un pas furieux, tellement désabusée qu’elle en a les larmes aux yeux. Effondré par terre par la violence de la gifle, William en est encore tout retourné…
*
Un peu plus tard, les Subdigitals décident d’enchaîner avec J’ai encore rêvé d’elle du groupe Il était une fois. Une nouvelle fois, tout le monde se laisse porter par la beauté de la mélodie et des paroles, et on se remet à danser de plus belle. William, qui s’est relevé entre-temps, décide de ne pas dire son dernier mot et repart en quête de Yumi. Au bout d’un moment, il aperçoit une autre fille avec des cheveux noirs à la garçonne, qui traîne piteusement au milieu de la foule, sans cavalier. William prend son courage à deux mains et se met à danser avec elle, en étant sûr, cette fois-ci, que c’était Yumi qui se cachait sous ce masque qui recouvrait tout le visage de la fille…
Ce qu’il ignorait, c’est que Yumi était toujours avec son beau cavalier et, bizarrement, ce dernier tente de l’entraîner un peu à part de la scène. Yumi s’en méfie…
La musique se termine bientôt et, comme avant, William ôte doucement le masque de la fille, persuadé que cette fille était bien Yumi. Le masque tombe… mais, une nouvelle fois, William est encore interdit et gêné par la situation ; peut-être encore plus gêné qu’avec Émilie.
C’était
… Sissi.

Sissi, abasourdie, en voyant les lèvres de William Hé, William, qu’est-ce qui te prend, là ? T’as trop bu, ou quoi !?

William, en lui chuchotant Excuse-moi, je me suis, euh… trompé !

Puis, il repart vite fait, pour aller s’effondrer sur les chaises au bord de la piste de danse. Il a vraiment honte et, dans le même temps, il espère que ce petit accident n’aura pas de suite…
Sissi est, aussi, encore toute pétrifiée par la stupéfaction. Pourquoi William avait-il tenté de l’embrasser ? Était-il contrôlé par l’ANAX, bien que Jérémie les aurait déjà prévenus, ou avait-il vraiment besoin de baiser quelqu’un (dans le sens d’embrasser) ? En tout cas, il avait vraiment fait une erreur monumentale, c’est le moins qu’on puisse dire….
Quelques instants plus tard, Odd réapparaît près d’elle avec des verres de sodas, à la main
.

Odd, inquiet, en voyant le visage interdit de sa copine Hé, ma princesse, ça va pas ? Qu’est-ce qu’il y a ? T’as vu Ulrich et Yumi, en train de s’embrasser ?

Sissi, hésitante Euh… non, y a rien, mon chaton ! Tout va bien, j’ai juste…

Odd veut en savoir plus, mais Sissi prend son verre de soda et accompagne son copain jusqu’aux chaises d’à côté, comme si de rien n’était.
Pendant ce temps, Yumi et le garçon sont maintenant bien à l’écart de la piste de danse, mais ils entendent toujours la musique. Tout en continuant de danser, Yumi se méfie de plus en plus de la suite des événements : ce garçon devait être craquant, certes, mais pouvait-elle faire ça ? Non, elle pourrait trop se remettre en question, et puis… elle risquait de faire quelque chose qu’elle haïssait encore plus que de mentir
: trahir. Pourtant, rien à faire : la tentation était trop grande face à la beauté cachée de ce beau mec et, d’ailleurs, ce dernier semblait n’attendre que ça. Comme s’il lisait dans ses pensées, il désirait vraiment l’embrasser…
La musique se finit dans quelques secondes mais, déjà, ils s’arrêtent de danser et se lancent des regards très profonds à travers les orifices vides de leurs masques. Déjà, le garçon relève un peu son masque jusqu’à sa bouche, et fait de même avec Yumi qui se laisse faire sans broncher. Puis, ses lèvres se préparent pour le baiser et son visage se rapproche doucement, très doucement…. Tout en continuant à être sur ses gardes, Yumi ferme quand même les yeux et se prépare à accueillir les douces lèvres de ce garçon…
La musique se conclut sur une note avec un point d’orgue et, durant tout ce temps, Yumi et le garçon s’embrassent…. Ça y est : pour la première fois depuis bien longtemps, Yumi embrassait vraiment quelqu’un.
Dommage que ça ne dure pas longtemps car, alors que les Subdigitals commencent une autre musique, Yumi attend, les yeux fermés, que son beau cavalier mystérieux la reprenne dans ses bras… mais, en vain. Ce dernier s’est rapidement enfui, alors qu’elle avait les yeux fermés. Elle est encore toute retournée par cette expérience vraiment unique, et elle se pose encore et toujours des questions sur l’identité presque ésotérique de ce garçon…
*
Un gros plan sur un des hommes en noirs, qui se rapproche discrètement des stands. Assise tranquillement sur une chaise, l’une des filles aux cheveux roses contemplait le spectacle : l’autre était partie. Il en était sûr : c’était bien la petite Schaeffer sur cette chaise. Il fallait vite passer à l’action, avant que l’oiseau ne s’envole…
Prenant son courage à deux mains et se sentant encourager par son co-équipier qui n’était pas loin, le jeune agent masqué se présente devant la fille aux cheveux roses, en lui faisant une petite révérence


L’agent B, en lui tendant la main et d’une voix douce Ma chère demoiselle, voulez-vous m’accorder cette danse ?

Cette dernière semble regarder la main tendue par cet homme, hésitante

La fille aux cheveux roses, en hochant timidement la tête Euh… non, merci. Je préfère, euh…

L’agent B, en gardant son air doux Voyons, ma chérie, je ne vais pas te faire de mal !

La fille aux cheveux roses Oui, mais…

Soudain, elle se lève et se précipite vers les vestiaires, espérant se cacher. Mais, rapide comme l’éclair, l’agent B saute sur elle et la prend violemment dans ses bras.

L’agent B Oh non, ma chérie ! Tu vas venir avec moi, que ça te plaise ou non !

La fille aux cheveux roses hurle d’une voix étouffée, gigote, tente de mordre le bras de son agresseur… mais ce dernier garde son sang-froid et se sert d’une de ses mains pour sortir le mouchoir entièrement mouillé par le chloroforme, et le plaquer rapidement contre le nez de la fillette. Cette dernière perd vite connaissance et, une fois qu’elle est vraiment hors d’état de nuire, l’agent B la porte sur ses bras et rejoint rapidement son camarade à la sortie.
Personne n’avait vu la scène…. Personne ?
*
Assis tranquillement sur les chaises au bord de la piste, Odd tente par tous les moyens de faire cracher le morceau à Sissi. Mais, soudain, il se retourne et aperçoit deux hommes en noirs masqués franchir rapidement la sortie… avec une fille aux cheveux roses inanimée dans les bras de l’un d’entre eux
.

Odd, terrorisé Aelita !?

Tout en laissant une Sissi interdite sur sa chaise, Odd court dans tous les sens, à la recherche de ses amis. Il trouve rapidement William, Yumi et Ulrich, dans les vestiaires ; il paraissait remettre son smoking d’avant…
En tout cas, voilà ce qu’il dit à tous


Odd, paniqué Venez vite, les gars ! Des hommes en noirs viennent d’enlever Aelita !

9)

Jérémie a enfin terminé toutes ses recherches et, après mûres réfléxions, il se dit qu’il est temps qu’il aille s’amuser un peu et, en plus, faire des excuses à Aelita (en plus de lui faire plaisir). Vite, il enfile le meilleur costume qu’il puisse trouver dans son armoire et se dépêche d’aller au gymnase ; il n’était, peut-être, pas trop tard, après tout….
Mais, alors qu’il est près du parc, il voit des hommes en noirs courir dans l’obscurité, avec une forme inanimée dans les bras de l’un d’entre eux. Il les regarde se précipiter vers la sortie du collège, avec quelques soupçons… qui seront, d’ailleurs, confirmés par l’arrivée de tous ses camarades, quelques instants plus tard
.

Odd, d’une voix essoufflée et paniquée Vite, Jérémie ! Des hommes en noirs ont enlevé Aelita !

