Men_Chiu |
Posté le: Ven 19 Déc 2008 18:19 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Voici la suite, comme prévu :
Quatrième chapitre : Encore...
- C'est Ulrich ! Jérémy, c'est Ulrich !
- C'est vrai ? Vite ! Télécharges les données avant que Marc ne vous envoie des monstres.
Aelita se mit à la tâche. Dès que l'interface disparut, la sphère s'évapora. Odd ressortit de la Tour et remarqua que Loyck avait disparu. Il regarda Tobias, qui haussa les épaules. Lorsque tous furent de retour sur Terre, Odd et Yumi furent les premiers à s'exclamer de la présence de Sissi près de Jérémy.
- Tu le lances ? demanda Aelita.
- D'accord.
- Lancer quoi ? fit la fille du proviseur.
- Bah, à ton avis ?
Jérémy appuya sur une touche en disant :
- Retour vers le passé.
La sphère lumineuse engloba bientôt la Terre. Odd se réveilla de nouveau, enroulé dans ses draps.
- Oh non ! Il va falloir que je reprenne une douche !
Il attrapa sa serviette et sortit de sa chambre. En courant vers l'étage supérieur, il croisa Jérémy et Tobias. Les deux garçons sortirent de l'internat. Tobias, en voyant Anais, voulut se diriger vers elle, mais Jérémy le retint par le bras.
- Elle t'a oublié.
- Comment ça ?
- Le Retour vers le passé a effacer sa mémoire.
- Quoi ?
- Regarde moi droit dans les yeux.
Tobias, sceptique, obéit. Comme Jérémy l'avait prévu, le garçon fut renversé par Anais.
- Oh, pardon, je... ne regardai pas devant moi.
Tobias l'aida à ramasser ses cahiers et ses livres, et leurs mains se rencontrèrent une nouvelle fois sur le dernier livre allongé par-terre. « Encore ? » Tobias se releva et s'excusa de nouveau. Puis il dit :
- Tu... tu es à Kadic ?
- Oui, depuis six ans.
- Six ans ?
- Oui, je suis en première. Ça fait six ans que je suis ici. Et toi, tu es en seconde, non ?
- Euh, ben, oui...
- C'est Yumi qui m'a parlé de toi. Elle m'a dit que tu te débrouillais bien au tir à l'arc. Ça te dit de venir t'entraîner avec moi, ce soir, après les cours ?
- Du tir à l'arc ? Mais je ne...
Il réfléchit à ce qu'il allait dire, puis fit :
- D'accord, pas de problème.
- Super ! Alors on dit à 17 heures, devant le gymnase.
- Ok, j'y serai. Bon, je te laisse... euh...
- Anais. Anais Fiquet.
- Tobias Kalman. J'y vais.
- Salut.
Tobias regarda la jeune fille aux cheveux blonds, puis chercha Jérémy des yeux. Ne le trouvant pas, il se rendit dans le bâtiment des sciences. Odd arriva une nouvelle fois en catastrophe, et, plus que jamais, Madame Hertz fut étonnée qu'il connaisse son cours. À l'heure du déjeuné, Jérémy, Aelita, Odd et Tobias rejoignirent Yumi dans le réfectoire.
- Salut la compagnie ! Alors, ça va ? demanda la jeune japonaise.
- Ça roule ! Je suis un bon élève ! lança Odd.
- Toi ? Un bon élève ? Tu me fais marcher, là...
- Non, répondit Jérémy. Il a répondu à un QCM en sciences niveau première.
- Quoi ? s'exclama Yumi. Mais...
Odd prit une position d'athlète grec, et dit :
- Eh oui, je me métamorphose. Ou alors, c'est parce qu'Ulrich n'est pas là.
- Normal, fit Tobias. Il est sensé être mort.
Derrière eux, Sissi passa et intercepta les paroles de l'archer, peu discret. Elle posa violemment son plateau sur la table, fixa Tobias droit dans les yeux, et dit sur un ton de reproche :
- Répète un peu ce que tu viens de dire ? Je crois que je n'ai pas très bien compris...
L'archer consulta discrètement ses amis du regard, puis répondit :
- J'ai dit : C'est normal, puisqu'il n'est pas là...
Sissi fronça les sourcils, et Tobias vit que Jérémy lui faisait des signes. Tobias chercha une rime en « or », et ajouta :
- Encore...
Sissi resta perplexe. Elle regarda chaque personne à la table, puis dit :
- Je sais que vous manigancez quelque chose. Comme par hasard, vous disparaissez comme par magie depuis que Tobias est au collège Kadic. De plus, ça fait déjà une semaine qu'Ulrich est malade. Ça fait beaucoup, non, pour une simple grippe.
- C'est quand il a pensé que tu étais encore au collège qu'il a été reprit par un gros mal de crâne ! lança Odd.
- Très drôle, nabot ! Et pourquoi mon père n'a t-il pas été prévenu ?
- Qu'est-ce que j'en sais ? demanda le garçon.
La fille du proviseur esquissa un sourire, puis s'en alla.
- Quelle peste, celle là ! lança Yumi. Je la hais !
- Tu peux pas savoir à quel point je suis d'accord avec toi, fit Odd, en s'attaquant à son plateau.
La porte s'ouvrit et Asaki entra. Il vint s'asseoir à la table des Lyoko-guerriers et dit :
- Salut tout le monde !
- Comment t'as réussi à rentrer ?
- J'ai l'autorisation de rentrer dans le collège entre midi et deux heures. C'est Monsieur Delmas qui m'a fait un papier.
- C'est sympa de sa part, dit Aelita.
- D'ailleurs, continua Yumi. On parlait d'Ulrich. Tu as trouvé quelque chose d'intéressant dans les données qu'Aelita t'a envoyé ?
- Un peu, ouais ! lança Jérémy. Il y avait son code séquence ADN, l'algorithme primaire de sa structure réelle et virtuelle, son...
- Passe les détails, s'il te plaît...
- Et il y avait les codes de rematérialisation spécifique à ce genre de cas.
- C'est vrai ? s'exclama Aelita.
- Ça veut dire qu'on peut ramener Ulrich ce soir ? demanda Asaki.
- Pourquoi ce soir ?
Tous étaient étonnés. La porte s'ouvrit de nouveau, et un visage connu entra dans la cantine. Ulrich vint s'installer entre Odd et Yumi, et dit :
- Ça fait du bien d'être de retour.
Tout le monde le regarda comme pour s'assurer que c'était le vrai, et Odd lança :
- Quand est-ce que tu es revenu ?
- Je me suis retrouvé dans un scanner, et ça m'a prit environ dix minutes pour revenir ici.
- Tu aurais pu nous prévenir, Jérémy, dit Tobias. On serait aller là-bas pour l'accueillir.
- Le programme à fonctionné toute la matinée. Tu aurais attendu environ cinq heures pour accueillir Ulrich ?
- Oui, enfin, non... Peut-être pas cinq heures, mais on aurait pu aller le chercher !
- C'est pas grave, interrompit Ulrich. Je suis de retour, c'est le principal. Maintenant, j'ai un compte à régler avec William, et...
- Et ? demanda Aelita.
- Et quelqu'un pourrait me dire quel jour on est ?
- Lundi ! s'exclama Odd.
Ulrich secoua la tête et Jérémy répondit qu'il s'était passé un peu plus d'une semaine entre sa dévirtualisation et sa rematérialisation. Ulrich se leva, alla chercher de quoi manger, puis retourna à sa table.
- Bon... bah, maintenant, il va falloir que je me remette à bosser... Encore...
Cinquième chapitre : Tobias
Dans la soirée, Odd et Ulrich se trouvaient dans leur chambre avec Aelita et Jérémy. Odd racontait ses nouvelles blagues.
- Là, y a un des gars qui dit : « Tu vois le type, là-bas ? » L'autre répond : « Mais ils sont quatre ! » Alors le premier dit « Celui qui a un chapeau. » « Mais ils ont tous des chapeaux ! » « Celui qui a une veste en cuir. » « Ils en ont tous ! » « Celui qui fume ! » « Mais ils fument tous les quatre ! » Et là le premier s'énerve. Il prend un pistolet et il tue trois des quatre hommes, et après il dit : « Celui qui reste, et bah j'le déteste ! »
Odd partit à rire, alors que Aelita et Jérémy étaient dépités. Ulrich sourit et dit :
- Ça m'avait manqué, ces blagues débiles !
- C'est pas débile, c'est hyper drôle !
- Ça dépend de ce qu'on appelle drôle, fit Jérémy.
Puis Odd raconta une nouvelle blague. Tobias entra dans le gymnase et vit Anais, un arc à la main, tirer une flèche en plein milieu d'une cible.
- Dix mètres ! Qu'est-ce que tu en penses ? demanda t-elle, en se retournant.
- C'est pas mal.
- Tu n'as qu'à essayer.
Le Lyoko-guerrier s'empara de l'arc, encocha une flèche, et la mit dans le mille.
- Treize mètres. Tu fais mieux ?
Anais reprit l'arc, recula de deux mètres, et toucha la cible au milieu.
- Et voilà ! À ton tour.
Tobias sourit, prit l'arc, encocha une nouvelle flèche, et visa. Il décocha la flèche au beau milieu de la cible.
- Et un tir parfait, un !
- Comment tu as réussi à mettre la flèche en plein milieu de la cible, à vingt mètres ? s'étonna la jeune fille. Je n'y arrive même pas à dix-sept mètres.
- J'ai de l'expérience, répondit simplement le garçon.
Anais s'approcha de lui, lui prit l'arc des mains, et demanda :
- Cela fait combien de temps que tu fais du tir à l'arc ?
- Au moins... huit ans, mentit Tobias.
- Huit ans ?
- J'ai même mon propre arc.
La jeune fille mit dans le mille à quinze mètres. Elle déposa soigneusement l'arc par-terre et s'approcha de Tobias. Elle lui prit la main et dit :
- On va faire un tour, archer de mon coeur ?
Cette fois-ci, Tobias en était sûr : il avait taper dans le mille. Anais était amoureuse de lui. Ils marchèrent lentement dans le parc, bras dessus bras dessous, en discutant afin qu'ils se connaissent mieux. Lorsqu'ils se retrouvèrent devant le bâtiment de l'internat, Anais se mit devant le garçon pour l'empêcher d'entrer. Elle approcha son visage tout près du sien, et s'empara de sa bouche. Lorsqu'elle le libéra, elle lança :
- À demain, Tobias.
Tobias venait de passer la plus belle soirée de sa vie.
- Magnifique...
Il retourna dans le gymnase, ramassa l'arc, le banda, encocha une flèche et visa à vingt-cinq mètres. Derrière lui, la porte claqua, mais il resta concentré. La flèche fila à toute vitesse à travers le gymnase et se planta au milieu de la cible.
- Joli tir, fit une voix masculine.
Tobias se retourna et dit :
- Papa. Qu'est-ce que tu fais là ? Si les autres te voient, ils découvriront ma couverture.
- C'est pour ça que je suis là, fit Marc en s'approchant de son fils.
L'homme serra Tobias dans ses bras, puis recula de quelques pas.
- Ulrich est-il revenu ? demanda t-il.
- Ce midi, oui. Jérémy a lancé un programme ce matin.
Marc ne répondit pas. L'homme reprit :
- Tant pis. J'ai changé de but, mais seul Loyck est au courant.
- Pourquoi Loyck ?
- C'est l'oncle d'Aelita.
- Quoi ?
- Aelita est la fille de Waldo.
- C'est fou ! Pourquoi elle ne m'a rien dit ?
- Elle n'est pas sensé savoir que tu connaissais son père. Surtout, ne lui en parle jamais, ni à elle, ni aux autres. Garde ça pour toi, et ne révèle jamais ta véritable identité.
- Je sais encore caché un secret, papa. Et quel est ton nouveau but ?
- Lors de la prochaine attaque, je ferais tout mon possible avec John et Samuel sur Lyoko pour empêcher les Lyoko-guerriers de désactiver la Tour, pendant que Loyck ira fouiller la bibliothèque du collège. On pense que Waldo a caché les codes d'accès à Carthage dans un livre, et non sur le Cinquième Territoire.
- En tout cas, Jérémy dit vrai : il n'a pas les codes.
