Inscrit le: 17 Sep 2012 Messages: 2215 Localisation: Territoire banquise
Okay. La dernière fois que j'étais venu commenter, je commençais mon master, et là, l'université est quasiment derrière moi. Cela fait un choc.
Le dernier chapitre de la nuit chez Freddie me permet immédiatement de renouer avec la signature de ton récit, à savoir la bataille contre X.A.N.A sous un angle programmatique, auquel on ajoute tout le jargon, précis, sur le matériel informatique. Avec une désactivation de tour... dans le même style. J'avais dit que ça finirait comme ça ! Okay, c'était pas prendre beaucoup de risques...
Le chapitre suivant est l'occasion de revenir encore davantage sur l'aspect rudimentaire de la technologie de notre nouveau groupe de héros, et il faut avouer que c'est une donnée que tu maîtrise bien là aussi. Cela rend la cohérence à ce niveau là plutôt remarquable, vu que tu pousses la description des procédures comme peu de gens avant toi, et on sent en plus que tu as bien pris le temps de narrer les différents tests, dont Fred & cie doivent s’embarrasser en vertu du principe de précaution. À ce niveau là, on ne peut pas t'accuser de se précipiter, c'est clair, rendons hommage à ta patience.
Bien sûr, dans la foulée, la relation entre Fred et Céleste se précise, d'autant que, récemment, les coquins ont passé une première nuit ensemble ( ). D'ailleurs, plus j'avançais dans les derniers chapitres, plus cette idée prenait de la place. Si on avait anticipé la chose dès le début de la fic (le genre de truc dont j'arrive à me souvenir alors que ça fait plusieurs années que je l'ai lue), c'est dire, on peut parler de la façon dont c'est amené. Hm... eh bien à vrai dire je ne sais pas trop quoi penser. Disons que, sur les interrogations de Fred, le déni, je peux considérer ça comme plutôt réaliste, c'est bien, voire très bien amené, tu t'es appliqué dans le cheminement intellectuel, c'est clair. Je suis juste un peu perplexe sur le pourquoi, c'est à dire, qu'est-ce qui pourrait expliquer qu'il fasse genre de pas savoir ce qu'il lui arrive, alors que c'est quand même un concept de base ? Jamais expérimenté ? Mouais... À l'âge qu'il a, j'ai tendance à penser que si ce n'était que ça, il l'aurait quand même réalisé plus tôt vu que dans mes souvenirs, il connaît Céleste depuis longtemps. C'est là que ça m'embête de plus bien me rappeler le début de la fanfic, notamment d'où partait la relation entre les deux, ça m'aurait aidé. Du coup... je suis obligé de te laisser le bénéfice du doute, huhu. On verra bien là où ça va mener, mais j'espère quelques rebondissements au milieu de tout ce cliché
Aller, continue comme ça, ce serait dommage de s'arrêter au bout de cinq ans pas vrai ? _________________
« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »
Ainsi, en sus de sauver le monde, il faut quand même aller en cours ?
Le thème de ces trois chapitres est encore une fois les lendemains de batailles. Car si seule une bataille perdue est plus triste qu’une bataille gagnée, il faut quand même se lever le lendemain et voir la vie continuer. Cependant, l’angle est ici différent de ce qu’il avait été dans le dernier arc. Le dernier acte se concentrait sur le cercle familial, ici, c’est avant tout d’école et d’amis dont il est question.
Question annexe, je n’ai pas souvenir du moment où Fred apprend que Xana a été codé par Franz Hopper ou Waldo Schaeffer ?
Au contraire des moments de batailles, ces moments de repos permettent l’introspection des personnages et leur développement. De manière intéressante, dans Replika on the Web, il n’y a pas d’évolution ou de révélation dans les relations entre personnages pendant une bataille. Ce qui est sans doute lié au fort degré de coordination nécessaire entre les membres pour faire marcher le macstodon.
Le cœur de ces trois chapitres c’est l’introduction d’un élément qui pour être classique n’en est pas moins efficace : le triangle amoureux. Avec l’introduction des correspondants allemands c’est un élément perturbateur, et donc révélateur qui arrive. C’est élément est tout à fait en phase avec l’évolution de Fred au cours des derniers chapitres. l’aspect romantique de ce récit est agréable à lire et à observer parce que bien mené. Autrement dit, il ne surgit pas du néant. En effet, tout le récit était parsemé de mentions et sous-entendus à la relation naissante entre Céleste et Fred, ainsi qu’à ses sentiments à lui pour elle. Ainsi cette relation en puissance faisait partie de l’arrière-fond, du décor de Replika. Voir cet élément prendre du poids est devenir un temps premier dans l’intrigue est donc logique et contribue à faire vivre cet univers.
