CodeLyoko.Fr
 
 Dernières news  
[Site] Code Lyoko a 21 ans !
[Créations] 10 millions ! (et compagnie...)
[IFSCL] L'IFSCL 4.6.X est jouable !
[Code Lyoko] Un « nouveau » monde sans...
[Code Lyoko] Le retour de Code Lyoko ?
[Code Lyoko] Les 20 ans de Code Lyoko...
[Code Lyoko] Les fans projets explosent !
[IFSCL] IFSCL 4.5.X: Bande annonce et re...
[Site] Sophie Decroisette & Jérôme Mous...
[Créations] Notre sainte Trinité a du talent...
 
 Derniers topics  
Code lyoko & Zombicide
code lyoko revient et il n'est pas mort
Comment rendre la série meilleure.
Idée de film/OAV pour la série.
[Fiction Sonore] Code Lyoko : Frontiè...
[Fanfic] CODE LYOKO : les héritiers ...
[Jeu Vidéo Lyoko] IFSCL 47X!
Les Musiques de Starway
Recherche d’un Lyokofan-creator
[Fanfic] Le Labyrinthe du temps
 
     
 Accueil | Règles du forum News | FAQ | Rechercher | Liste des Membres | Groupes d'utilisateurs | T'chat | Retour au site 
  Bienvenue, Invité ! (Connexion | S'enregistrer)
  Nom d'utilisateur:   Mot de passe:   
 

[Fanfic] Réinitialisation

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fanfictions Code Lyoko


Page 7 sur 14

Aller à la page : Précédente  1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 12, 13, 14  Suivante





Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet


Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant 
 Auteur Message
Aquatikelfik MessagePosté le: Jeu 20 Aoû 2009 11:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 13 Juil 2007
Messages: 1660
Localisation: Orléans
Et me voilà !
Juste une p'tite erreur trouvée dans le chapitre 9-1 : "Ce gamin ne manque de qualités," Il manque pas pas ? Razz

Sinon... que d'actions !
Une rythme toujours aussi bon. Et *paf*, une cassure pour la dernière partie...
Qu'est ce qu'on appris Ulrich et Yumi, comment ont-ils réagit ?
Confiance... Brrr... Avec un gars dangereux qu'ils connaissent à peine. Sont-ils fous ?

Sinon, pour les acronymes... L’O.S.E.T.A.R.M serait-elle, l'Organisation Secrète Écologiste et Terrestre de l'Armée Rouge de Moldavie ?
Et l’A.D.A.M, l'Administration Dictatoriale d'une Armée Médiocre ? Mr. Green


Promis, j'te fait plus gonfler les chevilles, tu va finir par ne plus passer par la porte d'entrée du forum.
Mais j'ai juste un truc à ajouter, voilà la raison pour laquelle une saison 5 est impossible à la télévision, car si l'histoire, comme ici, part dans les réseaux secrets et militaires, et que des armes en tout genres sont braqués sur des enfants, format épisode 8-12 ans, ça ne le ferait pas.
C'est pour ça qu'à l'écrit ça passe bien, et que je dit...

Vivement la suite ! =)
_________________
http://aquatikelfik.net/images/userbar-blog.pnghttp://aquatikelfik.net/images/coeur-twitter.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
Abadjin Pieckoyt MessagePosté le: Jeu 20 Aoû 2009 16:12   Sujet du message: Répondre en citant  
Défenseur Galactique


Inscrit le: 22 Aoû 2008
Messages: 493
Localisation: Aux côtés du Catalyseur pour mettre fin à la menace des Moissonneurs...
PhilippeKadic a écrit:
Pieckoyt Je te remercie pour ces corrections, j'ai édité le texte d'origine. Je risque par contre de te décevoir en t'apprenant que la suite risque de ne pas se conformer tout à fait à tes attentes... Mais tu verras par toi-même.


Mais non je n'ai pas été déçu, au contraire, ce passage rajoute (encore...) une bonne dose de mystère, et en plus il s'agit de conspiration... j'adore !!!

J'ai dit que l'arrivée de Yumi et Ulrich pouvait créer quelques anecdotes sympas... je n'ai pas dit qu'elles allaient arriver ce chapitre... Mr. Green

A plus !!!

_________________
http://nsm07.casimages.com/img/2012/02/05//120205103503633029399575.png

Tel un feu purificateur, nous rétablissons l'équilibre.
Le Catalyseur s'adressant au Commandant Shepard,
quelques secondes avant l'activation du Creuset et la fin des Moissonneurs.

Tiré de Mass Effect 3
Liens de mes Fics et Fans Fics
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
 
Aeluciole MessagePosté le: Ven 21 Aoû 2009 08:35   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 20 Avr 2009
Messages: 28
Localisation: devant son ordi, en partance pour très loin
Comme c'est mon premier post sur cette fanfic, je vais d'abord faire un commentaire un peu général.

J'aime beaucoup la trame de l'histoire. La réactivation du SC est très bien ammenée, et les deux intrigues en parallèles (vie des adolescents / progression de l'organisation secrète avec Devoldère) ajoutent quelque chose au récit. Maintenant que ces intrigues ont convergées, j'ai hâte de voir où cela va évoluer ^^.
Je me demande ce qu'il va advenir de William, aussi. Avec l'urgence de l'attaque de XANA, il est un peu oublié, mais à mon avis il reste un élément clé de l'histoire. Au début, je pensais simplement à de la schizophrénie, mais ça à l'air beaucoup plus complexe... à suivre donc!

Au niveau du style, c'est simplement excellent (désolée pour tes chevilles Razz ). Tu as vraiment de grandes qualités d'écriture. Non seulement tes descriptions sont très réalistes, assez visuelles (c'est peut-être ce qui donne l'impression d'un véritable épisode de CL), mais le dosage est très bon. Très peu de phrases lourdes, très peu de phrases trop courtes, descriptions et récits bien entremêlés; bref, bravo!


Sur ton dernier chapitre... eh bien, le rythme s'accélère! Les réactions des personnages sont bien respectées, avec Odd toujours aussi "impertinent" (quoique nerveux, comme quoi ça lui arrive!), Jérémie toujours aussi "méfiant" (quoique d'un courage étonnant), et Aelita toujours aussi "naïve" (et paradoxalement, plus sûre d'elle).

La dernière partie, à sa manière, est très intéressante aussi. Ça bouge au niveau de l'organisation... j'ai même l'impression qu'une explosion est imminente! Le mail tend à renforcer cette instabilité.
En revanche, en lisant ta première phrase, je me suis un peu étranglée... ils parlent de secret militaire, sur un "banc publique"? Shocked Même si c'est le soir, avant minuit, ça aurait pu être plus discret!

Niveau style, j'ai relevé une faute de grammaire:
"Et moi je vous parle de gamins qui ont la main mise sur une technologie militaire qu’il maîtrise sur le bout des doigts."