Jérémie, terrorisé Quoi !? Je, euh… c’est bon, je les ai vus partir par là !

William Alors, rattrapons-les, avant qu’ils ne soient trop tard !

Vite, les lyoko-guerriers s’exécutent…
*
Les deux agents sont déjà arrivés devant leur grosse BMW noire. Ils enferment leur capture dans leur gros sac, qu’ils jettent violemment dans le coffre, avant de grimper à bord de leur carosse. Alors que les ados sont sur le point de leur bondir dessus, l’agent A met le contact et la voiture file à la vitesse de l’éclair, en plein sous le nez des lyoko-guerriers consternés


Jérémie, énervé Mais, c’est pas vrai, ça !
(Puis, en hurlant à toute voix…)
AELITAAAA !?

William, en le faisant taire, furieux Mais, arrête, donc ! Pas la peine de nous attirer encore plus d’ennuis, en hurlant sous tous les toits qu’Aelita a été enlevée !

Ulrich, amer Ouais mais, qu’est-ce qu’on va faire, maintenant ?

Odd, en regardant partout autour de lui Nos copains avec leurs scoot’s sont pas là, c’est bien dommage !

Tout à coup, les lyoko-guerriers entendent un bruit de moteur et, en se retournant, ils découvrent, hébétés… qu’un taxi vient de faire son apparition devant eux. C’était le taxi qui avait emmené les hommes en noirs jusqu’au collège Kadic.

Le chauffeur, en baissant la fenêtre Dites, les enfants, vous n’auriez pas vu des hommes en noirs, des types assez étranges que j’ai déposé ici, y a pas longtemps ? C’est que…

Mais, déjà, sous son regard abasourdi, les lyoko-guerriers entrent tous dans sa voiture, William à l’avant.

William, en acquiesçant Si, on les a vus ! Ils sont repartis avec une grosse BMW, qu’il faut suivre à tout prix !

Le chauffeur Hein !? Mais…

Ulrich, sur un ton autoritaire Pas le temps de négocier ! Ils ont kidnappé notre amie, et il faut à tout prix la sauver !

Odd, sur son ton malin et avec le sourire aux lèvres Allez, taxi, suivez cette voiture !

Le chauffeur, toujours autant interdit par cette drôle de situation, met quand même le contact et fonce sur les traces de la BMW…
*
Cette dernière roule, à présent, sur une route de campagne. Les hommes en noirs semblent être assez sereins, décontractés : le plus dur était fait, et ils croyaient déjà en leur victoire. Même si la route où ils étaient était parsemés de virages assez dangereux… mais, comme les adolescents ne devaient pas avoir un moyen de les rattraper, autant rouler doucement, histoire d’arriver entiers à la Base-Noyau


L’agent B, en se tournant vers son co-équipier, le sourire aux lèvres Je sens déjà la belle récompense que va nous offrir le boss, qu’en dis-tu ?

L’agent A, satisfait C’est clair. Au moins, on n’a pas fait d’erreur, comme nos regrettés camarades ! Notre Père va être fier de nous !
*
Ils ont tort de penser ainsi car, même si la BMW des hommes en noirs était super rapide pour un pauvre taxi comme celui-là, le chauffeur, en revanche, connaissait très bien certains raccourcis sur les petites routes caillouteuses et périlleuses de la campagne.
En peu de temps, les voilà derrière la grosse voiture noire des agents, juste après un virage…
*
Les hommes en noirs ont vite aperçu la présence stupéfiante du taxi, juste derrière eux, et, avec leurs yeux de lynx, ils ont pu apercevoir la présence des lyoko-guerriers
.

L’agent A, en grognant Décidément, ils sont tenaces, ces fichus gamins !

L’agent B, en se tortillant sur son siège Continue de conduire ! Je vais essayer de les mettre hors d’état de nuire… une bonne fois pour toutes !

L’agent A acquiesce et appuie sur le champignon, même si le taxi lui colle toujours au train. Pendant ce temps, l’agent B prend une grosse arme sur la banquette arière, ouvre sa fenêtre automatisée et se détache pour pouvoir sortir le haut de son buste à l’extérieur. Là, il prend le temps de viser et, au moment où il juge que c’est le bon moment, il tire… de grandes rafales d’éclairs violets, qui sortent du gros canon de cette sorte de bazooka.
Terrifié par ce spectacle, le chauffeur essaye quand même de garder son sang-froid et esquive les tirs comme il peut. Mais, ce n’est pas facile car il y a beaucoup de virages et la route est très étroite par moment. D’ailleurs, le simple fait que l’agent A accélérait comme il pouvait ressemblait vraiment à une tentative de suicide.


William, paniqué Il va falloir faire vite, monsieur ! Ils peuvent à tout moment nous semer ou, pire, sortir de la route !

Le chauffeur, énervé Je fais que ça, mon garçon, je fais que ça ! Mais, si tu veux savoir, je n’ai pas envie de trop risquer ma peau, tu vois ?

Alors qu’il continue à donner de violents coups de volant à droite, à gauche, pour éviter les éclairs, William se retourne et contemple des lyoko-guerriers vraiment angoissés

William, inquiet Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? Le chauffeur ne va pas tenir longtemps, à ce train-là !

Ulrich Tente une sortie, à tout hasard ! Avec un peu de chance, tu atteindras le coffre ou le toit de la voiture !

William, en lui parlant comme s’il était idiot C’est ça ! Et, avec beaucoup de chance, je risque d’être électrocuté en plein vol, ou de passer sous les roues du taxi ! Non, hors de question !

Ulrich T’as une autre idée, peut-être ?

Pendant un moment, Ulrich et William se jettent des regards assassins, comme s’ils se lançaient des défis, et, finalement, William soupire, se détache et, tout en s’accrochant à tout ce qu’il trouve pour ne pas être trop bousculé dans tous les sens, il ouvre la portière…
Mais, cette dernière est soudainement arrachée en plein vol par une rafale d’éclairs. Le bruit est tel que tous les occupants du taxi hurlent aux éclats


Le chauffeur, en jetant à William un regard assassin Non, mais ça va pas, gamin ? Tu veux te tuer, ou quoi ?

Déçu et honteux, William se rattache.
*
Au bout d’un moment, l’agent B baisse son arme et regarde, satisfait, le taxi s’éloigner de plus en plus de son champ visuel. Il en ricane même.
Son compagnon est tellement content de son exploit qu’il se retourne même vers lui


L’agent A, ravi Très bien, camarade ! Cette fois-ci, ils pourront plus nous rattraper ! La victoire est, bel et bien, à nous ! Ha ! ha ! ha ! ha !

L’agent B lui adresse un sourire, tout en se ré-installant sur son siège, mais…
Tout se passe extrêmement vite. L’agent B se retourne vers le pare-brise avant, et son sourire disparaît subitement pour laisser place à une terreur sans nom. Son camarade en est tout intrigué


L’agent B, en hurlant à toute voix ATTENTION AU VIRRAAAAAAAGGGEE !!!

L’agent A se retourne mais… c’est trop tard : à plus de cent-dix kilomètres à l’heure, la grosse BMW quitte subitement la route dans un virage très serré, fait plusieurs tonneaux dans les vastes champs de maïs et finit par s’écraser contre un gros chêne perdu en plein milieu des champs. Tout se passe très vite, mais le bruit de la tôle horriblement torturée est terrifiant…
Le taxi arrive rapidement sur les lieux de l’accident et, déjà, les lyoko-guerriers sortent tous de la voiture et se précipite vers la voiture accidentée, Jérémie en premier


Jérémie, en hurlant, les larmes aux yeux AELLIIIIITTAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

Mais, tout à coup… l’essence s’enflamme pour une quelconque raison et la voiture… explose violemment. Tout est si violent que les lyoko-guerriers sont même soufflés par l’explosion. En quelques instants, la grosse BMW disparaît derrière un gigantesque rideau de flammes rouges et noires, parcouru par de grosses explosions à répétition, et, déjà, les maïs tout autour commencent à s’enflammer dangereusement.

William, en faisant des gestes désespérés VENEZ VITE ! FAUT PAS RESTER LÀ !