Le point intéressant, c’est que ce triangle amoureux, tout important qu’il soit ne peut a priori qu’être temporaire. Provoqué par l’arrivée des correspondants, il partira avec eux, dans la mesure où le séjour de ces correspondants ne peut être que temporaire. Il s’ensuit qu’un événement normal, à défaut d’être courant, dans la vie d’un collège, et donc s’intégrant parfaitement dans la trame du récit, joue un rôle de révélateur. Il met bien en valeur les sentiments de Fred, lui d’ordinaire très rationnel sait parfaitement que ces correspondants vont bientôt s’en aller et donc qu’il n’y a pas lieu de s’en faire, surtout dans la mesure où il connaît Céleste. Le fait qu’il soit jaloux en dépit de cela illustre l’intensité et la véracité de son sentiment et lui permet, enfin, de s’avouer qu’il est amoureux, même si cela reste à mi-mots, et encore, il semble qu’il faille un coup de pouce de la part de Tim.
Étant donné que ces chapitres se centrent sur le quotidien, l’amour et les amis, ils font nécessairement peu de place à ce qui est habituellement un point remarquable et fort de ce récit, à savoir l’informatique. Néanmoins le chapitre 36 contient une évolution majeure, avec l’entrée en jeu de la virtualisation et des scanners. Ce qui est intéressant dans le côté procédural utilisé dans ce passage, c’est qu’il montre bien ce qui prenait tant de temps et d’énergie à Jérémie dans le dessin animé, alors même qu’il avait accès à des ressources, tant matériels qu’intellectuelles bien supérieures.
Du reste cet aspect technique reprend ce qui fait un des côtés unique de ce récit : la lenteur de la progression informatique. Là où la plupart des récits partent avec une machine extraordinaire déjà présente, et un utilisateur expérimenté déjà donné, ici, tout est à faire. Même l’apport de Tim reste théorique plus que pratique. Il y a pour ainsi dire tout à construire. l’avantage, c’est que si le terme de l’aventure est connu du lecteur — la destruction du premier Replika — le chemin reste encore obscur.
Une remarque cependant. La question du temps se pose. En effet, il ne s’est pas forcément passé tant de temps que cela dans la série entre la fuite de Xana et sa destruction. Au plus, une année scolaire. Ces bornes représentent donc l’étendue maximale de votre récit.
Au niveau du style, ce récit n’évolue en fait pas vraiment ici. c’est toujours simple et vif, très direct et oral, ce qui donne une légèreté certaine à l’ensemble. Ce style peut être une bonne idée pour faire vivre une histoire d’amour, du moins tant qu’il n’entre pas dans l’idée de multiplier embûches et tourments dans le développement des amours. En effet, ces derniers obstacles reposent le plus souvent sur un haut degré d’introspection et de développement psychologisant. Et puis, ce ne serait pas en accord avec l’atmosphère du récit que de se tourner vers ce type de développements.
En conclusion, ces chapitres apportaient des éléments attendus de longue date dans ce récit. D’une part les scanners, d’autre part le fléchissement de l’intrigue amoureuse. Il est amusant de constater que le premier qui était le plus attendu, n’est plus à la lecture celui qui marque et charme le plus. Replika on the web continue ainsi son bonhomme de chemin. Il semble d’ailleurs que ce soit le plus ancien récit encore en cours sur ce forum, ce qui n’est pas forcément mince exploit.
Au plaisir de vous voir virtualiser les hommes et matérialiser les sentiments. _________________ AMDG
Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 395 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Salut à tous !
Content de voir qu'il y a encore des survivants qui lisent toujours ! Merci d'avoir pris le temps de commenté, alors, la réponse...
