| Men_Chiu |
 Posté le: Sam 04 Avr 2009 19:03 Sujet du message: |
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Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bonjour à tous !
Sincèrement désolé pour le retard considérable que je prend sur ma FanFic, mais je ne laisse pas tomber ! Mais mon autre projet me prend beaucoup de temps. Mais j'ai deux nouveaux chapitres à vous donner !
Deuxième chapitre : Séparation
Ulrich et Odd se trouvaient près de la fenêtre de leur chambre. Près du félin, deux bombes à eau. Ulrich, penché sur le rebord de la fenêtre, cherchait quelqu'un des yeux.
- Mais qu'est-ce qu'il fait ? On avait bien dit dix-sept heures, non ?
- Ouais, mais tu sais, le temps que ça monte au cerveau...
- Attend, il est là ! Donne-moi une bombe !
En bas, un professeur de sport en survêt' rouge avançait et s'immobilisa juste en-dessous de la fenêtre. Les deux compères sourirent et, d'un commun accord, lâchèrent les ballons, qui s'écrasèrent sur Jim.
- Stern et Della Robbia ! Si vous croyiez que je ne vous ais pas vu, vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'à la clavicule ! Je vous promets que ça va chauffer pour vous, bande de nouilles japonaises pas cuites !
- Je sais pas pour toi, Odd, mais j'aime pas qu'on m'insulte de nouilles japonaises.
Odd acquiesça en souriant, se retourna et tendit à Ulrich un nouveau ballon plein d'eau, qu'ils s'empressèrent de jeter par la fenêtre. Le cri de Jim retentit une nouvelle fois. Jérémy entra dans la chambre et s'étonna :
- Mais qu'est-ce que vous faîtes ?
- Bah, vaut mieux pas que tu saches, répondit Odd.
Curieux, Einstein passa la tête par la fenêtre. Jim afficha un air surpris.
- Belpois ? Nom d'un chien ! Toi aussi ? Vous allez entendre parler de moi, vous trois !
Plus tard dans la soirée, dans le bureau du proviseur :
- Votre conduite est inadmissible. N'avez-vous rien d'autre à faire que de rendre malade votre surveillant ? Avec cette eau et la température hivernale qu'il fait dehors, Monsieur Moralès est très fiévreux. Je dois donc prendre des sanctions.
- Mais, M'sieur, intervint Ulrich. Nous, le week-end, on sait pas trop quoi faire, alors... Et puis, vous savez, les ados... Il nous arrive de faire des choses complètement idiotes, et...
- Et quoi ? fit Delmas. Peu importe vos motivations, aussi sensées ou insensées soient-elles. Della Robbia et Belpois, vous avez une demi-heure pour changer de chambre.
- Quoi ? s'exclamèrent les trois Lyoko-guerriers ?
- Vous m'avez bien entendu. Maintenant, allez-y, j'ai du travail.
Les trois garçons sortirent du bureau du proviseur, sidérés.
- Et comment je vais faire le matin pour me lever, moi ? protesta Odd.
- Sérieux, Delmas y est allé un peu fort, quand même.
- Oui, c'est vrai. Et le pire, c'est qu'à cause de vous, je suis puni aussi alors que je n'ai rien fait.
- On t'avait dit qu'il valait mieux pas que tu saches. Tu nous as pas écouté...
Aelita et Tobias les attendaient à la sortie du secrétariat.
- Alors ? demanda la jeune fille.
- Odd et moi, on change de chambre.
- Ouh là... grimaça Tobias, en souriant à moitié.
- C'est ça, rigole ! fit Jérémy. En attendant, il faut que je déménage tout mon matos dans la chambre d'Ulrich.
Quelque part dans Paris :
- Bon, je récapitule : Aelita ne sait pas où se trouve la clé. Cela veut dire que ni Jérémy, ni tous les autres ne le savent, parce que Jérémy leur aurait dit. J'en déduis donc qu'on cherche au mauvais endroit.
Marc s'assit dans le fauteuil du Super-calculateur et réfléchit. John s'approcha et dit :
- Tu penses à quoi ?
- Je me demande si Waldo n'avait pas caché l'endroit dans Carthage même. Si c'est le cas, alors, c'est fini... Sinon, il nous reste une chance qu'il l'ait caché autre part.
- Autre part où ?
- J'en sais rien, moi ! À Kadic, à l'Ermitage, dans sa deuxième maison...
Le visage de John s'illumina en même temps que celui de Marc :
- Si ça se trouve, elle le sait !
- Prends tes affaires, on y va.
- Maintenant ?
- Exécution !
Troisième chapitre : Révélations
Ulrich était allongé sur son lit, le regard dirigé vers le plafond. D'un coup, il se retourna vers le lit de Jérémy, auparavant celui de son complice de toujours. Le blondinet dormait à poing fermé, face contre le mur. Ulrich se redressa et avisa l'ordinateur. En silence, il enfila une veste et sortit. Sa tenue légère, dehors, ne le réchauffait pas beaucoup. Il ne devait pas faire beaucoup plus que cinq degrés. Un peu plus loin, quelqu'un éternua :
- Qui est là ? demanda Ulrich, sur ses gardes.
Il ne voyait pas grand chose : le vent qui soufflait le faisait pleurer et ses larmes lui brouillaient la vue.
- Qui est là ? répéta t-il plus fort.
- Ulrich ? fit une voix féminine. C'est Yumi.
- Yumi ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
- Bah, à vrai dire, j'en sais trop rien. J'me baladais en ville, et puis j'me suis perdue. Et me voilà arrivée au collège.
- Mais pourquoi se balader à cette heure ?
- Je pourrais te retourner la question, répliqua froidement la jeune japonaise.
Ulrich la regarda dans les yeux. À l'heure qu'il était, le froid n'avait pas d'emprise sur lui. Il s'avança et dit :
- On fait un tour ?
Quelque part dans les montagnes :
- On y est, dit Marc.
La seconde maison de Franz Hopper se dessinait. Lorsque les phares de la voiture du général éclairait la maison, une lumière s'alluma à l'intérieur. Marc et John descendirent et entrèrent. D'un geste, le gladiateur arrêta l'alarme. Une jeune femme descendit les escaliers et demanda :
- Qui est... Qu'est-ce que vous faîtes ici, vous deux ?
- On dit bonsoir, Anthéa. J'ai quelque question à te poser...
Ulrich et Yumi longeaient le gymnase, silencieux. Les pensées d'Ulrich volaient à travers son esprit. Soudain, il demanda :
- Qu'est-ce qu'il y a entre Asaki et toi ?
- Je te demande pardon ?
- Tu m'as bien entendu. Alors ?
- Déjà, tu me parles sur un autre ton. Ensuite, j'ai... je...
- Vas-y, je t'écoute.
Yumi ne savait pas quoi répondre. « Est-ce que je lui dis la vérité, ou pas ? Si je lui dis pas, il va m'en vouloir, mais si je lui dis, il va... Oh non, j'aurais jamais dû venir ! »
- Je... eh bien, Asaki... c'est...
Face à une Yumi qui bafouillait, Ulrich baissa les bras.
- Ça va, j'ai pigé. T'arrives même pas à assumer tes sentiments. Tu sors avec lui, mais tu veux pas le dire. T'es quoi, comme genre de fille ?
- Ulrich, mais ça va pas, ou quoi ?
- Si ça va très bien ! explosa Ulrich. C'est toi qui vas pas bien. La preuve, non ? Je te demande si tu sors avec l'autre tâche, et t'es même pas capable de dire oui. Et tu me demandes si je vais bien !
Le samouraï parlait fort, criait presque. Il ne réfléchissait pas à ce qu'il disait. Lorsqu'il se rendit compte de ce qu'il balançait à la figure de Yumi, il pivota et se dirigea vers l'internat.
