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[Fanfic] Numéro 3 ~ Ruth

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 Auteur Message
Silius Italicus MessagePosté le: Jeu 04 Juin 2020 15:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 03 Fév 2015
Messages: 252
Localisation: à l'Est d'Eden
Bonsoir très cher Tazz,

Peut-être finirez-vous l’œuvre commencée en ce Royaume ?

C’est une lecture éprouvante que ce récit, encore que joue sans doute le fait de le lire d’une traite. En tout cas on ne peut qu’adhérer à l’idée avancée par Zéphyr d’une gradation dans l’horreur et le bas : plus les chapitres avancent plus il semble que vous mettiez en avant l’envie de choquer. Encore que cela soit savamment dosé. Dans chaque chapitre il y a des passages qui tentent d’échapper à cette règle. Mais ils tendent à détonner par rapport à l’ensemble, et de fait à l’instar de la dernière missive de James Finson, ces passages semblent plus être de la propagande qu’autre chose.

En tout cas, il est assez étrange de relire ce récit après les derniers événements : une maladie venue du contact animal et qui cloître et sépare les populations ? C’est d’actualité. Dans une certaine mesure.

Pour le moment ce récit ne semble pas trop savoir où aller : la seule trame narrative solide, capable de servir de fil conducteur est visiblement celle des Delmas. Et encore, l’usage immodéré de faux flash-back, et l’absence volontaire d’indication temporelle donne à l’ensemble un côté flou. Si l’on ajoute à cela l’arrivée de nouveaux fil narratif à chaque publication, l’impression qui se dégage est celle d’une histoire qui en est encore à sa phase d’exposition. Comment dire ? Le meurtre de Finso semble avoir été pensé comme l’élément qui fait sortir de la phase d’exposition et permet l’entrée dans l’intrigue proprement dite. Mais pour le moment, il fait plus office d’élément antérieur à l’intrigue et venant la déterminer avant même l’entrée en jeu d’un élément perturbateur. Pour être plus clair, ce qui est publié pour le moment semble être un tableau grossissant : une peinture large qui commence petit-à-petit à se pencher sur le véritable sous-ensemble qui va être le théâtre de l’intrigue. En somme, en suivant cette interprétation, il est assez indifférent de savoir qui est la Reine, comment elle règne, ce qu’il en est des rebelles… tout cela c’est de la toile de fond pour les aventures de Jean-Pierre et de Ruth.

Au niveau thématique, l’enjeu central semble être la sexualité. Pour être précis une sexualité mêlée de pouvoir, les deux étant semble-t-il confondu : Jérémie et Belpois rêvent de posséder, à la fois dans le sens d’une relation sexuelle avec pénétration, mais aussi à un autre niveau d’exercer un pouvoir sur l’autre, un pouvoir tel que l’autre disparaîtra pour n’être plus qu’un drone soumis. Il en va de même pour les autres personnages. Derrière les témoignages plus ou moins anonymes de la propagande monarchique, c’est le pouvoir mêlée de sexe qui est pointée : pouvoir d’Odd et de Yumi obtenu par la force et par la ruse et donnant accès à des relations. A un niveau plus élevé, la maladie est venue du sexe (les relations passées de Sissi) et du pouvoir (pouvoir qu’a eu Sissi de contraindre ses camarades à son expérience). Ce mélange est réaffirmé par Finson puis par Klotz. Finson est clairmeent l’homme qui sert à manipuler les masses par la promesse du sexe. Il est un instrument du pouvoir et la seule source sûre de sexe dans ce Royaume corrompu par la maladie : dans cette monarchie, l’abstinence est l’état normal, et est vécue comme un manque. Enfin, on notera la pétition de Sissi : les voyous qu’elle dénonce prennent possession de territoire et s’en serve pour violer. Le pouvoir dans cette fiction est la source du sexe ; dans le même temps on le cherche et on le poursuit pour avoir du sexe.