@Admin des glaces : Pour ce qui est de la relation Fred/Céleste, disons que Fred n'y a jamais réellement réfléchis avant parce que ça ne l'a jamais vraiment intéressé. Pas qu'il occultait le fait que Céleste lui faisait de l'effet, juste qu'il n'avait pas de réel prétexte pour s'en rendre compte. Là, il commence à se poser des question parce que son comportement devient nuisible. Vecteur de simple léger bonheur jusque là, il devient source de jalousie et de mal-être. Ce n'est pour moi qu'une énième démonstration du fameux problème du "on ne se rend compte qu'on tiens à quelque chose que quand on est sur le point de perdre."
Bien évidemment que la fête continue ! Allez ! Dans 10 ans on y est encore ! (j'espère pas quand même.--' Faudra bien finir un jour.)
@Grand Grigri : Et bien, les épisodes qui traitent de la backstory dans Replika sont tous simplement ceux de l'arrivée de Tim dans le groupe, où elle raconte toute l'histoire de X.A.N.A., Lyoko, son père et sa collaboration avec Hopper. Ce sont les premiers épisodes de la Saison 2 : 24 - 1974 et 25 - Adèle.
Le triangle amoureux sera encore central dans la fic jusqu'à l'épisode à venir, qui contiendra le dénouement de cette histoire. Du moins, du plus gros, ce n'est pas encore bien fixé.
Merci en tout cas pour cette analyse très constructive, ça va beaucoup m'aider pour les épisodes à venir.
@All : Encore merci à tous d'être encore là après toutes ces années ! L'épisode 39 est sur les rails. Il risque de se faire un peu attendre car il me reste quelques points scénaristiques à peaufiner, en plus du boulot à la fac et de d'autres projets. M'est avis qu'on entend un vieil écho de profondeurs que l'on avait pas vu depuis longtemps...
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 395 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Salut ! Me revoilà ! Je vous présente mes excuses pour cette longue absence, j'ai eu un tas d'évènements compliqués à gérer dans ma vie, enfin, passons. Voici le 39ème épisode de la fic, du moins, la première partie, comme il est long comme le 34, je le découpe aussi, mais je pense qu'il fera environ trois parties.
6h50. C'est étrange, j'ai pas l'impression d'avoir mal dormi, pourtant, je n'ai pas l'impression d'être revigoré. Bon. Faut que je m'habille, il est l'heure de déjeuner.
Ça fait plusieurs nuit que j'ai ce sentiment de ne pas bien dormir, tout en dormant, malgré ce. Enfin. Que vous dire ? La matinée aura été routinière. Pas grand chose à en dire. Les choses seront sûrement intéressantes pour vous à partir du moment où la Xantia s'arrête devant la grande porte du lycée. J'en sors. La cours a l'air bien plus animée que d'ordinaire.
-Eh Meuringue ! Vise-moi cette dégaine de pauvre type que tu te trimballes ! Tu connais le concept de miroir ? T'as l'air de débarquer sur terre, pauvre cassos va...
Bertrand à l'air en forme ce matin. Ou du moins d'humeur taquine. Comme diraient certains. Je ne sais pas si ce genre de propos vous choque. Je ne pense pas vous les avoir rapporté souvent, depuis le début de cette histoire. Sachez pour autant que c'est très routinier et quotidien, et qu'en réalité, je n'y prête plus guère attention. Sans doute pour ça que je ne juge pas important de vous en parler. D'ici quelques secondes vont vite se faire entendre les rires goguenards du cortège qui entoure le beau parleur. Je vais sûrement discerner un ou deux rires comme celui de William-Yann, ou celui de Yasmina. Qui sait.
Peut-être que pour certains d'entre vous, ce genre de chose vous paraît choquant, inadmissible, voire scandaleux. J'aurai tendance à vous répondre que vous êtes bien naïf sur le monde dans lequel vous vivez. A mes yeux, le monde n'est pas le royaume d'égalité qu'on voudrait qu'il soit. En dépit des lois et des règles, il est des forts et des faibles. Et j'ai tendance à croire que c'est très admis, dans notre société.