- Ulrich !
Yumi l'attrapa et le serra dans ses bras. Pris au dépourvu, Ulrich ne bougea pas d'un cil. Il se passa quelques secondes et chuchota :
- Dis-moi la vérité. Qu'est-ce qu'il y a entre lui et toi ?
Le garçon l'entendit renifler, ce qui lui fit comprendre qu'elle pleurait. Il laissa quelques instants s'écouler. Yumi répondit :
- Asaki... c'est... c'est mon frère...
Toujours trop court, à mon goût, mais c'est comme ça ^^
Voilà, à vos claviers !
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L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
Retour après trois ans d'absence, réalité ou fiction ? |
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| Kerian |
Posté le: Sam 04 Avr 2009 22:23 Sujet du message: |
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Déchiqueteur de Fics
Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
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| Men_Chiu a écrit: | | Toujours trop court, à mon goût, mais c'est comme ça |
Niarf ! Et nous alors ? On trouve aussi que c'est trop court 
Mais bon on ne va pas se plaindre, on a eu 2 chapitres d'un coup !
Allez bon courage pour ta nouvelle fic, on l'attend tous avec impatience... c'est qui impatience ?
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"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte
"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle |
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| Shadow's squill |
Posté le: Dim 05 Avr 2009 19:00 Sujet du message: |
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Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 705
Localisation: Dans mon imagination |
Ca, c'est une fanfiction! Je l'avais casée dans mes favoris pour la lire plus tard et je ne le regrette pas. Action, suspense, nouveaux personnages, nouvelles intrigues... En bref, un cocktail détonnant pour une excellente fic. On retrouve nos chers lyoko-guerriers tels qu'on les avait quittés et tu retranscris bien leur caractère. J'adore. Il ne faut pas que tu arrêtes ta fic en si bon chemin.
Sur ce, j'attends la suite. 
PS: Comme Zéro-sama, je suis contre le couple Aelita et Odd.
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| Men_Chiu |
Posté le: Dim 05 Avr 2009 20:23 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008
Messages: 197
Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bonsoir à tous !
Je voudrais juste dire un mot sur ma nouvelle fiction : en raison d'un texte trop court, mon topic a été locké (merci, au passage...) alors que je ne savais pas qu'un prologue de moins de 50 lignes n'avait pas le droit d'être posté. J'ai lu le règlement, mais je ne souviens pas de ce point, et je m'en excuse, ça ne se reproduira pas.
Je tiens à dire aussi que le prologue que j'ai posté n'est en fait pas du tout le prologue, mais un petit chapitre tiré au hasard dans l'histoire. Pour ceux qui ne l'ont pas lu ou pour ceux qui sont restés sceptiques quand ils ont lu le "prologue"...
Il faut aimer, hein ? Ce récit est donc, vous l'aurez compris, de la pure science-fiction. L'univers est un mélange de notre époque et de l'époque post-médiévale, réunissant dans un même monde, arme blanche et arme à feu, et bien entendu, la magie...
Si vous souhaitez que je re-poste, faîtes-moi signe par MP, ce qui évitera de substituer ma FanFic avec un autre sujet.
Bref... Je ne poste pas ce soir, j'ai pas franchement de temps (même si j'en trouve pour vous écrire ^^) Encore désolé. Si j'y pense, je posterai deux nouveaux chapitres vendredi.
Sur ce, à plus !
PS : Zéro-Sama > Impatience, c'est une amie à moi ^^
lyoko-s-warrior > Bonjour à toi ! Ça fait toujours plaisir de voir de nouveaux fans =) Et non, je ne compte pas arrêter, pour l'instant...
Et je rappelle que... Euh bon, non, je vais me taire... @+ ^^
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| yumi147 |
Posté le: Lun 13 Avr 2009 16:36 Sujet du message: |
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![[Kankrelat]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/kankrelat.png "[Kankrelat]")
Inscrit le: 26 Oct 2008
Messages: 38
Localisation: J'abite dans le SUD, vive le sud !! |
Enfin elle lui a dit, il me tarde de voir la réation d'Ulrich.
Vivement la suite ! 
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yumi+ulrich=fort(ever)
Ne pense pas qu'un jour mon coeur peut t'oublier. Il peut cesser de battre mais pas de t'aimer!
Les mots peuvent mentir mais pas le regard...
J'aime tes yeux mais je préfère les miens car sans eux je ne pourrai voir les tiens...
Ma fanfic : Qui a dit que la vie allait être facile ? |
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| Men_Chiu |
Posté le: Lun 13 Avr 2009 23:28 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008
Messages: 197
Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Eh ben, merci yumi147 ! J'y croyais plus... ^^ À voir de moins en moins de personnes, je commence à croire que je n'intéresse plus personne...
Mais bon, voilà quand même les deux chapitres suivants :
Quatrième chapitre : Plan Retour
Ulrich poussa violemment la porte de sa chambre et la claqua. Jérémy, réveillé en sursaut, s'exclama :
- Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Marc attaque ? Ulrich ? Bah, qu'est-ce qui t'arrive, vieux ?
- Laisse-moi !
Le samouraï jeta sa veste sur le sol et s'enfouit sous ses draps, à la recherche de chaleur. Jérémy mit ses lunettes et se leva.
- Tu sais, tu peux m'en parler !
- C'est son frère ! cria Ulrich dans son oreiller pour étouffer le bruit. C'est son frère, et elle a rien voulu me dire ! Quelle...
- Attend, de qui tu parles ?
Ulrich sortit sa tête de ses draps et regarda Jérémy avec un regard noir.
- De Yumi. Je parle de Yumi. Asaki est son frère, et elle me l'a jamais dit. Elle a préféré me faire tourner en bourrique et me faire passer pour un crétin inter-planétaire ! Pendant quatre mois ! Quatre mois qu'Asaki est arrivé en France, quatre mois pendant lesquels elle m'a menti, quatre mois pendant lesquels j'ai encaissé toutes les vannes de Sissi !
- Yumi est timide. Lui en veux pas.
- Tu parles ! Moi aussi je suis timide, et pourtant ! J'en reviens pas. Elle et lui... sont frères. Si elle tenait tant à me le cacher, ça ne peut signifier qu'une chose...
- Tu crois pas que t'y vas un peu fort, là ? interrompit Jérémy. Arrêtes de dire des bêtises. Tu sais très bien qu'elle t'aime, mais qu'elle ne veut pas s'engager...
- Écoute, Einstein : le jour où j'aurais besoin de conseils en amour, je t'appelle. Mais t'es pas vraiment en position pour me faire un cours, là. On est pas en maths.
- Comme tu veux...
Jérémy se retourna et se coucha, sans dire un mot de plus. Ulrich le regarda quelques secondes. Un énorme coup de fatigue s'en prit à lui et, juste avant de s'endormir, il murmura :
- Désolé, Jérémy...
Le lendemain, lorsque Jérémy se leva, il s'étonna de ne pas voir Ulrich. Il alla prendre sa douche et croisa Odd et Tobias en chemin.
- Salut vous deux, bien dormi ?
- Mouais, bof... Pas terrible de dormir tout seul. Mon réveil m'a vrillé les tympans.
- Baisse le son, suggéra l'archer.
- Non, sinon je me réveille pas !
Tobias rit de bon coeur, tandis que Jérémy et Odd entrèrent dans la salle de bain. Ulrich se soutenait à un évier et en regardait le fond, perdu dans ses pensées. Odd se retourna vers Jérémy, pointa le samouraï du pouce et demanda :
- Bah, qu'est-ce qu'il a ?
- Je vous ai pas dit... Hier, il était avec Yumi, dehors. Elle et Asaki sont frère et soeur.