Il s’empare du bras de Jérémie et le traîne de toutes ses froces vers le taxi. Derrière eux, malgré qu’elle n’est plus qu’une carcasse, la voiture continue d’exploser.
Bien à l’abri près du taxi, les lyoko-guerriers contemplent, horrifiés et interdits, le sinistre spectacle qui s’offrait à eux, de même que le chauffeur qui venait de les rejoindre. Non, il ne pouvait pas accepter cette terible vérité, ce n’était pas possible…
Néanmoins, complètement anéanti par ses larmes, Jérémie s’effondre à genoux et lève ses mains au ciel


Jérémie NNOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN !!!

10)

De retour dans la chambre de Jérémie, où l’ambiance est très funèbre. Tous sont en larmes, même Odd qui a perdu son caractère joyeux, et ne veulent toujours pas accepter ce qui vient de se passer

Jérémie, avec une voix noyée par les larmes Non, ce… ce n’est pas possible ! Elle n’est quand même pas… elle ne peut pas être… non, je refuse d’y croire !

Yumi, d’une voix ferme Pourtant, il faut l’accepter, Jérémie : Aelita est, bel et bien, morte ! Nous l’avons tous vue, de nos propres yeux !

Sissi Oui mais… si c’était pas elle ? Si…

Odd, en pleurant à chaudes larmes Ne dis pas de bêtises, Sissi ! C’est bien Aelita que j’ai vu dans les bras de cet homme !

Sissi esaye de se réconforter dans son étreinte, et les deux amants continuent de sangloter bruyamment.

William, en essayant d’arrêter de pleurer Mais, qu’est-ce qu’on va faire, maintenant ? Sans Aelita… on pourra pas vaincre l’ANAX ; je crois qu’ils ont même gagnés ! Hein, Jérémie ?

Jérémie, en tapant son bureau du poing, furieux Même s’ils ont gagné, on continuera à se battre, jusqu’au bout ! Pour le monde et, surtout… pour Aelita !

Ulrich, d’une voix caverneuse Ouais mais, qu’est-ce qu’on pourra bien dire à Anthéa, si jamais on la retrouve ?

Les lyoko-guerriers hésitent à répondre, et recommencent à pleurer de plus belle.
Soudain… la porte s’ouvre, doucement…. Les six amis s’arrêtent un peu de pleurer et relèvent la tête, intrigués de savoir qui a l’idée de leur faire une petite visite en ces instants si tragiques…
La porte s’ouvre entièrement… et Jérémie, Odd, Sissi, Ulrich, William et Yumi sont abasourdis ; non, encore plus qu’abasourdis : peut-être même qu’il n’y a pas de mot pour définir leur surprise…. C’est tellement surprenant qu’ils n’osent pas le croire et, pourtant, la fille devant eux semblait être bien vivante et en bonne santé…
C’était
… Aelita.

Aelita, intriguée Ben, alors !? Pourquoi vous faites ces têtes d’enterrement ? Sissi n’a pas remporté son concours de Miss, ou quoi !?

Durant un instant, il se passe rien… puis, tous ensemble, ses amis se jettent soudainement sur elle, les larmes aux yeux, pour la couvrir de baisers et rigoler aux éclats. Apparemment, ils sont soulagés de la revoir ; Aelita ne comprend pas

Yumi, soulagée Oh, Aelita… ! Tu nous as fichu une de ces peurs ! On a vraiment cru que tu…

Ulrich Mais, où étais-tu passée, en fait ?

Aelita, hébétée Ben, j’étais aux toilettes et puis, quand j’ai vu que Taelia et vous, vous n’étiez plus là, je me suis dit que vous étiez peut-être dans la chambre de Jérémie !

Les lyoko-guerriers la laissent se relever, mais ils ne peuvent toujours pas arrêter leurs ardeurs. Puis, c’est à Jérémie de se jeter dans son étreinte, en continuant encore et toujours de pleurer à chaudes larmes

Jérémie, en sanglotant Aelita… oh, ma chère Aelita ! J’ai vraiment cru que tu étais… morte !

Aelita, abasourdie Morte !? Comment ça, morte ? Hé, de quoi tu me parles, Jérémie ?

Jérémie, le sourire aux lèvres Je te raconterai tout ça plus tard mais, pour l’instant, je te promets qu’à partir de maintenant, j’essayerai de sortir plus souvent avec toi ! Je crois que j’ai suffisamment retenu la leçon, ce soir !

Vu qu’il paraissait sincère, Aelita sourit joyeusement et dépose un doux baiser sur la joue de Jérémie, afin de le consoler un peu. Puis, elle le dégage de son étreinte et contemple tous ses amis : ils parassaient si pathétiques

Aelita Mais, qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce que vous allez me le raconter, à la fin !?

Mais, soudain, Ulrich semble avoir une idée en tête

Ulrich, en claquant des doigts Mais… attendez une minute !
(Tout le monde se retourne vers lui…)
Si c’était pas Aelita dans les bras de ce type…
(Puis, en dévisageant tous ses amis…)
qui était-ce, alors ?

Pendant un instant, les lyoko-guerriers se dévisagent tous, sans avoir la moindre idée.
Mais, tout à coup, Jérémie claque à son tour les doigts et ses larmes font place à une terreur sans nom. Les autres le regardent, intrigués, mais l’idée de Jérémie se propage rapidement chez les autres et tous ont un visage épouvanté, sous le regard crédule d’Aelita…
C’était pourtant évident


Tous, (sauf Aelita) Taelia !…


Prochain épisode : #111 - L'île maudite
Certes, Taelia n'est (ou, plutôt, n'était car, comme vous l'avez compris, c'est elle qui est morte dans l'explosion) qu'un personnage secondaire, mais des révélations très intéressantes et clés pour l'histoire seront faites sur elle, au pire en fin de saison.
Je voulais juste rajouter quelque chose : à certains (comme Alex ou phenix-xana), on peut vraiment rien vous cacher ! Mr. Green Mais, avez-vous une idée sur qui se cache derrière ce fauteuil ? Là, je suis pas sûr que vous ne trouverez jamais la clé de l'énigme... On parie ? Wink
Allez, à bientôt !
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alex MessagePosté le: Dim 31 Aoû 2008 13:35   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


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Parfait , quel épisode , pas de Lyoko mais une sacré soirée .
Ce qui m'intrigue , c'est le garçon qui a embrassé Yumi , je sais c'est peut être pas important mais ... moi ça m'intrigue .

Sinon , autre chose qui m'intrigue , mais là j'ai peut être un trou de mémoire . Les hommes en noir ont su qu'il y avait un bal au gymnase , ils avaient même prévu les masques ... comment ils ont eu l'information ? Il y a une surveillance que j'ai oublié peut être .

Bon voilà je crois que c'est tout , ah non , je parie pas sur la clé de l'énigme de la personne du fauteuil . Si c'est pas le père de Franken ... comme c'est un personnage inventé ... dans ce cas , ça peut être beaucoup de personne , j'attendrais d'avoir un peu plus d'informations pour emmettre une hypothèse .

Vivement la suite !

Alex
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Fiction terminée :
[Fan Fic] Quand le passé vous rattrape

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Hideki Noley MessagePosté le: Dim 31 Aoû 2008 15:41   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


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Messages: 226
Localisation: En train de rechercher le sceau contenant la reine vampire
L'idée de faire apparaitre Taelia a la place d'aelita est pas mal mais malheureusement pour la pauvre fille
Tes histoires st bien ficelé, continue comme ca
PS: Va sur ta boite mp, j'ai une demande a te faire
_________________
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Merci Nyuu
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Jumelle Sahiqua
'etais anciennement William/XANA, Fyers et Oni-Chan, Onee-San45, Drayers et Akabara
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phenix-xana MessagePosté le: Dim 31 Aoû 2008 21:30   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


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Super comme episode! Je comprends le titre de l'episode maintenant!
Pauvre william il s'est fait avoir. Le mysterieux garçon j'ai comme l'impression que c'est Ulrich ...
Hum, l'homme dans le fauteuil, je parie pas; il y a peu d'indice.