Je suppose qu'au début de la phrase, tu parles de tous les lyoko-guerriers, et à la fin, seulement de Jérémie. Mais le début de la phrase ne colle pas avec la fin.

La phrase suivante me semble aussi un peu lourde, au niveau du style, cette fois:
"Grâce à eux, nous pourrons déterminer ce que cherche l’A.D.A.M tout en assurant la sécurité de ces gamins."

Par "eux", tu entends déjà "les gamins", non? Ça me donne un peu l'impression d'une répétition dans la phrase.

Exceptés ces deux petites imperfections, le style est toujours aussi impeccable. Bonne continuation! Wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
PhilippeKadic MessagePosté le: Ven 21 Aoû 2009 10:30   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 22 Juil 2009
Messages: 108
Localisation: Croix, France
Je vous remercie tous pour vos commentaires et bien sûr je n'oublie pas les anonymes, merci à eux également Wink Avant de vous offrir la suite, petit passage en revue de vos réactions pour vous répondre du mieux que je peux.

Kerian Tu es vraiment très attaché aux héros, dis donc. Enfin, c'est logique me répondras-tu mais tout de même, il me fallait bien faire évoluer l'intrigue et tu le soulignes bien. La suite est ci-dessous ^^

Aquatikelfik Un gars dangereux ? Ne me dis pas que tu parles de Devoldère ^^
Il est pas dangereux, il est nerveux le pauvre, c'est pas pareil. Et vu le message qu'il a reçu, ça risque de ne pas aller en s'améliorant.
Nos héros favoris coopèrent avec lui mais sans vraiment leur accorder leur confiance. Ne jamais confondre apparences et réalité Wink

Tes acronymes sont pas mal.... D'ailleurs comment t'as deviné la signification de celui de l'A.D.A.M... Non, j'plaisante ^^

Concernant ton explication sur l'impossibilité d'une saison 5 en raison des thèmes qui risqueraient d'être abordés, c'est effectivement une réalité très pragmatique, d'autant que je ne pense pas que les producteurs soient prêt à se couper d'une frange de public aussi importante que les 8-12 ans. Cependant, à bien y regarder, de nombreuses thématiques dessinées dans la back-story sont plutôt sombre : la paranoïa de Hopper et sa mégalomanie, l'enlèvement d'Anthéa, les interventions des hommes en noir et même d'une façon générale, la vie d'Aelita...

En tout cas, merci pour la petite correction et le commentaire en général.

Pieckoyt Ah, ben j'suis content que ce passage ne t'ait pas déçu. Et j'espère qu'il en sera de même avec la suite...
Pour le savoir, une seule solution... Lire ce qu'il y a un peu plus en-dessous ^^

Aeluciole Sans trop en révéler, on reparlera effectivement de William plus loin dans la fic. Je vais quand même pas le laisser tomber dans l'oubli ^^ Son problème est effectivement nettement plus complexe qu'un simple désordre psychique. Mais comme tu le dis si bien, à suivre...

Pour les descriptions, je suis vraiment content que cela te plaise car c'est vraiment le plus gros du boulot dans cette fic. Et maintenir un équilibre entre dialogue, récit et description n'est pas toujours aisé.

C'est assez amusant de voir qu'en dépit des petites libertés que j'ai pu prendre (et que tu soulignes à chaque entre parenthèse en présentant le paradoxe), tu trouves les personnages fidèles à leurs versions originales. Pour tout dire, j'en suis ravi. ^^

J'aurai effectivement pu (et du ?) éviter de les faire se rencontrer sur un banc public pour discuter Secret-Défense mais en même temps je préférais éviter les clichés des vieux immeubles abandonnés... Encore que... Razz

Concernant tes remarques, je vais réfléchir à ce que je pourrais faire pour améliorer ces deux points. En tout cas, merci du conseil et merci pour ce commentaire très sympa.


A présent voici venue l'heure du chapitre 10...




Chapitre 10-1
Nature humaine


Après plusieurs semaines de soleil, l’inévitable s’était produit. Depuis quelques jours, des torrents de pluie s’abattaient sur la ville. D’épais nuages noirs ne cessaient de gêner le passage des rayons du soleil et conféraient au ciel un aspect lugubre, qui seyait tout à fait à l’état d’esprit de Jérémie qui, le menton posé sur ses mains jointes, regardait les gouttes s’abattre et ruisseler sur la surface plane que formait la vitre de sa chambre. Cela faisait maintenant une semaine que Devoldère lui avait strictement interdit de poursuivre ses recherches concernant l’état de William, une semaine qu’il perdait son temps à tenter de trouver des indices prouvant l’implication de l’A.D.A.M dans l’attaque. Des indices qu’il ne trouverait pas, de toutes façons. Si ces hommes étaient réellement les professionnels décrits par l’agent de l’O.S.E.T.A.R.M, il y avait une chance sur un million pour qu’il déniche quelque chose de probant dans les dix prochaines années concernant cette « attaque » - si on pouvait la qualifier ainsi. Même s‘il ne croyait pas réellement en une force supérieure contrôlant le devenir des hommes, Jérémie commençait à se demander si quelqu‘un, quelque part, ne prenait pas un malin plaisir à bouleverser continuellement le fil de sa vie.

Poussant un profond soupir mêlé à une sorte de rire désespéré qu’il n’avait pu contenir, le génie de l’informatique se demanda comment il pouvait se mettre à penser des choses aussi absurdes. Il n’y avait que deux responsables à ses malheurs : son entêtement à vouloir sauver William contre vents et marées et ce fichu maître-chanteur qui menaçait le lourd secret du groupe. Le second malheur échoyait directement du premier, il n’était qu’une conséquence. Si Jérémie n’avait pas réactivé le Supercalculateur, jamais cet agent n’aurait découvert son existence. Il s’en voulait d’autant plus qu’Aelita et Yumi l’avaient mis en garde, avec insistance. Son besoin de rédemption était tel que sa passion avait pris le pas sur sa raison. Et aujourd’hui, son sentiment de culpabilité n’était pas apaisé ; pire encore, il s’en était trouvé décuplé. Comment regardez vos amis en face après avoir ainsi trahi leur confiance ? Ils s’étaient tous promis de laisser le passé au passé, de ne plus jamais réactiver l’ordinateur quantique. Et il avait failli à cette promesse, non pas dans un simple instant de faiblesse mais délibérément. Il avait eu de nombreuses occasions de se rattraper et il ne l’avait pourtant pas fait, persuadé qu’il était de pouvoir - de devoir - résoudre le problème. Il se recula au fond de sa chaise et s’écarta légèrement du bureau avant de la faire pivoter en direction de son lit, ou plutôt en direction du poster accroché au-dessus de celui-ci :

- Qu’est-ce que vous auriez fait à ma place, vous, hein ? murmura Jérémie en s’adressant à la photo du véritable Einstein placardée sur son mur. 