- C'est bien ce que je pensais.
- Juste une petite question : pourquoi tu tiens vraiment à reprendre ce projet ? Tu pourrais mettre la France dans un bazar monstre !
- Je sais qu'on partage tout, toi et moi, mais je ne peux pas te révéler mes desseins. Je... je garde ça pour moi.
Tobias ne comprenait pas la réaction de son père. Marc retourna près de la porte, l'ouvrit et dit :
- Elle est mignonne ta copine. Désolé de t'avoir interdit de draguer, Don Juan. Allez, à plus, mon fils !
Marc sortit, et la porte se referma d'elle-même. Tobias n'avait pas parler à son père depuis un mois environ, depuis qu'il l'avait transféré sur Lyoko. Il ramassa l'arc, encocha une dernière flèche, et tira. La flèche se planta dans le dernier anneau.
- Je crois que je vais aller me reposer...
Il rangea l'arc, les flèches et la cible, et retourna à l'internat.
Voilà deux nouveaux chapitres qui sont fort intéressants, non ?
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer. La mauvaise, c'est que de dimanche à Noël, je ne pourrais pas poster de suite. La bonne, c'est que je posterai plusieurs chapitres demain (si j'ai le temps) en guise de cadeau !
J'espère que ça fera plaisir.
À vos claviers ! _________________
L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
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Ventus |
Posté le: Ven 19 Déc 2008 21:29 Sujet du message: |
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Inscrit le: 09 Déc 2006 Messages: 416 Localisation: Bordeaux |
Tobias est donc bien un "agent double", dommage j'aimais bien ce personnage ... Sinon vivement la suite ! _________________
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Men_Chiu |
Posté le: Sam 20 Déc 2008 13:20 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bonjour à tous ! Je me suis préparé avant de vous faire des adieux de cinq jours, car, à votre grand regret, je ne posterai pas jusqu'à Noël. C'est pourquoi je préfère mon cadeau maintenant. (Bon, ça va me prendre du temps pour tout écrire, mais bon, c'est un cadeau !) Pour commencer, deux chapitres. Et ensuite... Bah, vous verrez bien !
Sixième chapitre : Capture
Le lendemain matin, Yumi descendit dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuné. Étaient déjà présents Asaki, Hiroki et Monsieur Ishiyama. Takeo prit la parole :
- Ne te presse pas, Yumi, c'est moi qui vous emmène ce matin.
- D'accord.
- Dis-moi, Yumi, il s'est passé quelque chose avec Ulrich ? demanda Asaki. Je ne t'ai pas trouvé très loquace, hier...
Yumi lui jeta un regard meurtrier.
- On part quand ?
Asaki sourit, et murmura quelque chose à Hiroki.
- D'accord, frérot, dit le petit garnement.
Il regarda Yumi en souriant. La petite famille finit tranquillement de manger et ils partirent pour le collège Diderot. En arrivant, Asaki ouvrit la porte et dit :
- Hiroki, tu n'oublies pas ce que je t'ai demandé, d'accord ?
- T'inquiète pas !
Un jeune garçon arriva et dit :
- Tiens, salut Asaki. Comment tu vas ?
- Patrick. Ça va, et toi ?
- Ça roule... Hein ?
Il regarda à travers la fenêtre de la voiture avant qu'elle ne démarre et Patrick aperçut Yumi.
- Elle me rappelle quelque chose...
- Yumi ?
- Mais oui ! C'est une des amis à Jérémy !
- Tu connais Jérémy ?
- C'est mon cousin, tu parles que je le connais !
Les deux garçons disparurent dans le flot d'élèves qui entrait dans le lycée. Monsieur Ishiyama déposa les deux derniers devant le collège Kadic.
- Je ne viens pas vous chercher, ce soir.
- T'inquiète pas, p'pa, fit Hiroki. Yumi connaît le chemin !
- Qu'est-ce que tu insinues ? demanda la jeune fille.
- T'occupes pas !
Puis le gamin s'enfuit retrouver ses amis. Yumi soupira et alla rejoindre Ulrich, Odd, Jérémy et Aelita, assis sur un banc.
- Salut tout le monde ! Bah, où est Tobias ?
- Tu parles de Cupidon ? ironisa Odd, apparemment fâché. Il est avec Anais Fiquet.
- Et alors ?
Odd ne répondit pas. C'est Ulrich qui répondit :
- Anais est une des seules filles qu'Odd n'a jamais réussi à charmer.
- Ah d'accord...
Loin devant, Tobias et Anais discutaient tranquillement, main dans la main.
- Alors comme ça, tu vivais chez ton père ?
- Oui. Je ne sais plus où habite ma mère. Puis mon père a décidé de me coller à l'internat.
- Ça doit être dur...
- Pas tant que ça, en fait. Je m'étais disputé avec elle quelques jours avant qu'ils ne se séparent.
- Sinon, tu habitais où avant d'être à l'internat ?
- J'habitais à... euh, bah... à Marseille, je crois... Ou dans les environs...
- Marseille ? C'est loin !
- Mon père a décidé de déménager à Paris pour son nouveau travail.
- Il fait quoi, ton père ?
- Il est scientifique, mais avant, il travaillait dans l'armée. Il était général et il avait une centaine d'hommes sous son commandement.
- Général dans l'armée ? C'est génial ! Il a tué combien d'hommes, dans sa carrière ?
Tobias était troublé.
- Comment je le saurais ?
- Tant pis...
Le garçon ne comprenait pas pourquoi Anais avait posé cette question. « Une fille qui aime savoir combien d'hommes mon père a tué ? Dans quelle galère je me suis fourré, moi ?... »
- Tu as l'air pensif. Ça va ?
- Oui, oui, ça va...
La sonnerie retentit. Tobias se leva et dit :
- Je dois y aller, j'ai maths. À plus tard.
- À plus.
Ils s'embrassèrent avant de se séparer. Odd, de loin, observa la scène avec beaucoup d'attention.
- Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? Moi, j'ai l'humour, la classe...
- Les mauvaises notes, continua Jérémy.
- Une forte odeur corporelle, poursuivit Ulrich.
- Et un ventre sans fond, termina Aelita.
- Comment tu aurais pu sortir avec elle ? demanda Yumi.
Odd se retourna vers ses amis, qui riaient de bon coeur.
- Super, je vois que les amis, ça sert toujours autant...
Il s'éloigna, en rogne. Tobias s'approcha, le croisa, et rejoignit les autres.
- Il va pas bien ? demanda t-il, en le pointant du pouce.
- Il est jaloux.
- De qui ? De moi ?
Ulrich acquiesça.
- Bon, on va être en retard, fit Jérémy. Allez, on se dépêche, les Lyoko-guerriers.
Odd marchait droit devant lui. « J'y vais ? J'y vais pas ? J'y vais ? J'y vais ! » Il se dirigea vers le bâtiment des sciences, où Anais Fiquet devait se trouver. Il entra dans le bâtiment. Soudain, il entendit quelque chose tomber dans le sous-sol. Il tendit l'oreille et entendit des bruits de pas. Il se dirigea vers la porte du sous-sol et l'ouvrit. Il y avait de la lumière en bas.
- Il y a quelqu'un ? cria Odd.
Soudain, le silence fit place et la lumière s'éteignit. Odd prit son courage à deux mains et descendit quelques marches. Il entra dans le sous-sol et chercha à tâtons l'interrupteur. La porte claqua derrière lui, et on entendit le verrou se fermer. Odd garda son calme et alluma la lumière. La pièce était vide. Entièrement vide.
- Bah... Où est le matériel de sciences ?
Le bruit d'un objet métallique qui tombe retentit. Odd courut dans cette direction et entra dans une nouvelle pièce. Personne. Il se retourna, mais la porte se referma.
- Hein ? Hey ! Ouvrez-moi ! Eh !
La porte était verrouillée. Il se retourna, et il vit la silhouette d'un homme tout proche de lui. Il ne put distinguer qui c'était et il sombra dans l'inconscience.
- Plus que six, fit la voix de l'homme, qui semblait possédé. Très pratique, ce gadget !
Il fouilla les poches du garçon, prit son téléphone et le détruisit rien qu'en le serrant dans la main. Puis il sortit en prenant soin de verrouiller la porte.
Septième chapitre : Neutralisation
- Ulrich, vous êtes de retour ?
- Oui, M'dame.
- Vous allez mieux ?
- Bien mieux.
Madame Meyer fit l'appel, jusqu'à...
- Odd Della Robbia. Odd ? Quelqu'un sait-il où est Odd ?
Les Lyoko-guerriers se regardèrent, inquiet. Jérémy voulut prendre son ordinateur, mais il entendit Sissi glousser derrière lui, et il abandonna cette idée. Il se pencha vers Ulrich et dit :
- Sissi me surveille.
- Pourquoi ?
- Lors de la dernière attaque, elle nous a suivi, Aelita et moi. Et avant que tu reviennes hier, elle nous a à moitié menacé.
- C'est la galère, fit Ulrich.
Le cours se déroula dans l'angoisse pour les Lyoko-guerriers. Dès la sonnerie, ils se pressèrent de ranger leurs affaires, et foncèrent vers la sortie. Mais la fille du proviseur se mit devant la sortie de la salle de classe.
- On ne passe pas sans m'expliquer pourquoi Odd est absent.
- On n'en sais pas plus que toi, Sissi, lança Jérémy. Maintenant, laisse nous passer.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda le professeur.
- Je suis certaine qu'ils savent pourquoi Odd n'est pas là, fit la fille du proviseur.
- C'est vrai ? questionna Madame Meyer.
- Non ! C'est faux !
Le silence fit place. Le professeur n'était pas convaincu.
- Chez le proviseur, annonça t-elle.
Jérémy se retourna vers Sissi et dit :
- T'es contente de toi, maintenant ?
- Tu peux pas savoir à quel point...
Tous les Lyoko-guerriers et Sissi se rendirent chez le proviseur avec Madame Meyer.
- Entrez !
- Papa ! s'écria la jeune fille. Odd est absent et je suis certaine qu'ils savent où il se trouve.
- On t'a déjà dit qu'on ne savait rien ! lança Jérémy.
- Alors pourquoi tu as voulu regarder ton ordinateur portable quand tu t'es aperçu qu'Odd n'était pas encore arrivé ?
Jérémy ne répondit pas.
- Plusieurs fois, je les ai vu plusieurs fois sortir de l'internat pour aller dans le parc ou dans le gymnase. Et Jérémy n'arrête pas de paniquer quand son ordinateur fait bip.
- Belpois, je pourrais voir votre ordinateur ? demanda le principal.
La question était plutôt un ordre. Sissi se retourna et sourit. Quelqu'un toqua à la porte et un homme entra.
- Papa ? lança Ulrich, stupéfait.
- Excusez-moi de vous déranger, monsieur le proviseur. Ulrich, viens, je dois te parler.
Ulrich en eut la permission. Il sortit avec son père. L'homme marcha droit devant lui, comme un robot, Ulrich sur les talons.
- Je vois que tu n'as toujours pas changer d'amis ?
- On a déjà eu une discussion là-dessus, et je t'ai dit que je n'en changerai pas, non ?
L'homme s'arrêta devant sa voiture. Il regarda autour de lui comme pour s'assurer que personne ne le suivait.
- Tu cherches quelque chose ?
- Je cherche à t'éliminer, répondit l'homme.
Il tendit sa main vers Ulrich et le garçon fut éjecter contre un arbre, à plus de vingt mètres de là. L'homme s'approcha, fouilla dans sa poche, et sortit un flacon de chloroforme. Le visage du père d'Ulrich se transforma et celui de quelqu'un d'autre apparut. Les vêtements changèrent eux aussi, et l'homme appliqua un mouchoir imbibé sur le nez d'Ulrich. Puis il prit le corps du garçon et le mit dans le coffre de sa voiture.
- Plus que cinq...
Il prit le téléphone et le détruisit de la même façon que celui d'Odd et il alla garer sa voiture à quelques kilomètres du collège.
Voilà pour ce qui est de la suite. Et maintenant, la surprise !
Un interview de l'auteur.
- Est-ce que l'histoire de base et le fil de l'histoire actuelle sont les mêmes ?
- Pas tout à fait. À la base, il ne devait pas y avoir autant de personnages.