- Quoi ? s'exclamèrent les deux Lyoko-guerriers.
Vers la récréation de dix heures, le téléphone de Jérémy sonna :
- Allô, Patrick ?
- Salut cousin ! J'ai une bonne nouvelle : j'arrive cet après-midi, à quinze heures pile !
- C'est vrai ? Mais c'est génial !
- Bon, c'était juste pour te dire ça. On se voit tout à l'heure.
- Ok, je viendrais t'aider. Promis.
- D'accord. À plus.
Patrick raccroché. Jérémy se tourna vers ses amis et annonça :
- Patrick arrive cet après-midi.
- Ouais cool ! lança Odd.
- Tu comptes l'intégrer dans l'aventure ? demanda Ulrich, d'un ton froid.
- Je pense, oui. Un guerrier de plus ne nous fera pas de mal.
Le samouraï grogna. Tobias attrapa son téléphone qui vibra à son tour. Dès qu'il vu le nom de l'appelant, il s'éloigna du groupe.
- Oui, p'pa ?
- Annonce-moi une bonne nouvelle, fit Marc d'une voix chargée de colère.
- Bah, euh... je sais pas si c'en est une, mais Patrick, le cousin de Jérémy, rejoint la bande. Il arrive à quinze heures.
Le silence se posa, ce qui signifiait que le général réfléchissait. Soudain, il s'exclama :
- On passe au plan Retour.
- Maintenant ? s'étonna Tobias. Mais...
- Pas de mais. J'ai dit Plan Retour, point, à la ligne. Je vais briffer les autres, et l'attaque débutera à quatorze heures cinquante-cinq. Prépare-toi.
- Bon, comme tu veux... murmura Tobias, en raccrochant.
À peine fut-il revenu auprès des Lyoko-guerriers qu'Odd lui lança :
- C'était qui ? Et me dit pas de la pub !
- C'était un ami à moi, répondit Tobias en détournant le regard.
La sonnerie retentit, signe annonçant la reprise des cours. Monsieur Fumet, professeur d'histoire, attendit que tout le monde s'installe avant d'annoncer :
- Interrogation orale surprise.
Un brouhaha s'éleva dans les airs. Odd se pencha vers Ulrich et dit :
- Ouf !
- Hein ? Pourquoi, « ouf » ?
- J'ai révisé un peu, hier soir.
- Toi, t'as révisé ? Tu te fiches de moi ?
- J'ai l'air de rigoler ?
Le professeur fit régner le silence, et lança :
- Qui va me donner les dates de la Première Guerre Mondiale ? Ulrich ?
- 1914-1918, répondit le samouraï sans hésiter.
- Très bien, très bien. Odd, pouvez-vous me dire l'année durant laquelle s'est déroulée la bataille de Verdun ?
- En 1916, M'sieur.
Cette fois, la surprise fut plus grande. Monsieur Fumet en fut déconcerté. Il se reprit et demanda :
- Vous avez appris vos cours ?
- Oui, répondirent les deux acolytes.
- Eh bien, on va voir ça : Ulrich, de quelle manière la France a-t-elle réussit à produire le matériel nécessaire pour la guerre ?
- En réquisitionnant de nombreuses usines, comme des usines de construction automobile.
- Odd, quel rôle les femmes ont-elles joué pendant la guerre ?
- Elles envoyaient, entre autres, des colis aux soldats pour leur faire garder le moral.
- Ulrich, quel droit ont-elles revendiqué à la fin de la guerre ?
- Le droit de vote.
- Odd, quel événement a permis à la France de remporter la guerre ?
- Grâce à l'entrée en guerre des américains.
Tout le monde restait bouche bée. Le professeur se reprit et dit :
- J'aimerai vous dire deux mots à la fin du cours, mes garçons. Mais pour l'instant, prenez vos livres, page 198...
Ulrich et Odd se sourirent exagérément et se serrèrent la main en guise de félicitations. Lorsque la sonnerie retentit, ils attendirent que tout le monde soit sorti. Le professeur s'approcha d'eux et dit :
- Je vous félicite pour tout à l'heure. Vous voyez ? Il suffit d'un peu de volonté et apprendre un cours n'est pas bien compliqué. Cependant, ne vous reposez pas sur vos lauriers. Et continuez dans cette voie, et vous réussirez peut-être à atteindre, et à dépasser, la barre des 15 de moyenne générale. Encore faut-il le courage d'apprendre tous vos cours. Allez, filez !
Ulrich et Odd sortirent de la salle, sourire aux lèvres, content de leur performance.
Cinquième chapitre : L'attaque du loup
Yumi n'était pas venue, aujourd'hui. Dommage : Ulrich aurait bien voulu lui parler. Asaki, contrairement à son habitude, ne vint pas non plus à midi. Lorsqu'il posa son plateau devant Rosa, elle demanda :
- Boudin purée ou oeuf épinard ?
- Euh... j'vais juste prendre de la purée.
Elle déposa une grosse louche de bouillie jaunâtre et collante dans une assiette et lui tendit. Il hésita cependant à la prendre. Ulrich alla s'asseoir à côté d'Aelita et Tobias.
- Asaki est le frère de Yumi ! expliqua Odd à la jeune fille.
- Je suis au courant, répliqua t-elle en repoussant son assiette.
- Quoi ? s'exclama Ulrich en posant violemment son plateau sur la table. Pourquoi toi et pas moi ?
- Du calme, c'est pas à moi qu'il faut demander.
- Et pourquoi tu ne m'as rien dit ? s'énerva le samouraï.
- Elle m'a demandé de rien dire, répondit simplement Aelita.
Ulrich rengaina sa colère et s'assit. Il prit une fourchette de purée et n'y toucha plus. Un peu avant quinze heures, Tobias réussit à rentrer à l'internat. Rapidement, il remballa toutes ses affaires, puis retourna au foyer. Au moment même où il entra, l'ordinateur de Jérémy sonna :
- Encore une Tour activée ? Sur qui ça va tomber, cette fois ?
- Pas moi, lança Odd. J'ai pas envie de passer entre les sales tentacules de la Méduse !
Le coeur de Tobias battait déjà la chamade, mais il courut derrière les Lyoko-guerriers, direction l'usine. En chemin, Aelita appela Yumi, qui lui dit qu'elle arrivait. « Avec Asaki », pensa Ulrich. Jérémy se retourna et dit :
- Tu peux arrêter de penser à ça ? Tu te fais du mal tout seul !
Gêné, le samouraï ne répliqua pas et chassa ses pensées de son esprit. Une fois devant le Super-calculateur, Jérémy s'étonna :
- Tiens, c'est bizarre. Il n'y a que William et trois Tarentules sur Lyoko. Où sont les autres ?
- On s'en fiche ! Virtualise-nous et on en finit rapidos !
Les Lyoko-guerriers descendirent dans la salle des scanners.
- Transfert Ulrich, Transfert Aelita, Transfert Tobias... Scanner et Virtualisation !
Lorsqu'Odd les eut rejoint, les quatre amis se lancèrent en direction de la Tour au halo jaune. Les véhicules apparurent devant eux. Odd monta l'Overboard, Ulrich l'Overbike et Aelita l'Overwing. Tobias monta derrière elle. Ils avançaient rapidement quand soudain, l'écran de Jérémy s'éteignit et se ralluma presque aussitôt.
- C'était quoi ça ? Eh ! Y a un truc qui cloche : une autre Tour est activée et elle sert pour deux Translations !
- Quoi ? fit la voix d'Odd. T'as d'autres mauvaises nouvelles ?
- Oui : Samuel est dans le Cinquième Territoire et Tobias... le point de Tobias est devenu rouge.