Il attendit un long moment, comme s’il espérait une réponse de son modèle avant de pousser un nouveau soupir :

- Mais qu’est-ce qu’il me prend ? Comme s’il allait me répondre ?
- Parce que s’il le faisait, tu crois vraiment qu’il aurait la réponse ? s’étonna une voix féminine qui s’éleva soudainement dans l’entrée en faisant sursauter le garçon. 

Il fallut un petit instant à Belpois pour reprendre ses esprits et reconnaitre la voix qui venait de le décontenancer, celle d’Aelita. Il la regarda l’air un peu hébété, ne sachant quoi répondre. La jeune fille en fut quelque peu gênée :

- Je… Euh… J’voulais pas te déranger, je… La porte était entrouverte et je t’ai entendu… enfin…
- La porte était entrouverte ? demanda l’adolescent, étonné mais ravi de pouvoir changer de conversation. C’est bizarre, je croyais l’avoir fermé.
- Pourtant, je t’assure qu’elle était… tenta de se défendre Aelita.
- Je sais bien que tu m’espionnais pas. T’en fais pas. 

Sa petite amie lui sourit, rassurée qu’il ne se fasse pas de fausses idées sur elle. Et puis, après tout, si elle avait voulu l’espionner, elle ne se serait pas manifester ainsi, de manière aussi instinctive. Au regard que sa camarade portait sur lui, Jérémie devina que l’inquiétude de celle-ci à son égard n’avait pas diminué, et cette fois-ci, il la comprenait. Depuis leur réunion forcée dans le laboratoire où il avait exposé la situation aux Lyokô-guerriers et essuyait les reproches tacites de la bande, le prodige de Kadic semblait éviter le groupe. Il avait choisi l’exil à l’opprobre. A moins qu’il n’ait une nouvelle fois préféré la fuite au combat ?

- Je… Je voulais savoir si tu voulais manger avec nous, ce soir ? Ca fait presque une semaine que tu…
- C’est pas la peine, Aelita. C’est gentil mais c’est inutile. Je ne pourrais pas regarder les autres en face. Pas après avoir trahi votre confiance comme je l’ai fait.
- Ecoute, on comprend tous le besoin que tu as eu de sauver William. C’est dans ta nature de vouloir aider tes amis, de vouloir régler tous les problèmes. C’est cette volonté qui fait qu’aujourd’hui, je suis ici, parmi vous. Et rien que pour ça, je ne peux pas t’en vouloir Jérémie.
- Mais les autres…
- Les autres non plus ne t’en veulent pas. Tu as toujours été là pour nous, quand nous avions des problèmes. Et tu as voulu être là pour William. Tu as commis une erreur mais tu ne pouvais pas prévoir qu’un agent du gouvernement allait te suivre jusqu’au labo et te faire chanter.
- Il n’y a pas que ça Aelita. Non seulement, l’existence du Supercalculateur est maintenant connue du gouvernement par ma faute mais en plus, je n’ai plus aucune chance de sauver William. Toutes mes recherches, toutes mes avancées, tous mes espoirs ont été réduits à néant par ce type. Il refuse que je les poursuive. Je… Je vous ai trahi… J-J’ai abusé de votre confiance, tout ça… pour rien. 

Le garçon avait de plus en plus de mal à s’exprimer et commençait à sangloter très légèrement. Il retira ses lunettes et s’essuya les yeux avec sa manche. Son amie s’avança dans la pièce et referma la porte derrière elle avant de se diriger vers lui et de poser une main sur son épaule en signe de soutien.

- Ecoute, j’en ai parlé avec les autres et… Nous sommes tous d’accord pour dire que tu as fait une erreur. Mais nous devons rester unis, surtout maintenant. Depuis ces évènements au labo, tu n’as pas mangé une fois avec nous, tu évites les autres en cours, à la récré, tu nous adresses à peine la parole… 

Le garçon l’observait silencieusement mais ne répondait rien.

- S’il te plaît, Jérémie. Fais un effort. Personne ne t’en veux. Tu n’es pas responsable de tout ce qui se passe sur cette Terre. Ressaisis toi bon sang, le supplia-t-elle en agitant sa main sur son épaule. 

Einstein sembla soudain reprendre conscience après un long passage à vide. Il posa sa main sur celle de son amie et la caressa tendrement. Il se leva alors et se dirigea vers la porte.

- Est-ce que tu sais si Devoldère est dans sa chambre ?
- Euh… Ben… J’sais pas. Je l’ai vu tout à l’heure dans les couloirs. Il se dirigeait vers la sortie mais j’ignore s’il est vraiment parti sous cette pluie… Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que je vais me ressaisir… Tu as raison sur un point : je ne suis pas le seul responsable. Et s’il veut jouer alors on va jouer. 

Tandis qu’il abaissait la clinche et s’apprêtait à ouvrir la porte, Aelita posa à nouveau sa main sur son épaule, pour le retenir cette fois :

- Attends, qu’est-ce que tu comptes faire ?
- Jouer, selon ses règles, répondit-il sans plus de précisions. 

Il sortit de la pièce et prit la direction de la chambre du professeur principal d’Odd. Aelita prit sa suite en lui demandant, inquiète :

- Qu’est-ce que tu veux dire par là ? 

Jérémie s’immobilisa et regarda la jeune femme par-dessus son épaule :

- Rien. Rien du tout.
- Tu n’arrangeras rien en voulant te faire maitre-chanteur à ton tour. Tu ne vas faire qu’aggraver les choses…
- Reste en dehors de ça, Aelita. Ça vaut mieux… 

Sur ce conseil, il reprit sa route. La fille resta plantée au milieu du couloir, ne sachant que faire : elle pouvait continuer sa tentative de dissuasion au risque d’irriter davantage le jeune homme ou le laisser agir au risque d’aggraver la tension au sein du groupe. Elle poussa finalement un soupir et s’adossa au mur.

- Jérémie… Pourquoi est-ce que parfois je n’arrive pas à te comprendre ? 

Elle jeta un œil dans la chambre de son petit ami et son regard s’arrêta sur le poster d’Einstein. Elle ferma les yeux un instant et soupira. La vision de ce génie venait de lui rappeler son père et elle sentit son cœur se serrer.

- Jérémie… Ne commet pas la même erreur que mon père… 




Voilà, voilà ! J'espère que cette première partie vous aura plu. J'attends vos réactions avec impatience. Et merci d'avance Wink
_________________
« L'homme est le plus cruel de tous les animaux : il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir. » Mark Twain
« Le mal triomphe par l'inaction des gens de bien » Edmund Burke
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Kerian MessagePosté le: Ven 21 Aoû 2009 11:06   Sujet du message: Répondre en citant  
Déchiqueteur de Fics


Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
Hmmm, je trouve que Jérémie est assez entreprenant ces temps-ci...