Vivement la suite!
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Dim 21 Sep 2008 15:34   Sujet du message: Répondre en citant  
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Bonjour à tous. Ouh là, ça faisait longtemps, n'est-ce pas !? Laughing C'est qu'avec tous les devoirs et les exigences de la Terminale, je n'ai plus tellement de temps à moi, mais je suis sûr que vous le comprendrez parfaitement.
En attendant, reprenons l'histoire là où on l'a arrêtée. Je tiens à vous prévenir, avant la lecture, que j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire car, pour la première fois, je n'ai pas tellement eu d'inspiration -mais, rassurez-vous, les manques d'inspirations m'arrive énormément.
Assez bavardé, passons à l'épisode...

#111 – L’île maudite

1)

L’internat du collège Kadic, en pleine nuit noire. Tout est calme, silencieux, désert…. Les ténèbres colorant toutes les fenêtres du bâtiment confirment l’hypothèse vraisemblable que les élèves internes sont, bel et bien, en train de dormir.
Pourtant, un seul encadrement semble faire exception à cette règle : une fenêtre se trouvant au premier étage du bâtiment : autrement dit, on semble ne pas respecter la règle dans une chambre de garçons. En effet, on voit une petite lumière bleuâtre s’échapper de la vitre, assez discrète quand même pour ne pas éveiller les soupçons. Néanmoins, cet autre hypothèse est confirmée également : les propriétaires de cette chambre ne semblent pas dormir comme leurs gentils camarades.
La chambre en question est celle d’Ulrich et d’Odd. Un petit zoom et une petite vue panoramique sur la pièce. Ulrich est en train de dormir à poings fermés, mais Odd est scotché sur le seul ordinateur de leur chambre ; c’est d’ailleurs là d’où provient la lumière bleuâtre. Il est en train de suivre attentivement, avec un vrai air de fan, une émission qu’il a dû trouver sur le site Internet d’une chaîne de télévision. Ne faisant pas attention à Kiwi qui dort à ses pieds, ni à Ulrich qui est profondément endormi derrière lui, le fougueux petit blondinet paraît avoir laissé le monde de côté pour ne se concentrer que sur sa vidéo. Il est tellement à fond dedans qu’il ne peut s’empêcher de pousser quelques exclamations très indiscrètes et d’augmenter le son des hauts-parleurs, comme si ça allait le submerger davantage. Ce n’est pas encore très fort, mais c’est quand même gênant…
Tellement gênant que Kiwi se bouche les oreilles de façon comique, et qu’Ulrich finit par se réveiller. Il est encore à moitié endormi, mais il jette quand même un regard assassin à son ami pétrifié devant son écran…


Ulrich, sur un ton furieux, mais faible Dis, Odd, tu ne pourrais pas encore augmenter le son, histoire que tout l’internat sache ce qui va se passer ?

Odd, sur son ton taquin, mais sans se retourner Ah non, désolé, Ulrich ! Si je mets plus fort, je risque de te réveiller !

Ulrich, en voulant vociférer Ouais, ben, c’est déjà fait, crétin !

Odd ne fait toujours pas attention à la colère de son camarade, trop intéressé par son émission. Agacé, Ulrich finit par calmer, un peu, ses ardeurs

Ulrich, sur un ton presque ironique Dis, Odd, t’es au courant qu’on a cours de gym dès demain matin, huit heures ? Et, même s’il fait maintenant parti de notre bande, je suis sûr que Jim ne te pardonnera pas tes absences encore injustifiées.

Odd Ça sera pas totalement injustifiée, comme tu le dis si bien, car on ne peut louper les dernières émissions des Aventuriers de l’île perdue ! C’est si cool, ce truc-là, qu’il y en a beaucoup qui seraient prêts à sécher une heure de cours de gym pour suivre cet avant-dernier prime, crois-moi !

Ulrich, en soupirant Oh, je t’en prie ! Arrête donc tes grandes éloges insensées, veux-tu !? Tu sais que tu es fan de l’une des émissions de télé-réalité la plus lassante qui soit ?

Odd, en mettant sur PAUSE et en se retournant, furieux C’est pas vrai ! Comment peux-tu dire ça, alors que tu n’as jamais suivi une seule retransmission ? D’ailleurs, c’est si bien que tu pourrais aussi aimer, tu sais ?

Ulrich, en rigolant Mais, bien sûr ! Si c’est pour les voir se battre, chialer et s’aventurer dans un endroit aussi truqué que dans un parc d’attractions pour un trésor complètement minable… non merci, Odd ! J’ai connu mieux !

Odd Non mais, écoutez-le ! Je te signale qu’ils sont envoyés dans des endroits vraiment extraordinaires et que le trésor qu’ils recherchent est loin d’être « minable » : ce sont toujours des reliques très anciennes et précieuses issues de civilisations perdues. En outre, ils vivent une VRAIE aventure, et c’est ça qui est fun !

Ulrich, en marmonnant tout en se recouchant Mais, bien sûr ! Cause toujours !

Odd, vexé Tu sais quoi ? À mon avis, tu dis ça parce que tu t’es réveillé au mauvais moment et, du coup, t’es mal luné ! Alors, rendors-toi et, demain matin, quand tu te lèveras de bon pied, tu te rendras compte que c’est moi qui avais raison – comme toujours, d’ailleurs !…

Ulrich soupire une dernière fois, avant de se rendormir difficilement. Quand à Odd, il retourne à son ordinateur comme si de rien n’était

2)

C’est maintenant le lendemain matin, sur le collège Kadic. La scène se passe dans le grand gymnase du collège, où on retrouve tous les élèves de la classe de 3ème prêts à suivre leur cours de gym. Ulrich est présent dans ce groupe et, comme ses camarades, il porte son jogging et ses chaussures de sports. À côté de lui, il y a Sissi qui tourne la tête dans tous les sens, inquiète ; elle semble chercher quelqu’un…
Leur prof de sport, le brave Jim, fait son apparition et, après avoir jeté un bref coup d’œil sur tous les élèves présents – histoire de savoir si tout le monde était là, par son intuition – il porte la liste à ses yeux et commence


Jim, d’une voix claironnante Aloha…
(Une fille métisse répond : « Présent ! » à l’appel de son nom…)
Bourguin…
(Un garçon assez massif fait de même…)
Della Robbia…

Cette fois-ci, personne ne répond présent. Jim répète le nom, en vain. C’est à ce moment qu’Ulrich commence à tourner la tête dans tous les sens mais, contrairement à Sissi, il n’est pas tellement inquiet de l’abscence de son camarade.
Devant les adolescents, Jim commence à s’énerver


Jim, en hurlant DELLA ROBBIA !? Quelqu’un sait où est encore passé ce gros flemard !?

Ulrich, en levant la main Devinez, monsieur ! Hier soir, il y avait une rediffusion des Aventuriers de l’île perdue et…

Jim, en lui faisant signe de se taire Ça va, ça va, j’ai compris ! On ira le chercher plus tard, Stern !

Il finit rapidement son appel, constate qu’Odd est le seul absent du jour puis, après avoir rangé la liste dans la poche de sa veste marquée avec le blason du collège

Jim, d’une voix claironnante Bon, pendant que j’irai chercher votre petit camarade, vous vous échaufferez un peu avec tout le matériel ci-présent, histoire d’être aussi chauds que des bons G.I lorsque je reviendrai ! Et, je vous préviens…
(Il hausse un peu le ton…)
… que le premier que je remarque qu’il ne s’est pas échauffé et qu’il se révèle donc aussi lamentable que vos camarades de 5ème…
(Mais, vu le regard terrorisé des élèves…)
… je crois que vous connaissez la suite ! Alors, go !

Il joue de son sifflet et, rapidement, tous les adolescents se mettent en quatre pour s’échauffer. Tout en contemplant d’un œil fier ses élèves en pleine exercice, Jim rejoint Ulrich

Jim, en lui murmurant Viens avec moi, toi ! Vaut mieux que l’on soit deux pour ce cas assez… particulier !