- Lesquels étaient présents ?
- Marc, Asaki. Et peut-être le personnage que joue actuellement Tobias, ou Loyck...
- Alors pourquoi avoir inventé tous les autres ?
- Au premier chapitre, je me suis aperçus d'une chose : Marc ne pourrait pas s'occuper de tout, tout seul. J'ai alors créé John et Samuel.
- Et Loyck ?
- Je l'ai créé juste après, mais je garde les détails pour moi, sauf si vous voulez que je révèle la fin maintenant.
- Non, laissez tomber ! Dans l'histoire, William a été capturé. Pourquoi ?
- Décidément, vous voulez tout savoir ! Vous direz simplement que Marc a fait de longue recherche, et qu'il s'est attaqué au plus "faible" pour achever son plan "diabolique".
- John est-il si méchant qu'il en a l'air ?
- Absolument, voire même plus ! Vous verrez bien dans l'un des chapitres suivants.
- Samuel est-il comme lui ?
- On va dire qu'il est plus calme et résonné que John, mais il peut être aussi très méchant.
- Marc a un côté bon et un côté méchant.
- C'est juste. Même si, parfois, il paraît très machiavélique, Marc est quand même un homme, il a aussi des sentiments, et il a un fils. Le fait qu'il le rencontre dans le gymnase montre bien qu'il tient à lui. Je pense...
- Pourquoi Loyck est-il aussi calme et détendu ?
- Ça fait partie de son passé. Je ne peux pas vous l'expliquer maintenant !
- Tant pis. Encore une question : pourquoi Yumi tient-elle tant à cacher à Ulrich qu'Asaki est son frère ?
- Vous savez, c'est une fille... Et les filles, si on les comprend, on peut recevoir un prix Nobel !
- Quel est votre nouveau personnage préféré ?
- Sûrement Loyck, ou Asaki. Loyck, pour son passé que je suis pour l'instant le seul à connaître, et Asaki, bah... j'en sais trop rien. Je l'aime bien, c'est tout.
- Et vous n'aimez pas les autres ?
- Si, bien sûr que si. Mais celui que j'ai le moins, c'est John. Même si c'est moi qui l'ai créé, je le trouve quand même arrogant, méchant et antipathique.
- Je ne pense pas que vous soyez le seul à ne pas vraiment aimer John.
- Pourtant, c'est un des personnages clé de l'histoire. Il est l'un des fondateurs de Carthage. Il faut garder ça en tête.
Voilà pour le cadeau ! C'est toujours intéressant de savoir ce que pense l'auteur lorsqu'il écrit une histoire. Mais l'interview n'est pas terminée. Ce n'était que la première partie. Malheureusement pour vous, le Père Noêl, bien qu'il soit en avance, n'a pas vraiment eu le temps d'écrire la suite. Il repassera un autre jour pour la mettre !
En espérant que ça vous plaise ! À vos claviers ! _________________
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Ventus |
Posté le: Sam 20 Déc 2008 22:31 Sujet du message: |
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Inscrit le: 09 Déc 2006 Messages: 416 Localisation: Bordeaux |
Très bien comme toujours ! Sympa la petite interview 
Sinon bonnes vacances et joyeux Noel  _________________
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Mme_Hertz |
Posté le: Sam 20 Déc 2008 22:47 Sujet du message: |
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Inscrit le: 26 Sep 2008 Messages: 31 Localisation: Dans le gymnase, avec Jim, en train d'apprendre à danser. |
Superbe suite, interview interressante.
Poster une suite avec du suspence et dire qu'il faudra attendre 5 jours, c'est vraiment odieux. Mais j'attendrai patiamment pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Bon noël. |
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Men_Chiu |
Posté le: Jeu 25 Déc 2008 17:44 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Et nous voici le 25 décembre de l'année 2008 ! Plus que 6 jours et c'est fini !
Bonjour à tous ! Désolé pour cette petite absence, mais j'ai pas pu résister à l'envie de me tirer en Italie. À Rome, pour être précis ! Sincérement, magnifique... Mais on s'en fout ! Voici la suite !
Huitième chapitre : Interrogatoire
- Donnez moi votre ordinateur, Belpois, ou c'est le renvoi temporaire !
Jérémy céda. Il donna son ordinateur au proviseur.
- Lyoko ? Qu'est-ce que c'est ?
- Un jeu, mentit Aelita.
- Virtualisation... C'est quoi ce charabia ?
- Ce jeu consiste à virtualiser des personnages dans un monde virtuel pour sauver le monde.
- C'est étrange... Ces personnages ont pour prénoms Ulrich, Odd, Aelita, Tobias, Yumi et Asaki. Il me semble que ce Asaki est le garçon que j'ai autorisé à entrer dans le lycée pour le midi, non ?
- Oui, s'empressa de répondre Yumi, pour éviter qu'il ne dévoile son secret.
Le proviseur continua sa lecture et il tomba sur...
- Le Journal de Franz Hopper ?
Jérémy soupira. « Tout, mais pas ça... »
- Vous allez me donner une petite explication, Belpois.
Tous restèrent silencieux.
- Vous allez me dire où est votre ami, alors ?
Le silence régnait toujours.
- Très bien. Vous serez consigné à la bibliothèque tout le week-end. Retournez en cours. Moi, je vais appeler vos parents. Et je garde cet ordinateur.
Les Lyoko-guerriers sortirent sans discuter. Monsieur Delmas prit le téléphone sur son bureau et composa le numéro du père de Jérémy.
- Monsieur Belpois ? Oui, bonjour, Monsieur Delmas, le proviseur du collège Kadic.
- Bonjour, Monsieur Delmas.
- Voilà : j'aurais quelques questions a vous poser. N'avez-vous pas remarquer un comportement étrange chez votre fils, ces derniers temps ?
- Mon Dieu ! Qu'a t-il fait ?
- Rien, pour l'instant. Pouvez-vous répondre à la question, s'il vous plaît ?
- Sincèrement, non. De plus, on ne se voit presque jamais puisqu'il est à l'internat, et il ne m'appelle que très rarement.
- Connaissez-vous un homme prénommé Franz Hopper ?
- Jamais entendu parler.
- D'accord. Bon, je vous remercie, Monsieur.
- Il n'y pas de quoi. Tenez moi au courant de la suite de l'enquête, Monsieur le proviseur.
- Je n'y manquerai pas.
Il raccrocha, nota quelque chose sur un bout de papier, puis composa le numéro des parents d'Odd.
- Monsieur Della Robbia ?
- Lui-même. Vous êtes ?
- Jean-Pierre Delmas, proviseur du collège Kadic. Je voudrais vous poser quelques questions sur Odd. Vous n'y voyez pas d'inconvénients ?
- Mais non ! À gauche ! À gauche, j'ai dit ! Excusez-moi, Monsieur, nous sommes en train de refaire le salon, et les ouvriers sont de vraies andouilles. Je vous écoute.
- Eh bien... Oui, voilà : avez-vous remarquez un comportement étrange chez votre fils ?
- Mon fils a toujours un comportement étrange. C'est normal : c'est le seul garçon dans la famille, et il a cinq soeurs qui le martyrise dès qu'il met les pieds à la maison. Vous devriez voir ça. Non ! Pas par là ! De l'autre côté !
- Monsieur ?
- Oui, excusez-moi. Donc, je disais... Ah oui ! Odd est un garçon très turbulent, et il n'en fait qu'à sa tête. Pourquoi cette question, au juste ?
- Il était absent, ce matin.
- Bah, le connaissant, il a du oublier de se réveiller !
- J'ai une autre question : connaissez-vous, vous ou votre femme, une personne du nom de Franz Hopper ?
- Ça ne me dit rien. Désolé. Non ! Attention au...
Le bruit d'un fracas retentit dans le téléphone.
- ...vase de ma femme... Ce n'est pas très grave. J'en achèterai un autre. Bon, Monsieur Delmas, vous devinez que je suis débordé. Je vous laisse donc punir Odd comme il se doit. Au revoir.
Le proviseur n'eut pas le temps de lui répondre que le père d'Odd avait raccroché. Il compléta ses notes et composa le numéro du père d'Ulrich.
- Monsieur Stern, je vous écoute.
- Bonjour, Monsieur. Je suis le proviseur du collège Kadic. J'aimerai vous poser deux ou trois questions sur votre fils.
- Ulrich ? Qu'est-ce qu'il a encore fait, celui-là ? demanda l'homme, sur un ton de dépit.
- Avez-vous remarqué un comportement étrange chez votre fils, ces derniers temps ?
- Vous devinerez qu'Ulrich et moi ne sommes pas vraiment en bons termes. À vrai dire, Ulrich n'arrête pas de fuguer lorsqu'il est à la maison, n'obéit pas et me répond comme à un chien. Si c'est de ce genre de comportement dont vous parlez, alors oui, Ulrich est très étrange.
- Très bien, très bien. Connaissez-vous un homme nommé Franz Hopper ?
- Non. Désolé...
- Ne le soyez pas. J'ai une dernière question : Ulrich s'est-il entièrement remit de sa maladie ?
- Quelle maladie ?
- Votre fils était absent toute la semaine dernière. Vous m'avez appelé pour me dire qu'il serait absent.
- Pardon ? Je n'ai jamais rien dit de tel. Ulrich va entendre parler de moi, croyez-moi !
- Bon, j'ai fini de vous poser mes questions. Au plaisir, cher Monsieur.
Il raccrocha. « Quel caractère ! » pensa t-il, en griffonnant quelques phrases sur sa feuille. Puis il composa le numéro des parents de Yumi.
- Madame Ishiyama. Allô ?
- Oui bonjour, le proviseur du collège Kadic à l'appareil. J'aimerai vous poser quelques questions sur vos enfants.
- Yumi et Hiroki ? Qu'ont-ils fait ? C'est vrai qu'ils se sont à moitié disputés ce matin, mais bon...
- Je ne vous parle pas de Hiroki, Madame, mais d'Asaki. C'est bien votre fils, non ?
- O...oui... Mais il n'est pas scolarisé à Kadic. Comment se fait-il que vous le connaissiez ?
- Je lui récemment fait une autorisation pour qu'il entre le midi dans le collège. Vous aviez même signer un mot et...
- Ah non, je n'ai rien signé du tout...
- Ce n'est pas de ça que je voulais vous parler. Avez-vous remarqué des comportements étranges chez ces deux adolescents ?
- Je sais juste que Yumi est très gênée lorsque l'on parle d'Ulrich, et qu'elle fait la guerre avec son petit frère, mais je n'ai rien remarqué chez Asaki. Il faut dire qu'il était très turbulent quand il était petit. Nous l'avons donc envoyé vivre chez mes parents, au Japon. Mais cet été, il est revenu en France, parce que mes parents ne pouvaient plus s'occuper de lui. Des histoires de familles, vous comprenez...
- C'est radical, comme punition. Envoyer son propre fils à l'autre bout du monde pendant plusieurs années.
- Sans vouloir être impolie, ça ne regarde que nous.
- Désolé. J'ai une autre question : connaissez-vous quelqu'un nommé Franz Hopper ? Ou votre mari ?
- Je ne crois pas...
- Très bien... Bon, je vous laisse. Merci, madame, au revoir.
- Au revoir.
Le proviseur raccrocha et compléta sa feuille.
- En revanche, pour la petite Aelita Stones, cela va être beaucoup plus compliqué, puisqu'elle est orpheline. Tant pis... J'irai les voir cet après-midi... Tiens, j'ai oublié les parents de Tobias Kalman.
Monsieur Delmas allait composé un numéro, mais quelqu'un entra dans la pièce sans frapper.
- Oh, fit l'homme. Je vous dérange, peut-être ?
- Non, pas du tout. Asseyez-vous, monsieur...
- Kalman. Marc Kalman.
- Je peux vous aider ?
- Je viens livrer la montre que vous avez commandé.
- Une montre ? Quelle montre ?
- J'ai le reçu avec moi... Ah ! Effectivement, nous sommes très en retard. Vous avez commandé cette montre il y a sept ans.
- Sept ans ?
- C'est normal que vous ne vous vous en souveniez pas. Tenez, la voilà.