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que son entretien avec le prof/espion du gouvernement, va lui être profitable...

En tout cas, tu traduis très bien l'inquiétude d'Aelita, et le remord de Jérémie...


Vivement la suite !
_________________
http://img15.hostingpics.net/pics/475215newlook.png


"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte

"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
 
*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Ven 21 Aoû 2009 12:25   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 14 Sep 2008
Messages: 1330
Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
Je pense, pareil, plus l'histoire avance, plus je pense que ce que fait jérémie n'est pas dans son comportement habituel.
Le chantage serait plutot une idée d'Odd, c'est pas du tout le genre de jérémie de faire cela.

_________________
https://zupimages.net/up/21/37/d51o.png

http://img11.hostingpics.net/pics/400268userbar.gif
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Warriorlyoko MessagePosté le: Ven 21 Aoû 2009 13:21   Sujet du message: Répondre en citant  
Wawa & Bidi Rang


Inscrit le: 05 Fév 2005
Messages: 1436
Localisation: Paris
Citation:

Concernant ton explication sur l'impossibilité d'une saison 5 en raison des thèmes qui risqueraient d'être abordés, c'est effectivement une réalité très pragmatique, d'autant que je ne pense pas que les producteurs soient prêt à se couper d'une frange de public aussi importante que les 8-12 ans. Cependant, à bien y regarder, de nombreuses thématiques dessinées dans la back-story sont plutôt sombre : la paranoïa de Hopper et sa mégalomanie, l'enlèvement d'Anthéa, les interventions des hommes en noir et même d'une façon générale, la vie d'Aelita...


Oui mais c'est quand même d'une façon plus "subtile".
La mégalomanie et la paranoïa de Schaeffer, on les vois pas directement. Fin en tout cas en ce qui concerne sa mégalomanie. Pour un enfant de 9/10 ans, "Franz Hopper" est un simple monsieur qui à construit Lyoko et le SuperCalculateur. (et encore, mes cousins qui aiment bien et qui ont entre 8 et 11 ans savent à peine ce qu'a fait WS alors de là à voir sa personnalité...) Même si j'accorde qu'Aelita nous dis plusieurs fois que son père à jouer aux apprenties sorciers. (un peu une sorte de mégalomanie je pense non ?)

Pareil pour les hommes en noir. J'ai pas demandé à mes cousins, mais je suis pratiquement sur que si j'leur demande ou si je leur montre, ils ne seront pas capable de deviner ce qu'ils font là.

Concernant la vie d'Aelita, c'est vrai, y'a pas à dire elle est vraiment sombre. Enfin en tout cas, son passé est vraiment sombre. Peut-être que son futur (que nous connaitrons peut-être jamais ! Sad ) sera meilleurs... (que même si XANA est détruit, il doit toujours y avoir un peu de "tension" vis à vis du SuperCalculateur et elle doit souvent penser à son père qui s'est sacrifié et qui la sauver à plusieurs reprises (de la mer numérique, de XANA (indirectement avec le code de reboot du SC) ainsi que ses amis et le SC. ("Révélation" où Hopper empêche XANA d'entrer dans la partie sécuriser de SuperCalculateur)
Fin voilà, la vie de notre princesse est quand même sombre mais aussi complexe. je doute qu'un enfant puisse tout comprendre. (mais peut quand même comprendre deux ou trois trucs de la vie d'Aelita)

Mais là, dans la fic, tu montres directement un pistolets pointé vers le crâne d'un adolescent. C'est quand même "choquant". (fin pas pour nous mais pour les plus petits Mr. Green)

Sinon ba j'ai pas encore eu le temps de lire. Mais j'ai hâte comme d'habitude ! Mr. Green (ouais j'me répètre je sais Mr. Green)
_________________
Souviens toi de... Bibi, Link, Jack, Wlliam, Lili, Yumita asbenash, AeliYumi Ishiyoko, Eragon, ptit ange bleu, Cely... 2005/2006/2007 !

" A la manière d'une fleur qui séduit une femme par son odeur, les bénévoles du bonheur détendent l'atmosphère par une blague : FLOWER POWER !" - Link-Powerwarrior

- Ancien Modérateur du forum -
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
PhilippeKadic MessagePosté le: Sam 22 Aoû 2009 11:23   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 22 Juil 2009
Messages: 108
Localisation: Croix, France
Merci pour vos commentaires qui me font toujours bien plaisir. Pour répondre à certaines de vos remarques :

Kerian C'est vrai que le comportement de Jérémie est à des kilomètres de celui qu'on lui connait habituellement dans la série mais le fait qu'il soit prêt à tout est la conséquence directe de son incapacité à se pardonner la mort de Hopper dont il n'est pas directement responsable. Il est tellement persuadé que sauver William lui permettra d'apaiser sa culpabilité qu'il en vient à des extrêmités qu'il ne se connaissait pas et qui ne lui ressemblent pas.
Entretien favorable ou non ? Seul l'avenir nous le dira... ^^
Je suis content que tu apprécies la transcription des sentiments des personnages dans cette scène car je redoutais d'être peut-être tombé un peu dans l'excès de pathos.

*Odd Della Robbia* Je comprends ton sentiment mais je ne peux que te renvoyer à l'explication donné à Kerian pour le moment : le pardon le plus difficile à accorder est celui qui nous concerne directement et la culpabilité nous conduit à faire des choses inhabituelles...

Warriorlyoko Un point pour toi... Je viens de me rendre compte que je n'ai pas été au bout de mon raisonnement. Ce que je voulais dire, c'est que les producteurs n'opposeront jamais de veto à un thème sombre mais suggestif.
Ceci dit, l'appréciation de ce qui est choquant est très relative. Mais c'est un débat qui risquerait de paraitre floodesque.... On pourra continuer en MP si tu veux Wink


Sur ce, voici la deuxième partie du chapitre.







Chapitre 10-2
Nature humaine


Jamais l’expression pleuvoir des cordes n’avait été aussi adaptée à la pluie torrentielle qui s’abattait encore sur toute la banlieue parisienne lorsque la voiture d’Éric Devoldère s’arrêta dans la cour principale d’un vieil entrepôt frigorifique désaffecté. À l’abri à l’intérieur du véhicule, l’agent observait l’extérieur du bâtiment. L’idée d’un rendez-vous avec un inconnu dans un lieu aussi sinistre par un temps aussi déplorable ne l’enchantait guère et l’inquiétait même davantage qu’il n’osait se l’avouer. Pourtant, l’inconnu en question avait su ébranler ses convictions et attiser sa curiosité au point de l’inciter à venir jusqu’ici, seul. Personne, pas même son coordinateur, n’était au courant des messages qu’il avait reçu. Ceux-ci semblaient lui avoir été envoyés depuis une adresse hautement sécurisée puisque les systèmes de l’Organisation n’avaient pu ni les filtrer ni les identifier. L’avertissement qui figurait sur la plupart de ces courriels lui avait d’abord semblé être un canular, peut-être un test de l’Organisation. Mais Éric ne pouvait s’empêcher d’en douter.