Ulrich, le sourire aux lèvres Pourtant, je l’avais prévenu que ça irait mal si jamais il séchait, une fois de plus, votre cours.

Jim, en lui adressant un clin d’œil Je veux bien te croire, soldat ! Allez, viens, dépêchons-nous ! Vaut mieux que ça soit moi qui aille le réveiller plutôt que Mr le proviseur !

Ulrich C’est clair ! Allons-y !

À pas de loups, Jim et Ulrich quittent le gymnase, laissant les élèves à leurs souffrances…
*
Nous sommes maintenant dans la chambre d’Ulrich et d’Odd, où ce dernier est en train de dormir profondément, affalé sur le bureau devant l’ordinateur qui s’est mis automatiquement en veille. Il est en train de ronfler bruyamment, si bien que son chien de Kiwi est obligé de se reboucher les oreilles comme tout à l’heure…
Soudain, la porte s’ouvre, et Ulrich et Jim font leur apparition. En voyant Odd dormir ainsi, Jim est quelque peu indigné tandis qu’Ulrich ne peut s’empêcher de rigoler discrètement derrière son dos


Jim, en soupirant Non, mais regardez-moi ça ! Heureusement qu’on est arrivé avant, mais il va falloir le réveiller vite fait avant l’arrivée du proviseur !

Ulrich, sur un ton ironique On insistera jamais sur les effets néfastes des nuits blanches passées devant l’écran !

Néanmoins, il se décide à aller aider Jim à réveiller son camarade, en le secouant et en lui donnant des petites tapes. Mais, cela ne réveille pas Odd, même au bout d’une certain temps, qui se contente de grimacer

Ulrich, d’une voix douce Odd, réveille-toi ! Il y a un délicieux cours de gym qui t’attend sur un grand plateau, et on voudrait pas que tu le manques !

Pourtant, Odd se contente de marmonner des paroles incompréhensibles sans ouvrir les yeux.

Ulrich, en se tournant vers Jim, déçu Bizarre ! D’habitude, quand on lui parle de nourriture, il réagit tout de suite !

Jim, avec un air soupçonneux Pas grave ! Si la manière douce ne fonctionne pas, alors… procédons à ma manière !

Soudain, sans qu’Ulrich n’ait eu le temps de dire : « Ouf ! », Jim prend la chaise de bureau à deux mains et…
VLAM !!!
Du point de vue du couloir, on voit la chaise (avec Odd dessus) surgir de l’entrée ouverte de la chambre, pour aller s’écraser contre le mur d’en face. Sous le choc, le blondinet se réveille vite fait


Odd, hébété Hein !? Qu’est-ce qu’il y a ? Ils ont trouvé la relique, ça y est ?

Jim, en se postant devant lui, furieux Non mais, ce que tu vas trouver en revanche, toi, ce sont des ennuis, et des gros ! Alors, un conseil, mon gars !
(Il se penche vers lui et hausse la voix, tout en lui postillonnant dessus…)
T’as intérêt à t’habiller vite fait avec les vêtements qu’il faut et nous accompagner jusqu’au gymnase d’ici cinq minutes, sinon compte pas sur moi pour te sauver de ton ren-voi !

Odd, en se mettant à genoux devant lui Non, pitié, Pierre, Mr Cookiart ! Je ferai tout ce que vous voudrez, mais m’éliminez pas ! Je tiens tant à retrouver en premier cette relique !

Jim et Ulrich sont bouche bée, ne comprenant pas ce que veut dire Odd. Cependant, malgré que ce dernier semble être encore dans la lune, il retourne dans la chambre et se dépêche de s’habiller, sous l’œil vigilant du prof de sport.

3)

On retrouve maintenant nos trois héros sous les arcades, avec un Odd mieux réveillé qu’avant. Ils se dirigent tous les trois vers le gymnase, et le regard de Jim ne décolère toujours pas, ce qui finit par agacer Odd

Odd, en soupirant Bon, ça va, Jim ! On va pas en faire toute une histoire ! En ce moment, ce sont les derniers primes et…

Jim OK, Odd, mais dis-toi bien une ou deux choses : la prochaine fois, je ne pourrais plus accepter que tu sèches encore mes cours, et ce serait le proviseur en personne qui pourrait venir te réveiller !

Odd, implorant presque Jim, vous n’oserez pas faire une chose pareille ? Nous, qui sommes maintenant frères d’armes, vous ne feriez pas…

Jim Je suis désolé, Odd, mais il y a quand même des limites.

Odd se vexe, mais Jim ne revient pas sur ses dires.
Soudain, les trois amis croisent Jérémie et Aelita, alors qu’ils étaient presque arrivés au gymnase. Les deux tourtereaux semblent être de bonne humeur, en tout cas plus que leurs trois compères devant eux


Jérémie, le sourire aux lèvres Salut, les amis. On vous cherchait justement.

Jim Jérémie, tu crois que c’est le moment ? On a cours, en ce moment, et…

Aelita Le Super-Scan a détecté un nouveau Réplika de l’ANAX…

Jérémie, en acquiesçant, fier de lui Ouais. Et, on s’est dit qu’il vaudrait mieux qu’on aille le détruire le plus vite possible.

Jim, en hochant la tête Non, Jérémie. Là, j’ai cours, et…

Jérémie, en faisant presque de gros yeux Jim, il vaut mieux qu’on y aille maintenant ! C’est que… j’ai peur de tomber sur quelques… complications !

Ulrich, intrigué Quels genres de complications ?

Aelita, en prenant également un ton implorant Jérémie a raison, Jim. Vaut mieux aller détruire ce Réplika, maintenant, sinon nous risquons d’avoir quelques… ennuis !

Jim, qui commence à s’impatienter Mais, quels ennuis, à la fin ?

Jérémie et Aelita ne lui répondent pas, et se contentent juste de faire de gros yeux implorants, tout en gardant un air sérieux, mais assez discret. Au bout du compte, face à la force de persuasion des deux ados, Jim capitule

Jim, en soupirant Bon, c’est entendu. Je sens que je vais le regretter mais… allons tous détruire ce Réplika.

Jérémie, à deux doigts de hurler de joie Super ! Alors, allons tous à l’usine ! Je crois qu’avec vous-trois, Aelita et Sissi, ce sera suffisant !

Ulrich, abasourdi Comment ça ? Yumi et William ne viennent pas ?

Aelita, à Ulrich Ils doivent passer, ce matin, leur dernière interro de préparation pour le Bac blanc de français. C’est beaucoup trop important pour qu’ils puissent le rater et… comme dit Jérémie, à nous-cinq ce devrait être suffisant.

Jérémie, d’une voix claironnante Bon, assez bavardé ! Allons à l’usine !

Les lyoko-guerriers se précipitent vers le parc mais, en passant devant le gymnase

Jim, en se tournant vers Ulrich Ulrich, va juste chercher Sissi. On vous attendra dès qu’on sera sur Lyoko.

Ulrich, d’une voix déjà essoufflée OK, mais je dis quoi aux autres élèves ?

Jim, en réfléchissant un peu Oh, ben… dis-leur rien ! Ils ne seront que trop contents de louper une heure de gym avec moi ! Ramène Sissi, c’est tout !

Ulrich répond d’un hochement de tête et, au lieu de disparaître dans le parc comme les autres, il tourne brusquement à droite pour aller vers le gymnase…
*
Dans la grande salle de sport, les élèves de 3ème commencent, quand même, à trouver le temps long. Bon nombre d’entre eux ont arrêté l’échauffement et se sont retrouvés sur les bancs, en bordure des gros tapis de gymnastique, afin de bavarder et de se poser des questions : pourquoi le prof de sport n’était-il toujours pas revenu ?N’avait-il pas dit qu’il n’en avait pas pour longtemps – du moins, c’est ce qu’il voulait leur faire entendre… ? Et, quand on sait que Jim Moralès n’est pas du genre à trahir ses promesses…
Ulrich pousse doucement la porte du gymnase et se faufile discrètement jusqu’à Sissi, qui continuait toujours de s’échauffer dans son coin


Ulrich, en lui tapotant l’épaule et en lui murmurant Psst ! Sissi !