Sans prévenir, l'archer banda son arc, l'arma et dévirtualisa Odd. Ensuite, il prit un couteau et tenta d'abattre Aelita, mais elle sauta et activa ses ailes.
- Tobias ! s'exclama t-elle. Mais qu'est-ce qui t'arrive ?
Voyant qu'il ne répondait pas, elle renonça et s'employa plutôt à lui échapper, tandis qu'Ulrich fonçait droit sur William. Lorsqu'Odd sortit de son scanner, deux mains l'aidèrent à se relever.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Yumi.
- Tobias... il nous a trahi. Il est avec Marc.
- Hein ?
Asaki entra dans un scanner et demanda à Jérémy de le virtualiser. Yumi aida Odd à remonter.
- Vous deux, filez au collège ! Marc y a envoyé John et Loyck.
- Génial...
Odd se téléporta avec Yumi. En arrivant dans la cour, il demanda :
- Pourquoi tu m'as pas dit qu'Asaki était ton frère ?
- Je vois qu'Ulrich sait tenir sa langue.
- Arrête, Yumi. Tu sais très bien qu'en lui disant, tout le monde aurait été au courant.
- Tout le monde le sait ? s'étonna t-elle.
- Bah nous tous, en tout cas. Mais pourquoi tu m'as pas dit ?
- Lâche-moi avec ça... Regarde : ils sont là-bas !
Du doigt, elle montra la bibliothèque. Aelita était prise entre les tirs des Tarentules et les flèches de Tobias. Un tir la toucha et elle s'écrasa sur le sol. Tobias atterrit près d'elle, visa et tira. Cependant, Asaki réussit à dévier la flèche in extremis et fonça droit sur l'archer. Ulrich évita une attaque de William et s'écria :
- Jérémy ! C'est la galère ici ! Aide nous ou on va y passer !
- Ça arrive. Aelita, derrière toi, vite !
L'Overboard s'arrêta à côté d'elle. Rapidement, elle se hissa dessus et s'envola hors de portée des Tarentules. Deux d'entre elles la suivirent. Asaki, malgré sa double épée, ne parvenait pas atteindre Tobias, qui faisait maintenant preuve d'autant d'adresse que de rapidité. Il montrait des capacités combatives bien meilleurs que celles qu'il montrait lorsqu'il se battait avec les Lyoko-guerriers. Asaki pivota, feinta, para, esquiva, contre-attaqua, mena l'offensive à tour de rôle avec l'archer, mais personne ne prenait l'avantage. Odd et Yumi débarquèrent dans la bibliothèque. Loyck et John avaient débarrassé plusieurs étagères de leurs livres. John attrapa son épée courbée et se plaça devant eux.
- Laissez-nous faire notre travail. Sinon, je vais devoir vous éliminer.
Odd se téléporta avec Yumi près de Jérémy.
- Qu'est-ce qu'y vous arrive ?
- Virtualise moi encore !
- Tu ne peux pas, Odd. Par contre, Yumi...
Pendant que la jeune japonaise descendait le long de l'échelle, Odd expliqua son plan :
- Tu la translates dans la bibliothèque. Et la Tour que Aelita et Ulrich essaye de désactiver n'est qu'un leurre. Marc gagne du temps, là, en faisant chercher Samuel dans le Cinquième Territoire et Loyck et John dans la bibliothèque de Kadic...
- Pourquoi Kadic ? Pourquoi pas à l'Ermitage ?
- Je peux toujours aller voir si ils y sont passé.
- Dépêche toi. Bon, Transfert Yumi, Scanner Yumi, Virtualisation !
Yumi apparut dans l'Aréna. Elle attendit que le mur s'ouvre pour courir en direction de la Voûte Céleste. Ulrich désarma William et dit :
- Ah ! On fait moins le malin, là ?
- Ulrich, ne bouge pas. Il faut qu'on parle...
- Hein ?
- Je ne suis plus contrôlé. Marc m'a libéré, mais je suis toujours enfermé. S'il te plaît, parles-en à Jérémy, et sortez-moi de là !
Ulrich hésita, et abattit ses sabres sur William. Puis dans l'élan, il utilisa le Super-sprint pour s'en prendre aux Tarentules qui mitraillaient tout ce qui bougeait. Trois Krabes apparurent derrière Asaki, et commencèrent à bombarder Tobias. Asaki s'esquiva en Super-vitesse, et Tobias se prit un tir en pleine poitrine. Il sauta sur le côté, tira une flèche et détruisit un Krabe, mais un nouveau tir le plaqua contre le sol. Asaki apparut devant lui et dit :
- Tu sais ce qui arrive aux traîtres ? On les exécute !
Le samouraï planta son épée dans le corps pixélisé de l'archer, qui eut le temps de tirer un couteau et de dévirtualiser Asaki. Ulrich détruisit une nouvelle Tarentule mais se prit un tir dans la jambe. La dernière Tarentule le visa correctement, mais un Champ de force rose la détruisit avant qu'elle ne tire.
- Dépêche-toi, Aelita. Il nous en reste encore une après.
- D'accord.
Lorsqu'elle entra dans la Tour, Aelita s'étonna. Les fichiers numériques des parois, normalement immobiles, bougeaient dans tous les sens à une vitesse rapide.
- Euh, Jérémy... La Tour n'est pas franchement normale.
- Attend trente secondes... Je ne repère rien d'anormal, alors dépêche-toi. J'ai envoyé Yumi sur le Cinquième Territoire.
Aelita se plaça au milieu de la plate-forme et s'éleva. Le halo qui l'entoura était rouge.
- Jérémy ! Là, il y a vraiment un problème !
Sur l'écran de Jérémy, un point d'exclamation rouge clignotant apparut.
- Aelita ! Qu'est-ce que tu as fait ?
- Rien ! Qu'est-ce qui se passe ?
- Tu vas être translatée !
Soudain, Aelita disparut. Ulrich entra rapidement dans la Tour, qui se désactiva aussitôt. Les fichiers numériques cessèrent toute activité.
- Ulrich, on a un gros problème. Aelita a été translatée, mais je ne sais pas où.
- Tu ne peux pas la repérer ?
- Si, mais ça va prendre du temps. Pendant ça, va aider Yumi dans le Cinquième Territoire. Dépêche-toi !
Yumi manqua plusieurs fois de tomber en évitant les attaques de Samuel. Ni l'un ni l'autre ne s'était fait touché, mais Yumi avait perdu deux de ses Éventails, alors que le magicien avait encore son bâton. Ulrich prit le Transporteur et arriva dans l'Aréna. En utilisant le Super-sprint, il arriva sur la Voûte Céleste au moment même où Yumi se fit dévirtualiser.
- Non !
Ulrich s'arrêta de courir et lança un de ses sabres, que Samy se prit de plein fouet. Ulrich dit :
- C'est bon, Jérémy. Le Cinquième Territoire est sécurisé.
- Super. Mais j'ai localisé Aelita. Elle est dans les montagnes. Près de l'ancienne maison de Franz Hopper.
- Qu'est-ce qu'elle fait là-bas ?
- À toi de le découvrir. Va vite à la Tour du Cinquième Territoire, je te translate.
- J'y vais !
À l'Ermitage, Odd s'arrêta dans l'entrée après avoir fouillé chaque pièce, sauf le salon. Il y entra et trouva tous les livres de la bibliothèque étalés sur le sol.
- Évidemment, faut toujours que j'arrive après les autres, hein ?...
Il se téléporta dans la bibliothèque du collège Kadic. John se retourna une nouvelle fois et dit :
- Tu nous as faussé compagnie, tout à l'heure. Tu ne repartiras pas comme ça... Loyck !