Depuis le début de cette affaire, il avait de plus en plus le sentiment que Watts lui cachait de nombreux éléments relatifs à cette affaire. Il avait du faire lui-même des recherches au sein des archives de l’O.S.E.T.A.R.M pour découvrir les soupçons d’implication de l’A.D.A.M, sans avoir accès à plus de détails, en raison de son faible niveau d’autorisation. Sans cette information, l’impact de son chantage sur Belpois aurait probablement pris du plomb dans l’aile suite à l’attaque sur Lyokô. D’ailleurs, qu’était donc vraiment ce « monde virtuel » ? Jérémie lui avait brièvement expliqué qu’il s’agissait de « l’ouvrage ultime de Franz Hopper, un ailleurs qui était tombé sous le joug de l’un de ses anciens programmes, X.A.N.A. » Ce nom ne lui était pas étranger et il avait eu beaucoup de mal à cacher sa surprise lorsqu‘il avait été évoqué par l‘adolescent. Il avait déjà entendu l’agent Watts en parler, des années auparavant. Cette abréviation l’avait marqué sans raison particulière. À cette époque, il était encore en cours de formation et s’occuper l’esprit comme il le pouvait, notamment en cherchant les sens possibles de sigles comme celui-ci. D’habitude, les résultats qu’il obtenait étaient à peu près potables. Mais pour X.A.N.A, il n’avait jamais rien trouver. Et curieusement, voilà que des années plus tard, le nom de ce programme ressurgit dans une affaire dont était chargé Watts. Soit il devenait paranoïaque, soit quelque chose clochait.

L’averse commença enfin à se calmer. Le rideau de pluie s’amincit jusqu’à disparaitre presque totalement. Quelques gouttes continuaient bien sûr à s’écraser sur le sol, la carrosserie, le pare-brise et les bâtiments alentours mais le plus gros était passé. Éric sortit enfin de sa voiture après avoir jeté un coup d’œil à sa montre. Il se dirigea vers le lieu de rendez-vous, la chambre froide n° 74. En entrant dans le bâtiment, la première chose qu’il remarqua fut l’état de délabrement très avancé des lieux. Il grommela en songeant :

- Pourquoi il faut que je me retrouve dans des ruines pareilles ? 

Des cageots de bois brisés jonchaient les différents couloirs, de même que les éclats de verre provenant des diverses fenêtres visiblement victimes de vandales ou de violentes intempéries. Une odeur âcre agressa rapidement les narines de Devoldère qui supposa que celle-ci devait certainement provenir de l’eau de pluie qui s’accumulait sur le sol à chaque averse et qui devait croupir ensuite, lorsqu’il faisait plus chaud.

- Génial comme salon de thé ! maugréa-t-il. 

Parcourant du regard les différentes portes menant aux chambres froides tout en avançant droit devant lui, Éric cherchait la pièce dans laquelle on lui avait donné rendez-vous. Il finit par arriver devant l’entrée en question et par réflexe, sortit son arme de service. La porte s’ouvrait grâce à un système de glissière, vers la gauche. Se plaçant contre le portail de métal, Devoldère en saisit la poignée de la main gauche tandis qu’il pointait son arme en direction du sol avec la droite, prêt à en faire usage si nécessaire. C’était l’instant de vérité. Une fois la porte ouverte, il ne pourrait plus revenir en arrière. Et s’il s’agissait d’un piège, son arme seule ne suffirait peut-être pas à le tirer d’affaire. Il voulait pourtant des réponses et espérait en avoir. Aussi, il tira d’un coup sec sur la poignée, faisant coulisser l’obstacle de métal dans un grincement sinistre qui résonna dans les couloirs. Pour la discrétion, c’était raté. Une fois la porte à moitié ouverte, il entra dans la pièce avec prudence en brandissant son arme. Un homme lui tournait le dos. Cheveux gris, imperméable marron, l’individu n’avait guère l’allure d’un agent de l’O.S.E.T.A.R.M, ni d’un opérateur de l’A.D.A.M. Devoldère s’avança dans sa direction en lui demandant de se retourner lentement. Sans opposer de résistance, l’inconnu obtempéra, dévoilant progressivement les traits de son visage. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres fines du sexagénaire, légèrement dissimulées par sa barbe épaisse qui donnait un peu de consistance à son visage émacié et ridé.

- Je vous attendais, agent Devoldère. Vous pouvez baisser votre arme. Comme vous le voyez, je suis seul et je n’ai pas d’armes. Sans compter que je n’ai guère le profil d’un agent de terrain, vous ne trouvez pas ?
- La première chose que l’on apprend en formation, c’est de ne jamais se fier aux apparences, répliqua Éric, en baissant son arme quoique toujours méfiant.
- Je croyais que la première chose que l’on enseignait aux nouvelles recrues était de ne pas se poser de questions.
- Disons que c’est la première règle que vous devez apprendre à enfreindre si vous ne voulez pas devenir un simple soldat de plomb. Si nous en venions au motif de ce rendez-vous… Qu’avez-vous à me dire sur Peter Watts ? 

L’homme resta silencieux un moment puis se dirigea vers un escalier qui menait à une petite estrade qui assurait la connexion avec une chambre adjacente. Sans monter les marches, l’inconnu passa son doigt sur la rampe métallique puis observa le dépôt de poussière qui s’était formé sur son doigt.

- Vous voyez, agent Devoldère, contrairement aux apparences, cette pièce n’est pas ordinaire. De toutes les chambres froides de cet entrepôt, c’est la seule qui ait un lien, aussi infime soit-il, avec votre affaire. Et pourtant, avouez qu’au premier coup d’œil, elle ressemble à toutes les autres.
- Qu’est-ce que vous racontez ? Quel lien ?
- On se calme… Ceci n’était qu’une parabole. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est que j’ai connaissance d’informations qui dépassent amplement votre niveau d’autorisation, des informations qui pourraient se révéler capitales pour la suite de votre enquête. Des informations qui pourraient vous éviter de fouiller une maison en ruine ou de passer par Watts pour espérer grappiller quelques maigres renseignements.
- Qui êtes-vous ?
- Mon nom a peu d’importance… Vous êtes bien placé pour savoir qu’un nom ne veut rien dire, agent Devoldère, argua le sexagénaire en insistant sur le nom de son vis-à-vis comme pour lui faire comprendre qu’il savait que celui-ci n’était qu’un pseudonyme.
- Je me fiche de votre nom… Je veux savoir comment vous pouvez avoir accès à des informations sur les membres et les enquêtes de l’Organisation sans en faire partie ?
- Disons… que j’ai mes entrées, répondit-il simplement, un sourire narquois aux lèvres. 