Vous rappelez vous de comment je m'étais présenté à vous au début de cette histoire ? J'avais utilisé un cliché pour me définir. Celui du geek, en l'occurrence. Peut-être qu'au final, cette vision de moi par moi est clivée et réductrice. C'est pourtant celle qui, aux yeux de la masse, me définit le mieux. Fut un temps où ça m'insupportait d'être réduit à un binoclard, qui ne mérite que la considération d'un outil pour l'aide aux devoirs. Aujourd'hui, depuis mes années de collège et mon entrée au lycée, j'aurai tendance à dire que si ça m'insupporte toujours, j'ai appris à faire avec. Ce n'est sans doute pas la meilleure des choses, toujours est-il que c'est celle qui a le mieux fonctionné. Les adultes ont toujours tendance à vouloir minimiser le problème. Quand à l'éventuelle vengeance personnelle, si ma subtile intelligence se taille la part du lion, sur le plan de la force physique...J’ai bien peur que la génétique n’ait pas jouée en ma faveur.
Puis d'un autre côté, je ne veux pas changer mon apparence. Je m'apprécie comme je suis. Et je m'accepte ainsi. Et je présume à contrecoeur que ça veut dire aussi accepter les critiques des autres, quelque part...
Je remonte doucement l'allée d'un pas lent. Je sers les dents, la remarque fait plus mal que d'habitude. Même si je ne saurai dire pourquoi. Je repère Jessie et James dans un coin habituel de la cours. Apparemment, de l'autre côté, ça continue de se foutre de ma gueule. Ça ne sert à rien de rentrer dans le lard. Je me dirige vers mes amis.
-Salut Fred !
-Salut Fred !
-Salut les gens. Quoi de neuf ?
-Boa, pas grand chose, commence James, alors, prêt pour la teuf ?
Jessie affiche un air surpris, je fais de même.
-La teuf ?
-Bah ouais ! La soirée d'au revoir des corres !
-..Ah. Pourquoi j'irai si j'ai pas de corres ?
James semble percuter un truc, et tire un air gêné d'un coup.
-Ah, heu...Ouais, pardon.
Je hausse les épaules pour toutes réponses. C'est Jessie qui prend le relais de la conversation.
-Il est où ton corres ?
-Avec ses potes, plus loin dans la cours. Il les a retrouvé quand je suis arrivé.
-Ah.
Léger silence.
-Je suis allé dire bonjour à Marie d'abord, puis après j'suis allé au lavabo boire un coup, puis Jessie est arrivé, et toi un peu après.
-Certes, sors-je d'un ton monocorde.
-Ça va Fred ? Demande Jessie.
-Ça va. Fatigué.
-Mal dormi ? Demande James.
-J’en sais rien…
-Ah. C’est ma foi plutôt embêtant.
Je me contente de répondre en soupirant, je ne vais pas leur raconter tout mon questionnement et mes rêves. Manquerait plus que ça, tiens, qu’on sache ce qui va pas, non. Je dois bien pouvoir gérer ça tout seul, c’est rien en plus !
La journée aura été bien monocorde, pourtant dure à suivre. J’étais en cours, à côté de Jessie qui regardait comme à son habitude un peu partout avec ses grands yeux bleus, et régulièrement Tim, d’un air ahuri. Cette dernière ne lui prêtait pas la moindre attention. Dur même de dire si elle l’avait remarqué. Ce n’est pourtant pas la discrétion qui faisait le fort de mon meilleur ami.
Le prof parle, l’horloge de la salle tourne. Je suis fatigué. Je ne sais même plus combien d’heures ça fait que je note sur ce cahier, ma main me fait mal, et mes pensées transpercent mon esprit. A une table de moi, il y a Céleste, qui aide Eide à suivre le cours français. Je ne peux m’empêcher de la détailler quelques instants.
Céleste elle jolie. De minces petites paillettes scintillent dans ses cheveux roux, ses yeux verts brillent de vie. Elle a un nez un peu relevé, tout simple, discret, des lèvres fines, mais pourtant présentes. Ses tâches de rousseurs constellent ses joues, et s’assortissent à la cascade aux reflets orangés qu’est sa queue de cheval. Son corps fin se marque tout justes des formes d’une jeune femme, que sa jupe et sa veste usée dissimulent…
A la détailler comme ça, j’ai une réalisation étrange. Je me dis que…Céleste a grandi, comme moi, elle aussi, ce n’est plus la jeune écolière que j’ai connu quand j’étais plus jeune. C’est une lycéenne. Une lycéenne qui sans se mettre en valeur est pourtant belle, et attirante…
Qu’est-ce que je fabrique moi ? C’est pas bien ce que je fais, hem, je loupe le cours, alors, où j’en étais…
…En fait non, cette réflexion est intéressante. Vous autres lecteurs, qui me lisez depuis un moment, vous avez sûrement remarqué plusieurs unions sentimentales en devenir dans cette histoire. Et peut-être que ça vous casse les pieds de voir les différent protagonistes ramer. J’attire votre attention sur le fait que je suis un des protagonistes concernés et que cette histoire est donc complètement réaliste. Et mettez vous donc un peu à ma place. L’amour n’est pas un sentiment facile à appréhender, surtout pour une andouille de binoclard telle que moi. Je vous prie donc d’être indulgent et de poursuivre votre lecture sans râler outre mesure. Par ailleurs, je vous précise que cet épisode à l’eau de rose sera possiblement le dernier. Je dis possiblement parce que si vous râlez ça va peut-être durer plus longtemps. A bon entendeur.