L'oncle d'Aelita se retourna et activa sa sphère. Odd s'écria :
- Téléportation !
Sans effet : la sphère l'empêchait d'utiliser ses pouvoirs. John lui fonça dessus, mais arrêta son geste rapidement, sur ordre de Marc.
- Tu y fonces ! Magne-toi, John !
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Aller où ? demanda Loyck.
- John, obéis. Loyck, continue de chercher cette saleté de livre ! On se dépêche !
À contre-coeur, Loyck prit la place de John et neutralisa Odd d'un Champ de force. John disparut. À l'usine, un point d'exclamation rouge apparut sur l'écran du Super-calculateur. Jérémy ne contrôlait plus rien. Il prit son micro et dit :
- Ulrich ! Dépêche toi ! John a rejoint Aelita dans les montagnes.
Ulrich arriva devant la Tour du Cinquième Territoire, et le Skid l'y attendait, grand et puissant navire virtuel. Il entra dans la Tour et fut téléporté dans le vaisseau.
- Je suis dans le Skid. Tu me translates ?
- Ok. C'est parti !
Ulrich brilla et disparut. La neige des montagnes remplaça instantanément le monde virtuel carthaginois. À quelques centaines de mètres, John faisait face à Aelita. Il fit un pas en avant, mais quelqu'un s'interposa. Un loup, aussi majestueux que fort, se dressait entre eux. John se redressa et dit :
- Dégage, chien galeux ! Tu n'as rien à faire dans cette scène !
Le loup montra les dents. Aelita se sentait protégée : John n'oserait pas s'en prendre à un loup. Aelita s'approcha du loup, le caressa et ordonna à haute voix :
- Attaque !
L'animal montra les dents et grogna, tandis que le gladiateur fit un pas en arrière en serrant dans ses mains son épée tordue. Le loup bondit et John réussit ce qu'Aelita n'avait pas prévu : le guerrier envoya le loup plus loin du plat de sa lame. L'animal, touché à la tête, resta couché sur le sol, inconscient. Aelita fit un pas en arrière, mais John l'appela :
- N'essaye pas de fuir, Aelita Schaeffer ! Tu es à ma merci !
- Je m'appelle Aelita Stones !
- Cesse de mentir ! Je sais que tu es Aelita Schaeffer, fille de Waldo Schaeffer ! Finalement, elle aura été très coopérative... murmura t-il pour lui même.
Il leva son sabre au-dessus de sa tête, mais un cri lointain leur parvint aux oreilles :
- Super-sprint !
Ulrich bouscula John et l'envoya dans la neige. Il se retourna et dégaina ses sabres.
- Jérémy, j'ai retrouvé Aelita.
- Je vous ramène tous les deux.
- Je dévirtualise John ?
- Champ de force !
La sphère électrique rose renvoya John sur Lyoko.
- Voilà qui est fait.
Aelita se pencha au-dessus du loup et le caressa. Ulrich resta sceptique. Il demanda :
- Qu'est-ce qu'il fait ici ?
- Il m'a protégé. Je pense qu'il me connaît.
- Il est vivant ?
- Oui, John l'a juste assommé.
- Raison de plus pour lancer vite fait un Retour vers le passé.
- Tu ne voudrais pas faire un tour dans la maison de mon père, là-bas ?
- Peut-être un autre jour, fit la voix de Jérémy. Je vous ramène.
Voilà ! Ils sont assez longs, comme ça ? ^^
La suite : vendredi ou samedi (ou dimanche, c'est vous qui voyez...)
À vos claviers !
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L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
Retour après trois ans d'absence, réalité ou fiction ? |
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| Shadow's squill |
Posté le: Mer 15 Avr 2009 14:09 Sujet du message: |
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Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 705
Localisation: Dans mon imagination |
Heureusement que je passais par là...
Enfin la suite tant attendue! Les héros découvrent que Tobias est un traitre qui les dévirtualise dans le dos. (Comme dirait Ulrich, c'est pas très sympa.)
Aelita se retrouve translatée pour avoir voulu désactiver une tour. J'adore la scène avec le loup.
En bref, encore une bonne suite et... vivement la suite! ^^
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| Kerian |
Posté le: Mer 15 Avr 2009 17:51 Sujet du message: |
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Déchiqueteur de Fics
Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
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Bah pour la suite, nous c'est le plus tôt possible....
On te laisse faire pour ça... on est prêts à attendre le temps qu'il faut pour une bonne suite, comme d'habitude... fin pas trop longtemps quand même hein !
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"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte
"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle |
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| Men_Chiu |
Posté le: Ven 17 Avr 2009 19:10 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008
Messages: 197
Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bonjour à tous !
Aujourd'hui je vais pas blablater, voilà la suite !
Sixième chapitre : Enlèvement
Une fois arrivés sur Lyoko, Aelita et Ulrich n'eurent aucun mal à se débarrasser des derniers adversaires, John et deux Tarentules restantes. Aelita entra dans la Tour et la désactiva, et Jérémy ne se fit pas prier pour lancer le retour temporel. Ulrich se trouvait dans son lit, au milieu de la nuit. Einstein lui tournait le dos, et dormait à poing fermé. Sachant que Yumi se trouvait dehors, il enfila une veste et sortit. Odd l'attendait.
- Tu devrais attendre demain.
- Il faut que j'aille lui parler.
- Pour lui dire quoi ? Je te connais que trop bien, et je suis prêt à parier que vous finirez par vous prendre la tête. Et tu pourras plus sortir avec elle.
- Je veux y aller pour lui dire.
- Quoi ?
- T'as bien entendu. Je veux descendre dire à Yumi que je l'aime. On verra ce que se passe ensuite.
- Et si tu te fais jeter ?
- Tu es trop pessimiste.
- Et tu me parais bien optimiste.
Un bruit de porte se fit entendre, ce qui fit comprendre aux deux acolytes que Jim se réveillait pour faire une ronde. Ulrich descendit les escaliers et murmura à Odd :
- Souhaite moi bonne chance !
- Dépêche-toi ! Elle va pas t'attendre éternellement.
Ulrich sourit et finit de descendre dans le hall. La jeune fille était assise sur un siège. Dès qu'elle le vit, elle s'approcha et dit :
- Je suis sincèrement désolée de ne pas t'avoir dit qu'Asaki était mon frère. Franchement, j'aurais dû. J'ai mal pensé, et...
- C'est bon, t'es pardonnée.
- Vrai ? Oh, merci...
- Dis, je voulais te dire un truc, et...
- Ulrich, est-ce que tu m'aimes ?
Le samouraï resta bouche bée. Elle l'avait devancé. Yumi lui prit les mains et murmura :
- Alors ?
- Et toi ?
Sans répondre, le visage de Yumi s'approcha de celui d'Ulrich et ils s'embrassèrent. Pendant quelques instants, ils restèrent ainsi, jusqu'à ce que quelqu'un explose de rire, derrière eux. Odd était écroulé dans les escaliers, plié en quatre. Ulrich et Yumi rougirent et le samouraï lança :
- Qu'est-ce qui est drôle ?
- Ça fait trois ans ! Trois ans que vous vous tournez autour sans vous voir. À regarder du dehors, c'est presque un soulagement de vous voir enfin ensemble !
Et le félin éclata de rire une nouvelle fois. Dehors, Asaki regardait par la fenêtre, un sourire aux lèvres. « C'est pas trop tôt. J'en avais plus que marre de jouer ce rôle... Bon, moi je rentre, j'ai froid... » Quelques minutes plus tard, Yumi rentra chez elle à son tour. Dans la rue, un homme encapuchonné s'approcha d'elle.
- Vous êtes qui ? demanda Yumi en s'esquivant. Partez !