Éric ne comprenait pas où ce type voulait en venir. Ni d’où il pouvait tenir ses informations. Y avait-il des fuites au sein même du groupe ? Ou bien une autre explication était-elle envisageable ?

- Pour le moment, considérez simplement que je suis un ami qui vous veut du bien. Vous savez, agent Devoldère, il fut un temps où les affaires internes du gouvernement se réglait de manière beaucoup plus simple. Pas de concurrence, pas de dualité et un seul et unique objectif : la protection de notre patrie. Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Et certains agents se sont… égarés. Vous vous demandez comment je connais tant de choses sur vous et Peter Watts. La réponse est simple : j’ai travaillé avec lui durant des années, à l’époque où l’O.S.E.T.A.R.M n’en était encore qu’à ses balbutiements, je le connais mieux que personne…
- … Et aujourd’hui vous l’accusez de trahison ?
- J’ai quitté l’Organisation lorsque j’ai découvert que certains hauts membres, dont Peter, avaient pris une voie différente de celle qui était initialement la nôtre.
- Une voie différente ? reprit l’agent.
- Disons simplement… que Peter avait choisi de passer à l’ennemi. Ce jour-là, j’ai perdu l’ensemble de mes illusions sur l’Organisation, sur ce pour quoi je me battais tous les jours, sur mon pays. J’ai découvert que des hommes comme Peter se servaient de nous pour renseigner l’A.D.A.M.
- C’est n’importe quoi !
- Je ne vous en veux pas de ne pas me croire. Après tout, vous ne pouvez voir que la face émergée de l’iceberg. La lutte entre l’A.D.A.M et l’O.S.E.T.A.R.M dépasse de loin le simple domaine de la concurrence interne. Ce n’est pas de ces agences dont il faut vous méfier. Mais du passé. Les erreurs de toute une génération de scientifiques s’apprêtent à trouver leurs conséquences dans cette guerre de services secrets. Peter Watts est une partie de ce passé enfoui qui s’apprête à ressurgir. 

L’homme fit une pause et dévisagea Devoldère qui ne savait que répondre. De nombreuses questions lui brûlaient les lèvres mais celles-ci lui traversaient l’esprit à une telle vitesse qu’il ne parvenait à en articuler aucune. Au bout d’un moment, l’ancien ami de Watts recommença à parler :

- Bien que je n’appartienne plus aux services secrets français, je reste tenu par mes obligations. Je vous en ai peut-être déjà trop dit. Je ne vous donnerai qu’un dernier conseil, n’abandonnez pas la piste de Franz Hopper. Vous seriez surpris de découvrir tout ce que ces deux individus peuvent avoir en commun.
- Que veulent l’A.D.A.M et l’O.S.E.T.A.R.M de si important selon vous ? Pourquoi Watts trahirait-il l’Organisation ? Qu’a à voir Hopper là-dedans ?
- Je vous laisse trouver ces réponses tout seul, lança-t-il alors qu’il se dirigeait vers la sortie.
- Répondez-moi ! ordonna Éric en le menaçant avec son arme.
- Je vous en ai déjà trop dit. Si vous voulez des réponses, vous devrez les chercher vous-même à la source. 

Sur ces mots, le sexagénaire quitta la pièce. Son vis-à-vis resta un instant interdit puis se laissa à sa poursuite. Mais le couloir était déjà désert. Il s’adossa au mur et poussa un long soupir. La situation semblait devoir se complexifier de jour en jour. Depuis qu’il avait reçu cette mission, il doutait de plus en plus de l’honnêteté de ceux pour qui il œuvrait et particulièrement de celle de son supérieur. Si ce que disait cet homme était vrai, les rivalités internes entre l’A.D.A.M et son groupe n’étaient pas relatives à des divergences d’appréciation mais à des objectifs antagonistes s’articulant autour d’un même élément qu’avait en commun Watts et Hopper.

- Peter, un traître ? songea Devoldère. J’ai du mal à le concevoir même s’il n’a pas joué franc-jeu ces derniers temps. 

Monsieur X, si on peut l’appeler ainsi, avait piqué au vif sa curiosité. Mais aussi intéressants qu‘ils pouvaient être, ces nouveaux éléments mettaient en péril la mission et l’agent lui-même. Si les informations étaient fondées alors Devoldère en apprendrait davantage sur son supérieur et la réalité de cette mission mais celle-ci s’en trouverait peut-être compromise. Et si elles étaient fausses, il aurait mis en doute la fidélité de son coordinateur et trahi sa confiance en vain. Pourtant, quelque chose lui disait que l’homme qu’il avait rencontré ne mentait pas. Ce n’était pas un exercice ni un simulacre. Il lui fallait en être sûr. Il trouverait un moyen de vérifier la véracité des dires de Monsieur X. Et puis, cela occuperait son esprit et dissiperait peut-être les idées noires qui commençait à envahir son esprit.





Voilà, c'est tout pour le moment. De nouveaux éléments se mettent en place et la vérité semble plus que jamais relative. N'hésitez pas, donner vos avis, remarques, impressions. Merci d'avance à tous !
_________________
« L'homme est le plus cruel de tous les animaux : il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir. » Mark Twain
« Le mal triomphe par l'inaction des gens de bien » Edmund Burke


Dernière édition par PhilippeKadic le Mer 26 Aoû 2009 10:53; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Kerian MessagePosté le: Sam 22 Aoû 2009 16:30   Sujet du message: Répondre en citant  
Déchiqueteur de Fics


Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
Hmmm encore un chapitre sans nos héros, mais néanmoins le mystère s'épaissit de plus en plus...

Je me trompe surement, mais je verrai bien le mystérieux informateur comme Franz lui-même... Mais reste à savoir si Devoldère connaissait son visage... dans ce cas, c'est impossible.


Bon courage pour la suite !
_________________
http://img15.hostingpics.net/pics/475215newlook.png


"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte

"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
 
Abadjin Pieckoyt MessagePosté le: Sam 22 Aoû 2009 21:18   Sujet du message: Répondre en citant  
Défenseur Galactique


Inscrit le: 22 Aoû 2008
Messages: 493
Localisation: Aux côtés du Catalyseur pour mettre fin à la menace des Moissonneurs...
Ah ah !!! Nouvelle hypothèse: Peter Watts ne serait-il pas un ancien homme en noir pour connaître ainsi l'acronyme de XANA ???

Sinon, tout ça se poursuit sur sa lancée avec une nouvel dose de mystère et avec ce nouveau personnage pour le moins intriguant, Jérémie qui se met à faire du chantage... Intéressant, intéressant...

A plus !!!

_________________
http://nsm07.casimages.com/img/2012/02/05//120205103503633029399575.png

Tel un feu purificateur, nous rétablissons l'équilibre.
Le Catalyseur s'adressant au Commandant Shepard,
quelques secondes avant l'activation du Creuset et la fin des Moissonneurs.