Sissi, en se retournant Ulrich !? Qu’est-ce qu’il y a ?

Ulrich, en lui faisant des signes de tête Amène-toi ! Réplika à détruire, maintenant !

Sans se poser encore trop de questions, Sissi arrête ses échauffements et suit discrètement Ulrich jusqu’à la sortie. Les deux ados ont été tellement sobres dans leurs mouvements que personne ne s’est rendu compte de leur disparition

4)

La scène se passe dans une salle de classe peu ordinaire, et encore jamais vu dans la série : elle est conçue pour recevoir les élèves qui passent un examen ou même une simple interro, ce qui explique pourquoi les tables sont individuelles et séparées en de longues rangées. Dans cette salle, il n’y a qu’un tableau ; aucun poster rappelant des cours n’est affiché. Si ces murs très mornes n’étaient pas peints avec cette belle couleur bleu-ciel, cette salle aurait vraiment un aspect triste.
Assise au devant d’une des rangées du milieu, Yumi est parfaitement concentrée sur son interro… et, pourtant, elle semble avoir un peu la tête ailleurs. Le fait d’avoir les yeux plissés, le visage rapproché de la copie et le stylo grattant la tête n’est, en fait, qu’un élément de décor servant à dissimuler ce qu’elle pense vraiment


Yumi, voix off « Quel sentiment précis éprouve Roméo, en voyant Juliette ? »… Et moi, alors, quel sentiment ai-je éprouvé pour ce garçon, que j’ai rencontré lors de ce bal ? Est-ce une passion, comme Roméo ? Mais, dans ce cas… pourquoi ? « Ce sentiment est-il réciproque ? »… Pour moi, je suis sûr qu’il l’a été. C’est drôle : j’ai l’impression d’être, à la fois, un Roméo et une Juliette !… « Expliquez pourquoi une telle relation entre ces deux personnages peut avoir des hauts et des bas. »… Serait-elle possible qu’il n’y ait que des hauts pour moi, alors ? Même si je ne connais pas ce garçon, étant donné que je n’ai pas vu son visage ? De toute façon, mon père est ennemi avec personne, donc… c’est ce que je crois, au moins ! Ce que j’espère… c’est que c’était un garçon bel et bien inconnu : si jamais je découvre que c’était William qui a fait ce coup ou…

Elle jette un bref coup d’œil vers William, mais ce dernier est trop concentré sur sa copie pour pouvoir y faire attention. Yumi replonge donc sur la sienne rapidement, mais son esprit est toujours bourré par ces questions assez perturbantes

Yumi, à part Cette lettre… ce bal… ce masque… Qui s’intéresse tant à moi ?
*
Nous sommes maintenant à l’usine, où nous y retrouvons Jérémie ; dans le labo, plus précisément. Bien installé sur sa chaise de bureau, le petit génie est en train de pianoter, comme d’habitude, et il est en train de suivre attentivement une forme rouge familière sur un radar incorporé dans l’écran de l’ordinateur

Jérémie, dans le micro Alors, comment ça se présente ? Tout est bien calme dans le Réseau ?

La caméra fait maintenant un gros plan sur le Skidbladnir, le grand vaisseau virtuel des lyoko-guerriers, qui vogue tranquillement entre les banques de données du vaste Océan Numérique. Le fond de cet Océan est bleu ; signe que tout va bien, pour le moment…
Gros plan sur le cockpit, où Aelita est en train de vérifier, elle-aussi, tous ses radars


Aelita RAS pour l’instant, Jérémie. Comme si l’ANAX ne nous attendait pas, cette fois-ci…

Odd, voix off et allègre Ouais, bien joué, Einstein ! Si ça continue comme ça, on pourra bientôt détruire leurs Réplikas en deux temps, trois mouvements ! Ront n’aura même pas le temps de venir nous dire bonjour !

Dans le labo, Jérémie esquisse un large sourire, apparemment fier (et un peu gêné) des paroles d’Odd

Jérémie, sur un ton un peu présomptueux Oh, je t’en prie Odd ! C’est vraiment trop… !
(Mais, en retrouvant un ton plus sérieux…)
Cependant, faites quand même attention ! Pour l’instant, c’est plutôt l’ANAX qui a réussi à nous prendre en revers, plusieurs fois !

Jim, voix off Les temps changent, p’tit gars ! Tu verras, en faisant des progrès on arrivera à l’anéantir, cette saleté d’ANAX !

À nouveau dans le cockpit du Skid

Aelita, d’une voix timide et pensive Et, surtout… on retrouvera ma mère.

Ulrich, voix off C’est vrai. Ne l’oublions pas. Hé ! peut-être que cette fois-ci, ça sera la bonne, Aelita !

Odd, voix off Ouais, pourquoi pas ? Et puis, si c’est pas ce Réplika-là, ce sera forcément le prochain ! Même si l’ANAX a des centaines de Réplikas sous son contrôle, comme XANA, elle est forcément dans l’un des leurs !

Sissi, voix off et un peu inquiète Euh… tout ce que j’espère, c’est qu’ils ne l’ont pas déjà, euh… vous voyez ce que je veux dire !?

Odd, voix off et un peu furieuse Sissi, je t’en prie ! Il y a du monde qui t’entend !

Néanmoins, comme Jérémie, Aelita dessine progressivement un doux sourire sur ses lèvres et ses yeux se ferment, petit à petit, comme pour accentuer ce plaisir

Aelita, sur un ton profond Merci, les amis, ça fait chaud au cœur d’entendre ça !

Jérémie, voix off Aelita, tu prendras le prochain hub qui est devant toi. Je t’envoie les coordonnés.

Aelita Bien reçu !

En effet, le Skid se rapproche de cette espèce de grosse soucoupe bien aplatie et reliée par des câbles translucides qui se perdaient dans l’au-delà. Doucement, le vaisseau se place à la verticale au-dessus de la large ouverture se trouvant au sommet du hub et, une fois qu’il est bien dans l’axe

Aelita, voix off Accélération à haut débit dans trois… deux… un… zéro !

Des ondes électromagnétiques surgissant de nulle part viennent entourer le Skid, qui plonge brusquement dans ce liquide orangé contenue dans le hub.
Nos héros n’étaient plus très loin, en effet, du Réplika…
*
…et il le fallait bien, avec ce qu’il se préparait en ce moment. La scène se passe au large d’une île déserte et sauvage, en apparence. Ce petit bout de terre perdue au milieu de l’océan a bien tout d’une parfaite île paradisiaque, avec des plages bien blanches et une grande forêt luxuriante. Au centre de l’île, un volcan règne dans toute sa majesté sur ce monde perdu, avec sa couronne de fumerolles grises. Mais, sinon, tout était calme… ou presque.
Un petit zoom sur un pétrôlier stationné sur les bords de l’île. Le bateau semble être désert mais, en plongeant dans ses entrailles, on constate qu’il n’est pas aussi vide qu’il en a l’air. Partout, les immenses réservoirs contenant normalement le pétrôle ont été aménagés avec des ordinateurs et des grands écrans plats, montrant plusieurs radars de l’île. Une centaine de personnes sont en train de s’affairer autour de cette machinerie infernale, comme dans le laboratoire de l’ANAX : chaque individu a sa place parmi les ordis ou les écrans géants.
On s’intéresse à une jeune femme d’une trentaine d’années, qui a des cheveux auburn attachés en chignon et une paire de lunettes ovales, avec une monture assez fine. Elle est très concentrée sur son ordinateur, si bien qu’elle ne voit pas son supérieur arriver : un gros bonhomme presque chauve, avec un visage assez enfantin
.

L’homme, en se penchant près d’elle Alors, comment ça se présente ? Tout est prêt pour la der des der ?

La femme, sans détacher les yeux de son écran Tout se passe bien sur l’île, pour le moment. Il y a quelques instants, nous avons reçu des messages positifs de l’équipe de tournage et, sur les radars, les candidats restants sont, bel et bien, à deux doigts d’arriver au Temple.