L'homme s'approcha et Yumi décocha un coup de pied au type qui s'approchait de trop près. Cependant, l'homme attrapa le pied et dit :
- Champ de force.
Yumi fut parcouru d'un flux électrique suffisamment puissant pour la faire s'évanouir. L'homme la hissa sur son dos et s'enfuit à toute jambe à travers les ruelles les plus sombres de Paris.
Septième chapitre : Rendez-vous
Jérémy se réveilla dès l'instant où son radio-réveil hurla dans la chambre.
- Sept heures du mat' ! Bonne journée à vous ! Et maintenant, on commence par le dernier single des Subdigitals, Love, et l'horoscope, pour tout savoir sur...
- Bah, Ulrich ? T'es de si bonne humeur ce matin ? demanda Jérémy en baissant le son.
- Tu parles ! Un peu que je suis de bonne humeur.
- Et pourquoi ça ?
Le jeune garçon se pencha vers Jérémy après avoir enfilé sa veste vert marron et Jérémy s'exclama :
- Et tu t'es parfumé ? Y a un truc, là...
- Je suis avec Yumi.
- Quoi ? Depuis quand ?
- Hier soir. Mais tu dormais encore. Enfin je veux dire, tu dormais déjà.
- Je vois... Bon, je vais aller prendre une douche.
- Au fait, j'ai une question. Comment on va faire sans Tobias ? Ils ont renversé la donne. C'est égalité : Odd, Yumi, Asaki, Aelita et moi, contre John, Samuel, Marc, Loyck et Tobias. Six contre six.
- Tu oublies qu'ils ont William...
- Il m'a adressé la parole quand nous nous battions, hier. Il m'a dit qu'il n'était plus forcé d'obéir. Tu crois que ce serait possible de le ramener ?
- Tu es un de ses amis, maintenant ?
- Non, jamais de la vie ! Mais il me fait pitié, coincé dans un scanner depuis tout ce temps. Jérémy, ça fait bientôt trois ou quatre mois qu'il est prisonnier de Marc.
- Je vais réfléchir... Il faudrait réussir à tenir jusqu'à ce que Patrick nous rejoigne. Sinon, il faudrait que nous trouvions quelqu'un d'autre, mais...
- Mais personne ne voudrait aller sur Lyoko. Bon, tant pis. On y arrivera, si tu nous aides avec tes monstres.
- Et on peut compter sur l'aide de XANA, éventuellement.
- J'y compte pas trop, personnellement. Il pourrait très bien se retourner contre nous aussi, et là, ce serait catastrophique. T'as vu ce qui est arrivé à Aelita ?
- Mmmh...
Jérémy se leva, attrapa se serviette et sortit de la chambre pour aller prendre sa douche. Ulrich, quant à lui, se pencha et ramassa son sac de cours pour y récupérer son porte-monnaie. Il compta son argent.
- Cinq, six... Six, quatre-vingt... Six quatre-vingt et quatre centimes. Eh ben, je roule pas sur l'or... Hum ?
- Voici les dernières infos, avec Christine Balrot. Bonjour Christine.
- Bonjour à tous. La nuit dernière, un sans-abri a vu un phénomène paranormal. Un adolescent, de sexe encore inconnu, aurait été kidnappé aux alentours de minuit. Cependant, le ravisseur aurait électrocuté l'enfant avec ses mains...
- Mouais... à mon avis, y a un truc qui tourna pas rond chez ce gars-là. Des éclairs, avec les mains... N'importe quoi ! s'exclama Ulrich en éteignant la radio.
Il sortit et referma la porte derrière lui. Odd faillit le renverser dans les escaliers.
- Eh, bah, tu vas où ?
- Je suis à la bourre ! J'ai oublié que c'est aujourd'hui le tournoi national de skate.
- Hahaha ! fit Ulrich. T'as de la chance d'être pas loin du Palais des sports.
- Tu plaisantes ? C'est pas à Paris, il faut que je descende jusqu'à Tours, cette année.
Le samouraï manqua d'exploser de rire. Il regarda sa montre et Odd dit :
- J'ai deux heures. Un quart d'heure pour aller à la gare, une heure et demi de trajet, si tout va bien, et encore un quart d'heure pour aller à la fête. Ça devrait le faire.
- Cours, Forest !
- J'y compte bien ! Et bonne journée ! lança le félin en faisant un clin d'oeil.
Bientôt, Odd fut dehors, direction la gare. Ulrich sortit et se dirigea vers la maison des Ishiyama. Sur la route, il rencontra toute une troupe de policiers qui étudiait les lieux et interrogeait les riverains. « Tiens, ça s'est pas passé loin de Kadic... » pensa le garçon en faisant un détour. Lorsqu'il arriva sur le pas de la porte des Ishiyama, une voix retentit derrière lui.
- Si tu cherches Yumi, elle n'est pas là.
- Asaki ? Qu'est-ce que...
- Tu as peut-être vu des flics, pas loin ? Tu as même peut-être entendu parlé d'un enlèvement ?
- Attend... Ne me dis pas que...
- Si : c'est bien Yumi qui a été enlevé. C'est un coup de Marc, pas de doute là-dessus.
- Mais oui, les éclairs... Mais quel abruti ! J'aurais dû la raccompagner...
- C'est moi qui devait m'en charger à la base.
- Tu étais là, hier soir ?
- Oui. Mais je vous ai vu et je me suis dit que je pouvais encore attendre une heure sans que les ventouses se décollent. Alors je suis parti.
- C'est de ta faute !
- En partie, seulement, coupa le japonais. Suis-moi.
- Depuis que je te connais, tout ce qui tourne autour de moi ne va pas rond.
- C'est ton problème, pas le mien. Si tu as cru que nous sortions ensemble, Yumi et moi, personne ne t'a forcé. Et si Yumi ne t'a rien dit sur moi, c'est pas à moi qu'il faut me le reprocher. Et si je ne te l'ai pas dit, c'est parce que Yumi me l'a demandé. C'est tout. Alors tu rengaines tes accès de colère envers moi parce qu'elles ne sont pas fondées, et tu m'écoutes. Tu penses que Jérémy pourrait retracer le chemin du téléphone portable de Yumi ?
- Il peut sûrement la localiser dans Paris, mais...
- Il faudrait déjà qu'elle y soit.
- On fonce à Kadic.
Aelita s'était levée tôt pour aller à un rendez-vous avec son futur producteur. Chris l'accompagnait. L'homme, assis de l'autre côté du bureau, était gras, fumeur de cigare, et pas gêné.
- Alors c'est toi, Aelita Stones. Bienvenue, ma cocotte. Je suis Michel Nigel. C'est moi qui dirige cette boîte, et j'ai besoin de poupée comme toi pour faire monter mon chiffre d'affaire. Alors, tu m'as amené ton disque ?
- Bien sûr, répondit Aelita en fouillant dans son sac.
La jeune fille sortit une pochette de toutes les couleurs, du rouge au bleu, en passant par le vert et le jaune. L'homme se redressa difficilement, puisqu'il était avachi dans son fauteuil, et regarda la boîte du CD d'un oeil sceptique. Pourtant, il dit :
- Monsieur Moralès, ici présent, m'a dit que tu étais une, je cite, « pure DJ, nouvelle génération ». Quelqu'un d'autre que le groupe des Subsonics...
- C'est les Subdigitals, maintenant... intervint Chris.
- J'm'en fous. Je disais, quelqu'un d'autre a t-il déjà entendu ces mix ?
- Personne, monsieur, répondit Aelita.
- Très bien.
Son lecteur CD d'ordinateur s'ouvrit et Michel Nigel y enfourna le concentré de musique électronique. Pendant que les musiques chargeaient, il lit les titres au dos.