Tiré de Mass Effect 3
Liens de mes Fics et Fans Fics
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
 
Warriorlyoko MessagePosté le: Dim 23 Aoû 2009 00:16   Sujet du message: Répondre en citant  
Wawa & Bidi Rang


Inscrit le: 05 Fév 2005
Messages: 1436
Localisation: Paris
Enorme tout simplement. Mr. Green

Tu nous fais là une histoire hallucinante. Mr. Green

Là c'est encore plus digne de faire partie de la série. (enfin peut-être pas en épisodes normaux mais en film de 45 mn en tout cas)

Next plz ! Mr. Green
_________________
Souviens toi de... Bibi, Link, Jack, Wlliam, Lili, Yumita asbenash, AeliYumi Ishiyoko, Eragon, ptit ange bleu, Cely... 2005/2006/2007 !

" A la manière d'une fleur qui séduit une femme par son odeur, les bénévoles du bonheur détendent l'atmosphère par une blague : FLOWER POWER !" - Link-Powerwarrior

- Ancien Modérateur du forum -
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
PhilippeKadic MessagePosté le: Dim 23 Aoû 2009 11:31   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 22 Juil 2009
Messages: 108
Localisation: Croix, France
Merci beaucoup pour ces commentaires, réactions et hypothèses plus qu'enthousiasmant. J'espère vraiment ne pas vous décevoir avec la suite Smile Rapide passage en revue de chacun de vos posts pour cette partie.

Kerian Désolé pour ces passages hors Kadic et surtout sans les personnages de la série. Ils permettent de développer l'intrigue ceci dit ^^ Impossible de s'en passer donc.
Pour le coup, je peux invalider une hypothèse sans risque de trop en dévoiler. Monsieur X n'est pas Franz puisque Devoldère connait bel et bien son visage (cf. Chapitre 4-3). Mais c'était une bonne idée ^^
Merci pour tes encouragements en tout cas qui me font vraiment très plaisir.

Pieckoyt Ah ! Cette hypothèse là par contre, je ne dis rien dessus... Les éléments ne sont de toutes façons pas suffisament en place pour confirmer ou non cette supposition.
Ravi que l'intrigue te plaise en tout cas et je ne peux que souhaiter que cela continuera sur cette lancée ^^

Warriorlyoko Tu t'es juré de faire exploser mes chevilles, hein ? Wink
En tout cas, c'est très gentil à toi même si comme tu le soulignais avec Aquatikelfik, ces "épisodes" auraient peu de chances de trouver un producteur ^^

Et voici maintenant la suite et la fin de ce dixième chapitre (déjà ?!).





Chapitre 10-3
Nature humaine


- Alors quoi, tu veux pas en parler ? Tu préfères continuer à faire cette tronche d’enterrement ? demanda Odd, agacé. 

Sa question se heurta au silence glacial de son meilleur ami qui, allongé sur son lit, semblait de nouveau perdu dans ses pensées. Il n’avait de cesse de se maudire, lui et son fichu destin. Son destin… Qui espérait-il tromper avec ce mot ? Sa conscience ? Son inconscient ? Le seul, l’unique responsable de ce nouveau fiasco sentimental, c’était sa jalousie et son côté impulsif, autrement il ne pouvait rejeter la faute sur personne d‘autre que lui. Il ne parvenait même pas à en vouloir à Yumi car il savait qu’au fond, son attitude possessive la faisait souffrir.

- Fiche-moi la paix, grommela-t-il finalement en assimilant enfin le sens des interrogations de son ami.
- Allez, Ulrich ! Remue-toi, quoi ! Il s’est passé quoi entre toi et Yumi la semaine dernière ? Vous vous êtes disputés ? 

Pourquoi fallait-il toujours qu’Odd se fasse insistant dans les pires moments ? Pourquoi devait-il toujours poser ce genre de questions stupides et agaçantes ? Ce n’est pas parce qu’il aimait déballer sa vie pseudo-sentimentale de Dom Juan au grand jour que c’était le cas pour les autres… Pendant que le jeune Stern se livrait à ces quelques réflexions, Della Robbia persistait et signait de sa maladresse habituelle.

- Vous vous êtes disputés ? questionna-t-il.
- Oui ! Oui ! Et on a même rompu si tu veux tout savoir ! explosa Ulrich en se relevant brusquement. Voilà, t’es content ? Tu me lâches maintenant ? 

Odd resta un moment interdit face à la réaction de son camarade. Celui-ci semblait être sur le point de pleurer. Les deux questions avaient été posées d’une voix plus tremblante. Il ne faisait pas de doute que l’adolescent était bouleversé. Le rebelle s’en voulait de s’être fait aussi pressant mais ne savait pas comment faire pour se rattraper. D’ailleurs, était-ce même utile de tenter quoi que ce soit avec Ulrich dans cet état ? Il finit tout de même par articuler quelques mots d’excuses avant de prétendre qu’il était l’heure pour lui de sortir Kiwi. Alors que le chien s’était déjà posté devant la porte de la chambre en entendant son nom prononcé par son maître et battait joyeusement de la queue en sachant qu’il allait enfin pouvoir faire sa petite promenade dans le parc, la voix d’Ulrich s’éleva faiblement dans la chambre, hésitante :

- Euh… Odd… Attends, je… Excuse-moi, j’voulais pas te hurler dessus. C’est juste…
- T’inquiète, lui répondit laconiquement le blond qui avait appris à s’accommoder des réactions parfois imprévisibles de son ami. 

Au moment où il refermait sa main sur la poignée de la porte, Stern se manifesta à nouveau :

- Odd, je… Qu’est-ce que ça veut dire pour toi « faire une pause » dans un couple ? 

L’interpellé se retourna, surpris par la question qui venait de lui être posé. Il réfléchit un petit moment, cherchant une solution pour se tirer d’affaire puis se ravisa. Il n’avait jamais vu Ulrich dans cet état sauf peut-être quand Yumi lui avait affirmé qu’ils étaient juste « copain et puis c’est tout ». Et encore, à cette époque, jamais il ne lui aurait hurlé dessus comme il l’avait fait. Il lâcha la poignée et regarda rapidement son chien :

- Désolé Kiwi, va falloir attendre un peu. 

Il se dirigea alors vers son propre lit et s’assit sur le bord pour faire face à son ami qui était maintenant dans cette position. Il prit une profonde inspiration et commença à s’exprimer en faisant de son mieux pour éviter de faire une gaffe :

-  Faire une pause… C’est l’expression qu’a utilisée Yumi, c’est ça ? 