Le cours a donc continué, toute la journée avec, dans sa morosité ordinaire. Arrivé à la fin des cours nous nous sommes retrouvés, moi, James, Jessie, et Tim, devant le portail.
-Bon ! On se retrouve tous ici dans deux heures, hein ? A commencé James avec entrain.
-Ouais, ouais, soupire Tim.
-Et n’oubliez pas vos tenues de soirée ! Lance Jessie avec entrain.
Oh punaise.
-Et Fred ! Renchérit James, on veut te voir, hein ? Ce serait dommage de faire la fête sans toi !
-Ouais ouais, répond-je d’un air très Tim.
La. Vache. Non seulement va falloir que je vienne, mais en plus, va falloir que je mette autre choses que mes vieux pulls et mes jeans, ça promet. Déjà, est-ce que j’ai autre chose que ça ?
C’est la réflexion que j’ai fais à ma penderie, quelques minutes après. Il y a un tas de trucs que je n’utilise pas là-dedans, cela-dit. Bon, allons-y méthodiquement. Ça non, ça non, ça non, ça non. Je sais, vous voyez pas ce que je regarde, mais c’est pas plus mal.
Après quelques instants de réflexion je me suis dis que je n’aurai pas mieux que la vieille queue de pie que j’ai mis au mariage de tante Thérèse y a un an. Elle me va encore. C’est un peu démodé mais c’est le seul truc que j’ai qui doit faire un peu tenue de soirée. C’est un costume pingouin digne de celui d’un jeune clarinettiste dans un orchestre premier cycle : pantalon de toile noire, veste assortie, chemise blanche, nœud papillon, boutons de manchette, chaussures cirées de ville. Le truc zéro raccord avec une fête lycéenne par excellence, mais bon. J’ai vraiment pas mieux, alors, soit.
C’est fou ce que ce genre de tenue est confortable, cela-dit, en dehors des chaussure qui bousillent un peu les pieds (j’ai du grandir en même temps), la toile est très agréable, et rien ne serre, même pas le nœud pap.
C’est marrant. Quand je suis dans la Xsantia avec ma mère, déjà, la plupart du temps c’est surtout le matin, vu que le soir je rentre en bus, et le fait qu’il ne se dise pas grand chose n’est pas vraiment un soucis. On s’est réveillé y a à peine une heure, tout le monde est encore un peu dans la semoule.
Mais là, en début de soirée, le son du moteur avait un côté bien plus malaisant. D’autant que ma mère a un sourire étrange qu’elle n’a pas d’habitude au volant. Ça y est, la voiture s’arrête, voilà le lycée. Il a une allure étrange, de nuit, avec ses fenêtres allumées…Le ciel est d’un bleu qui pourrait presque être menaçant. J’ai l’impression que quelque chose va mal se passer, en tout cas, j’ai un mauvais pressentiment
Passé la cours, grand no man’s land sans vie et le couloir, labyrinthe sordide, me voilà devant la porte de la salle des fêtes…Je vais encore avoir l’air ridicule, je sens le Bertrand ou la Yasmina qui vont fuser de remarques cinglantes. Ça promet. Ce serait tentant de rester devant ces portes toutes la soirée, j’ai une boule au ventre. Le soucis, c’est que mes amis m’attendent, allons bon…
Bonsoir Sirix, je ne crois pas avoir déjà posté un commentaire ici, celui-ci serait donc a priori mon premier.
Et pourtant ! Voilà maintenant 5 ans que je suis ton histoire, depuis ses débuts en 2013, quel chemin parcouru !