L'homme, qui ne ressemblait pas du tout à Marc, sortit une montre superbe d'une petite boîte en carton pas même décorée. Monsieur Delmas la passa à son poignet. Marc mit la mit dans sa poche et appuya sur un bouton. Soudain, une petite aiguille soporifique se planta dans le poignet du pauvre homme, et il s'effondra sur son bureau, inconscient.
- Fais de beau rêves, papy !
L'homme se leva et prit la feuille sur laquelle le proviseur avait pris ses notes. Il la lut, pendant qu'il changeait de visage et de vêtements. Puis il la passa dans un broyeur. Il récupéra la montre, la rangea dans sa poche et sortit du bureau. En passant, il jeta un coup d'oeil à Madame Weber, la secrétaire, qui dormait à poing fermé.
Neuvième chapitre : Encore un de moins
Quelque part dans Paris :
- Eh, Samuel, murmura John. Tu ne trouves pas qu'il ressemble à rien ?
- Je t'ai entendu, John, dit Marc.
Il se trouvait au milieu de la pièce. Il avait un casque sur la tête et deux manettes dans les mains. Il était torse nu et avait des électrodes sur le corps. Tous les appareils étaient reliés à l'écran du Super-calculateur.
- C'est génial... Ce clone polymorphe me permet de faire des choses géniales...
- Tu en es où ?
- J'ai eu Odd et Ulrich, et je viens de mettre le principal hors d'état de nuire. Il venait de téléphoner à tous leurs parents pour avoir des renseignements sur Waldo. C'est très réussi, ce casque, Loyck. Félicitations !
Loyck ne bougea pas d'un cil. Les Lyoko-guerriers étaient en cours d'arts plastiques lorsqu'un inspecteur de police entra dans la salle. Tous les yeux se tournèrent vers lui et le silence fit place.
- Bonjour à tous. Y a t-il un Jérémy Belpois dans cette salle ?
- C'est vraiment pas mon jour, murmura le petit génie pour lui-même. Je suis là.
- Viens, mon garçon, j'ai quelques questions à te poser.
Lorsque Jérémy fut sorti, Aelita s'approcha de Tobias et dit :
- Où sont Ulrich et Odd ?
- J'en sais rien.
- C'est louche. Tout le monde disparaît sans rien dire.
- Bah, laisse faire. Ils vont bien revenir.
L'inspecteur mena Jérémy dans une salle vide. Il s'installa au bureau, et Jérémy s'installa en face de lui.
- Voilà. Nos sources sont fiables, et nous avons abouti à quelque chose de crucial. Tu détiens une information capitale pour notre enquête. Connais-tu Franz Hopper ?
Jérémy resta perplexe.
- De nom, seulement. Je sais aussi qu'il était professeur de sciences, ici, au collège Kadic.
- Sais-tu où il habitait ?
Jérémy réfléchit de nouveau et répondit que non.
- Sais-tu où il se trouve à présent ? Car il a disparu de la circulation il y a quelques années, déjà.
- Pourquoi vous intéressez-vous à lui ?
L'inspecteur releva la tête et dit :
- Ce n'est pas lui, qui m'intéresse, mais toi !
Jérémy se leva et courut vers la porte, mais l'homme tendit sa main pour expulser Jérémy contre le mur. Marc attrapa le garçon, lui fit sentir un mouchoir imbibé de chloroforme et le cacha sous le bureau. Il détruisit aussi son portable et sortit sans changer de forme. Il laissa sur la porte un écriteau « Ne pas entrer » Puis il se dirigea vers le bâtiment des sciences.
Et voilà. En espérant que ça vous plaise.
La suite de l'interview viendra plus tard, quand je l'aurai rédigé.
À vos claviers !
Ps : pour info, l'épisode 7 est à peu près au milieu de la fiction. Vous êtes donc aux alentours des 50% de la lecture. C'est le point négatif. Le point positif, c'est qu'il en reste encore 50 ^^ _________________
L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
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yumi147 |
Posté le: Ven 26 Déc 2008 12:42 Sujet du message: |
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Inscrit le: 26 Oct 2008 Messages: 38 Localisation: J'abite dans le SUD, vive le sud !! |
J'ADORE ! J'ADORE !!!!!!!!!!
Attends je reprends mon souffle, j'adore mais qu'es ce que t'écrit bien, j'adore ton style d'écriture !!
Ca faisait longtemps que je l'avais pas lu et je suis pas déçue.
Même si pour moi la réation de Yumi, quand Ulrich revint, n'ait pas assez approfondit, mais bon, c'est mon avis.
Sinon je trouve que l'interview est une bonne idée.
J'ATTENDS LA SUITE AVEC IMPATIENCE !!!  _________________ yumi+ulrich=fort(ever)
Ne pense pas qu'un jour mon coeur peut t'oublier. Il peut cesser de battre mais pas de t'aimer!
Les mots peuvent mentir mais pas le regard...
J'aime tes yeux mais je préfère les miens car sans eux je ne pourrai voir les tiens...
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Men_Chiu |
Posté le: Dim 28 Déc 2008 11:24 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Voilà la suite :
Dixième chapitre : Duel
Yumi n'écoutait pas le cours que lui dispensait Madame Hertz. Elle regardait par la fenêtre un couple d'oiseau s'envoler pour le grand sud. L'inspecteur entra dans la salle et réclama le silence.
- Je voudrais poser quelques questions à mademoiselle Yumi Ishiyama et à monsieur Asaki Ishiyama.
Anais Fiquet, assise à côté de Yumi, lui donna un petit coup de coude.
- Tu m'avais pas dit que tu avais deux frères, murmura t-elle.
- C'est un secret, et une longue histoire...
L'imposteur inspecta la classe et dit :
- Il n'y a pas de Yumi et d'Asaki Ishiyama ici ?
Yumi dévisagea l'homme, puis elle se leva en disant qui elle était, mais taisant l'absence de son frère.
- Viens, jeune fille. J'ai quelques questions à te poser.
La voix de l'homme était familière à la jeune japonaise. Ils s'installèrent dans la salle d'à-côté.
- Ton frère est absent ?
- Il n'est pas scolarisé à Kadic.
- Pardon ? Pourtant, vous êtes souvent ensemble, non ?
- Comment vous savez ça ?
- J'ai... j'ai mes sources. Ce n'est pas la question. Voilà. Je mène une enquête difficile depuis plusieurs années, et j'ai trouvé un lien étroit entre votre famille et la personne que je recherche. Connaissez-vous un certain Franz Hopper ?
Yumi réfléchit, examina l'homme, tenta de percer le mystère qui planait sur lui, et répondit :
- Connais pas.
- Vous êtes sûre ?
- Aussi certaine que vous êtes un imposteur.
L'homme se leva et s'exclama :
- Comment oses-tu ?
- Et la politesse, alors ?
L'homme se tut, et se rassit.
- Je m'excuse. Comment... comment pouvez-vous penser que je ne suis pas inspecteur de police ?
Quelque part dans Paris, John murmura :
- Il va se faire griller...
- Je t'ai encore entendu, John, dit Marc.
Le gladiateur secoua la tête et alla s'asseoir sur le siège devant l'écran du Super-calculateur. Yumi répondit à la question.
- Montrez moi votre badge.
L'homme s'exécuta. Yumi resta sceptique. Soudain, elle eut le déclic.
- Connaissez-vous Franz Hopper ? répéta l'imposteur.
- Tu dois pourtant le connaître mieux que moi... Marc !
L'homme se leva et poussa la table sur Yumi, qui recula. L'homme se métamorphosa et prit l'apparence de Marc.
- Tu es très perspicace, jeune fille. Mais c'est trop tard. J'ai déjà neutralisé Jérémy, Odd et Ulrich. Maintenant c'est ton tour, puis je terminerai avec tes amis. Ensuite, j'irai détruire Lyoko.
- Et comment tu comptes t'y prendre ? Vu que j'ai percé ta couverture, je suis capable de me battre. Je suppose que tes trois premières victimes ont été prises par surprise. Je vais me défendre...
Marc leva sa main vers la jeune fille et une vague de vent la projeta contre le mur. Marc s'approcha et fouilla dans sa poche.
- Tu disais ?
Il badigeonna un mouchoir de chloroforme, mais, alors qu'il allait endormir Yumi, la jeune fille lui donna un violent coup de poing dans le nez. Le flacon de produit soporifique roula par-terre. Marc se releva sur les coudes et passa sa main sous son nez. Il y avait une petite trace rouge dessus. Marc lança un regard noir à la jeune fille. Tous les deux se levèrent très rapidement. La bouteille de chloroforme toucha le mur, et les deux personnes présentes dans la pièce avisèrent la bouteille. Soudain, la chasse commença. Yumi et Marc coururent droit vers la bouteille, poussant tables et chaises pour empêcher l'autre d'avancer. Finalement, Marc se jeta sur le flacon en même temps que Yumi. L'homme l'attrapa, mais la jeune japonaise lui donna un coup dans la main. Le flacon alla se loger près de la porte, de l'autre côté de la salle. Ils se relevèrent et se mirent en position de combat.
- On va voir ce qu'on va voir, fit Yumi.
- Tu vas être déçue...
Marc lança son poing à l'attaque. Yumi le para et frappa à son tour. Ils se paraient mutuellement. À un moment, Marc réussit à se dégager et à donna un coup de pied dans l'abdomen de la jeune fille, qui poussa un cri de douleur. Dans la salle d'à côté, les adolescents n'arrivaient plus à se concentrer. Seulement, leurs esprits tordus imaginaient bien des choses, et Madame Hertz avait bien du mal à rétablir le calme. Marc souleva une chaise et la lança en direction de Yumi, qui l'évita de justesse, et la chaise traversa la fenêtre. Là, les élèves se turent tous, et le professeur sortit de la classe. Elle ouvrit la porte et vit qu'un homme tenait Yumi à la gorge. La jeune fille se débattait et la femme s'écria :
- Mais qu'est-ce qu'il se passe, ici ? Qui êtes-vous ? Relâchez cet enfant !
Marc tendit la main vers le professeur et elle fut projetée contre le mur. Plusieurs élèves arrivèrent et prirent soin d'elle. Marc s'approcha de la fenêtre cassée et dit :
- Tu ne me laisses pas le choix, Yumi. Si tu ne m'avais pas découvert, je t'aurais juste endormi. Mais là, je dois m'assurer que tu ne parleras pas.
- Lâche moi, grosse brute !
Elle donna un coup de genoux dans l'estomac de Marc, et il relâcha sa prise. La sonnerie retentit, et Aelita se précipita dehors.
- Tu vas où ? lui demanda Tobias.
- Je vais voir Yumi. Viens avec moi. Je pense qu'on aura besoin de toi.
Quelque part dans Paris :
- Il se débrouille pas terrible... commenta John.
Marc l'avait entendu, mais il ne dit rien. Une goutte de sang tomba par-terre. Samuel l'essuya et mit la tête en-dessous du casque, et il constata qu'il saignait du nez.
- Hou... Il doit avoir mal... Le pauvre... ironisa John.
L'homme sourit, tendit que le magicien jetait son mouchoir. Loyck ne bougeait toujours pas, mais regardait avec attention le combat qui opposait Marc et Yumi sur l'écran du Super-calculateur. Marc se redressa et frappa la jeune fille au visage. Yumi vacilla, mais se retint au bord de la fenêtre. Marc lui adressa un sourire diabolique. Aelita et Tobias entrèrent en catastrophe dans la salle, et la jeune fille s'écria :
- Marc !
L'homme se retourna et regarda qui lui parlait.
- Aelita. Tu me fais plaisir en venant assister au décès de ton amie.
- Tu crois que je vais te laisser faire ? Champ de force !
Une sphère électrique rose heurta l'homme, qui vola sur quelques mètres. Aelita fit un pas en avant, mais marcha sur la bouteille de chloroforme et tomba en arrière. Tobias se baissa, et constata qu'elle n'avait rien. Marc regarda le flacon et dit :
- Rend moi ce flacon.
- Il est important pour toi ? demanda Aelita, en se relevant, le flacon à la main.
- Peu importe. Rend le moi.
- Non.
Marc fit quelques pas, mais Aelita le menaça avec un nouveau Champ de force. Il s'arrêta net, regarda autour de lui, et sourit. Il leva sa main devant lui et créa lui aussi un Champ de force qu'il dirigea vers Yumi.