Le brun confirma l’hypothèse de son ami d’un faible hochement de tête. Odd resta silencieux quelques secondes puis reprit la parole :

- Ecoute, si ça avait été n’importe quelle autre fille, j’t’aurai certainement dit que c’était mort. Mais là, on parle de Yumi. J’crois pas que pour elle une pause signifie une rupture. Et j’la vois mal te laisser dans le doute… Si quelqu’un devait se faire planter par une fille ici, ce serait moi, plaisanta le garçon à la mèche violette. Toi et Yumi, c’est comme Aelita et Jérémie, en moins plan-plan…
- J’te trouve bien optimiste.
- Arrête. Vous êtes fait l’un pour l’autre et c’est qu’une question de temps avant que… Enfin, c’est qu’une question de temps, quoi ! affirma-t-il en souriant.
- Une question de temps ? Du temps, c’est ce qu’on dépense le plus facilement dans notre relation… constata Ulrich en riant avec amertume. On a perdu deux ans à se tourner autour, des journées entières à se brouiller pour des idioties et là… Ça continue, encore et toujours. Tout ça par ma faute…
- Et ça avance à quoi l’auto-flagellation ? 

Ulrich leva un regard étonné vers son ami. Celui-ci avait lancé cette phrase sur un ton de reproche.

- Sérieux, il faut vraiment que tu te reprennes. J’sais pas moi, vas voir Yumi et règle ça une bonne fois pour toutes. Tu lui dis que t’es désolé, tu te flagelles devant elle si ça te chante mais cesse de broyer du noir. On n’a vraiment pas besoin d’une guéguerre dans la bande, surtout en ce moment… Tu crois pas ?
- J’imagine, ouais… marmonna Ulrich.
- Bon, ben moi, j’vais sortir Kiwi maintenant. Si tu veux te changer les idées, on va se faire un ciné ce soir. 

L’adolescent à la chemise verte hocha la tête, l’esprit ailleurs. Odd se leva et se dirigea vers la porte.

- Odd… Je… Enfin, merci. T’es un vrai pote… 

Le garçon se retourna et lui sourit de bon cœur :

- Pas de problème. Allez, à tout à l’heure ! 
- C’est ça… A toute… répondit Ulrich tandis que la porte se refermait. 

Il était à nouveau seul avec ses pensées, ses remords, ses erreurs, ses espoirs. Odd avait peut-être raison ? Tout n’était pas forcément fini… Après tout, sa relation avec Yumi avait toujours été houleuse, difficile. C’était aussi ce qui faisait toute son intensité, toute sa force. Mais cette fois-ci, la perturbation ne venait pas d’un malentendu, elle venait d’une erreur personnelle qui n’était, certes, pas le seul facteur causal mais probablement l’un des principaux. Ulrich se laissa retomber lourdement sur son matelas et regarda un moment le plafond en se laissant aller à ses pensées. Au bout d’un moment, la vision qu’il avait de ce plafond uniforme commença à se troubler à mesure que des larmes embuaient son regard. Il les essuya d’un revers de main et prit une profonde inspiration. Il lui fallait se changer les idées. Il en avait vraiment besoin. Mais pas avec quelqu’un du groupe. Pas même avec Odd. Il sortit de la chambre et décida d’aller prendre l’air… en espérant ne croiser personne qu’il ne connaissait. Il avait besoin de se vider la tête mais ne voulait pas devenir un boulet pour les autres. Toujours sa fichue fierté… Encore et toujours ce satané défaut.




J'avoue que c'est plutôt court mais ça permet de faire une pause dans le récit. En espérant que ça vous plaira quand même Wink N'hésitez pas à commenter et merci d'avance.
_________________
« L'homme est le plus cruel de tous les animaux : il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir. » Mark Twain
« Le mal triomphe par l'inaction des gens de bien » Edmund Burke


Dernière édition par PhilippeKadic le Lun 24 Aoû 2009 11:44; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Kinshii MessagePosté le: Dim 23 Aoû 2009 14:59   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Faire attendre Kiwi pour sa promenade ? quel oddieux garnement Cool
Ok, c'était nul, je m'en vais Arrow

Il lui fallait se changer les idées.
Ça veut dire qu'il va faire un bêtise, non ? Razz

Je n'ai vu qu'une faute:
La vision qu’il avait de ce plafond uniforme commença à se troubler à mesure que des larmes embuées son regard.

Ulrich et sa fierté. Prêt à tout pour les autres mais incapable d'accepter leur aide...

Je viens de me rendre compte que la proportion du temps passé sur Lyokô ne représentait pas un dixième de ton récit. Je trouve que cela fait peu (bien que l'on me reproche le contraire).
Probablement est-ce le temps que l'intrigue se mette en place.

Bonne continuation.
_________________
 
   http://img15.hostingpics.net/pics/939298schrodinger4.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Abadjin Pieckoyt MessagePosté le: Dim 23 Aoû 2009 20:37   Sujet du message: Répondre en citant  
Défenseur Galactique


Inscrit le: 22 Aoû 2008
Messages: 493
Localisation: Aux côtés du Catalyseur pour mettre fin à la menace des Moissonneurs...
Eh eh... Un petit passage psychologique comme je les aime et comme tu sais si bien les faire... Le style est toujours au rendez-vous et c'est une nouvelle fois que j'ai hâte de voir un peu ce qu'Ulrich veut dire par: "se changer les idées"...

A plus !!!

_________________
http://nsm07.casimages.com/img/2012/02/05//120205103503633029399575.png

Tel un feu purificateur, nous rétablissons l'équilibre.
Le Catalyseur s'adressant au Commandant Shepard,
quelques secondes avant l'activation du Creuset et la fin des Moissonneurs.

Tiré de Mass Effect 3
Liens de mes Fics et Fans Fics
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
 
Kerian MessagePosté le: Dim 23 Aoû 2009 21:03   Sujet du message: Répondre en citant  
Déchiqueteur de Fics


Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
Et bien, je dois dire que ton chapitre est des plus plaisants. Surtout avec une certaine musique en fond, écoutée en boucle (merci Aqua)...

Plus sérieusement, je trouve que ce chapitre montre l'étendue de l'amitié entre Ulrich et Odd... ce qui n'est pas plus mal, surtout à l'heure actuelle où cette sincérité à quasiment disparue.

On peut dire que ton chapitre est pour le moins utopique, mais néanmoins révélateur d'une fiction très tentante, pour ne pas dire attirante.


Bon courage pour la suite que j'attends avec impatience !
_________________
http://img15.hostingpics.net/pics/475215newlook.png


"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte

"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
 
Montrer les messages depuis:   

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fanfictions Code Lyoko Page 7 sur 14
Aller à la page : Précédente  1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 12, 13, 14  Suivante

Poster un nouveau sujet
 Réponse rapide  
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 
Répondre au sujet



Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure

Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB Lyoko Edition © 2001, 2007 phpBB Group & CodeLyoko.Fr Coding Dream Team - Traduction par : phpBB-fr.com
 
nauticalArea theme by Arnold & CyberjujuM
 
Page générée en : 0.0558s (PHP: 56% - SQL: 44%) - Requêtes SQL effectuées : 13