L’homme se tourne vers un des écrans géants et, sur le gigantesque plan de l’île, il peut voir quatre gros points rouges un peu éparpillés dans la nature, mais tous proches d’une vallée à l’ouest de l’écran, juste au pied du volcan.

L’homme, sur un ton satisfait Très bien. J’espère que nos chers cameramans savent ce qu’ils ont à faire, les points de vue finaux qu’ils doivent faire. Il faut vraiment du suspense, de l’action, de l’émotion… bref, un grand air de spectacle ! C’est que…

La femme, un peu agacée On sait, on sait ! Il faut du grand spectacle car, sur notre bonne chaîne de TP1, le client est roi !

L’homme Exactement ! Veuillez re-contacter notre chère équipe aussi tôt que possible, histoire qu’elle nous réalise un beau final. En tant que producteur, j’espère faire de meilleures audiences que l’autre fois.

La femme, en soupirant Ce sera fait, monsieur.

L’homme lui tapote gentiment l’épaule, et se dirige vers le grand escalier menant au pont supérieur tout en jetant des coups d’œils satisfaits à toute son équipe d’infomaticiens. Il a même des envies de se frotter avidement les mains, en imaginant les statistiques qu’il espère réaliser pour ce dernier prime-time de l’émission.
Il est si distrait qu’il bouscule un type aussi grand que lui, dans le grand escalier. Celui-ci, contrairement à son « agresseur », est vraiment craquant. Il possède un visage séduisant et un corps de rêve, avec une poitrine bien musclé sous sa chemise beige ouverte
.

L’homme, hébété Oh, excuse-moi, Pierre. Je ne t’ai pas vu arriver. J’espère que je n’ai pas abîmé ma grande star du petit écran !

Pierre Cookiart, en gardant son sourire charmeur Il n’y pas de mal, Ralph. Avec tout ce que j’ai déjà vécu, de mes safaris à haut risques dans les plaines africaines jusqu’aux expéditions menées dans les Andes, il en faut beaucoup plus pour abîmer mon si beau torse !

Il tapote ses tablettes de chocolat pour confirmer ses dires, à la manière d’un gorille. Aussi étrange que cela puisse paraître, Pierre Cookiart a un sourire qui semble être bien fixé sur son visage, révélant de belle dents blanches bien carrées et se reflétant au mieux dans la rare lumière du bateau.
Devant cette apparence presque divine, le dénommé Ralph est émerveillé par la supériorité de son présentateur. Mais, à en juger ce petit regard complice, on peut se douter qu’ils se considèrent comme étant de bons amis, et c’est tout
.

Ralph Tu as bien répété tous tes textes, mon petit Pierrot ?

Pierre Cookiart Oui, oui, t’en fais pas. Tu sais…
(Puis, sur un air plus arrogant et en mettant son buste plus en valeur…)
…avec un charme comme le mien, on est sûr de faire les meilleures audiences de toute l’histoire de TP1, même si j’oublie mon texte !

Ralph, en rigolant bêtement Ha ! ha ! C’est exactement ce que je voulais dire ! Aah, Pierre, mon cher ami…

Pendant un instant, les deux hommes s’échangent des regards complices, puis une alarme retentit dans tout le lieu, mais sans affoler les informaticiens, ni Ralph, ni Pierre.

Pierre Cookiart Ça, ça veut dire qu’ils ne sont plus très loin du Temple, et que c’est bientôt mon heure ! Tu m’excuseras, Ralphie, mais il faut que j’y aille !

Ralph Vas-y, ma vedette, vas-y ! La gloire est au bout du chemin, je compte sur toi !

Pierre Cookiart lui adresse un clin d’œil, puis il s’en va prendre un hélicoptère qui était posé sur le pont supérieur du pétrôlier, près du grand hall d’enregistrement de l’émission. Aussitôt que le présentateur-vedette est à bord, le petit hélico décolle sur-le-champ et se dirige vers le centre de l’île, vers le Temple en question.

Pierre Cookiart Temple du Makacq, nous voilà ! C’est parti pour le grand final des Aventuriers de l’île perdue !

5)

Le Skid est en train de survoler Tropica. Ce nouveau monde virtuel a l’aspect d’une gigantesque île formée par de grands plateaux très rapprochés, et baignée d’une agréable lumière venant du ciel bleu azur. Tous les plateaux sont noyés sous une forêt plus luxuriante que celle de Lyoko mais, aux extrémités de l’île, il n’y a que de grandes étendues aussi blanches que les plages des Tropiques. Comme d’habitude, ce monde fascine nos héros.
Quelques instants plus tard, le vaisseau est amarré à une Tour se situant sur une des plages du monde virtuel, et le débat commence


Jérémie, voix off Alors, qui s’y colle à la Translation, aujourd’hui ?

Aelita Moi, je voudrais bien aller, histoire de chercher des infos sur ma mère et d’en apprendre plus sur l’ANAX.

Jérémie, voix off C’est d’accord, Aelita. Qui l’accompagne ?

Odd, sur-le-champ Moi, je voudrais bien aller aussi ! Si ce que t’as dis tout à l’heure est vrai, alors c’est ma chance unique de rencontrer Pierre Cookiart et les Aventuriers de l’île perdue !

Sissi Et moi, je me sépare jamais de mon petit chaton adoré !

Jérémie, voix off Bon, OK. Ulrich, Jim, ça vous dérange pas de garder le Skid ?

Ulrich, en haussant les épaules Bof… non ! En plus, vaut mieux laisser l’occasion à Odd de rencontrer les membres de son émission préférée !

Odd Ouais, cool, merci Ulrich ! T’es vraiment un pote ! Hé ! je pourrais leur demander des autographes, qu’est-ce que vous en dites ?

Jérémie, voix off et ferme Hé, attention, Odd ! Je préfère que nos expéditions, à nous, restent quand même discrètes ! Je ne voudrais pas imaginer la folie, si jamais on vous découvre et, pire encore, on vous identifie !

Odd Oh, mais t’inquiète, Einstein ! Ils ne feraient pas une chose pareille ! En plus, s’ils racontent ça, de toute façon on ne les croirait pas ! Alors…

Jérémie, voix off Je veux juste que vous vous montriez prudents ! C’est trop te demander, Odd !?
(Comme il n’a pas de réponse…)
C’est parti ! Translation, Aelita… translation, Odd… translation, Sissi…
*
De leur côté, on voit deux hommes et deux femmes, de tous âges, surgir de la forêt et contempler un spectacle magnifique. Devant eux, s’étendait une petite vallée bien dégagée où, en plus de l’herbe sauvage, poussent des ruines venant du Temple du Makacq. L’entrée de ce temple presque grandiose est intégrée dans le volcan et, au pied du gigantesque escalier en pierre, les Aventuriers peuvent distinguer la présence de deux énormes macaques en pierre, qui semblent jalousement garder l’entrée du sanctuaire.
Tout est calme dans cette petite vallée ; pas âme qui vive…. Quant aux aventuriers, ils ont vraiment les caractères parfaits de naufragé : de grandes pilosités pour les hommes, une peau presque sur les os, des vêtements sales, presque comme des haillons…. Mis à part peut-être Christophe, le leader de la bande, ils paraissent tous faibles et affamés


Christophe, en soupirant pofondément Ah, enfin… ! Nous voici devant ce temple du Makacq !

John Je comprends pourquoi on l’appelle comme ça ! Enfin, pas fâché d’en arriver là, après tout ce qu’on a vécu !

Jennifer, en acquiesçant C’est clair ! Avec tous ces fauves, ces araignées, ces prépices, ces serpents… je commençais à en avoir ras-le-bol ! Je suis encore étonnée de me voir là, alors que j’aurais pu abandonner à tout moment !

Christophe, en la regardant sévèrement Voyons, Jennie… ! Un aventurier se doit être courageux et robuste, quels que soient les épreuves qu’il doit surmonter ! Et, ce serait vraiment stupide d’abandonner maintenant, alors qu’on est près du but !

Jennifer, en marmonnant Ouais, facile à dire quand on est membre de l’Armée de Terre !