L’autre thème majeur pour le moment c’est celui de l’écriture. Ce thème est essentiellement abordé au travers de l’opposition entre Delmas et Finson, le professionnel et l’inspiré. De ce point de vu là, il n’y a rien de gratuit dans le fait que Finson soit l’écrivain officiel du régime. Il y a d’une part certaines accointances entre le film et l’écriture (il faut bien écrire le scénario du film…) et d’autre part Finson était dans le monde d’avant un représentant de l’industrie de distraction de masse, industrie visiblement remplacée par le livre dans la monarchie. Finson a été formaté pour devenir l’écrivain officiel du régime, et le contenu de ce formatage n’est pas sans rappeler le glamour qui entoure les réalisateur hollywoodien et leur légende. Enfin, Finson a tout du romancier de gare : son insistance à faire du romanesque, à composer avec des exigences éditoriales absurdes, cette nécessité d’écrire sans relâche tous les jours qu’il vente ou qu’il neige. Delmas forme un portrait somme toute classique, mais opposé d’écrivain. Il ne fonctionne qu’en régime d’inspiration. Si celle-ci ne le possède pas, alors il ne fait guère que griffonner quelques mots qu’il jugera plus que médiocre. Le poète maudit et l’industriel, Baudelaire et Scribe en somme. Il est intéressant de noter que cette opposition se traduit aussi dans leurs soucis d’écriture. Finson a le souci de la page blanche (et pourrait-on supposer du manque d’honoraires qui va avec), et son écriture se concentre principalement sur le corps. Il n’est pas anodin que voulant aider Delmas, la première chose qu’il imagine soit une chambre et deux étudiants en pleine action dedans. De fait, il sous-entend que c’est exactement ce genre de scènes qui lui est demandé. De même le reste de ses conseils est intégralement technique, là où il semble que ce que Delmas recherche soit une réponse d’ordre spirituel.

Delmas quant à lui semble posséder par quelque chose qu’il pense plus noble. Ce qui se résume dans le texte par : « -Tout le monde doit croire en quelque chose, conclut Finson. Moi je crois que je vais me prendre une autre bière. » ».

Pour autant, Delmas sait à quoi s’en tenir : il sait ce qui est attendu de l’écrivain officiel, et sait déjà ce qu’il va proposer : rien moins que sa propre fille. En somme, il y aura le chef d’œuvre inspiré et le roman de gare type SAS pour vivre et surtout se venger.

Au niveau du style, le dernier chapitre marque un changement par rapport à ce qui précéda. Les débuts étaient suaves et capiteux. Le style était très imagé, avec une nette tendance lyrique. Dans le dernier chapitre, même si on pouvait en voir des résurgences auparavant, le style se fait plus abrupte, et plus rocailleux. Bien entendu, il y a un véritable effort de variation en fonction de qui parle (ou écrit) et du contexte. Néanmoins, au niveau de l’unité d’ensemble, il semble que le parfum de la capitale du vice laisse sa place aux cendres d’un monde en décomposition, devenant cendres volcaniques. D’ailleurs, c’est assez différent de vos autres écrits. Dans les nouvelles que vous avez pu publier sur le forum, le style était beaucoup plus sec et nettement recherché. Il y avait comme une volonté d’ancrage dans le réel concret, factuel. Et, quoique les détails abondent sur le ressenti ici (la crasse de Jérémie par exemple, ou la maison des Delmas), il est clair que les intentions ne sont pas les mêmes : ce récit est fantasmatique. D’autres ont déjà relevé des points d’incohérence dans la description du cachot de Jérémie. Ce passage en particulier montre bien que la cohérence et l’effet de réel ne sont pas les objectifs ici. D’une certaine manière tout ce récit semble pensé comme métaphorique. La nature des métaphores en question n’est pas encore si claire, mais peut-être qu’en avançant dans ce récit…

Au plaisir de vous voir poursuivre la construction de votre Royaume.
_________________
AMDG

Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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