- Rend moi ce flacon, ou je tire sur ton amie.
- Yumi !
Yumi se releva difficilement, reprit ses esprits et observa la scène. Elle tendit sa main vers Marc et dit :
- Et si tu tires, je te renvoie ton Champ de force.
Marc était coincé. Tobias lui demanda du regard s'il devait intervenir, mais son père refusa. Il lança son Champ de force sur Yumi, qui le renvoya, et Aelita lança le sien. Marc disparut. Yumi s'approcha d'Aelita en boitant et dit :
- Tu en as mis, du temps... Où sont les autres ?
- Je pense que Marc les a enfermé.
- Il a utilisé du chloroforme pour les endormir.
- J'ai une idée, fit Tobias. On a qu'à utiliser Kiwi pour retrouver leur trace ?
- C'est une bonne idée, approuva Aelita, après avoir réfléchi.
Quelque part dans Paris, quelques instants avant la défaite de Marc :
- Tu crois qu'il va y arriver ? demanda Samuel.
John réfléchit et dit :
- Non...
Soudain, Marc perdit l'équilibre et s'écroula. Samuel l'aida à se relever et ôta le casque et les électrodes.
- Ça va ? Rien de cassé ?
- Ça va... Sur Lyoko, allez ! Va empêcher le Retour vers le passé. Loyck, tu fonces au collège. Et que ça saute !
Samuel prit la place de John, tapa une ligne de calcul et se rendit dans la salle d'à côté avec John. Ils entrèrent dans les scanners et se firent virtualiser. Sur Terre, Tobias, Yumi et Aelita entrèrent dans la chambre d'Odd et Ulrich. Aelita ouvrit un tiroir et Kiwi, le chien d'Odd, en sortit la tête. Aelita ouvrit le flacon de chloroforme et le fit sentir à Kiwi, en espérant qu'il ne s'endorme pas. Le chien secoua la tête, sortit de la chambre et se mit à courir. Les trois Lyoko-guerriers retournèrent dans le bâtiment des sciences. Le chien gratta la porte du sous-sol. Yumi ouvrit la porte et ils descendirent les escaliers. De l'autre côté de la salle, une porte était fermée et Kiwi s'y dirigea. Aelita trouva la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Odd gisait là, inconscient. Tobias le secoua en criant :
- Debout ! Allez !
Puis il lui colla une baffe qui le réveilla.
- Hein ? Où... où je suis ? Eh ! Toi, lâche moi, ok ? Kiwi ? Hou... J'ai un mal de tête...
Aelita lui raconta ce qu'il avait manqué. Puis Kiwi repartit en courant. Les Lyoko-guerriers le suivirent jusqu'à trouver Jérémy, endormi sous le bureau d'une salle de classe. Lorsqu'il se réveilla, Aelita lui expliqua qu'ils devaient aller à l'usine. Odd suivit Kiwi jusqu'à l'entrée du collège. « Bon, la course-poursuite commence... » pensa Odd, en courant sur le trottoir.
Désolé, je ne poste qu'un chapitre, parce que je n'ai pas vraiment beaucoup de temps.
À vos claviers ! _________________
L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
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Ventus |
Posté le: Dim 28 Déc 2008 22:49 Sujet du message: |
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Inscrit le: 09 Déc 2006 Messages: 416 Localisation: Bordeaux |
Toujours très bien ! Vivement la suite ! _________________
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Men_Chiu |
Posté le: Lun 29 Déc 2008 11:29 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Voici la suite :
Onzième chapitre : Les adieux au Transporteur
Yumi téléphona à Asaki et lui dit de rejoindre l'usine rapidement. Lorsque le petit groupe fut à l'usine, Jérémy s'installa sur son fauteuil et activa le Super-scan.
- Tiens, c'est bizarre, ça...
- Quoi ? demanda Yumi.
Jérémy resta silencieux quelques instants, et dit :
- Il n'y a aucune Tour activée.
- C'est impossible ! Comment Marc a-t-il fait, alors ?
- Comment je pourrais le savoir, moi ? Peut-être qu'il a réussi sans, ou peut-être qu'il a lui aussi des pouvoir sur Terre.
- Mais il n'a pas la capacité de se métamorphoser.
- Ça veut dire que c'était un spectre polymorphe.
Pendant que les jeunes débattaient, quelque part dans Paris :
- Loyck, ce que tu dois trouver est un livre qui n'a rien à voir avec son sujet. Cherche plutôt dans les livres de sciences et de mythologie. Il me semble que Waldo adorait la mythologie des Vikings. Commence par là.
Au bout du téléphone, Loyck cherchait le rayon des livres de la mythologie viking au milieu de la bibliothèque du collège Kadic. Lorsqu'il tomba dessus, il regarda le titre de chaque livre, ouvrit l'un d'eux, puis le jeta derrière lui. Bientôt, le rayon fut complètement vide, car tous les livres se trouvaient par-terre. Quelques kilomètres plus loin, Odd trouva Kiwi en train de tourner autour d'une voiture.
- Il est là-dedans ?
Odd ouvrit le coffre et Ulrich lui sauta dessus. S'apercevant de son erreur, Ulrich se releva et aida son camarade.
- Je viens te sauver, et voilà comment tu me remercies ! Finalement, les amis ne sont vraiment plus ce qu'ils étaient !
- Odd, arrête ! Déjà, je croyais que tu étais mon père.
- Ton père ?
- Ouais, c'est lui qui m'a enfermé.
Odd secoua la tête.
- C'est pas logique. Jérémy et Aelita m'ont dit que c'était Marc qui changeait de forme.
- Ça explique tout... Et puis, je vois mal mon père m'envoyer voler contre un arbre.
- Bon, allez. On se dépêche, les autres ont peut-être besoin de nous à l'usine.
Odd se téléporta. Il arriva dans l'usine, et Ulrich peu après lui.
- C'est quoi, le problème ? demanda ce dernier.
- Le Retour vers le passé a échoué. Il faut le lancer depuis Lyoko. Aelita, Yumi et Asaki, vous plongez en premier. Allez !
Les six Lyoko-guerriers entrèrent dans le monte-charge et descendirent dans la salle des scanners.
- Transfert Yumi, Transfert Aelita, Transfert Asaki... Scanner... Virtualisation !
Les trois amis apparurent au milieu de l'Aréna. Ulrich, Odd et Tobias les rejoignirent. Tous les six, ils se dirigèrent vers l'Élévateur et montèrent jusqu'à la Voûte Céleste. Samy et John s'étaient déjà préparés. Le magicien envoya deux énormes boules de feu, qui dévirtualisèrent Tobias et Ulrich, et John envoya une onde de choc qui dévirtualisa Yumi.
- C'est vraiment pas juste, se plaignit Ulrich, à genoux dans son scanner. À peine arrivé, et déjà de retour sur Terre.
Il ne restait plus qu'Odd, Aelita et Asaki. Derrière eux, deux Rampants apparurent et Odd s'exclama :
- Eux ? Vivants ? Ça fait longtemps ! Flèches Laser !
L'un d'eux explosa. L'autre tira sur Aelita, mais Asaki lui renvoya son tir, et le monstre explosa. De chaque côté de la Voûte, trois Mantas volaient. L'une d'elles tira et dévirtualisa Asaki.
- Partez d'ici ! s'écria Jérémy. Si vous êtes dévirtualisé, vous ne pourrez pas lancer le Retour dans le temps.
- Merci, Einstein, on est au courant ! Flèches Laser !
Les fléchettes détruisirent une Manta volante. Puis les deux adolescents foncèrent droit au Garage Skid.
- On peut le lancer depuis le Sixième Territoire ? demanda Aelita.
- Normalement,... oui.
- T'as l'air très rassurant, Jérémy, plaisanta la jeune fille.
Derrière eux, trois Mantas, John et Samuel les suivaient. Les Mantas tiraient, sans pour autant toucher qui que ce soit. En outre, l'une d'elle s'écrasa contre un mur. Samuel lançait ses Champs de force, mais aucun d'eux n'atteignit les Lyoko-guerriers. Plusieurs fois, Odd se retourna et tira quelques Flèches Laser. Lorsqu'ils arrivèrent dans le Garage Skid, le Transporteur n'était pas arrivé. Trois Mantas entèrent par le plafond et les poursuivants entrèrent aussi dans la salle.
- Pris au piège, c'est idiot, non ? demanda Samy.
Odd tira quelques flèches sur le magicien, mais il les dévia. Les fléchettes se plantèrent dans le corps d'une des Mantas et le monstre explosa. Le magicien leva la tête et dit :
- C'est idiot, en effet...
- Champ de force !
Un Champ de force rose le toucha en pleine tête, le dévirtualisant sur le coup. Les quatre dernières Mantas commencèrent à mitrailler les Lyoko-guerriers, et John s'approcha en courant, arme à la main. Soudain, les monstres s'écartèrent et le Transporteur entra dans la salle. Odd et Aelita se jetèrent dedans et la sphère blanche s'envola.
- Non ! s'écria le gladiateur. Détruisez-la !
Les Mantas tirèrent sur le Transporteur, qui s'arrêta. John lui lança une onde de choc, et le Transporteur disparut. Les deux adolescents retombèrent sur le sol.
- Quoi ? s'écria Jérémy, de l'autre côté de l'écran. C'est impossible ?
- Qu'est-ce qui est impossible ? demanda Ulrich.
- John a détruit le Transporteur, répondit Aelita.
Douzième chapitre : Retour vers le passé
John s'approchait d'Odd et Aelita avec un sourire diabolique sur le visage.
- Nous avons gagné. Vous ne pourrez pas lancer le Retour vers le passé.
- Flèches Laser !
Le gladiateur les évita, puis lança une onde de choc.
- Bouclier !
L'onde de choc le détruisit et projeta Odd contre le mur du Cinquième Territoire. Aelita l'aida à se relever.
- Aelita ! Il faut que tu retournes dans la Voûte Céleste.
- Et comment je fais ? À dos de Mantas, peut-être ?
Son visage s'éclaira, puis elle sourit. Elle fit apparaître ses ailes et s'envola. John s'écria :
- Non !
Il voulut lancer une onde de choc, mais Odd le dévirtualisa. Puis le garçon tira sur une Manta, et sauta sur le dos du dernier monstre. Aelita sortit du Garage Skid et vola jusqu'à la plate-forme. Odd se dirigea vers elle sur le dos de la Manta. Lorsqu'il fut assez près, il sauta et détruisit le monstre.
- (i]Il faut que tu ailles dans le troisième sous-système.[/i]
- D'accord.
- Odd, tu vas avoir de la compagnie. William vient d'être virtualisé.
Comme Jérémy l'avait dit, William apparut sur le dos de sa Manta noire. Le Lyoko-guerrier descendit sur la plate-forme et dit :
- Deux ? Ça ne va pas être très dur...
Il chargea son épée et lança une onde de choc. Odd paniqua, et se baissa juste à temps. En revanche, Aelita fut dévirtualisée.
- C'est pas possible ! Odd ! C'est fichu...
William éclata de rire.
- Pathétique...
- Flèches Laser !
Le bretteur fou n'eut qu'à lever sa lame pour bloquer les fléchettes. Il fonça droit sur lui, la lame au-dessus de sa tête. Il l'abattit sur Odd, qui tourna sur lui-même en se décalant. Puis il plaça son poing juste devant le visage de William, qui tentait de retirer son épée du sol.
- Salut Marc de ma part ! Flèche Laser !
La fléchette vint se loger dans le sol, car William utilisa le Super-smoke. La traînée de fumée recula de quelques mètres et William réapparut.
- Tu es malin, Odd, mais pas assez. Super-smoke !
Une balle de fumée éjecta Odd au bord de la plate-forme, près à tomber dans le vide Numérique. Le garçon se releva et constata que le bretteur avait repris son arme.
- C'est pas du jeu ! Toi, tu as des super-pouvoirs, et pas moi !
- J'en suis navré, répondit l'autre.
- C'est tout ce que ça te fait ? s'étonna Odd.
Soudain, William laissa tomber son épée et il tomba à genoux.
- Encore ? Jérémy ! William essaye de se libérer.