- Comment se nomme le morceau-chanson que j'ai demandé ?
- C'est...
- Attend, laisse-moi deviner... Voyons voir... Lyoko's Fighting ? demanda t-il avec un accent anglais ridicule.
- Non...
- Ah ! Pourtant, mon coup d'oeil ne me trompe jamais ! Euh, bon... Virtual Song ?
- Non plus... dit Aelita.
- Quoi ? Mais... Enfin... Ah mais oui ! Ce ne serait pas A world without danger ?
- C'est ça, se réjouit la gardienne de Lyoko.
- Je vais la mettre maintenant, histoire de voir.
Sa souris d'ordinateur disparut sous sa main de géant et quelques secondes plus tard, le son sortit de deux enceintes énormes, disposées de chaque côté de la pièce. Lorsque le producteur s'aperçut que les paroles étaient en anglais, il attrapa les paroles, qu'Aelita avait écrit à la main et caché dans la boîte du CD. Exprès, elle avait même écrit la traduction. Lorsque le morceau suivant entra en scène, Nigel baissa le son et s'exclama :
- Eh ben, ça décoiffe, par rapport à ce que j'ai entendu hier. Tu sais quoi, ma petite poule ? Je vais garder cette merveille et ma secrétaire va te donner un nouveau rendez-vous, pour quand j'aurais fini d'écouter le CD. Allez, tu peux partir pleine de confiance : ton nom est en haut de ma liste !
Aelita se leva et s'empressa de sortir. Lorsqu'elle fut dehors, elle éclata de joie :
- C'est génial ! Il a aimé !
- Ce type est un abruti, faut pas trop...
- Ne me gâche pas ce moment, s'il te plaît, interrompit Aelita.
- Désolé. Bon, voilà une bonne chose de faite. Je te ramène à Kadic ?
- Eh, Aelita !
Le son de cette voix fit un frisson à la jeune fille. Elle se retourna lentement pour voir un jeune garçon courir dans sa direction. Ses longs cheveux flottaient dans le vent et ses vêtements légers contrastaient fort avec le froid qui régnait à Paris à cette époque. Tobias Kalman.
- Qu'est-ce que tu fiches ici, toi ? Vas t-en, je ne veux plus te parler. Je ne veux même plus te voir.
- Arrête de dire des bêtises. Il faut qu'on parle.
- Et puis quoi, encore ?
- Euh, c'est qui ? s'intéressa Chris.
- Une ordure, voilà ce que c'est ! Maintenant, je rentre. Désolée, tous les deux, mais je vais prendre le bus.
Tobias termina sa course et attrapa le bras de la Gardienne de Lyoko. Aelita se retourna vivement et gifla le garçon. Chris grimaça et dit :
- Bon, je vais vous laisser. Aelita, tu sais où me trouver. À plus tard !
- Salut, Chris. Bon, qu'est-ce que tu me veux ?
- J'ai un truc important à vous dire. Mon père a enlevé Yumi.
- Je sais même pas qui c'est, ton père ! s'écria la jeune fille. C'est John ? Samuel ?
- Marc. C'est Marc, mon père. Il pense qu'en vous forçant à faire des faux pas, il va vous dissoudre. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a enlevé Yumi. Ainsi, il pense que Ulrich va faire n'importe quoi et abandonner. Il comptait faire la même chose avec toi.
Aelita était sous le choc. Lorsqu'elle se fut reprise, elle resserra son manteau et Tobias reprit :
- Tu n'étais pas au courant pour Yumi ? Tout le monde en parle : la radio, la télé, et c'est même dans les journaux.
- J'étais en rendez-vous... murmura la jeune fille.
- Je vais te laisser. J'ai d'autres choses à faire...
- Tobias... Tu... tu as pensé à Anaïs en faisant ça ?
- Ne me parle plus de ça... J'y ai longtemps réfléchi, mais je me suis dis qu'il fallait regarder la vérité en face et qu'elle et moi, c'était... Enfin...
- Crétin...
Aelita laissa le jeune homme et fonça jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche. En attendant, elle prit son téléphone et appela Jérémy :
- Oui ?
- Je reviens à Kadic. Tu savais que Yumi s'était fait enlevée cette nuit ?
- Quoi ? Qui a fait ça ?
- Marc. C'est Tobias qui me l'a dit.
- Tobias ? Mais...
- Je t'expliquerai. À tout à l'heure.
Et voilà ! La suite dès que j'aurai un peu de temps !
À vos claviers !
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| Kerian |
Posté le: Ven 17 Avr 2009 19:56 Sujet du message: |
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Déchiqueteur de Fics
Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
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Bon bah on sait que Tobias est un traître mais il a pas l'air si méchant que ça... bizarre.
En tout cas j'aime pas les gens qui retournent leur veste comme ça.
Sinon j'espère qu'Aelita ne va pas se faire avoir par le producteur qui m'a tout l'air d'être quelqu'un de vraiment pas fréquentable...
Allez on attend tous la suite !! Bonne chance !
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| Shadow's squill |
Posté le: Mar 21 Avr 2009 17:25 Sujet du message: |
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Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 705
Localisation: Dans mon imagination |
J'aurais du poster ici depuis un bail.
La tension est de nouveau au coeur de l'action avec l'enlèvement de Yumi. Que va t-il lui arriver? C'est dommage, elle se fait enlever alors qu'elle sort à peine avec Ulrich. ^^
Aelita va s'allier avec un type qui ne parait pas très fréquentable, pour reprendre le post de Zero-sama.
Ca me parait étrange le comportement de Tobias qui passe son temps à retourner sa veste.
William ferait-il son grand come back ou joue t-il une nouvelle fois les traitres en faisant croire qu'il est du côté des lyoko-guerriers?
Que de questions qui j'espère seront résolues dans le prochain chapitre. ^^
Sur ce, vivement la suite!
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| Men_Chiu |
Posté le: Mer 22 Avr 2009 13:33 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Sep 2008
Messages: 197
Localisation: Par là ? Ou par là ? Je sais plus... |
Bonjour à tous ! lyoko-s-warrior, si tu croyais que tout allait être révélé dans le chapitre que je m'apprête à poster, tu te mets le doigt dans l'oeil jusqu'au genou !
Il est vrai que Tobias continue dans son double-rôle, alors de quel côté est-il vraiment ? Même moi je ne le sais pas, alors... Et ce fameux producteur... Un vrai stéréotype : le type "puissant" dans la société, gras et sans-gêne... Bref ! Voilà la suite (un chapitre seulement, je m'en excuse...)
Huitième chapitre : Réussite
- Mais à quoi il joue, cet andouille ? s'exclama Jérémy après avoir écouté Aelita. Il est avec nous ou avec Marc ? À vrai dire, il serait plus simple de comprendre le langage binaire que son cerveau...
- Peut-être pas, quand même... fit Aelita. En tout cas, nous devons trouver Yumi. Elle est sûrement retenue dans son laboratoire.
- Et si on retrouve son labo, on pourra détruire son Super-calculateur ! s'écria le jeune homme. Et tout ça serait fini ! Aelita, t'es une génie !
La jeune fille rougit légèrement tandis que Jérémy se jetait sur son ordinateur. Il activa son programme de localisation d'ondes téléphoniques et expliqua :
- Si on trouve sa fréquence téléphonique dans Paris, en sachant qu'elle est à Paris, on devrait trouver le labo et on pourra alors libérer Yumi.
Il pirata l'opérateur de la jeune japonaise et se mit en vue satellite de la Terre. Un plus vert clignotant apparut et Jérémy dit :
- Trop facile...
La carte zooma pour montrer un des Super-calculateurs détruit par les Lyoko-guerriers, un an auparavant, dans la forêt amazonienne.