Je voulais simplement te remercier, ton texte m'a accompagné durant tout mon lycée et une certaine partie du collège, et le fait d'en relire certaines parties fait ressurgir dans ma tête de nombreux souvenirs prenant place au cours de ces 5 longues années.
Je ne suis pas vraiment doué en tant que commentateur brut de texte, alors je te dirai simplement de continuer ce que tu fais et à ton rythme, ROTW est un peu comme un feuilleton qui rythme mes passages sur CL.FR, on ne s'en lasse pas et j'y vois même un certain refuge, comme un endroit familier.
Encore merci Sirix, ça m'a vraiment fait tout bizarre quand je me suis rendu compte que je suis ton lecteur depuis maintenant un bon nombre d'années !
Ainsi, Replika approche de la quarantaine ? C’est l’âge mûr dit-on.
C’est un chapitre d’intermède, qui permet de se recentrer un peu sur la vie lycéenne. De ce point de vue, il est dans la lignée des chapitres précédents avec les correspondants. Pourtant, il se démarque beaucoup d’eux.
Il se démarque de deux manières Tout d’abord par ce passage où le quatrième mur est brisé, où il y a une adresse directe au lecteur. Ce passage vient rompre le ronronnement du récit et rebattre les cartes des histoires d’amours en train de se développer. C’est extrêmement surprenant, mais laisse présager des choses intéressantes. D’autre part le ton dans ce chapitre a changé. Plus noir, plus pessimiste, moins léger que dans tout les chapitres qui précédaient. Même les chapitre d’attaques nocturne n’était pas aussi pessimistes.
Cela se manifeste de deux manières. D’une part par l’accent mit sur l’exclusion sociale de Fred : insulté, mais aussi hors des cercles festifs. D’autre part par l’auto-dépréciation du narrateur qui lui-même ne peut et ne veut croire à ses sentiments, et déprécie sa capacité à les analyser correctement.
Étrangement pourtant, on peut voir comme une note d’optimisme sur la fin. Entre le sourire maternel, et finalement cette hésitation si commune, si normale à l’adolescence lors de l’arrivée au seuil de la fête.
En somme c’est un chapitre un peu court, et qui quoique puissant en termes d’émotions nous laisse sur notre faim : on ne peut que se demander s’il y aura une attaque, et comment vont se développer les relations entre Céleste et Fred.
Au plaisir de le voir trouver amour et joie ! _________________ AMDG
Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 395 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Salut à tous.
Avant toute chose, non...non non. Pas d'avancée de la fanfiction.
Pourquoi je poste alors ? Bah...pour vous tenir au courant. Ça fait presque un an que Replika est en stase. Et j'en suis très sincèrement désolé.
Je n'ai pas oublié la fic, je ne compte pas l'arrêter, mais j'ai beaucoup de mal à la continuer, ces derniers temps. J'ai eu beaucoup de soucis personnels, beaucoup de difficultés dans ma vie, et d'autres passions et projets qui m'ont dernièrement occupé.
Cependant, j'ai continué d'écrire ce trente-neuvième épisode, tout juste ai-je fait quelques lignes. Je ne suis pas encore bien sûr de ce que je souhaite faire de l'intrigue que j'ai développé ces derniers temps, et comme je disais, j'y dédie peu de temps.
Mais je tiens à vous dire que je continue, et qu'on avancera progressivement. Je ne donne toujours pas de date, je ne veux pas vous offrir davantage de regret.
Répondons toutefois au commentaire, comme je le faisais à l'acoutumée entre deux épisodes.
@Appryl : Merci beaucoup de ton retour, mine de rien, ça fait chaud au cœur de savoir que des gens nous suivent toujours depuis tout ce temps, j'espère que la suite, quand elle arrivera, continuera de te plaire, et que tu seras toujours là.
@Silius : Depuis le début de la fiction Fred se plaît à briser le quatrième mur, c'est quelque chose de régulier dans la fic, mais depuis le temps que l'histoire avance, cela s'oublie parfois. Concernant la suite, comme je disais, je ne suis pas encore sûr. Advienne que pourra.
Sur ce, encore désolé de vous faire autant attendre, je sais qu'au final peut-être que la plupart d'entre vous se lassent et s'en aillent, surtout sur un forum qui se délabre progressivement, mais je promet aux plus fidèles de revenir, avec la suite du chapitre. _________________
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