- Marc ne va pas le laisser faire. Je vais te guider pour lancer un Retour vers le passé.
- Dépêche toi, alors.
Odd fit apparaître l'interface. Il suivit les instructions de Jérémy à la lettre, puis se retourna. William avait un genou par-terre, et respirait difficilement. Il se releva et regarda le félin virtuel avec étonnement :
- Odd ? Mais on est où, là ?
- Bah, sur Lyoko ! Tu t'es libéré ?
- Euh,... oui...
La réponse n'était pas convaincante.
- Qu'est-ce qu'on fait là ?
- Je lance un Retour vers le passé.
- Ah, je me souviens ! Je sais pourquoi je suis là !
- Et pourquoi ?
William effaça son sourire et plissa les yeux.
- Pour t'en empêcher...
William courut droit sur Odd, lui sauta dessus et ils basculèrent dans le vide. Odd se débattait de toutes ses forces, mais William le tenait fermement. Ils se rapprochaient très rapidement du Ciel Numérique. Odd s'écria :
- Jérémy ! Rematérialise-moi !
Pas de réponse. Le Ciel était de plus en plus proche. À quelques mètres du vide, William se détacha et s'entoura de lumière violette, et il resta en lévitation. Odd continuait de chuter. Soudain, au moment même où Odd entrait dans le Ciel Numérique, une explosion eut lieu à l'endroit de l'impact. Odd avait disparu. Jérémy vérifia ses écrans, et s'exclama :
- C'est pas possible... Pas Odd, pas lui...
À l'usine, c'était le silence total. Un bip retentit et Jérémy regarda sur son écran de droite.
- Quoi ?
Un scanner était en train de fonctionner. Le génie tourna la tête vers Ulrich, qui descendit l'échelle, en compagnie de Tobias. Lorsque le scanner s'ouvrit, beaucoup de fumée fut libérée et Odd s'écroula.
- Jérémy, c'est Odd !
- C'est pas possible ! Il aurait du être virtualisé à jamais !
La tristesse qui avait envahit la pièce s'évanouit aussitôt qu'Odd eut reprit ses esprits. Jérémy regarda ses écrans et dit :
- Bien, grâce à Odd, on va pouvoir lancer un Retour dans le temps. Prêts ? Retour vers le passé !
Loyck avait déjà vidé trois rayons complets, lorsque la sphère lumineuse engloba la Terre.
Vous pensez bien que ça peut pas se finir comme ça, non ? ^^ Alors voilà le dernier chapitre, en réponse à celui que je n'ai pas pu poster hier. Et bien sûr, le premier chapitre de l'épisode suivant.
Treizième chapitre : Un problème chez Odd
Jérémy se leva avec difficulté. Il alla prendre une douche et se rendit au réfectoire. Odd, Ulrich, Aelita et Tobias l'y attendaient.
- Bah, alors ? On fait la grasse-mat' ? demanda Tobias.
- Pas un jour de cours. J'ai juste eu un peu de mal à me réveiller.
- Dis, Einstein, comment on va faire sans le Transporteur ?
- Je n'en sais rien. J'ai entré plusieurs fois le code, mais rien n'a marché. Ni le code Scipio, ni le code Lyoko, pour aller sur le Sixième Territoire.
Tobias plissa les yeux. « Voilà qui est très intéressant... »
- Je vais essayer de le reprogrammer, en espérant que ce ne soit pas trop dur.
Yumi entra dans le self.
- Salut tout le monde.
- Tu arrives à cette heure ?
- J'ai le droit, non ?
Odd se tut et se jeta sur le plateau d'Aelita.
- Finalement, on s'en est pas mal sorti, dit Yumi. Par contre, le Transporteur...
- On parlait de lui, justement...
Sissi passa à côté d'eux et lança :
- C'est quoi, le Transporteur ?
- Un film, répondit Odd.
La fille du proviseur s'éloigna. Tout le monde était surpris. Ulrich demanda :
- Tu ne l'as pas vanné ? Tu m'étonnes, là !
- Pourquoi j'aurais fait ça ?
Tout le monde se regarda dans le yeux, à moitié inquiet. Sur Lyoko, dans la Mer Numérique, un corps de félin violet flottait. Odd ouvrit les yeux et pensa : « Où je suis, là ? C'est quoi, ça ? » Devant lui, une sphère bleue clignotait et bientôt, Odd sombra dans l'inconscience.
Fin de l'épisode 7 !
Épisode huit, premier chapitre : Un problème chez Odd
Jérémy travaillait sur son ordinateur. Cela faisait deux semaines qu'Odd était étrange. Jérémy eut la merveilleuse idée de repasser la séquence quantique de sa chute avec William. L'opération se passa normalement. Deux pics étaient très actifs, un autre, un peu moins, et un quatrième était très faible. « Les deux premiers pics sont sûrement William et Odd... Le troisième serait peut-être Lyoko, ou Carthage... Mais le quatrième ? » Soudain, le quatrième pic dépassa largement celui de William et celui de Odd disparut. Le troisième pic ne bougea pas. « Là, on a un problème. Qu'est-ce que c'est ? » Il fouilla dans des tonnes d'archives, et des données ramenées du Réseau et du Cinquième Territoire, lança des tests, des procédures, etc... Quand il arriva au bout de ses expériences, il ôta ses lunettes et se passa une main sur le visage.
- C'est pas possible. J'ai du faire une erreur.
Il relança ses tests, mais aboutit au même résultat. Quelqu'un frappa à la porte.
- Entrez !
Yumi et Ulrich pénétrèrent dans la chambre.
- Encore en train de bosser ? Tu prends jamais de temps libre, Einstein ?
- Tu préférerai me voir devant mon ordinateur, ou continuer à vivre avec un Odd pas comme avant ?
Ulrich avala sa salive. Odd n'avait pas du tout le même caractère. Plus une seule blague ne venait de sa part, il ne discutait presque jamais, et semblait s'éloigner du groupe des Lyoko-guerriers. Il ne venait sur Lyoko que pour désactiver les Tours activées par Marc, qui semblait à court d'imagination offensive. Il était d'ailleurs incapable de monter sur une planche à roulette et n'avalait presque rien à chaque repas.
- C'est vrai, admit le samouraï. Tu marques un point. Alors ? Tu as trouvé quelque chose ?
- J'ai eu une idée. Je me suis repasser la séquence quantique de la chute d'Odd durant son dernier combat contre William pour repérer les anomalies. Et ce que j'ai trouvé est surprenant. Il semblerait qu'une source d'énergie quantique ait été administrée au Super-calculateur pour qu'une décharge d'énergie quantique agisse sur la matrice inertielle de Lyoko.
Ulrich et Yumi se regardèrent dans les yeux. Jérémy soupira.
- D'accord, je vais la refaire en français : lorsque vous êtes sur Lyoko, vous laissez une sorte de trace. C'est la séquence quantique. Grâce à un logiciel, j'ai pu repérer les pics d'activités de chaque élément présent lors de sa chute.
- C'est tout de suite plus clair, annonça Yumi en souriant.
- Et ce que j'ai trouvé est très étrange. Il semblerait qu'Odd ait reçu une aide... disons, extérieure...
- Extérieure ? demanda Ulrich. Comment ça ? Tu ne vas pas me dire que c'est Marc qui l'a dévirtualisé ?
Jérémy se retourna vers son écran et relança son programme. Il montra les deux premiers grands pics.
- Ça, c'est William, et ça, c'est Odd. Le troisième, qui est ici, c'est Lyoko ou Carthage, et celui-ci, bah... j'en sais rien.
- Et ?
- Regardez voir.
Le phénomène se produisit une troisième fois.
- Désolé, Jérémy, mais je ne comprend pas, déclara Ulrich.
- La montée en flèche du dernier pic indique que quelqu'un, ni moi, ni vous, ni Marc et sa clique, a dévirtualisé Odd avant qu'il ne tombe dans la Mer Numérique.
- Mais personne d'autre ne connaît l'existence du Super-calculateur.
- Je sais...
- Te casses pas la tête pour ça, Einstein. Si ça se trouve, ce n'est pas si grave.
- Si tu le dis...
Ulrich se dirigea vers la porte et dit :
- On va faire un tour. On se rejoint devant le self à midi pile.
- D'accord. Moi, je vais annoncer la nouvelle à Aelita.
Yumi intervint :
- Elle est partie.
- Où ça ?
- Avec Chris.
- Son rendez-vous ! J'avais complètement oublié... Bon, ça attendra. Où est Tobias ?
- Bonne question, répondit Ulrich. Je l'ai vu partir ce matin, en ville, avec Anais Fiquet. Et son téléphone est éteint.
- Génial. Et je vais pas raconter ça à Odd. Bon, bah je vais rester là. Amusez-vous bien !
Yumi et Ulrich sortirent. Au fond du couloir, derrière le mur, une petite tête suivit les deux tourtereaux des yeux en souriant. Le gamin se dirigea vers la chambre d'Ulrich sur la pointe des pieds. Il tendit l'oreille et constata qu'il n'y avait aucun bruit à l'intérieur de la pièce. Le garçon tourna la poignée et entra dans la chambre. Odd était allongé sur le dos, les bras le long du corps, les yeux grands ouverts. Surpris, le garçon s'assura qu'il ne le voyait pas. Il passa sa main au-dessus des yeux du félin, mais il ne réagit pas.
- Bizarre... murmura le petit garçon.
Puis il se tourna vers le lit d'Ulrich. Il chercha sous les draps, sous le matelas, et dans les tiroirs, avant de trouver ce qu'il cherchait.
- Et voilà le travail !
Il ouvrit le journal intime du samouraï et commença à chercher quelque chose d'intéressant. Il referma le livre, le mit dans son sac, et sortit de la chambre silencieusement pour ne pas qu'Odd se réveille. Le garçon courut à travers les couloirs, sortit de l'internat et alla au foyer. Asaki était assis sur un siège et semblait attendre quelqu'un.
- J'ai trouvé ce que tu voulais, grand frère.
Hiroki sortit le journal intime d'Ulrich et le donna à Asaki.
- C'est du bon boulot. Alors voyons voir...
Asaki regarda le livre, respira un grand coup, et l'ouvrit à une page au hasard. Sur cette page était collé une photo de Yumi.
- Bingo ! Je vais photocopier cette page avec le petit texte d'à-côté... Hein ? C'est quoi ce charabia ?
Ulrich avait écrit une sorte de petite lettre destinée à la jeune japonaise. Il écrivait qu'il allait peut-être se résigner à l'aimer, étant donné que...
- Je suis là ? s'exclama Asaki. Mais pourquoi il écrit ça ? Yumi lui a pas...
Il se tut en lisant la suite. Hiroki prit la parole.
- Yumi veut que personne ne sache que tu es son frère. D'ailleurs, si quelqu'un me surprend ici en train de te parler, on est découvert !
- Ne t'inquiète pas, petite tête. Yumi et Ulrich sont partis en ville, Aelita est à un rendez-vous avec les Subdigitals et Jérémy est dans sa chambre.
- Odd aussi est dans sa chambre. Il avait l'air super bizarre.
Asaki leva les yeux de son livre et demanda :
- Bizarre ? Comment, bizarre ?
- Bah il était allongé sur son lit comme un robot, et il avait les yeux ouverts. J'ai passé ma main devant, il a pas réagit.
Asaki referma le livre et se leva.
- Je te donnerai cinq Euros ce soir, après le dîner. Fais ce que tu as à faire, moi je vais voir Jérémy.
Asaki mit le bouquin dans le sac de son frère et sortit en courant, direction l'internat.
Et voilà ! Désolé pour le manque d'inspiration avec les deux derniers titres...
À vos claviers ! _________________
L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
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yumi147 |
Posté le: Mar 30 Déc 2008 13:35 Sujet du message: |
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Inscrit le: 26 Oct 2008 Messages: 38 Localisation: J'abite dans le SUD, vive le sud !! |
Franchement j'adore déjà la première partie de l'épisode 8, je me demande ce qu'Ulrich a écrit à côté de la photo de Yumi,
j'ai une vague idée mais j'attends la suite pour la confirmer.
MET VITE LA SUITE !!!!!
PS: J'ai l'immense honneur de te dire que ta fan fic est ma préféré!!