- Quoi ? Mais c'est impossible ? Elle ne peut pas être au Brésil !
Un nouveau plus vert apparut et la Terre tourna pour s'arrêter au-dessus de la Sibérie. Jérémy ne comprenait pas : tous les Super-calculateurs infestés par XANA, l'année précédente, émettaient un signal. Aelita s'approcha et vit même un point au milieu de l'espace. En le désignant, Jérémy avança :
- Peut-être la station spatiale que XANA avait capturé. À mon avis, Marc utilise un brouilleur. Ou alors, c'est encore un coup de XANA, mais ça m'étonnerait.
- Pourquoi il voudrait qu'on ne retrouve pas Yumi, si il est de notre côté ?
- En fait, je pense que XANA n'est pas de notre côté. Il est neutre. Il agit aléatoirement, à notre profit comme à celui de Marc.
Aelita fronça les sourcils. Quelqu'un toqua à la porte, et Ulrich et Asaki entrèrent. Le premier souffla un peu, et dit :
- Yumi... elle a été enlevée.
- On est au courant.
- Hein ?
- C'est un coup de Marc.
- Tu as essayé de la localiser ? demanda Asaki.
- Oui, mais rien de concluant, répondit Aelita en désignant l'écran de son pouce. Il va falloir trouver un autre moyen de localiser le laboratoire de Marc.
Jérémy acquiesça, perdu dans ses pensées. Dans le courant de l'après-midi, Ulrich téléphona à Odd.
- Alors, blondinet ? Comment ça se passe ?
- Au poil ! Je suis qualifié pour les quarts de finale. Et devine quoi ?
- Je sais pas... Ils vous ont préparé un couscous boulette à midi ? plaisanta le samouraï.
- Non ! J'ai eu qu'un pauvre sandwich, et j'ai encore trop faim. J'ai demandé à en avoir d'autres, mais ils ont pas voulu... Les radins ! Non, c'est pas ça !
- Bah, je sais pas moi...
- Sam' ! Elle participe aussi ! C'est génial, non ?
- Sam ? Qui c'est, lui ?
- Elle ! Samantha, tu sais ? La...
- Ah oui ! Celle avec qui tu veux sortir depuis toujours ?
- Quoi ? Euh, mais non ! Euh... c'est pas ce que tu crois.
- Je vois... Bon, tu me raconteras tes exploits, Cupidon !
- Eh oh ! Me compare avec les traîtres !
Ulrich lui souhaita bonne chance et raccrocha. Depuis qu'il était revenu au collège Kadic, il ne cessait de penser à un plan qui tirerait Yumi des griffes de Marc. Soudain, il lui vint une idée de génie. Fonçant dans sa chambre pour trouver Jérémy, son nouveau colocataire, il croisa Sissi accompagnée de ses deux pots de colle. La jeune fille se tourna vers lui et dit :
- Tiens tiens, mais qui voilà ? Ça faisait longtemps, Ulrich chéri !
- À moi, tu m'as pas manqué.
- Trop aimable... Alors, tu as perdu tes copains ?
- T'inquiète pas pour moi, je sais très bien où sont mes amis.
Sissi ne répliqua pas. Surpris, Ulrich demanda :
- Bah, c'est tout ? Pas de vannes foireuses ? Pas de blagues débiles ?
- Non.
- Sûre ? s'étonna Ulrich.
- Puisque je te le dis !
Abasourdi, Ulrich reprit sa course vers l'internat. Sissi se dirigea vers le foyer. Hervé se pencha vers Nicolas et chuchota :
- Elle est vraiment bizarre. Tu crois qu'elle est malade ?
- Bah, euh... Tu devrais lui demander.
- Quoi ? Pourquoi moi ?
- Parce que t'es amoureux, répondit naïvement le jeune blond.
- Répète un peu, pour voir ! lança Hervé en relevant ses manches.
Nicolas sourit et décocha un bon coup dans les lunettes du jeune homme. Ulrich déboula dans sa chambre et ne vit personne. « Tiens, où est Jérémy ? D'habitude, il ne quitte jamais l'internat, le week-end... » Quelqu'un entra dans sa tête. Ulrich tomba à genoux et réprima un cri.
- Ulrich, c'est moi, c'est Jérémy !
- Einstein ? Mais qu'est-ce que tu fais dans ma tête ?
- J'ai réussi ! Mon pouvoir est au point !
- Quoi ? Mais où t'es ?
- Au labo, avec Aelita et Asaki. Rejoints-nous vite !
Ulrich se releva et fonça en super-vitesse au laboratoire. Jérémy était assis sur son siège et semblait revenir d'un long voyage très fatiguant.
- C'est très épuisant... expliqua t-il en voyant Ulrich. Mais je fais des économies de crédit de téléphone.
- Et il a le sens de l'humour... marmonna le samouraï. Tu crois que ça te permettra de localiser Yumi ?
- Encore faudrait-il qu'elle soit à Paris.
- Essaye, lança Ulrich.
- Ça va pas, la tête ? Je viens de te contacter, je ne peux pas recommencer maintenant...
- Pourquoi ?
- Bah... en fait, c'est comme la Virtualisation : je ne peux pas vous virtualiser juste après votre retour sur Terre. C'est un peu la même chose.
Ulrich grogna. « T'inquiètes pas, Yumi, je vais te sortir de là... »
- On va la sortir de là, rectifia Jérémy.
Tout le monde fut surpris, Jérémy et Ulrich les premiers. Le génie se retourna et regarda l'écran.
- C'est bizarre... J'ai... Je n'ai pas eu l'impression d'avoir introduit mon esprit dans le tien...
Un point d'exclamation rouge apparut sur l'écran, en faisant sursauter Jérémy. Le garçon lut le résumé d'un scan et s'exclama :
- On a un énorme problème...
Le chapitre suivant n'est pas encore terminé, mais il ne devrait pas tarder à arriver.
À vos claviers !
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L'art et la manière, ça s'apprend avec le temps...
Tout le monde le peut, il suffit de le vouloir...
Retour après trois ans d'absence, réalité ou fiction ? |
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| Kerian |
Posté le: Mer 22 Avr 2009 13:39 Sujet du message: |
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Déchiqueteur de Fics
Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
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Oho !!! Quel est ce fameux problème ?
Un dysfonctionnement du pouvoir de Jérémie ?
Ou alors quelque chose lié à Xana ?
On verra bien... bon courage pour la suite !
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"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte
"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle |
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| Ventus |
Posté le: Mer 22 Avr 2009 22:20 Sujet du message: |
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![[Tarentule]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/tarentule.png "[Tarentule]")
Inscrit le: 09 Déc 2006
Messages: 416
Localisation: Bordeaux |
Désolé de cette longue absence. Ta fic est toujours aussi géniale ! La traitrise de Tobias (Enfin ^^), Ulrich et Yumi qui sortent ensemble (Re-enfin ^^) Bref félicitations. Ne t'inquiète pas si je ne réponds pas tout de suite, je n'y pense pas tout le temps mais je viendrais toujours la lire et te poster un commentaire
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| Elerina |
Posté le: Mer 22 Avr 2009 23:42 Sujet du message: |
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Inscrit le: 18 Juin 2008
Messages: 2490
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Tobias les a finalement trahis ... Je m'en doutais que cela aller arriver ! 
Pour le problème, je dirai que XANA a trafiqué le pouvoir de Jérémy ! Mais je ne sais pas du tout quelle en serait la conséquence ...
Mais pour le savoir ...
Vivement la suite !
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« Peu importe les distances qui nous sépare... tu occupes toutes mes pensées... Et du coup c'est comme si tu étais toujours auprès de moi. »
Oswald Whistler ~ Professeur Layton et la Diva Éternelle. |
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