Virginie, en observant attentivement les lieux Que va t-on trouver là-dedans, d’après vous ? Je suis bien curieuse de savoir quelle relique s’y cache…

Jennifer, en lui adressant un clin d’œil complice Sûrement une relique que personne n’a encore découvert ! T’imagines comme on serait super célèbre si jamais on apprenait…

Christophe, un peu agacé Jennifer, redescends un peu sur Terre, veux-tu !? À mon avis, ça doit être un simple truc qu’ils ont trouvé, il y a quelques années sans que personne ne le sache ! Ils n’oseraient pas nous envoyer partir à l’aventure dans un temple perdu, avec tous ses périls – ce serait bien dommage, n’empêche !

John, sur un ton taquin J’espère que le petit macaque doré qui se trouve à l’intérieur a, quand même, une petite valeur ! Parce que, je me suis pas tapé la moitié de l’île avec tous ses bestioles et ses pièges naturels pour…

Virginie, à John Quand on sait que ce trésor vaut 100 000 €, on se doute bien que ça ne doit pas être un petit truc ridicule !

Christophe, d’une voix claironnante Allez, descendons !

Les Aventuriers s’exécutent et, quelques instants plus tard, on les retrouve dans la petite vallée, marchant entre les ruines renversées. Tout autour d’eux, les cameramans ne cessent de leur tourner autour comme des mouches à viande, ce qui agace un peu Christophe, et Pierre Cookiart les attend au pied du grand escalier, les bras croisés contre sa poitrine. Il a toujours son sourire charmeur, et certains cadreurs ne peuvent s’empêcher de bien le centrer en négligeant complètement les candidats.

Pierre Cookiart, d’une voix claironnante et joyeuse Bonjour à tous !
(Les candidats lui répondent poliment, puis…)
Comme vous le savez déjà en arrivant ici, c’est la dernière ligne droite avant le trésor, cette relique inestimable, mais estimée quand même à 100 000 € ! Après tout votre parcours dans cette jungle périlleuse, qui est maintenant derrière vous, je suis sûr que vous n’attendez plus qu’une chose : aller la chercher dans ce Temple du Makacq !
(Il évalue les yeux pétillants et plein d’espoir des Aventuriers, puis il continue…)
Malheureusement, vous savez aussi qu’au final, un seul d’entre vous sera le grand gagnant de cette saison des Aventuriers de l’île perdue. Et, pour cela, vous devez être le premier – ou la première – à poser la main sur le Makacq Doré, qui se trouve au centre du temple. Ce temple, qui est derrière moi, est un véritable dédale infernal pleins de pièges et de défis à relever – je vous sens déjà pâlir, Jennifer !
(Il rigole, de même que les autres, en voyant Jennifer qui commence à devenir blanche comme un linge…)
Rassurez-vous : il y a pleins d’indices sur les murs du temple, qui vous permettront de vous retrouver et de vous guider, et l’équipe a placé pleins de micros et de caméras de surveillance dans tous les couloirs. Donc, vous n’avez pas à vous inquiéter, d’autant plus que nous possédons jalousement une carte très précise des lieux ; vous ne risquerez pas de finir vos jours, ici !
(Les Aventuriers s’efforcent de rigoler à sa vanne, mais Virginie et Jennifer ne sont pas encore très rassurées…)
Mais, revenons au jeu ! Si ça peut encore vous rassurer, je serai au centre du temple pour vous accueillir, près de la relique. Dès que l’un –ou l’une – d’entre vous aura posé la main dessus, vous serez immédiatement avertis et vous serez guidés jusqu’au centre du temple. En attendant…
(Il élève un peu le ton de sa voix…)
…vous vous sentez prêts pour cet ultime aventure de l’île perdue ?

En se donnant tous les quatre la main, ils répondent tous un : « Oui ! » très claironnant. Le sourire de Cookiart s’agrandit, jusqu’à devenir un peu perfide

Pierre Cookiart Alors, c’est parti ! TROIS… DEUX… UN… GO !!!

Comme un seul homme, les Aventuriers grimpent rapidement le grand escalier en pierre, à allure modéré quand même comme pour respecter les lieux, puis ils disparaissent ensemble dans le temple, une fois que la grande porte s’était ouverte.
Une fois cette porte refermée, les cadreurs coupent leurs caméras et Pierre Cookiart se dirige vers un passage secret, derrière le temple, suivi de près par quelques cameramans…
*
Ni ce présentateur-vedette, ni ces cadreurs qui lui servaient de fidèles toutous, ni les pauvres Aventuriers de l’île perdue ne pouvaient se douter de l’aventure qu’ils allaient vivre dans ce Temple du Makacq… ni de l’étrange et extraordinaire rencontre qu’ils allaient faire


La suite devrait arriver prochainement.

P.S : Je sais pas pour vous mais, moi, je trouve que c'est l'épisode le plus moyen que j'ai écrit jusqu'à présent. Mais, je vous promets que je me rattraperai dans la suite...
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Elerina MessagePosté le: Dim 21 Sep 2008 15:54   Sujet du message: Répondre en citant  
-


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Citation:
Jennifer, en lui adressant un clin d’œil complice Sûrement une relique que personne n’a encore découvert ! T’imagines comme on serait super célèbre si jamais on apprenait…



Cette fois-ci, on a mis mon prénom en entier, quelle honneur, ah mais nan, pas tout à fait en faite. Mr. Green
Y'a pas de " i " chez moi y'a un beau petit " Y " ( et j'y tient à cette lettre ! Mr. Green )
Sinon, c'est très bizarre, mais elle me ressemble un peu cette Jennyfer niveau caractère... Mr. Green
'Fin bref. Mr. Green


Parlons de l'histoire.

Je ne trouve pas qu'il soit moyen ton épisode, moi, je l'aime bien.^^
L'idée est original, mais j'attends de connaitre la suite de cet épisode pour en avoir le coeur net.^^

PS : Je te comprend parfaitement, tu dois d'abord penser à tes études.^^
Bonne chance pour la terminale.^^

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« Peu importe les distances qui nous sépare... tu occupes toutes mes pensées... Et du coup c'est comme si tu étais toujours auprès de moi. »
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alex MessagePosté le: Dim 21 Sep 2008 16:11   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


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Messages: 323
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Ah ça faisait longtemps ^^ la terminale est dure je le sais , je la redouble , moi aussi ça fait un bout de temps que j'ai pas repris l'écriture .

Sinon , que dire de ce début d'épisode , il est pas mal , c'est vrai qu'il y a eu beaucoup mieux mais c'est pas catastrophique ^^

Sinon , plus d'inspiration , alors tu te diriges vers Koh Lanta pour trouver des idées , pourquoi pas ?^^

Sinon pas grand chose à dire à part que j'ai hâte de connaître la suite qui va être sûrement explosive ^^

Alex
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Fiction terminée :
[Fan Fic] Quand le passé vous rattrape

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Fiction en cours :
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--Ulrich-- MessagePosté le: Dim 21 Sep 2008 16:38   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


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Messages: 27
Localisation: Territoire de la foret
Simpa l'histoire

Note de Sélénia: Bonjour !

Ton commentaire n'est pas assez construit.
Un commentaire d'oeuvre (qu'il s'agisse d'une vidéo, d'un fanart ou d'une fanfiction) doit être détaillé, car il doit pouvoir profiter à celui qui le reçoit, sans quoi, il est inutile.

Aussi, que ton commentaire soit négatif ou positif, tu te dois de détailler au mieux ce que tu as aimé ou pas, ce que tu lui conseilles de corriger ou de continuer.

Savoir que tu as bien aimé ou détesté sa création n'apporte rien au créateur, tu dois lui dire pourquoi ! Wink

_________________
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Un jour tu vie,un jour tu meur
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Elerina MessagePosté le: Dim 21 Sep 2008 16:41   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 18 Juin 2008
Messages: 2490
--Ulrich-- a écrit:
Simpa l'histoire




Sympa ton flood.
Pas de message avec moins de trois mots !
Va lire le règlement !

Note de Sélénia: Beuh, admettons qu'avec le [l'] ça compte pour 3 mots lol ^^
Mais c'est bien que tu ais posté ceci, ça m'a permit de le remarquer.

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