BONNE CHANCE POUR LA SUITE !!  _________________ yumi+ulrich=fort(ever)
Ne pense pas qu'un jour mon coeur peut t'oublier. Il peut cesser de battre mais pas de t'aimer!
Les mots peuvent mentir mais pas le regard...
J'aime tes yeux mais je préfère les miens car sans eux je ne pourrai voir les tiens...
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Elya_San |
Posté le: Mar 30 Déc 2008 14:50 Sujet du message: |
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Beyond The Clouds

Inscrit le: 23 Oct 2008 Messages: 414 Localisation: Suisse. |
Oups, depuis le temps que je n'ai pas posté... Je suis tête en l'air .
Mais bon, que veux-tu qu'on dise, c'est parfait. Aucune faute d'orthographe, l'histoire tient la route et on sent qu'elle est solidement construite ( Euh... Quelle phrase xD ). Comme yumi147, j'ai adoré la première partie de l'épisode huit et bien entendu, on se demande ce qu'à bien pu écrire Ulrich à côté de cette photo ^.^
Bon courage pour la suite et vivement la suite !
Y sont très bien tes titres. Je vois pas où est le problème...  _________________
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Men_Chiu |
Posté le: Jeu 01 Jan 2009 10:58 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bonne année 2009 à tous les Lyoko-fans ! Qu'elle nous apporte chance et bonheur !
Pour bien commencer l'année, deux petits chapitres :
Deuxième chapitre : Avancées
Aelita et Chris entrèrent dans une salle.
- Voilà notre nouveau studio.
- Il est beaucoup plus grand que l'ancien.
Chris sourit. Il montra à Aelita tous les recoins de la pièce, avec le futur emplacement de chaque objet. Chris et Aelita sortirent du bâtiment et montèrent dans une voiture. Ben et Nico les attendaient. La voiture démarra.
- Alors ? Ça te plaît ?
- C'est beaucoup plus grand que l'ancien, répéta Aelita.
- Tu lui as montré ? demanda Nico.
Chris répondit par la négative.
- Qu'est-ce que tu aurais du me montrer ?
- Eh bien, je ne sais pas si tu te souviens, mais je t'avais dit que je t'offrirai le dernier CD des VW pour tes mix. Mais un jeune homme m'a appelé et m'a dit que tu avais reçu le CD pour ton anniversaire. Alors toute l'équipe a cherché un super cadeau à t'offrir. Mais on ne l'a reçu qu'il y a deux jours.
- Pour mon anniversaire ?
- Oui.
- Mais c'est quoi ? Je n'ai rien vu.
La voiture fit demi-tour et alla s'arrêter près du studio d'enregistrement. Chris et Ben entrèrent, suivis par Aelita, impatiente. Le batteur du groupe entra dans une petite pièce et se dirigea vers un objet recouvert d'une toile. Il attendit que tout le monde soit là et Nico vint l'aider à la soulever.
- En retard, joyeux anniversaire, Aelita !
À l'internat du collège Kadic, Asaki entra en trombe dans la chambre de Jérémy, complètement essoufflé.
- Asaki ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? s'étonna Jérémy.
Asaki reprit son souffle, et pensa : « Mince ! J'ai pas pensé à un truc. Je n'ai jamais vu Odd dormir, je ne devrais pas être ici, et... comment je vais justifier les propos de mon petit frère ? »
- Tu... je... Des nouvelles sur Odd ?
Jérémy arqua un sourcil. Il se retourna vers son écran et lui raconta la même chose qu'il avait dit à Ulrich et Yumi, quelques minutes auparavant.
- Odd a vraiment l'air bizarre. Il... Quelqu'un m'a raconté qu'il dormait allongé sur le dos, les bras contre son corps, les yeux ouverts.
- C'est pas normal... Odd est vraiment très étrange depuis son combat contre William.
- Tu crois que Marc est derrière tout ça ?
- Ça m'étonnerait. On a du contrer une quinzaine d'attaques depuis l'événement, et Odd ne s'est jamais retourné contre nous. Je ne pense pas que ce soit ça.
- Peut-être qu'il attend le bon moment.
- Asaki ! Arrête de me faire douter !
- Excuse-moi, Jérémy.
La porte de la chambre s'ouvrit et Odd entra :
- Il y a une Tour activée ?
La question surprit les deux adolescents. Le ton de la voix du garçon était plate, sans accent, et pourtant, c'était bien sa voix. Il n'y avait aucun doute là-dessus. « Mais qu'est-ce qui lui est arrivé, à la fin ? » se demandait sans cesse Jérémy.
- Non, rien.
Odd se retourna et sortit en fermant précautionneusement la porte, ce qui étonna encore une fois le génie. Jérémy attendit quelques secondes, et dit :
- Il va falloir aller sur Lyoko. Ça devient urgent. Dès qu'Aelita revient, on file à l'usine chercher des données dans le Réseau et sur le Cinquième Territoire. Il y a quelque chose de vraiment pas normal.
Dans le couloir, Odd se figea sur place. Un éclair violet très léger le parcourut de haut en bas et de bas en haut. Odd resta immobile quelques instants, puis il reprit sa route. Vers midi, Ulrich et Yumi entrèrent dans le collège. De loin, ils virent Odd monter sur son skate, et en redescendre.
- À quoi il joue ? se demanda Ulrich.
Odd monta une nouvelle fois sur sa planche, posa le deuxième pied par-terre, mais, alors qu'il voulait avancer, la planche se déroba et Odd tomba sur le dos en faisant un bruit sourd. Yumi et Ulrich se précipitèrent pour voir s'il n'avait rien, mais le garçon se releva et retenta l'expérience.
- De plus en plus étrange... chuchota la jeune japonaise. Il faut prévenir Jérémy.
- T'as raison, approuva Ulrich.
Les deux amis trouvèrent Jérémy et Asaki à la cantine.
- Vous tombez bien, vous deux ! Vous n'avez pas vu Odd ? demanda le génie.
- Il fait joujou dehors, fit Ulrich.
- On dirait qu'il essaye d'apprendre à monter sur sa planche.
Jérémy se gratta le menton, et annonça :
- Ulrich, puisque tu dors avec lui, tu n'as rien remarqué de bizarre, la nuit ?
- Tu parles ! Depuis sa chute, je n'ai plus besoin de mettre mes bouchons !
Les amis éclatèrent de rire. Jérémy reprit son sérieux et dit :
- Asaki dit qu'Odd dort allongé sur le dos, comme un robot, et les yeux grands ouverts.
- C'est possible... En tout cas, je dors bien depuis deux semaines ! lança Ulrich.
- Arrête ! C'est grave ! Odd n'est pas Odd !
- Ça veut rien dire, Einstein !
- Si ! Ça veut dire que ce Odd-là n'est pas le vrai Odd !
- Alors où est le vrai ?
- Je... je pense qu'il est réellement tombé dans le Ciel Numérique de Carthage.
Quelque part dans Paris :
- D'accord, fiston. Je te rejoins dans deux minutes. Le temps de préparer mes affaires.
Marc raccrocha. Il se tourna vers Samuel et demanda :
- Où est Loyck ?
- Aucune idée. Je ne l'ai pas vu aujourd'hui. Le connaissant, il doit être parti faire un tour en ville ou en forêt.
- Bon, tu voulais essayer quelque chose sur le Super-calculateur ?
- Oui, répondit le magicien, inquiet.
- Alors je te laisse les commandes.
- Où tu vas ? demanda John.
- Voir Tobias. Il veut absolument me présenter son amie. Et il a une information à me donner sur les gamins.
- Intéressant... déclara Samuel. Bon, alors bon appétit !
- Merci. Et pas de bêtises en mon absence ! Je veux voir tout à sa place quand je reviendrai.
- Compte sur nous, chef ! lança John, un sourire aux lèvres.
« J'ai plutôt peur quand il dit ça... » pensa Marc. Pourtant, l'homme sortit du bâtiment. Il traversa de nombreuses rues, jetant quelques coups d'oeil furtifs pour s'assurer que personne ne le suivait, ou qu'Aelita n'était pas dans les parages. Tobias l'avait prévenu que la jeune fille serait en ville jusqu'en milieu d'après-midi. Il tourna à gauche à un croisement et entra dans un restaurant. Assis à une table, au fond de la pièce, Tobias et Anais discutaient. « Voyons voir la bonne nouvelle que tu m'apportes, mon fils... » pensa Marc, avec un léger sourire qui lui flottait sur les lèvres.
Troisième chapitre : Un cadeau magnifique
Odd tombait et retombait sans cesse de la planche. Ses bras, ses coudes, son visage, ses jambes, ses vêtements étaient écorchés, égratignés, coupés. Pourtant, Odd ne semblait pas ressentir la douleur et retentait l'expérience, avec un échec à la clef. Il tombait sur le dos, sur la tête, sur les bras, mais il se relevait toujours pour réessayer de monter sur le skate-board. Après plusieurs minutes, Ulrich, Yumi, Jérémy et Asaki sortirent de la cantine et virent Odd tomber à nouveau. Ils virent ses blessures et Jérémy s'exclama :
- Mais il est pas bien !
- Odd ! s'écria Ulrich, en se précipitant vers lui.
Odd remonta sur la planche, et chuta à nouveau. Ulrich le rattrapa avant l'impact.
- Mais qu'est-ce qui te prend, vieux frère ? T'es complètement fou !
Odd ne répondit pas. Il se releva, et se dirigea vers la planche. Asaki l'attrapa et la brisa contre un arbre. Odd le regarda, sans émotion, et il tomba à genoux.
- Il faut l'emmener à l'infirmerie ! déclara Yumi.
Ulrich et Asaki prirent Odd par les épaules et le portèrent à l'infirmerie. Une fois là-bas, Yolande commença par désinfecter les blessures.
- Eh bien, Odd. Tu as oublié que tu étais humain ?
Odd écarquilla les yeux.
- Humain ?
Ulrich, le seul à être rester à l'intérieur pour suivre la suite des opérations, fut surpris de la réponse. Yolande releva la tête, et fit comme si elle n'avait rien dit. Ulrich sortit et s'approcha de Jérémy.
- Y a vraiment un truc qui cloche. Yolande lui a posé une question idiote, et Odd a répondu quelque chose d'insensé !
- Tu peux être plus précis ? demanda impatiemment le dénommé Einstein.
- Yolande lui a demandé si il avait oublié si il était humain. Et Odd s'est exclamé : « Humain ? »
Jérémy réfléchit quelques instants et dit :
- Yumi, appelle Aelita. On va avoir besoin d'elle. Ulrich, tu restes avec Odd. Nous, on fonce à l'usine. Il doit y avoir un truc qui nous a échapper.
- D'accord.
Un peu plus tôt, dans le nouveau studio d'enregistrement des Subdigitals :
- C'est génial ! Mais...
Aelita ne trouvait pas ses mots. Toute l'équipe des Subdigitals venait de lui offrir des platines flambant neuves. Quatre tournes-disques, quatre lecteurs CD, de nombreuses touches, de nombreuses commandes.
- Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec ça ? demanda Aelita.
- Ces platines sont neuves, dit Ben. Nouvelle génération ! Tes anciennes platines ont été revendues et on t'a acheté celles-là à la place. Elles sont géniales, non ?
- Tu veux les essayer ? demanda Nico.
Aelita n'en revenait pas. « Des platines dans ce genre doivent coûter très cher ! » Elle s'approcha de la machine, poussa quelques boutons, et s'aperçut qu'ils coulissaient à la perfection. Les tournes-disques ne faisaient plus de bruit. Elle pouvait aussi utiliser des CD normaux pour ses mix grâce aux lecteurs. Chris lui tendit deux disques, et Aelita exerça son talent de DJ. Le son était magnifique, parfait. La mélodie coulait tellement bien qu'Aelita aurait voulu mixer jusqu'à la fin de la journée. Le son ameutait d'ailleurs des passants autour du studio. Une sonnerie de téléphone obligea Aelita à arrêter la musique.
- Allô ? Yumi ?
- Aelita ! Fonce à l'usine ! On a besoin de toi !
- Une Tour ?
- Non, Odd.
Aelita raccrocha et dit :
- Je... je dois y aller.
- Tu ne restes pas ? On devait pourtant manger ensemble.
- Une urgence. Un ami... un ami est à l'hôpital.
- Tu veux qu'on t'emmène ? proposa Ben.
- Non, merci. Je vais me débrouiller. Merci encore pour ce magnifique cadeau. Au revoir !
J'ai une bien mauvaise nouvelle, chers lecteurs. Je commence mal 2009. Je viens de m'apercevoir que j'ai oublié un bon nombre de chapitres dans cet épisode, ce qui signifie que, dans pas longtemps, je ne pourrais plus poster pour cause de réécriture. Bien entendu, je me remets à la tâche dans la seconde où j'aurai envoyé le message, mais l'écriture de plusieurs chapitres demandent du temps, surtout s'ils sont entre la fin de l'épisode en question et le début de l'épisode suivant. (je ne vous rappelle pas l'autre jour, où il m'a fallu 3 semaines pour récrire au final 3 chapitres)
En espérant que cet événement ne dure pas trop longtemps.
PS : ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas poster. Les prochains chapitres sont écrits et prêts à être envoyés ! _________________
L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
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Kerian |
Posté le: Jeu 01 Jan 2009 11:23 Sujet du message: |
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Déchiqueteur de Fics

Inscrit le: 01 Aoû 2008 Messages: 1700
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Bon, bah toujours aussi parfaite ta fic...
Flûte pour le contre-temps... pas grave quand tu auras écrit les chapitres qui nous manque, tu te rattraperas en nous en mettant 2 fois plus hein !
Allez bon courage ! _________________
"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte
"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle |
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Men_Chiu |
Posté le: Ven 02 Jan 2009 17:35 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008 Messages: 197 Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bon, voilà la suite !
Quatrième chapitre : Lorsqu'Odd a une idée...
Dehors, une foule de gens l'attendait. Le brouhaha commença à s'élever dans les airs.
- Vous voyez ? C'est la petite Aelita !
- Je vous avez bien dit que c'était elle !
- Je reconnaîtrais sa musique au milieu de mille chansons !
- J'y crois pas ! Aelita Stones va enregistrer ses tubes à côté de chez moi !
- Je le savais ! C'est la nouvelle DJ !
Beaucoup de gens se pressèrent, car tout le monde voulait voir Aelita de près. La jeune fille avait de mal à s'extirper du flot.
- Pardon, excusez-moi... Laissez-moi passer, je suis pressée... Pardon...
Personne ne voulait la laisser passer. Lorsqu'elle réussit à sortir de la foule, elle fonça à l'usine. Quelque part dans Paris :
- Je crois que c'est bon... John, tu peux me virtualiser pour voir si ça marche ?
- Qu'est-ce que tu as fait ?
- Une petite surprise pour les gamins. En espérant que ça fonctionne...
John s'installa au poste de commandes et Samuel entra dans un scanner.
- Transfert, Scanner et Virtualisation Samuel !
Samuel apparut sur le Territoire Banquise. Il regarda sa main, et dit :
- Tu peux lancer mon programme, s'il te plait ?
- D'accord.
John cliqua sur une fenêtre, entra une ligne de calcul et appuya sur Enter. Devant Samy, une sphère bleue apparut. Il sourit en écarquillant les yeux. Aelita atteignit l'usine quelques minutes plus tard. Elle descendit à l'étage du pupitre du Super-calculateur, et fut surprise en voyant tous les autres Lyoko-guerriers.
- Vous vous êtes fait dévirtualiser ?
- On est pas allé sur Lyoko, dit Ulrich.
- Alors qu'est-ce qu'on fait là ?
Pendant que Jérémy expliqua la situation à la jeune fille, Odd se dirigeait vers l'usine. Il descendit dans les égouts et avisa sa planche. Finalement, il la laissa tomber, et se dirigea vers l'usine. Soudain, un nouvel éclair bleu traversa son corps de haut en bas, puis de bas en haut. Il rouvrit les yeux, secoua la tête, et poursuivit sa route vers l'usine.
- Tu veux dire qu'Odd est un clone polymorphe ? Ça ne va pas, Jérémy. Si Odd était vraiment un spectre polymorphe, il nous aurait déjà attaqué, pendant notre sommeil, ou sur Lyoko.
- Tu as raison sur ce point, mais donne moi une autre hypothèse.
« Non ! Odd ne peut pas être un clone polymorphe ! Ce n'est pas possible ! Si tu as raison, Jérémy, ça veut dire qu'Odd serait tomber dans le Ciel Numérique, il y a deux semaines... C'est... c'est impossible ! » Aelita ferma les yeux et dit :
- Je veux aller chercher des données sur le Cinquième Territoire.
Jérémy l'examina de la tête aux pieds, sourit et dit :
- C'est pour ça qu'on t'a fait venir. Descendez, vous plongez tous ensemble, on ne sait jamais !
Les Lyoko-guerriers appelèrent le monte-charge, mais quand il s'ouvrit, la surprise était au rendez-vous.
- Odd ?
Le garçon fit un pas en avant, mais Ulrich lui barra la route, près à se battre. Odd le regarda, mais ne bougea pas. Son regard se porta sur Jérémy et il dit :
- Il y a une Tour activée ?
La question stupéfia chaque personne dans la pièce, Aelita la première. Jérémy le regarda droit dans les yeux, cherchant le piège, mais ne décela rien. Il consulta ses amis du regard, et lança :
- Non. Mais tu plonges aussi. Allez !
Les Lyoko-guerriers descendirent en salle des scanners. Aelita, Yumi et Asaki entrèrent dans les scanners.
- Transfert Yumi... Transfert Aelita... Transfert Asaki... Scanner Yumi... Scanner Aelita... Scanner Asaki... Virtualisation !
Les trois amis apparurent dans l'Aréna. Ulrich et Odd entrèrent dans deux scanners, mais Ulrich se méfiait beaucoup de son ami. Avant que le tube ne se referme, le samouraï lança un regard noir au félin.
- Transfert Ulrich... Transfert Odd... Scanner Ulrich... Scanner Odd... Virtualisation !
Les deux Lyoko-guerriers apparurent entre Asaki et Aelita. Les cinq amis se dirigèrent vers la Voûte Céleste. Lorsqu'ils y furent, Ulrich et Yumi observèrent le Ciel Numérique à la recherche de Mantas, tandis qu'Asaki le parcourait à l'aide de l'Overbike. Aelita se précipita sur l'interface et commença à chercher des données sur la dévirtualisation d'Odd, deux semaines auparavant. Samuel allait attraper la sphère, mais John prit la parole :
- Les gamins ! Ils sont sur le Cinquième Territoire ! J'y vais !
- Envoie moi le Transporteur !
John se mordit la lèvre inférieure avant de dire :
- Le Transporteur n'existe plus. Je l'ai détruit il y a deux semaines.
- Quoi ? Tu es en train de me dire que je ne peux pas venir t'aider ?
Pas de réponse.
- John ! beugla Samuel.
La sphère disparut et Samuel murmura :
- Je vais te faire passer un mauvais quart d'heure, John Price. Crois-moi, tu vas t'en souvenir longtemps...
John atterrit dans l'Aréna.
- Bon, c'est parti !
Il se mit à courir sur la plate-forme. Le mur s'ouvrit et il rejoignit l'Élévateur. La machine l'emmena près de la Voûte Céleste. Le mur s'ouvrit et il vit qu'Odd, Aelita, Yumi et Ulrich lui tournaient le dos. Il sourit, chargea son épée et lança une onde de choc. Odd ouvrit des yeux tout rond et se baissa, évitant ainsi l'onde de choc. Ulrich eut juste le temps de réagir et de bloquer l'onde avant qu'Aelita ne soit dévirtualisée.
- Quoi ? Comment il a fait ? s'étonna John.
Odd, toujours accroupi, tourna la tête et vit le guerrier tenir fermement son épée à la main. Le félin fit une pirouette arrière, se mit sur une main, et Odd tendit son poing vers le gladiateur.
- Flèches Laser !
John, toujours étonné, se prit une fléchette dans l'épaule, et laissa tomber son épée. Ulrich fonça droit sur lui. John récupéra son arme et engagea le combat. Odd se remit sur ses pieds et visa, mais Ulrich l'empêchait de tirer. Asaki finit son tour du globe et descendit de l'Overbike.
- Rien à... J'ai rien dit...
Il dégaina ses sabres et regarda Ulrich se battre. « Il a un certain style... Tu m'étonnes qu'il plaît à ma soeur chérie... » Il jeta un oeil à Yumi et sourit. Il rengaina ses sabres et se tourna vers Aelita.
- Alors ?
- Je suis dans le deuxième sous-système. Et toujours rien.
Asaki resta les bras croisés, en attendant que ça se passe. Ulrich et John se paraît mutuellement, et ni l'un, ni l'autre n'arrivait à prendre le dessus. Odd avait toujours le bras tendu devant lui, un oeil de fermé pour mieux viser. Un tir de Manta tira Asaki de ses réflexions.
- Je reviens !
Il monta sur l'Overbike et décolla vers l'escadron de trois Mantas qui volait vers eux. Il passa tout près de l'une d'elle et la dévirtualisa. Il fit demi-tour et se lança à la poursuite des deux monstres restants. Yumi lança l'un de ses Éventails et sauva Asaki de la dévirtualisation en détournant un tir. Il s'esquiva du lieu du duel, adressa un clin d'oeil à sa soeur, et s'envola de nouveau vers les deux monstres. En passant, il en détruisit un autre. Aelita pénétra dans le troisième sous-système et continua de chercher. Yumi attrapa son Éventail et demanda à la jeune fille où elle en était. Odd avait toujours le bras tendu devant lui. Ulrich esquiva une attaque, puis deux, mena l'offensive, trébucha, et John en profita pour lui asséner un violet coup d'épée dans le dos. Ni une ni deux, Odd tira une dizaine de Flèches Laser, qui atteignirent toutes la cible. John disparut en une multitude de pixels. Asaki réussit à détruire la dernière Manta et rejoignit ses amis.
- Toujours rien. Il faut aller dans le Réseau. Peut-être qu'on trouvera quelque chose.
Les Lyoko-guerriers se rendirent au Garage Skid. Trois Rampants les suivirent, tout en tirant. Asaki se prit un tir dans la jambe. Yumi se retourna et le garçon dit :
- T'en fait pas, je vais les retenir. Va les aider !
À peine eut-il fini sa phrase qu'il fut dévirtualisé. Yumi lança deux Éventails et courut derrière ses amis. Aelita se plaça au centre, mais Odd se mit sur le côté, près de Yumi.
- Tu ne m'assistes pas dans le pilotage ? demanda la Gardienne de Lyoko.
Odd ne répondit pas, le regard fixe. Aelita interrogea Yumi du regard, et ils disparurent. Le Skid décolla, tandis que les Rampants entraient dans la salle. Ils chargèrent leurs tirs, et firent feu. Le Skid s'échappa et Jérémy annonça :
- Ils étaient bons, ceux-là ! Ces satanés tirs ont fait perdre au Skid 30% de son bouclier.
- Tant que ça ? s'exclama Aelita.
- Oui. Voilà, je vous ouvre la porte.
- Parés à plonger ? C'est parti !
Le vaisseau entra dans la Mer Numérique. Un peu plus loin, Odd se réveilla à cause du bruit. « C'était quoi ? » Il essaya de remonter à la surface, mais une force invisible l'en empêchait. Il essaya alors de se déplacer, sans succès. « Me voilà bien, tiens... » Il tourna la tête et vit une silhouette se déplacer vers le fond. « Le Skid ? Ça veut dire que les autres sont là ! Mais comment je fais pour... Je sais ! Concentration... » Odd ferma les yeux et se concentra. Soudain, une fléchette fonça droit sur le Skid et le toucha. « Bien joué, Odd ! T'es le meilleur ! » Aelita remarqua la perte de 2% de la puissance du bouclier du Skid.
- Jérémy, on a un problème. Soit le bouclier du Skid est rongé par la Mer Numérique, soit quelqu'un nous a tiré dessus.
Jérémy vérifia ses écrans, lança une ligne de calcul et s'écria :
- Une Flèche Laser !
Je vais les poster un par un, histoire d'éviter le blanc absolu dans quelques jours.
À vos claviers ! _________________
L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
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